Je suis née le quinze juin mille neuf cent quatre vingt neuf. Plus précisément dans la capitale de l'Italie à Rome, la ville de l'amour dis-t-on, mon œil oui ! Mais ce qui devait être la plus belle journée de ma vie, celle de mon entrée dans ce monde, je perdis un être qui normalement devait m'être très chère. Ma mère, oui elle est morte à ma naissance, et quand à mon père il m'abandonna lâchement à l'hôpital. Alors je deviens orpheline à même pas un jour. Je fus adoptée une semaine plus tard par la famille Russo, la jeune femme ne pouvait avoir d'enfants, et autant dire que j'étais come une aubaine pour eux. Je pris donc le nom de Russo, et répondit alors au prénom de Mélodie Bailey mais je suis plus connus sous le nom de Bailey. Allez savoir où ma mère à trouver ce nom, moi je n'en ai aucune idée. Dans tous les cas, il me plait bien. C'est vrai qu'il y a certaine personne qui n'aime pas leur prénom. Alors toute mon enfance j'ai appris tous ce qu'une enfant devait apprendre. La politesse, être sage, sympathique, obéissante. Bref, je fus une enfant modèle pendant près de quinze ans, où je fis absolument tous ce qu'on me demandait, je ne désobéissais que rarement. Mais mon bonheur s'écroula quand je les perdis eux aussi, ils se sont fais tués dans un accident de voiture, je ne m'en suis toujours pas remise. Je n'avais que quinze ans et je n'avais plus de famille, alors des assistantes sociales sont venus me voir, pour décider où j'allais désormais vivre, après un an de recherche ou je fus trimballer de famille d'accueil en famille d'accueil, j'en fis quartes au total, alors j'en ai vus des vertes et des pas mûres. Les deux assistantes sont revenus me voir alors, le jour de mes seize ans, me faire part de leur trouvaille, j'avais une tante qui habitait à New-York, elle avait signé un contrat comme quoi, en cas d'accidents ma garde allez directement à cette tante que je n'avais jamais vus de ma vie. Un nouveau départ pris alors pour moi. Trois mois après la nouvelle, je partis donc pour New-York, une ville que je ne connaissais pas et qui me faisait à vrai dire très peur. Alors je débarquai moi la petite nouvelle, l'italienne et mexicaine, qui était orpheline, dans une ville comme celle ci. Ironie du sort. Pourtant la vie chez ma tante Lucie fut vraiment géniale. Je m’intégrai très bien dans ma nouvelle famille. On était que deux, mais on se comprenait très bien. Elle m'aida à faire mon deuil. Maintenant j'ai dis neuf ans, cela fait à peu près trois ans que je suis là, maintenant j'ai intégrer Fordham, à vrai dire les premiers jours ici ont été très dures pour moi, on me regarder de travers, comme si j'étais un extraterrestre. Je n'ai plus voulus y aller, mais ma tante m'a fait comprendre que j'avais travaillé dure pour avoir les résultats que j'avais eus. Est ce que la vie m'a donné beaucoup de bonheur ? Je ne sais pas, je ne pourrais pas le dire.