Âge : 21 ans Date & Lieu de naissance : 5 décembre 1989 à New York Groupe : Rebels UFR : 3 Étude : Archéologie Prédéfini ou Inventé : Inventé
Sweet about me :
« MORE ABOUT MY PERFECTION »
Physique & Style :
En tant que demoiselle richissime, Lise est toujours à la pointe de la mode : Elle passe énormément de temps chez les grands couturiers, allant jusqu’à commander des robes sur mesure en cas de soirées spéciales. Elle passe souvent pour une fille superficielle à cause de cela, et pourtant, elle choisit chaque vêtement pour sa beauté et non spécifiquement pour son prix. Du mini short à la jupe, de la jupe au pantalon de tailleur, du tailleur au corset, à la chemise digne d’une femme d’affaires…Lise porte de tout. Son style est très large, aussi large et imprévisible que ses humeurs en vérité. Elle possède une penderie relativement impressionnante, partant du principe que chaque tenue doit faire ressortir son humeur…Comme pour les couleurs de celles-ci : Sombres en cas d’orage sur son moral, relativement coloré (Sans pour autant donner dans le flashy) lorsqu’elle se trouve de bonne humeur. En fonction de sa tenue, on peut se dire que l’on sonde facilement Lise…Jusqu’à ce que l’on étudie sa coiffure : Cheveux en batailles, coiffés en chignon, portant la patte d’un sublime artiste coiffeur…De même que pour les vêtements, la longue chevelure châtain clair de la demoiselle porte toujours un semblant d’humeur sur elle. Parfois, ils sont lisses, ce qui donne parfois énormément de travail à Lise le matin ou pour une soirée, et parfois, elle les laisse à leur état naturel, à savoir légèrement ondulées. Mais quoi qu’il en soit, tout est étudié pour faire ressortir ses humeurs, ses envies, mais aussi ses beaux yeux noisettes d’une clarté surprenante : Parfois, ils donnent l’impression de tirer sur le vert, alors que parfois, la couleur chocolat prédomine (Une touche de vert émeraude dans un bel océan marron, mélange des yeux respectifs de ses géniteurs somme toute). De beaux yeux caméléons en somme, légèrement étirés en amandes, possédant une forme qui illumine son visage. Ils sont d’une belle brillance, et possèdent une intensité certaine : D’un seul regard, il est facile de déterminer si la jeune femme peut être abordée ou s’il vaut mieux attendre que sa colère se calme pour le faire. Ils expriment tout en une rare intensité, laissant leur simple langage parler, et épargnant à la demoiselle le besoin d’utiliser une autre partie de son visage pour faire comprendre quelque chose. Son visage possède des traits fins et marqués, laissant entrevoir une finesse remarquable tant son visage est unique. Lise aime ses yeux…C’est même la partie de son corps qu’elle préfère, et qu’elle maquille suivant son envie avec une habileté indéniable. Elle sait se mettre en valeur, il n’y a pas de doute…Dans la simplicité comme dans la complexité, Lise manie tous les styles et « maquille » chaque partie de son corps comme elle le veut, que ce soit à l’aide de vêtements, d’accessoires ou de maquillage. Mais il est une chose qu’elle ne peut malheureusement cacher, c’est sa minceur parfois extrême. Lise a tendance à ne pas se nourrir comme il faut, ou tout du moins pas assez, et selon les tenues qu’elle porte, cela se voie plus ou moins. Évidemment, elle n’a cure du regard des autres, et se fiche éperdument d’être considérée comme « mince » ou « maigre » car cela ne l’empêche pas d’être jolie et d’avoir la séduction pour atout. Lise a appris depuis longtemps, et cela même si elle apprend encore, à se vêtir et à se comporter en fonction de chaque situation pour s’en sortir avec brio.
Caractère :
A première vue, on pourrait croire que Lise est une vraie fille à papa, persuadée que tout lui est du et qu’elle n’a rien à faire pour tout avoir. Mais cette apparence est trompeuse : Il est très rare qu’elle fasse appel à son père comme à ses relations hautes placées, pour la simple et bonne raison qu’elle le hait de tout son être.La demoiselle est particulièrement odieuse avec son père, le rendant responsable de tout ce qui est arrivé à la famille Hawkins, à commencer par la mort accidentelle de sa mère. Son sérieux contentieux avec son père déteint bien souvent sur le reste de son caractère : Lise en devient colérique, impatiente et intransigeante avec tout le monde. Solitaire, elle a une fâcheuse tendance à l’autodestruction : L’alcool, la drogue…Tout ce qu’elle peut prendre pour rendre son quotidien moins pénible, elle le choisit sans hésiter ; car la demoiselle est très entière : Tout droit être blanc ou noir, jamais gris ou d’une quelconque couleur intermédiaire. Voilà pourquoi elle se fait facilement une idée des gens au premier coup d’œil, se fiant peut-être un peu trop à son instinct. Lise est éprise de vengeance, de violence sans merci. Elle n’éprouve que rarement de la pitié, et lorsque quelqu’un lui barre la route, elle fait tout pour l’écraser comme un insecte, peu importe les moyens employés. Elle aime dominer toute chose qu’elle croise, si bien qu’elle se donne toujours le moyen d’aller au bout de tout ce qu’elle entreprend. Elle fonce très régulièrement tête baissée vers ce qu’elle entreprend, bien que cela lui joue très souvent de mauvais tours. Très énervée, elle se trouve bien souvent incapable de réfléchir de manière adulte et mature. Par ailleurs, elle est sûre de ses atouts et n’hésite surtout pas en jouer, surtout si elle peut se sortir d’une situation impossible avec. Par atout, j’entends évidemment le caractère avant tout : Bien qu’elle sache jouer habilement de son physique, elle met en avant ses qualités intellectuelle, comme sa capacité assez impressionnante d’analyse. Elle n’est pas quelqu’un de timide, du reste...Pour obtenir ce qu’elle veut, Lise est capable de se couper en quatre. Elle aime par-dessus tout avoir le dernier mot, et gare à celui qui osera s’opposer à elle : Lise n’est jamais à court d’argument, et c’est ce qui fait sa force, ce qui l’a empêchée de sombrer malgré les aléas de sa vie. Personne ne peut donc se prétendre capable de prévoir comment elle va réagir : Elle aime laisser planer le mystère autour d’elle, et agir de la manière opposée à ses habitudes. Elle se donne toujours une ou deux secondes pour mettre son destin entre les mains du Divin, si bien qu’elle peut changer de façon de prévoir ce qu’il va se passer au dernier moment. Elle aime aller au devant du danger, elle aime provoquer ses camarades afin d’entamer une sorte de gué-guerre l’amusant beaucoup. Les joutes verbales, voilà qui lui plait…Bien entendu, elle n’est pas non plus inconsciente : Aussi, elle s’arrange pour disparaître de la circulation si jamais le danger devient bien trop grand pour qu’elle puisse y faire face. Lise n’est préoccupée que par une chose : Son bon plaisir. Elle se délecte de voir les gens autour d’elle se languir de ses attentions, et elle aime être admirée. Même si parfois il lui arrive de ne vouloir voir personne, elle aime sentir qu’elle est au centre des attentions. Il y a de quoi cela dit : Elle est magnifique et son caractère flamboyant a déjà fait flancher plus d’un homme. Mais elle ne cherche pas l’amour dans son existence…Parce qu’elle considère cet odieux sentiment comme une perte de temps considérable, or elle estime ne pas avoir le temps de perdre son temps. Il est évident qu’elle n’aime pas partager son heure de gloire, et que si quelqu’un lui vole la vedette, même par inadvertance, sa vengeance ne tarde jamais à tomber comme une guillotine sur une tête. En bref, elle est odieuse, exubérante et s’amuse de voir la souffrance des autres. Elle n’a aucune pitié ni aucune sympathie et n’a surtout pas la patience de prétendre le contraire…Parfois, lorsqu’elle est d'un calme olympien, on peut dire que Lise est quelqu'un de sang froid, même si ces moments sont rarissimes. Elle ne se laisse alors pas déborder par la rage et pèse chaque chose avec une maturité presque anormale. Mais ce genre de moment reste rare quoi qu’il en soit. La peur n'est pas son terrain de prédilection, puisqu'elle s'empêche de la ressentir. Certes, le risque zéro n'existe pas, mais elle possède une telle maîtrise d'elle et de ses émotions que cela ne peut être que considéré comme une qualité chez elle. Hélas, comme tout un chacun, Lise cache ses faiblesses…Derrière un caractère insupportable, certes, mais si quelqu’un se penchait suffisamment sur le quotidien de la demoiselle, on y verrait avant tout quelqu’un de volontaire, quelqu’un qui tente de se faire un nom sans faire appel à la fortune ou à la notoriété de son père. Le fait de perdre deux êtres chers, notamment son frère qu’elle chérissait plus que tout, l’a mise à terre : Elle s’est sentie si démunie, ni impuissante qu’elle s’est juré de ne plus jamais tomber aussi bas. Ces évènements ont fait d’elle une battante, quelqu’un de violent lorsqu’il le faut, et malin lorsqu’il le faut. Évidemment, son tempérament incontrôlable ne lui joue parfois que des sales tours…Mais elle a encore la malice d’en rire, à défaut d’être capable d’en pleurer. En effet, Lise n’a plus versé une seule larme depuis le décès de Sam, son frère…Elle a emprisonné son cœur à l’intérieur d’une carapace de pierre et demeure solitaire et odieuse pour que celle-ci ne se lève surtout pas. Est-il utile de dire que le cynisme lui va à ravir ? Son goût pour les mots bien employés fait d’elle une redoutable adversaire en cas de joute verbale. Il faut dire ce qui est, Lise est très intelligente, et elle aime les études qu’elle poursuit. C’est l’une de ses qualités, et on ne peut lui enlever…Si ses amis se comptent sur les doigts d’une main tant elle est solitaire, Lise n’en est pas à sa première conquête, bien au contraire. Elle collectionne les histoires d’une nuit, n’observant des pauses qu’en temps d’examens. Son quotidien lui a toujours convenu, même s’il ne la rend pas vraiment heureuse. Disons que la demoiselle sait s’accommoder de ce qu’elle a, de ce qu’elle peut s’offrir sans avoir à faire appel à son père. Lise préfèrerait se taillader les veines plutôt que de l’appeler au secours, celui là…A la place, elle voue tout l’amour dont elle est capable à sa petite sœur, Kathryn, qu’elle surnomme Kitty. Sans elle, Lise aurait probablement plongé depuis longtemps. Elle est la seule personne avec qui elle est capable d’être douce et compréhensive…Mais nul ne le sait, et personne ne vient jamais à son appartement parce qu’elle ne veut pas que l’on la voie « faible ». Simple fierté féminine, une fois encore !
« BEHIND THE COMPUTER »
Prénom : Amélie Âge : 21 ans (& toutes ses dents!) Comment as-tu connu ce forum ? : Top site^^ Ton avis (design, contexte, ...) : J'adore le design, & le contexte *w* Présence sur le forum : 7j/7 Autre(s) compte(s) : Ouey! Exemple de RP :
Spoiler:
Pour tout dire, Evelynelle ne s’attendait pas à ce que l’espagnol lui dévoile exactement ce qui s’était passé tandis qu’il se trouvait dehors en compagnie de James. S’il y avait une solidarité féminine, il devait forcément en avoir une du côté masculin. Elle ne s’étonnait donc pas de sa réaction, bien qu’elle imaginait mal son collègue menacer qui que ce soit d’empoisonnement à grands coups de muffins, mais soit. Elle accepta l’excuse sans dire mot, se contentant de hausser simplement les épaules, tout en continuant sa vaisselle avec application. Puisqu’elle ne pouvait pas partir avant d’avoir tout fini, autant ne pas faire de pause. Cela étant, elle ne s’attendait nullement à l’analyse que lui donna Sebastiàn. Il avait si rapidement compris les sentiments que James lui portait qu’elle en fut toute retournée. Mais son discours était troublant, et la demoiselle ne voyait pas très bien quel pouvait être son but : D’un côté, il l’aurait presque fait culpabiliser de ne pas aimer James, et d’un autre, il déplorait le fait que son collègue soit au désespoir à cause de son amour à sens unique. Elle ne voyait pas très bien en quoi il pouvait se permettre de juger une telle chose, ni même de sa valeur, alors qu’il ne la connaissait que depuis quelques heures. Au départ, Evelynelle se permit un regard interrogateur, presque froid, prouvant qu’elle n’aimait guère la tournure que prenait les choses. Elle soupira ensuite, un long et pénible soupir, comme si elle ne savait pas par où commencer. A ce qu’il venait de dire, elle avait tant à répondre…Premièrement sur les sentiments de James, ensuite sur l’analyse qu’il en avait faite…Et enfin sur sa manière de jauger l’amour en général. La jeune femme n’avait aucune envie de se lancer dans quelque relation qui la mènerait indubitablement à la souffrance. Elle avait tellement de choses à faire qu’une relation amoureuse ne pourrait que l’encombrer, c’était une certitude…Cependant, cela ne l’empêcha certes pas de répondre à son vis-à-vis, brisant soudainement le silence qui s’était installé entre eux :
« Mais qui êtes-vous pour juger ainsi la manière dont je me comporte ? Sachez que la seule à l’aider ici, c’est moi ! Si je ne passais pas constamment derrière lui pour nettoyer ses conneries, il se serait fait renvoyer depuis longtemps ! Qui vérifie qu’il n’a pas oublié d’éteindre les fours ? Qui nettoie la cuisine de fond en comble chaque nuit au lieu d’aller dormir, parce qu’il n’est pas foutu de le faire lui-même ?! Qui est en train de faire la vaisselle qu’IL a utilisée en ce moment même ? Je vous trouve culotté, M. Fernandez. Vous ne me connaissez pas, vous ne savez rien de ce que je suis. Je suis au contraire la SEULE qui ne soit pas dure avec lui…Alors tournez-donc sept fois votre langue dans votre bouche avant de déblatérer des inepties. Il est hors de question que je sorte avec un collègue de travail, qui plus est. »
Evelynelle s’était emportée, et elle ne le savait que trop bien. Mais si Sebastiàn comptait sur le fait qu’elle s’excuse, il se fourvoyait grandement ! La demoiselle n’avait aucune envie de s’excuser, parce qu’elle savait que dans le fond, elle était dans son bon droit. Il n’avait aucune idée de la vie qu’elle menait, ni de tout ce qu’elle était contrainte de supporter. Alors, elle se permettait d’être sèche en lui répondant, et ne ressentait aucune culpabilité pour l’avoir fait, au contraire. Toutefois, elle n’avait pas encore fini son discours…Elle aurait pu le poursuivre aussitôt, mais Sebastiàn s’était rapproché dangereusement d’elle, sans qu’elle ne puisse le prédire. Puis, il effleura délicatement sa joue d’une caresse, lui offrant une sorte d’étreinte à laquelle elle ne s’attendait plus. Combien de temps cela faisait-il que personne n’avait été doux avec elle ? Evelynelle avait l’abominable impression que cela faisait un lustre. Et même si elle était contre le fait d’aimer à présent, cela lui manquait, quoiqu’elle en dise… Ce fut pourquoi elle reprit, d’un ton plus calme et glacial que jamais, comme pour cacher son trouble pourtant manifeste :
« L’amour…Une erreur et une chose grave. On ne devrait jamais aimer, à aucun prix. Qu’est-ce que cela apporte ? De la peine, une douleur sans précédent dont on ne se débarrasse jamais. On souffre, on se débat, on verse des torrents de larmes, pour finalement se retrouver vidé de toute énergie et de toute envie de vivre. Je ne conçois pas le fait de ‘survivre’. Soit je vivrais, soit je ne vivrais pas. Mais une chose est sûre, la ‘survie’ suite à une déception amoureuse ne me conviendra pas du tout. Mon entièreté de caractère peut vous choquer, peu m’importe. Cela étant, je ne comprends pas pourquoi vous déplorez le fait que James puisse m’aimer…Même si je ressemble à votre défunte femme. Une ressemblance ne fait pas une personne, M. Fernandez. Je suis navrée que vous ayez à pleurer votre épouse, mais croyez moi, il vaut mieux ne pas vous approcher de moi. James le dit lui-même : Je suis une usine à ennuis. »
Evelynelle n’avait pas spécialement une mauvaise image d’elle, mais il était difficile d’oublier ce que les gens s’amusaient à dire d’elle…A ses mots, elle coupa l’eau et déposa l’assiette propre qu’elle venait de laver sur une pile à côté. Il lui restait encore beaucoup de travail et il se faisait tard. Ce fut pourquoi, une fois que Sebastiàn eut vidé son verre de sangria, elle lui prit délicatement la main pour le guider vers la sortie et, sans lui demander son avis, elle lui rattacha sa cape sur les épaules avant de lui ouvrir la porte et de le pousser gentiment. Elle lui murmura qu’il ferait mieux d’aller dormir plutôt que de rester là, puis, juste avant de refermer la porte, elle le remercia pour son aide de ce soir et lui souhaita une agréable journée à venir. Par la suite, Evelynelle fut horrifiée par la masse de travail qui lui restait encore à accomplir. Mais elle retroussa ses manches et s’y remit sur le champ : Une demi heure plus tard, la vaisselle était terminée et rangée. Le bar était parfaitement en ordre, ce qui contrastait désagréablement avec le moral de la demoiselle, qui lui était en plein chaos. Alors, elle fit quelque chose qu’elle ne faisait jamais habituellement : Elle se saisit d’une bonne bouteille de vin et l’ouvrit sans aucun état d’âme. Elle prit un verre, puis deux, puis trois, jusqu’à vider la bouteille à elle seule, en à peine quelques minutes. Au bout de la quatrième bouteille, Evelynelle commençait à peiner pour remettre ses idées en ordre. Elle eut toutefois la lucidité de jeter la bouteille, de laisser le verre dans l’évier et de fermer le bar à double tour avant de marcher en titubant presque dans les ruelles. Elle ne savait pas quelle heure il était encore, mais la nuit était encore bien présente. Ses pas la menèrent donc jusqu’à l’appartement de James, qui n’était pas parvenu à dormir. Il lui ouvrit donc automatiquement, dévasté de la trouver dans un état pareil. Mais il ne se plaignait pas…Pour une fois qu’il pouvait secourir la belle demoiselle en détresse, il s’en fit un plaisir. Il la prit dans ses bras avant de la porter jusqu’à son lit, plus que ravi qu’elle se blottisse si fortement contre lui. Néanmoins, ce à quoi il ne s’attendait pas, ce fut le baiser qu’elle lui donna dès qu’il l’eut allongée. En effet, elle s’était légèrement assise pour saisir sa nuque à l’aide ses mains pour mieux prendre fougueusement possession de ses lèvres. Evelynelle versait de longues larmes tout en faisant cela, comme si son inconscient savait qu’elle regretterait amèrement ce geste. Mais l’alcool désinhibe, et elle n’avait aucune réelle conscience de ce qu’elle était en train de faire. Ce fut pourquoi, en se réveillant dans la journée qui suivit, elle n’eut aucun souvenir de s’être donnée ainsi à James, toute la nuit durant. Comment aurait-elle pu s’en souvenir, du reste ? Lorsqu’elle se réveilla, elle était chez elle, couchée sur son lit miteux. C’était James qui l’avait ramenée au petit matin, avant d’aller travailler, sans même avoir dormi de son côté…Mais si Evelynelle se souvenait parfaitement de tout ce qui s’était passé avec Sebastiàn jusqu’à ce qu’elle le mette à moitié dehors, elle n’avait aucun souvenir du reste. Elle avait un tel mal de crâne qu’elle se doutait bien avoir bu, mais elle partait du principe qu’elle avait du rentrer se coucher.
Le bruit de la sonnerie de sa porte d’entrée acheva de la réveiller, mais aussi d’amplifier son mal à la tête. Evelynelle allait ouvrir évidemment, découvrant avec horreur qu’il s’agissait de son patron. A la tête qu’il fit en la voyant, elle devait avoir un air cadavérique. Mais il parvint à en rire, et cela la soulagea : Il n’était pas là pour lui annoncer qu’elle était renvoyée, c’était déjà ça. Elle se mit donc à faire du café, s’appliquant à cela même s’il allait être nettement moins bon que celui qu’elle préparait au bar.
« Bah dis donc Evy, je ne savais pas que vous saviez vous dévergonder ! Quoi qu’il en soit, James m’a dit qu’il allait assumer vos tâches aujourd’hui. Je sais que je devrais vous mettre un blâme pour ne pas vous être présentée ce matin, mais je vous propose, en échange, de venir travailler dès ce soir. Vous vivrez au bar pendant deux jours, je ne veux pas vous voir le quitter, sous aucun prétexte. Vous ferez la nuit et le jour, ce qui permettra à James de prendre un jour de congé supplémentaire. Il avait la même tête que vous ce matin…Nous sommes d’accords ? Je ne vous surveillerez pas, je compte simplement sur vous. Bonne journée Miss Malhone. »
Quelle plaie ! Non seulement elle n’allait pas avoir le temps de récupérer, mais en plus elle allait travailler pendant quarante huit heures non stop. Cela étant, Evelynelle ne se plaignit pas devant son patron. Elle lui offrit gentiment un café, avant de le laisser partir et de se mettre à soupirer franchement. Elle ne cherchait pas à couper ses responsabilités, au contraire. Dès que la fin de l’après midi vint, elle prit une douche et mit son habituelle robe de travail qui lui donnait toujours l’impression d’être une femme de ménage sexy dans un mauvais film de charme. Son tablier mis ensuite, son chignon bien serré, elle se mit en route. La nuit commençait à tomber, et James avait du quitter le travail…En à peine vingt minutes, elle était déjà dans le bar, à arranger ce qu’il fallait arranger et à servir les clients. La soirée se passa de manière relativement calme…Mais elle ne fut pas fâchée de fermer boutique. Il fallait encore qu’elle nettoie toutes les tables et fasse l’habituelle vaisselle. Evelynelle avait l’air fatiguée…Et comme elle allait encore en avoir pour la nuit, son premier réflexe fut de préparer un café très serré pour tenir le coup. Derrière son bar, elle semblait si habile qu’on aurait pu dire qu’elle avait fait cela toute sa vie…Mais si l’on creusait un peu, Evelynelle n’avait pas envie de faire cela toute sa vie, elle rêvait de faire autre chose de plus palpitant. Elle faisait juste cela pour subsister toute seule, puisqu’elle n’avait plus aucune famille. Et ce fut avec l’esprit distrait par tant d’idées sombres qu’elle renversa une pile d’assiettes sales contre elle. Évidemment, le hasard aurait pu vouloir qu’elle ne se blesse pas au passage, mais la chance ne semblait pas être avec elle en ce moment. Elle se fit une belle coupure sur une bonne partie de la cuisse et du mollet. Elle du donc se diriger en claudiquant légèrement vers le grand placard, contenant la trousse de secours. Elle se mit ensuite sur la grande banquette qui bordait les tables du bar afin de pouvoir mieux voir l’ampleur du dégât. Il lui faudrait aller à l’hôpital dès qu’elle aurait fini ses deux journées non stop de travail…
« Evy ma grande, tu es une empotée de première ! »
Evelynelle prit de l’alcool qu’elle renversa sur la plaie avant de pousser un cri suraigu, se traitant d’imbécile intérieurement. Elle prit le torchon qu’elle avait sur l’épaule pour appuyer sur la plaie, mais elle avait les larmes aux yeux tellement la douleur était intense. Quelle idiote ! Très douée pour soigner les autres, une vraie enfant inexpérimentée dès qu’il s’agissait d’elle…
Code du règlement :
Spoiler:
OKAY BY JUNE
« I'M SO BEAUTIFUL »
Dernière édition par Lise A. Hawkins le Ven 16 Avr - 20:02, édité 12 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 0:41
Histoire :
Dear Sam,
« Tu es parti…Et je reste comme une âme en peine, en espérant que tu lises mes mots de là où tu es. Je suis perdue ; Plus rien n’a de saveur, mes goûts sont pervertis par tout ce que j’absorbe…Rien ne me soulage. Le meilleur verre d’alcool, le médoc qui fait plâner…Y’a-t-il une fin à cette toute cette merde ? Gandhi a dit un jour que tout ce que nous faisons est insignifiant ; Mais qu’il est indispensable de le faire. Je suis d’accord avec la première partie…Mais papa fera en sorte de me pourrir la vie, comme il a pourri la tienne. Comme je regrette de n’avoir pu t’empêcher de commettre le pire. Un jour grand frère, je te rejoindrais. J’espère juste que ce jour viendra bientôt. »
New York, un vingt mai…Un bébé ouvre les yeux, pousse un cri, et est accueillit dans les bras grands ouverts de son père. La mère, épuisée par l’accouchement, pleure de joie. Un petit Sam est né…Un petit garçon au destin qui restera gravé dans les mémoires. Surtout dans celle de sa petite sœur, Lise, qui verra le jour près de trois ans plus tard. Ce garçon est plein de vie, et au fur et à mesure qu’il grandit, voit la vérité le rattraper : Sa mère travaille dans le social, tandis que son père, PDG d’une entreprise mondialement connu n’est que peu présent. Pourtant, il compense son manque affectif par diverses activités qui le suivront jusqu’à la fin : Il s’intéresse bientôt à la guitare, l’écriture et le sport. Chaque chose lui plait, et à chaque chose il s’adonne comme si sa vie en dépendait. L’arrivée de sa sœur Lise lui donne une raison de plus de vivre… New York, un cinq décembre…Lise ouvre les yeux pour la première fois, sans même se douter de tout ce qui se passe dans cette famille unie aux yeux des autres. Son père, James, l’accueille chaleureusement dans ses bras tandis que sa mère, Anne, pousse un cri de soulagement. Sam reste au fond de la chambre, sans oser bouger. Il pleure de joie, de tout son cœur, ravi de ne plus être seul pour affronter la vie. Il n’a que trois ans et pourtant il se félicite inconsciemment d’être le « grand frère » dans l’histoire. Plus tard, il apprendra à sa sœur tout ce qu’il sait. Une grande complicité naîtra entre eux, et au final, Lise chérira plus que tout la protection de son frère bien aimé. Rien ne semble les séparer, pas même le fait qu’ils ne fassent pas du tout les mêmes études. Sam aurait voulu se diriger dans des études musicales, mais leur père s’y étant opposé, il a du étudier d’arrachepied les affaires pour pouvoir un jour l’aider à son entreprise. Lise, quant à elle, se lance à corps perdu dans son rêve de devenir archéologue. Evidemment, ce n’est pas du goût de leur père…Mais Sam fait en sorte que sa sœur puisse réaliser son rêve, s’opposant volontiers à la figure paternelle afin qu’elle ne soit pas brimée comme lui l’a été.
Dear Sam,
« J’ai trouvé un bouquin sur l’archéologie que j’ai dévoré en une nuit…A l’intérieur, il y avait ton nom, et j’ai espéré de tout mon cœur que tu avais lu cette vraie œuvre d’art. L’auteur est un génie…Tellement différent des auteurs de conneries actuelles. Je regrette que tu ne puisses pas le lire avec moi. Cela me manque, les fois où tu me fais ma lecture du soir. Oh, je t’entends déjà me dire que je ne suis plus une enfant et que je peux me faire la lecture à moi-même…Ah heureusement que tu n’es pas devenu comme notre abruti de père ! Pourtant, il l’a toujours souhaité ; que ses enfants reprennent son affaire, qu’ils soient eux aussi PDG, se fouttant de nos désirs, de nos rêves. Aujourd’hui, les rêves deviennent poussière et le doute s’insuffle en moi de manière détestable. Si je deviens archéologue, il me rayera de sa vie. Oh Sam, y’a-t-il une fin à cette vie de merde ? »
Leur complicité croit de plus en plus, la jeune femme aimant les instants privilégiés du matin…En effet, tous deux ont pris l’habitude d’aller dans un petit café non loin de l’université, même si Lise n’y vas pas encore, afin d’y petit déjeuner. Lise rit de bon cœur, rien ne semble décidé à lui arracher de tels moments privilégiés. La demoiselle est heureuse…Elle a beau être jeune, rien n’est important tant que son frère est là pour la faire rire et lui ôter toute idée noire de la tête. A dix ans, elle se trouve parfaitement épanouie. Les garçons tentent d’obtenir quelques faveurs de sa part, mais Lise prend son temps : En jeune fille de bonne famille, elle attend le moment propice, mais aussi le bon garçon. Suivant les conseils avisés de Sam…A défaut d’avoir ceux de son père ou de sa mère. A cet âge là, qui plus est, même si les amoureux peuvent « pleuvoir », cela ne veut pas dire qu’il faut y prêter une attention trop importante. Lise ne se met à passer des moments avec sa mère que vers cet âge, d’ailleurs. Celle-ci, partant du principe qu’elle ne passe pas assez de temps avec ses enfants finit par se débrouiller pour travailler à mi-temps. La matérielle étant largement assurée par le travail de son mari, elle passe chaque instant de son temps libre avec ses enfants. Bientôt, elle tombe enceinte de son troisième enfant, et Lise comme Sam sont comme deux fous, heureux et souriants à en avoir mal à la mâchoire. Ils pensent que peut-être cela fera revenir un peu plus leur père à la maison…Mais la naissance de la petite Kitty ne donne pas plus envie à James de passer du temps avec ses enfants. C’est à Sam et Lise de s’occuper de leur petite sœur lorsque leur mère se repose. Oh, les deux jeunes gens ne prennent pas cela comme une corvée, bien au contraire…Mais le désintérêt de leur père les blessent énormément. Ils finissent d’ailleurs par se détacher complètement de lui, à force d’avoir une telle rancœur contre lui. Avec le temps, ce problème avec leur père ne s’arrangera pas plus…
Dear Sam,
« Kitty me fait de grands sourires en sachant que je t’écris. Elle aussi espère que tous les soirs, tu entends ses prières…Comme tu nous manque, grand frère ! J’aurais tout donné pour t’empêcher de te tuer. Cette vie merdique, la souffrance que tu ressentais seul, pourquoi ne pas m’en avoir donné un peu ? Nous étions si proches, et aujourd’hui tu n’es plus là…Même le meilleur café où nous prenions notre petit déjeuner chaque matin n’a plus aucun goût. Tout est fade, inutile si tu n’es plus là pour partager. Kitty commence à comprendre tout ce qui t’es arrivé, elle me pose énormément de questions. Tu lui manques, à elle aussi…Dommage que les machines à remonter le temps n’existent pas encore. »
De plus en plus absent, celui-ci manque même la remise du premier diplôme de Sam. Lise est pourtant présente en compagnie de sa mère et de la petite Kitty. Pour rien au monde les trois femmes de la famille n’auraient manqué cet évènement…Mais le jeune homme passe une très mauvaise soirée. Il n’a pas goût à la fête, et ne mange pratiquement rien, au grand désespoir de sa mère, qui sent que sa famille se déchire et se divise de plus en plus. Que faire ? Elle décide d’aller elle-même jusqu’au bureau de son mari, en espérant obtenir de lui un peu plus d’attention. James la reçoit chaleureusement, mais le discours qu’elle lui tient le fait redevenir froid : Il ne lui hurle pas dessus, mais ses mots deviennent aussi aiguisés que des poignards. Anne finit par le gifler et, avant de quitter le grand bureau de son mari en claquant la porte derrière lui, elle hurle que bientôt, il sera tout seul, puisque ses enfants finiront par refuser de lui parler. Cette femme courageuse ne savait pas à quel point elle avait raison en prononçant de tels mots.
Un soir, Anne attend le métro accompagnée de sa fille Lise. Elles viennent toutes deux de faire les courses, et rient aux éclats alors qu’il n’y a que deux jeunes hommes un peu plus loin à attendre le train en même temps qu’elles. La jeune fille se met à danser autour de sa mère, qui ne cesse de regarder les deux inconnus avec un air inquiet. Pendant un instant, elle sent son cœur s’accélérer tandis que l’un d’eux s’avance vers elle. Mais elle respire alors qu’il s’éloigne, prenant l’escalier. Le train arrive, la pression redescend…Mais Anne ne parvient à monter dans le train : L’inconnu réapparait et son accolyte approche. Elle leur donne son sac, tremblant de peur tandis que Lise se poste derrière elle, complètement terrorisée. Les deux malfrats montent dans le train encore arrêté, et les portes se referment. Anne continue de les regarder…Jusqu’au moment où l’un d’eux rouvre la porte du train et lui tire une balle en pleine poitrine, devant les yeux de Lise. Anne s’écroule sur le sol, les yeux fermés, alors que la jeune fille crie son nom, espérant la réanimer ainsi. Ce drame restera à jamais gravée dans le cœur comme dans la mémoire de Lise. Et rien, surtout pas le temps qui passe, n’y peut rien. Mais contrairement à ce que l’on aurait pu penser, James ne se montre pas plus présent pour ses enfants. Il s’en écarte d’autant plus, accablé par le labeur et le chagrin.
Dear Sam,
« Je reviens du cimetière, avec Papa & Kitty. Cette cérémonie m’emmerde…J’ai l’impression de trahir la mémoire de Maman comme la tienne. Cette hypocrisie dont est capable Papa me donne envie de gerber. Comment peut-il être capable d’être odieux un jour pareil ? Aller jusqu’à couper la parole à Kitty alors qu’elle essaye de détendre l’atmosphère, tout ça pour sucrer son sale café…Mais quel con, je te jure ! J’avais le cœur serré tout à l’heure. Les larmes voulaient couler, te faire honneur comme pour Maman, mais j’ai tout retenu. Papa ne mérite pas de me voir faible. »
James engage une nounou pour s’occuper de Kitty, encore très jeune, et laisse les deux plus grands s’occuper l’un de l’autre. Sam vit constamment sous pression…Il ne supporte pas de voir sa sœur souffrir autant, et travaille d’arrachepied pour réussir à obtenir son diplôme. Brillant étudiant, il est premier de sa promotion…Mais à aucun moment, il n’entend son père le féliciter. Il n’a droit qu’à un faible « tu n’as fait que ton devoir, et encore, bien modestement »…Pourtant, Sam ne se décourage pas, il garde toute sa volonté pour aider ses deux petites sœurs. Il délaisse ses passe-temps, ne joue plus une seule note de guitare pendant des mois. Il finit par travailler avec son père, et le fait de l’avoir pour patron n’aide pas le jeune homme à se sentir mieux. Pourtant, aussi souvent qu’il le peut, il continue à poursuivre la « tradition » du petit déjeuner en compagnie de sa sœur. Lise finit par déplorer que ceux-ci se fassent plus rares, mais décide de ne pas en dire mot à son grand frère. Au fur et à mesure que les mois passent, Sam s’use à la tâche. Il devient de plus en plus triste, et s’il ne se détache pas de sa sœur, Lise sent bien que quelque chose est cassé en lui, qu’il ne tiendra pas longtemps à ce rythme. Un jour, elle ose aller trouver leur père à son bureau, comme sa mère avant elle, sans prévenir qui que ce soit. Elle demande une entrevue particulière, qui par on ne sait quel miracle lui est accordée. Mais James prend très mal le fait que sa fille, âgée de seize ans, mette en doute ses décisions de père d’un côté, de PDG de l’autre. Il renvoie sa fille chez eux, et Lise, bien que très contrariée, ne s’oppose pas à lui une seconde fois. Elle se désespère simplement de ne pouvoir aider mieux Sam…
La petite famille se déchire. Sam et Lise ne parlent pratiquement pas à leur père. Sam continue de travailler pour lui, et Lise devient brillante à l’école, en plus du fait qu’elle s’occupe ardemment de sa petite sœur. On lui découvre bientôt un véritable don pour le dessin et l’écriture. Sa professeur est si impressionnée qu’elle lui propose de postuler pour exposer ses dessins dans une petite galerie New Yorkaise. La demoiselle accepte avec plaisir, des étoiles plein les yeux. Elle espère qu’ainsi son père lui accordera plus d’attention et que Sam arrêtera de souffrir. Elle passe tout son temps libre à dessiner, mais uniquement lorsqu’elle est sûre que Kitty dort et ne risque rien. Du haut de ses quatorze ans, Lise est très responsable…Cela ne l’empêche pas de commettre des erreurs, mais elle s’est toujours montrée capable de réparer le mal causé. Mais cette conscience toute particulière pour quelqu’un de son âge ne lui apporte pas plus d’attention de la part de son père…Si bien qu’elle finit par se convaincre que son père ne l’a jamais aimée. Elle fait une fixation sur cette idée et à cause de cela, le jour de l’anniversaire de ses quinze ans, Lise fait une fugue. Oh bien sûr, elle ne va pas loin et est ramenée chez elle vingt quatre heures plus tard, mais elle se heurte à la souffrance de Sam de plein fouet : Celui-ci l’a cherchée toute la journée durant, subissant en même temps les foudres de leur père puisqu’il ne s’est pas montré au travail de la journée. La jeune fille éprouve dès lors une culpabilité sans nom, preuve que l’amour de son frère est plus important que le reste. Cet épisode n’a fait que détruire un peu plus Sam, qui finit par être fatigué de cette vie. Mais il ne montre rien, et surtout pas à sa sœur. Il continue sa routine quotidienne, partagé entre l’envie de passer du temps avec ses sœurs et celle de plaire à son père, par n’importe quel moyen. Mais plus il fait des efforts, plus James se referme…Et c’est ainsi que Lise trouve un jour son frère complètement saoul, écroulé sur le sofa de leur grand appartement. Il l’a réveillée en se cognant à la porte d’entrée, alors qu’il venait de rentrer d’une soirée trop arrosée dans un bar. Paniquée, elle tente de le réveiller à coups de grandes claques, sans succès. Son premier réflexe est d’appeler les secours, évidemment…Elle les laisse l’emmener, ne pouvant pas bouger de la maison à cause de Kitty et du fait qu’elle n’a pas de nounou sous la main à quatre heures du matin. Elle attend donc un maximum avant d’appeler le chauffeur de son père afin qu’il la dépose elle et sa sœur à l’hôpital où a été emmené Sam. Le médecin ne se prive pas de dire à Lise que son frère a ingurgité une quantité incalculable de médicaments sans compter sur la bonne dose d’alcool ingérée avec. Elle accueille la nouvelle de manière désespérée, tandis que son père en profite pour arriver avec cet air détestablement suffisant sur le visage. Il accuse son fils d’être fou…Jusqu’au moment où Lise le pousse, pas vraiment violemment, mais pour marquer la rage qu’elle ressentait : Comment comprendre, à son âge, le dédain d’un père lorsqu’il en arrive à ce point ? La demoiselle ne pouvait fermer les yeux là-dessus…Elle lui interdit l’accès à la chambre de Sam, lui demandant de partir immédiatement de l’hôpital. Sans grande surprise, James s’exécuta, comme si elle venait de le libérer d’une obligation dont il se serait bien passé. Pendant pratiquement une semaine, Lise n’eut aucune nouvelle de son père. Quant à elle, dès la fin de ses cours, elle venait le voir à l’hôpital. Il sortait petit à petit de cet état de transe, et accueillit sa présence avec un faible sourire. Sa jeune sœur présente, il avait l’impression que rien ne pouvait lui arriver. Sam se remit de cette erreur, du reste. Il n’était pas un roc, mais pour que Lise ne s’inquiète pas, il parvenait à feindre que tout allait pour le mieux. Sa sœur n’était pas idiote, elle se doutait bien que l’on n’arrive pas au point de boire et de se médicamenter ainsi sans raison. Elle se mit donc à le « surveiller », si l’on peut dire cela ainsi. Chaque jour, elle l’attendait à la sortie de son travail avec un café tout chaud du StarBucks Coffee. Un nouveau rituel entre eux deux, et Sam n’en était pas fâché…Il aimait que sa sœur veille sur lui autant qu’elle aimait qu’il le fasse pour elle. Lise avait l’impression de le sauver au moins un peu, de cette manière.
Dear Sam,
« J’aurais du insister. J’aurais du continuer à venir à te chercher à ton travail, à te « surveiller » puisque tu avais besoin d’une présence…Oh, tu avais beau dire que tes conquêtes te tenaient compagnie, je sais maintenant que ce n’était pas vrai. Tu disais tout cela pour m’empêcher de m’inquiéter, mais au final, je m’inquiétais quand même…Sam, tu étais mon contact avec la vie réelle, la seule barrière qui m’empêchait de lâcher prise une bonne fois pour toute. Dois-je vraiment continuer, maintenant que tu n’es plus là ? Oh, j’aimerais que tu sois là pour me le dire de vive voix… »
Au fil des mois, Lise a l’impression que Sam va mieux. Il sourit plus souvent, petit déjeune pratiquement tous les matins avec elle, et se remet même à plaisanter de bon cœur. Tout semble aller pour le mieux, jusqu’au jour où il ne rentre pas de la nuit. Lise l’appelle un nombre incalculable de fois sur son portable, ne tombant jamais que sur sa messagerie. Elle n’en dort pas de la nuit, regardant sans cesse s’il n’est pas dans le couloir, près de leur appartement. Et une fois que le jour est levé, Lise a comme une illumination : Sa conscience lui dicte d’aller dans le café où ils se retrouvent pour petit déjeuner pratiquement chaque jour. Mais lorsqu’elle arrive, elle est horrifiée par les bris de verre qui parsèment la route. La police et les secours arrivent, puisqu’elle entend leurs sirènes au loin. Lise s’approche davantage, et pousse un cri d’épouvante en voyant Sam, pendu au lustre de la salle du café. Elle accoure pour aider le barman, qui essaye de le décrocher, et, le visage embué de larmes, elle essaye de ranimer son frère en lui faisant un massage cardiaque. Mais cela fait des heures qu’il s’est pendu…Et Lise n’a rien vu venir. Elle n’a pas vu à quel point il cachait sa détresse, sa souffrance. Elle retrouve son père plusieurs heures plus tard, à la morgue. Lise est épuisée tant elle a pleuré…Et pour une fois, James la serre brièvement dans ses bras, se laissant aller à pleurer silencieusement. Il allait falloir grandir avec cette idée en tête…Avec l’image toujours bien présente de son frère pendu en plein milieu de leur café favori. Pourtant, en grandissant, bien après l’enterrement de son Sam bien aimé, Lise continue chaque matin à aller petit déjeuner à ce même café, comme si elle exerçait un devoir de mémoire. Même après son entrée à l’université, la demoiselle ne cesse jamais d’y aller. Et chaque matin, elle écrit une page de son journal, dédié entièrement à Sam, comme s’il pouvait lire ses mots de là où il se trouvait. Mais Lise, pour supporter la douleur, boit de plus en plus souvent, enchaînant soirée sur soirée. Oh, cela ne l’empêche pas d’avoir de bons résultats pour ses études, mais elle a l’impression qu’avec des paradis artificiels, elle peut atteindre un peu plus son frère…
Dear Sam,
« Récemment, Kitty m’a demandé ce que je te dirais si jamais je pouvais te revoir, ne serait-ce qu’une minute. J’ai réfléchis à peine quelques secondes, et la réponse m’est venue naturellement « Je t’aime ». Toi et Maman vous me manquer…Mon cœur de pierre pleure toutes les larmes que mes yeux refusent de pleurer. La vie marque les gens…Et moi, c’est au fer rouge qu’elle m’a marquée. Je t’aime Sam, je t’aime grand frère…J’espère que tu es heureux là où tu es. Embrasse Maman pour moi si tu la croises. I miss you… Ta Lisou. »
Dernière édition par Lise A. Hawkins le Ven 16 Avr - 19:58, édité 2 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 0:41
Signe(s) particulier(s) :
Lise porte un seul tatouage, à l'intérieur de son poignet gauche: Il s'agit du lettrage "Sam" en la mémoire de son frère aîné décédé. Elle porte également un tatouage d'hirondelle bleue & rose sur son pied droit, petit "délire" alors qu'elle était complètement saoule...L'un de ses amis a le même.
Orientation Sexuelle :
Bien que Lise ait déjà eu une expérience homosexuelle, elle reste dévouée à l'hétérosexualité.
Citation favorite :
« Déplaire est un Plaisir Aristocratique »
Dernière édition par Lise A. Hawkins le Ven 16 Avr - 19:14, édité 2 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 0:43
Oh Portman Bienvenue ^^
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 0:44
Bienvenue et bonne chance pour la suite de ta fiche
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 0:47
Merci à vous deux!!
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 10:04
De rien miss
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 10:23
Bienvenue J'édite le code ^^
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 10:34
Une jolie archéologue! Bienvenue. ^^
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 11:02
Re-bienvenuuuue parmi nous et bonne continuation pour ta fiche Natalie
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 11:15
Bienvenue =D
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 11:55
Merci à tous pour cet accueil chaleureux!
Paul Peyton a écrit:
Une jolie archéologue! Bienvenue. ^^
Thanks
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 13:39
Welcome on New York City Life !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 13:43
Bienvenue parmi nous && Bonne continuation!
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 18:42
Merci à vous deux!
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 19:32
Bienvenue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 20:02
Merci Mike
J'ai officiellement terminé ma fiche! Désolée pour la tristesse de l'histoire, mais ça explique largement le caractère de Lisou
Bonne lecture!
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 22:29
bienvenue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 22:42
Bienvenue & Félicitation j'ai un énorme coup de cœur pour ta fiche, l'histoire est émouvante ♥
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Ven 16 Avr - 23:07
Merci pour l'accueil! & Merci Annalyne pour le compliment
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Dim 18 Avr - 10:05
Bienvenue à toi.
Tout est en ordre, tu es donc validée ! Pense à voter pour NYCL sur les top sites, principalement celui d'Obsession, merci. De plus, un système de parrainage a été mis en place pour aider à l'intégration. Pour plus d'information, tu peux te rendre ici, et n'hésite pas à m'envoyer un mp si tu as des questions. Bon jeu !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins Dim 18 Avr - 12:02
Merci Christopher!
Contenu sponsorisé
Empire State of Mind
Sujet: Re: Lise Abbygail Hawkins
Lise Abbygail Hawkins
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum