Quel est le caractère de ton personnage ?
you terrorized the Big Apple→ Comme il paraît que s'décrire soit même, c'pas objectif, je laisse Mike, un pote de ring, vous raconter un peu...

"Ouais,ouais, c'est ça, ta gueule Ty'. Laisse moi parler un peu, et va t'entraîner au lieu de faire le mariol." *tousse* "Désolé, j'aime bien l'charrier, ce p'tit con. C'est qu'il est ronchon des fois, si il se lève du mauvais pied. Bon j'avoue que la plupart du temps, c'est l'premier à faire les quatre cents coups, mais bon... Faut pas l'chauffer quoi, surtout si il a pas tiré un coup depuis quelques jours... *rire* Non sérieusement, si j'devais décrire Ty'... J'dirais que c'est un mec qui a le coeur sur la main, quand il apprécie les gens. Un problème ? Il est là. T'es dans la merde, en deche de thune, il est là. Il te laisses pas tomber quoi, c'est un gars fiable. Toujours partant pour aller faire le chien fou en soirée, c'est un fêtard né. En plus il tient vachement bien l'alcool ce con ! J'me rappelle d'une fois, au jour de l'an, on s'est fait des lignes et des lignes de shooters en jouant à un jeu de merde... J'étais dans ma gerbe, qu'il buvait encore... M'enfin. Le seul bémol de Tyson, c'est que quand il a bu, faut pas l'emmerder. Il peut devenir très très con... Il lui suffit d'un rien pour s'jeter dans un tas de types pour casser des gueules. C'est un grand impulsif de nature, mais quand il est bourré, j'vous raconte pas l'embrouille. Rajoutez à ça une détermination de malade, et vous obtenez un truc du feu de dieu. Il est innarêtable quand il est lancé. C'est comme pendant ses combats, il se donne toujours à fond, et si il prend une branlée, il le digère très mal, parce que comme tout combattant, j'crois qu'il à une fierté immense. Il supporte pas la défaite. Et c'est pareil avec les nanas. Mais les nanas... C'est autre chose. Quand j'le regarde minauder, ronronner, faire les yeux doux pour toucher une paire de fesses, ça m'fais marrer. C'est une grande brute, mais le jour où il va tomber amoureux d'une gonzesse, j'suis sûr que ça va être un coeur de guimauve. Suffit d'le voir rien qu'avec ses plans culs. Il est du genre possessif, le type. Et si il reste plus d'un mois avec une nénette, il la traite comme une vraie princesse. Un jour il va s'faire prendre pour un con, j'en suis sûr. Il est bien trop généreux. Il leur donne sans compter, comme à tous ces potes d'ailleurs..."

J'lui laisse la parole deux minutes et voilà qu'il me relègue au rang de Bisounours de course... A vous d'vous faire une vague idée de ce qui est vrai ou faux dans c'qu'il vous à balancé...

Well... It's my story !
and as charming as sad as it is, plays !
it does not begin with once upon a time

---

En c'qui concerne mon vécu, là j'peux parler librement, sans risquer d'être trop objectif. J'sais pas franchement par où commencer mais j'vais tenter.

Donc, je suis né au Bronx, l'fameux quartier qui craint de New York. J'ai pas connu ma mère, il paraît qu'elle s'est barrée avec un mec friqué peu après ma naissance. Mon père portait des cornes de cocu depuis des lustres, tout le monde le savait, sauf lui. Du coup on a jamais été certain que j'sois bien son fils, bien qu'il m'est élevé comme tel. Il à d'ailleurs jamais été trop exemplaire. Addict de la bouteille depuis le départ de ma mère, il s'est jamais vraiment remis de sa rupture... Et du coup c'est un peu moi qui en ai subit les frais sur ce coup là.

Le daron voyait en moi l'occasion de se venger. Il m'a rendu hargneux. Il m'a toujours raconté des trucs de dingues sur ma mère, a toujours fais en sorte que j'vois en elle la pire des salopes sur Terre. Ca à franchement bien marché. Encore aujourd'hui, j'me remets pas d'la lâcheté dont elle à fait preuve en m'abandonnant quelques jours après ma venue sur cette foutue planète. Seulement malgré ça, il m'a été impossible, et encore aujourd'hui, d'imaginer devoir lever la main sur elle.  Et ça... Le Père il l'a pas bien digéré non plus, alors à défaut de pouvoir passer ses nerfs sur son ex, il les passaient sur moi. Toute excuse était bonne. Un retard, un verre cassé, une convocation à l'école, un peu de bruit : et les torgnoles pleuvaient à foison. Ah j'en ai pris des coups de savate. De ceinture. De poings. Et ça m'a rendu très très con. A l'école, je crachais ma colère sur quiconque se montrait un peu trop gentil avec moi. Je remarquais les faiblesses et m'en prenais toujours à tout le monde. L'gamin agressif et incontrôlable, j'arrivais presque même à en filer les jetons à mes profs.

Inutile de préciser que rien ne s'est arrangé en grandissant... Mon bulletin scolaire était une catastrophe ambulante, et les avertissements pour mauvais comportements pleuvaient. Les autres gamins avaient peur de moi. Tous autant qu'ils étaient, j'pouvais tantôt leur sourire, tantôt les brutaliser pour une simple gomme.  J'étais mal dans ma peau et ça se répercutait partout, sauf à la maison. Quand j'devais croiser le regard de mon père, j'angoissais. Quand j'devais passer le porche de la baraque, c'était à reculons. Je savais bien que la moindre petite chose pouvait le mettre dans des colères noires... J'faisais donc mon possible pour me faire discret. Pas un mot échangé, j'me tenais à carreaux et pourtant, à chacune de nos rencontres il y avait cette tournure abusive que prenaient les évènements, cette colère terrifiante qui animait mon père, et ses coups qui tombaient.

Mais le gamin grandit. Et il finit toujours par prendre conscience quand les choses tournent pas rond. La tendance s'est inversée à l'aube de mes 18 piges. J'faisais vraiment n'importe quoi d'ma vie. Traîner dehors avec les pires lascars, fumer des pétards à tous les coins de rue, braquer des bagnoles... De la violence à tour de bras. Ouais, j'ai pas été un enfant de coeur. Mais y'avait toujours cette putain d'appréhension quand j'devais rentrer au bercail.  Mine de rien, le père à toujours eu les couilles de dominer l'fiston, même bourré. Sauf que ce jour là, il a eut le mot de trop. J'suis rentré, comme tous les soirs après les cours, le sac sur l'épaule, la clope au bec, et de nouveaux tatouages qui venaient agrémenter ma peau . Il pouvait pas blairer mes manières désinvoltes, et à peine un pied sur l'tapis du salon, qu'il dégageait la clope d'entre mes lèvres pour me coller une droite d'un autre monde. Il empestait le vieux whisky, et maintenant que j'étais plus un p'tit poulet de 10 ans, je devais baisser la tête pour le regarder me mitrailler de ses yeux pisseux. Quand il a ouvert la bouche pour commencer à m'insulter, j'me suis contenté de reculer, d'pas répondre, et encore une fois, j'm'apprêtais à laisser pisser... J'allais tourner le dos, lorsque j'ai entendu ça :

"... C'est ça casses toi, p'tit con de bon à rien ! C'est tout c'que tu sais faire de toute manière ! Fuir ! Comme ta salope de mère ! T'ENTENDS ? Ta SALOPE  de mère !! T'es comme elle ! Tu peux être que son BATARD  de fils ! J'aurais du te RENIER !"

J'sais pas vraiment pourquoi, mais mon sang n'a fait qu'un tour. C'était comme si tous mes souvenirs refaisaient surface, comme si quelque chose en moi me poussait à réagir, me rebeller... Non, tout ça n'était pas de ma faute, et j'avais pas à prendre pour ma mère... Alors j'me suis retourné, la fureur dans l'sang, la tempe qui palpite et j'lui ai explosé le nez d'un revers de phalanges. Sans un mot, sans rien... J'lai laissé se tortiller sur le tapis et j'suis monté chercher quelques affaires que j'ai fourré dans mon sac de cours : toute cette merde c'était fini pour moi. J'avais décidé d'me barrer.

Mais m'barrer pour aller où ? J'avais pas un rond, personne qui pouvait m'héberger. J'étais définitivement seul, puisque j'avais tourné le dos à beaucoup de monde en me comportant comme le pire des connards avec eux. Du coup, c'est avec 20 dollars, un paquet de Lucky, et quelques sappes de rechange, que j'ai commencé à arpenter les rues de New-York. J'ai jamais plus refoutu les pattes dans mon bahut, ni même chez le daron. J'ai erré. J'ai dealé, tabassé des types pour du fric... Puis j'ai commencé à fréquenter les salles de sport, avec le peu d'oseille que j'me faisais en revendant de la came. C'est là que j'ai commencé à m'sculpter. J'y ai pris vachement goût.  Et c'est là-bas que j'ai fais la connaissance de Mike. ce mec m'a sorti de la merde, véritablement. Il m'a tendu la main, et j'ai pas refusé. On est devenus colocataires après quelques mois.  Et j'peux vous dire qu'on à profité...

C'était fiesta tous les soirs, quasiment. Grosse ambiance, gros bordel... J'ramenais quelques substances illicites, tandis que lui, s'occupait de ramener du p'tit cul de gazelle. Puis de fil en aiguille, j'ai fais la connaissance de ses potes, tous dans le combat de rue. C'est comme ça que j'ai commencé. Dans la rue. Alors j'avais envie de continuer. Et dieu sait les branlées que j'ai prises au début. Mais ça forge le caractère. J'ai jamais plus baissé les bras après ça, et j'ai fais du sport de combat, mon affaire et mon job. Enfin, grâce à Mike, en fait.

Avec le monde qu'il connaissait dans le milieu, il à glissé mon nom à l'oreille d'un entraîneur qui venait souvent nous voir combattre. Et j'me rappelle encore des premiers mots qu'il a eut à mon égard, ce bon vieux Jack :

"Fiston, t'es une merde. T'as trop de hargne en toi, t'es incontrôlable. Puis ta technique est à chier."

Malgré ça, il m'a prit sous son aile. Toujours exigeant, c'est lui qui m'a mené vers la cage de l'UFC. Et c'est à lui que j'dois le succès qui me court après depuis quelques années déjà. Si t'es couche tard, étales toi devant ta télé, tu zappes et tu tombe sur des combats de free-fight : tu risques fort de m'voir en train d'coucher un type sur le tapis.

C'est devenu mon train de vie, ma passion, mon gagne pain. J'ai arrêté le deal, mais on dit toujours que ce genre de conneries nous rattrapent, non ? Pour le moment, je m'efforce de me concentrer sur le présent. Le fric que je brasse fait que des tas de gonzesses tueraient pour se retrouver dans mon pieu. J'm'attache pas parce que ça craint, et parce que ma vision du couple n'est pas franchement partagé par la majorité des femmes... Mais qui sait ce que me réserve l'avenir ? J'me méfie de tout... Y'a des jaloux, des gens qui mine de rien,  seraient capable de m'baiser avant un combat, pour m'empêcher de gagner.  Et quoi d'mieux que d'faire appel à une jolie donzelle pour y arriver ? So... Pour l'moment, j'profite, et prend la vie comme elle vient. Et advienne que pourra.

Ton prénom ou ton pseudo & ton âge  → La chat, et j'ai 23 ans
Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Top sites maggle
Ce personnage est-il un double compte ? → Nein
Présence sur le forum → 5/7
Personnage inventé ou scénario ? → PI
Crédit images → Gogol

Mon exemple de RolePlay: