Un physique banal pour un caractère complexe. Oui, tel est le cas. Banal dans le sans où dans la communauté New-Yorkaise, il n'est pas plus extraordinaire physiquement qu'un autre mais bien par le caractère. Par contre, lorsque celui-ci se balade dans son pays natal, il ne peut pas passer inaperçu. Les McPherson ont cette faculté d'avoir une beauté très forte, quasiment parfaite donc face aux petites gens, il fait grande figure. Celui-ci ne se démarque donc pas beaucoup par son physique. Du haut de son mètre quatre vingt, il se classe dans la norme des tailles puisque c'est une moyenne de la population. Pour aller en osmose avec sa taille, il n'est pas obèse mais pas non plus en sous-nutrition, soit anorexique. Il est, encore une fois, dans la moyenne. Rien ne se démarque à première vu bien que celui-ci fasse de l'escrime et a donc développé sa masse musculaire un tantinet. De plus, ses parents l'ayant toujours poussé à aller plus loin encore dans le sport, l'ont inscrit dans une école d'équitation. Au début celui-ci y allait avec réticence mais plus maintenant.

Dans l'allure général, au niveau physique donc rien de bien particulier. Mais ce qui peut dénoter de celui-ci est l'habillement. Toujours prêt à s'habiller en "bad boy" ou en personne de "classe", il change continuellement ses ensembles. Effectivement celui-ci peut passer du costard-cravate au simple jean déchiré et tee-shirt ou débardeur. C'est donc un petit caméléon suivant ses envies. Sinon, ce qu'il y a à remarquer, c'est que sur lui, vous ne trouverez pas de couleurs extravagantes. Le noir et le blanc sont ses principales teintes. Après une touche de couleur de temps à autre mais sans plus. Ce n'est donc pas une personne folklorique sur le plan vestimentaire.

Que dire de plus ? C'est un petit brun qui n'en fait qu'à sa tête. Il n'opte pas souvent pour les cheveux courts préférant avoir une petite touffe de cheveux qu'il peut coiffer à sa guise. Ainsi, il teste les coiffures comme le soleil se couche et se lève. Il conserve la peau peu mate bien qu'elle ne soit pas blanche et nous pouvons dire qu'il n'a pas hâte d'aller se faire griller sur la plage. Il arbore la plupart du temps les yeux verts mais il fut un temps où ils étaient bleus-verts. C'est pourquoi si vous les voyez bleus, ne pensez pas que vous êtes fou.

Comme tout caractère, celui de Sydney est complexe et parfois incompréhensible. En effet, son caractère suit une ligne tout à fait droite. Cependant, par moments, d'autres lignes apparaissent allant dans le sens contraire. Ce que j'essaie de dire, c'est que son caractère est certes complexe et incompréhensible par moments, mais il est aussi parfois contradictoire. Enfin, vous ne mettrez surement pas longtemps à comprendre ce que je vous dis.

Depuis sa plus tendre enfance, Sydney a toujours été franc avec la plupart des gens. Effectivement, celui-ci fait souvent des coups de maitre tellement sa franchise est excessive. Faire mal ou pas, tel n'est pas son soucis. Ce qu'il souhaite ? C'est que la personne en face ait reçu le message qu'il lui faisait passer. Prenez pour exemple, lorsqu'il avait douze ans et que son frère ainé venait de mourir. Un voisin lui avait exprimé ses condoléances. La seule chose qu'il put dire fut : "Ne soyez pas désolé pour lui. Soyez désolé pour moi." Franc, mais juste. Il trouvait les mots avec simplicité et cela lui valut plus d'un tour. Mais bien entendu, cela lui permettait également d'être un bon orateur devant les personnes qu'il côtoyait. Bien vite il sut donc manipuler les gens avec l'art de la parole. Des jeunes de son âge le suivait pour les "bonnes" paroles qu'il prêchait auprès d'eux. Ce n'était sans compter, non plus, de l'aide de son frère qui était toujours là à l'époque où il sombra dans la délinquance avec lui.

Ces trois traits de caractère, il les a toujours gardés et même encore aujourd'hui, il en use souvent. Son caractère d'orateur est bien souvent utilisé pour jouer avec les filles qu'il croise. Eh oui, en temps qu'orateur, il sait jouer de cela pour manipuler comme avec les jeunes lors de son épisode de délinquance. Mais c'est surtout après, à l'école, qu'il sut manipuler à souhait. Depuis son arrivée à l'école, il fait croire à certaines filles qu'elles sont uniques, les plus belles, les plus intelligentes. Tout cela, dit-on, pour "tirer un coup". Mais ce qui découle de ces faits est une analyse plus poussée, une conclusion à ces actes. Il serait donc incapable d'aimer quelqu'un. C'est ce que l'on dit. Personnellement, je pense qu'il ne faut pas trop se prononcer vite, toute chose cache ses intérêts plus ou moins corrects.

Pour continuer dans son caractère assez dérangeant, on trouve un trait qui revient bien souvent chez les gens. C'est bel et bien l'hypocrisie. Mais attention, cette hypocrisie est cette péjorative mais il y a aussi le fait qu'il soit constitué d'une double facette. D'un côté il montre sa face sans ombre, sans fluctuations de l'eau. Alors on pense que c'est un salopard, qu'il aime faire souffrir. Ce qui n'est pas totalement faux, mais pas non plus totalement vrai. Mais en réalité derrière cela se trouve une autre facette de sa personnalité totalement différente mais qui souhaiterait se montrer. Je ne vous en dis pas plus, vous verrez avec le temps. Bien entendu, on ne peut pas dire que la double facette atténue son hypocrisie. En effet, celui-ci a tellement eu l'art de cacher ses sentiments qu'il peut maintenant jouer à sa guise avec les mots ce qui amène un grand personnage hypocrite.

Sydney est un manipulateur hors norme. Il a une manière de se montrer hypocrite mais à la fois franc qui ébranle souvent les plus expérimentés des menteurs. Capable du pire comme du meilleur, il lui arrive très souvent de se retrouver dépassé par des situations qu'il a lui même provoquées. Il n'a absolument aucune estime des autres, prenant tout le monde de haut. Il n'a jamais vraiment apprécié quelqu'un, sa mère mis à part, mais il arrive par je ne sais quel moyen à toujours faire croire aux filles qu'il drague qu'elles sont uniques... avant de les jeter comme de vieilles chaussettes. Il a brisé le cœur de plus d'une femme, d'ailleurs il trouve même cela divertissant de jouer avec les sentiments des autres. Il possède une qualité que personne ne pourrait dénier : le calme. Quelle que soit la situation, il parvient toujours à garder une sérénité presque inhumaine. Jamais il n'a eu le trac pour quoi que ce soit, stressé pour un examen, eu peur de mourir. Bien souvent, "ses amis" n'attendent que le moment propice pour le laisser tomber, personne n'appréciant réellement son côté arrogant et excessif. Il se croit irrésistible, et il est persuadé que c'est le rêve de toutes les filles d'être avec lui, et il est déterminé à les aider à réaliser ce fantasme, même s'il doit les forcer à coucher avec lui... Le beau brun détient une âme de poète dont personne ne soupçonne l'existence. Son regard cynique sur la vie lui permet de ne jamais être déçu par quoi que ce soit. L'amour est quelque chose qu'il souhaite éviter à tout prix, il a appris la leçon de l'expérience de ses parents. Le bonheur est une utopie irréalisable, qu'il ne pourra jamais atteindre, sous peine de se suicider plus tard pour ne plus être aussi heureux. Bien que personne ne puisse réellement apprécier son air je m'en foutiste et ses sarcasmes, il parvient à se faire aimer par les âmes incompréhensibles et compliquées.

Pour continuer sur cette lancée, je dirais aussi que Syd est un stratège, un pur stratège. Il faut vous rappeler. Lorsque Sydney et Graham étaient encore très liés, ils se liguaient tous deux contre leur ainé, Théodore. Pour cela, ils lui faisaient les cent coups. Destruction de son environnement, coups tordus et j'en passe. Il fallait échafauder des plans plus tordus les uns que les autres. Ainsi, il devint un petit stratège pouvant exercer ses stratégies sur un cible bien donnée, Théodore. C'est d'ailleurs à ce moment là qu'il développa son côté acide, acerbe. Il devenait blessant, donc arrogant. Mais c'est aussi là qu'il développa la protection pour son frère. Les deux jeunes garçons, à l'époque, se protégeaient mutuellement des foudres de leurs parents et de leur frère. Ainsi, même si maintenant ce lien qui les unit est moins fort, ils gardent encore cet esprit protecteur envers les personnes qu'ils aiment. Soit peu pour Sydney.

Avant de parler de la vie proprement dit de Sydney, il faut d'abord bien comprendre les faits antérieurs. Je commencerai donc par vous expliquer brièvement qui sont ses parents pour ainsi découler jusqu'à la naissance de Syd. Entre temps, il s'en est passé des choses, des bonnes, des mauvaises, comme dans toute vie, comme dans toute famille.

Aaron Wickles McPherson et Dana Violet McPherson, sont les deux parents de Peter. Tous deux sont de riches enfants d'aristocrates écossais, eux mêmes liés lors de leur mariage. Autant vous dire qu'ils possèdent une fortune colossale. Ces deux personnes alors intimement liés, ne mirent pas longtemps à faire un premier enfant. Tout de suite, d'accord d'un simple regard, le prénom fut trouvé : Théodore. Cet enfant, disait-on à l'époque dans le quartier, devait être le premier d'une longue lignée. Théo, en grandissant, était ravissant et intelligent. Dès ses premières années, il commença à s'amuser à la musique. Ses parents lui offrirent un petit piano pour enfants et il jouait. Des sons cacophoniques bien entendu, mais on voyait là un futur musicien. Puis il continua à grandir. On appela quelqu'un pour l'éducation et il commença à apprendre. Puis lorsque celui-ci eut quatre ans, un autre enfant vint au monde. Graham Eliott McPherson. Un autre petit garçon. Et d'après les commérages, il devait être tout aussi compétent que son frère ainé. Puis un an plus tard, un autre. Là, c'était la venue au monde de notre intéressé, Sydney Jasper McPherson. Sa venue ne fut pas tellement venue avec enthousiasme puisque Mrs. McPherson souhaitait une fille pour pouvoir l'éduquer comme elle le voulait. Mais qu'importait après tout c'était un enfant de plus pour la lignée de la famille !

Les années passèrent et on se rendit bientôt compte que Graham n'était pas aussi doué que son frère ainé, Théodore. L'un avait quatre ans, l'autre huit et ce que l'un avait fait à quatre ans ne se produisait pas pour Graham. C'est pourquoi, on attendit beaucoup de Syd. Remonter la fierté de la famille et corriger les erreurs de Graham devait être essentiel. C'est pourquoi, trop de charges tombèrent sur le jeune garçon alors âgé de trois ans. A cet âge là, on ne se rend pas compte mais lorsque l'on grandit, on comprend mieux. C'est d'ailleurs en grandissant qu'il comprit ce qu'il se passait. Son frère, Graham, cherchait toujours à le protéger des problèmes que Syd avait. Par opposition à Théodore qui lui ne faisait rien pour aider ses deux frères. Il tentait même de leurs mettre des bâtons dans les roues. Alors lorsque Graham avait des problèmes, Sydney faisait de même. Il admirait son frère pour ce qu'il faisait pour lui.

Sydney se disait à lui-même :"Théodore n'a pas besoin que je l'idolâtre, toute la ville le fait pour moi.". C'est à ce moment là qu'il commença à éprouver une certaine aversion pour Théodore. Il n'avait dès lorsque sept ans, Graham huit et Théodore douze. Mais dès cet âge, il comprit ce qui se déroulait. Il entendait en permanence :" A ton âge, ton frère faisait ça. Pourquoi toi non ?" ou encore "Ton frère, lui, avait l'intelligence de la maison". Comment ne pas se sentir blessé après de tels propos. C'est pourquoi, Graham et Syd ne cessaient d'embêter Théodore. Ils saccageaient ses affaires ou cachaient des objets lui appartenant, faisaient des idioties en mettant l'empreinte de Théodore. Cela fonctionnait mais Théodore avait tellement l'art de la parole et un pouvoir sur leurs parents qu'il s'en tirait toujours à bon compte. Là où fut vraiment blessé Syd, ce fut quand ses parents partaient à des banquets mondains, aristocrates pendant que lui et Graham restaient à la demeure familiale, profitant des domestiques et de la maison. Jamais, ou presque, ils ne furent invités par leurs parents à partager un dîner chez un ami. C'est à ce moment là qu'il comprit que Graham et lui-même étaient les hontes de la famille. Si seulement Théodore avait été le seul ...

C'est là qu'il développa son caractère arrogant et méchant qu'il détient encore aujourd'hui. Le mensonge, l'affabulation, la persuasion, tant de traits qu'il conserve encore et qui proviennent directement de son enfance. Comme Rousseau le pensait, l'enfance et l'éducation sont deux moyens très particuliers pour former une personne. Les deux sont déterminants à l'avenir de la personne et à la construction de son caractère. Celui-ci disait aussi qu'il fallait que l'enfant évolue dans un cadre de douceur et de bonté pour réussir plus tard. Tout ce que Peter n'a pas connu. C'est pourquoi nous pouvons peut-être expliquer cela, son caractère dérangé, par ces faits qui pourraient totalement être plausibles. Bien entendu, un autre sera toujours contre Rousseau, c'est Voltaire. Alors mon explication tombe un peu dans la vase.

Enfin bref. Il en est qu'à la suite des agissements de Théodore et de leurs parents, les deux jeunes garçons, Graham et Sydney sombrèrent dans la délinquance. Pendant un moment, ils furent tous deux les cibles de drogues, d'alcools et autres. Leur corps était le lieu d'expérimentation de toutes leurs petites fautes par rapport au rang qu'ils avaient. D'ailleurs, cela me rappelle l'épisode où leurs parents apprirent leurs agissements. Ils étaient avec des "amis" des bas quartiers et il buvaient, se droguaient avec des produits totalement illicites bien entendu. Mais malheureusement pour eux, la police de la ville arriva vers leur planque et les arrêtèrent. Bien entendu, ils n'eurent pas de mal à sortir du poste de police où ils avaient été questionné et avaient un minimum décuvé. Eh oui, que voulez-vous ? Lorsque l'on a deux parents des plus influents, on ne passe pas par la case prison mais on touche la prime. Ainsi, après un sermon de plus de leurs parents, ils s'en retournaient à leur activité ou ... leurs activités.

Ceci se déroulai à l'âge de 11-12 ans environ. Un "drame" qui se produisit dans la famille vint arrêter leurs activités nocturnes. Ce "drame" est la mort de Théodore. Celui-ci décéda dans un accident de voiture. Ce fut un vrai choc pour la famille, et ce, surtout pour les parents. Effectivement, c'était leur fils chéri, leur idole, leur meilleur atout, le fils qui aurait pu avoir une carrière magnifique dans la politique ou encore ailleurs. C'est pourquoi, pendant un moment, les parents se laissèrent sombrer dans le désespoir. Syd et Graham étaient eux aussi choqués mais pas au même point que leurs parents. Dans le cas de Sydney, ce fut l'élément déclencheur qui a dit qu'il ne fallait plus haïr son frère, juste ne plus en parler. Et c'est ainsi que l'épisode Théodore disparu de sa tête. Les remarques de leurs parents ne venaient plus aussi souvent puisque cela leurs faisait mal d'en parler. Syd et Graham continuèrent donc un peu la délinquance mais tout en minimisant les risques encourus.

Malheureusement pour Sydney, le destin avait décidé de s'acharner encore un peu sur lui. Seulement deux années après le décès de Théodore, Graham succomba d'une overdose. Cette fois-ci encore, les McPherson ne pouvaient rien faire à part se lamenter de pleurer sur leur sort. On les surnomma de "famille maudite". Sous le point de vue d'Aaron McPherson, c'était cette ville qui était maudite. Glasgow ne leur apportait que des malheurs. C'est ainsi que six mois plus tard, alors que Syd était âgé de 14 ans, ils déménagèrent très loin. Ils avaient choisi les USA, pour leur distance. New York, appelée la plus grande ville du monde, fut leur destination. Ils y habitent aujourd'hui depuis 5 ans. Sydney ressent toujours autant d'aversion pour ses parents, qu'il ne passe voir que très occasionnellement. Cela dérange énormément ces derniers, qui s'était beaucoup attachés à leur dernier fils depuis la mort des deux autres. Il était tout ce qu'il leur restait. Après une longue hésitation, Syd choisit de suivre des études en médecine, pour devenir microchirurgien plus tard. Certains disent que c'est la vue du sang qui l'attire dans ce métier, mais en réalité, il aime avoir la vie des gens entre ses mains, cela le fait sentir puissant, comme s'il était le Roi du monde...