Si personne n’avait pris la peine de mettre un réveil en route, je n’aurais pas pu me lever, c’était un supplice de devoir aller en cours alors que j’avais quasiment fais une nuit blanche. J’avais passer la nuit au téléphone avec Sandra et j’avais parlé à je ne sais plus qui sur MSN. N’avais-je donc pas le droit à un peu de repos ? Je roulais pour accéder au bout de mon lit et voir l’heure, peut-être que je pourrais m’arranger pour dire que mon réveil n’avait pas sonné et qu’il y avait eu un embouteillage.
Je m’interrompis dans mes pensées : il n’était que 5h du matin ! Avais-je quelque chose à faire pour que j’ai programmée mon réveil une heure plus tôt ? Je me levais. C’était comme si on m’avait branché à une base de donnée et qu’on m’avait redonnée la mémoire : il fallait que je fasse du ménage dans ma chambre. En effet, c’était plus qu’en désordre ; l’ouragan Katherina était repassée par là. Je partais vers ma penderie, le seul endroit où il y avait encore un peu d’ordre. Je choisissais un jean slim bleu, une paire de Louboutin, un top noir plus que simple, et une veste de costard, noir. Je partis m’attacher les cheveux en un chignon et mettre un peu de mascara. Je préparais un sac avec tous mes cours, comme ça je ne serais pas pris de court, et j’aurais préparer toutes mes affaires ; même si ça ne me ressemblait pas.
Je m’assis sur mon lit… Je n’avais vraiment pas envie de ranger, pourquoi devrais-je le faire, puisque j’avais une femme de ménage. Je pris mon téléphone pour appeler celle que je prenais pour une boniche ; et je renonçais au dernier moment, ma conscience m’en avait empêcher. Je l’avais déjà appeler hier. La pauvre. Même en étant le reine des pestes, j’arrivais à avoir de la pitié. Oui, tout le monde me considérait comme la reine des pestes, et pourtant, j’étais populaire. Je ne le comprenais pas moi même. J’enfilai une montre, prenais le panier à linge sale, et commençais à mettre tout le linge qui trainait dans le panier : pourquoi je n’étais pas ordonnée ? Ca m’aurait permit d’éviter ça. Parce que tout aurait déjà été fait. Je soupirais, ce n’était pas le moment de me baisser le moral, il était déjà assez bas comme ça.
« Et puis Merde » M’écriais-je.
Je poussais le panier jusqu’à ma salle de bain, allumais ma télé, prenais une cigarette et un briquet, puis l’allumais.
La pitié que j’avais pour la femme de ménage était passée, tant pis pour elle, elle rangerait ma chambre.

OKAY BY JUNE