Bonsoir tout le monde ! La deuxième étape du concours est enfin là Sachez que le défi RP du premier tour était celui qui était éliminatoire, reste donc à présent en course :
Lorenzo C. Loris Aleksandra I. Petrova Gabin A. Deroué-Bourgeois Johnathan S. Norton Leah M. Cox Cheyenne L. Pearson Liam E. James Dylan L. Cooper Raiden A.D. Levingston Amethyst-Elyn S. Burberry Tyler A. Gellar Carlos C. De Santos Serena L. Douglas
Pour cette deuxième étape, tout va se jouer en RP, pour récompenser les meilleurs posteurs, puisque NYCL est avant tout un forum RPG! Voici une liste de défis à réaliser avant le 10 avril. Le but est simplement d'en réaliser un maximum d'ici là Nous commençons par 6 défis, mais si vous cartonnez, pas de stress d'autres sont en réserve!
Défi n°1 → Placer le mot Applaudimètre & Acrimonie dans vos paroles, sans que votre phrase ne perde son sens. Les deux mots doivent se trouver dans le même RP. Défi n°2 → En pleine conversation, votre personnage devra chanter au minimum un couplet ou le refrain d'une chanson. Défi n°3 → Vous allez parler d'un film vu il y a peu de temps au cinéma et ainsi révéler la fin à votre partenaire, qui lui ne l'a pas vu. Défi n°4 → Pour une raison de votre choix, votre personnage devra faire une mini crise de panique avant de se calmer et reprendre la conversation normalement, comme si de rien était. Défi n°5 → Vous devez placer « Alea jacta est » dans vos paroles. Défi n°6 → Votre personnage devra faire un discours sur la tenue hideuse de son partenaire, sans prendre de gants.
Comme pour la première étape, nous vous demandons de remplir ce petit formulaire à la suite du message pour nous prouver que le défi a été fait. Il n'y a aucun ordre à respecter, vous réalisez ceux que vous désirez ! Vous pouvez bien sur réaliser plusieurs défi en une seule réponse si vous êtes motivés
Code:
[list][*]Nom du personnage ; [*]Lien du sujet ; [url=LE LIEN]ici[/url] [*]Défi réalisé ; [/list]
« Bon je veux pas de tes discours ironique OK ? Je veux juste la vérité. » Au moins s’était claire. Lorenzo doit lui dire la vérité, mais après tout pourquoi pas lui dire ce qu’il a envie d’entendre ? Après tout, c’est ce que tout le monde veut. C’est un connard, un enculé enfin bref tout les mots que vous voulez, pour Lorenzo c’est claire tout le monde s’en fiche du pourquoi il est de retour, ce qui les intéresse c’est la raison de son départ et il est vrai que c’est important. Lorenzo a souvent fuit les choses, comme le coup où il est partit pendant presque un an sans donner signe de vie. Johnathan ne devrait pas lui en vouloir, après tout il a un peu l’habitude maintenant. La situation de Lorenzo est vraiment incompréhensible en fin de compte, il a toujours une raison et toute façon, il ne sait pas mentir alors pourquoi pas être honnête et après tout, c’est son meilleur ami non ? Alors, il faut tout lui dire absolument tout. Alors qu’il s’apprête à dire quelque chose, à s’expliquer, il fut prit d’une légère toux suivie d’une mini crise de panique qui ne dura que quelques seconde, après tout s‘était prévue, depuis déjà dix minutes Lorenzo est en stress ce qui lui déclenche parfois une crise. Depuis qu’il est au courant de sa maladie - qui n’est pas trop grave, mais qui est presque la même que celle qui a tué son père - Lorenzo enchaîne les crises d’asthme. Et il faut dire que la situation n’arrange pas les choses. Lorenzo se mit a se tordre de douleur tout en posant ses mains sur ses genoux en guise de retenue, puis il attendit que ça se calme. Après ça, il passe ses mains sur son visage et reprit la discussion qu’il commence a avoir avec son meilleur ami, il fit comme si de rien n’était en se redressant pour être à sa hauteur. « Mon père était malade, ma mère ne pouvait pas gérer la situation toute seule alors j’ai été la rejoindre durant ses deux mois. Entre temps, mon père est mort. Sa te va comme réponse ? » termina-t-il tout en le fixant droit dans les yeux et en croisant ses bras. Puis, il s‘adressa une nouvelle fois à son ami après avoir jeter un œil par si par là afin de voir ce qu‘il y avait autour de lui. « Alea Jacta est. » finit-il par avouer. Et oui, maintenant que les dés son jetés il ne peux plus revenir en arrière et puis après tout, c’était vraiment pour la bonne cause. Son père est important pour lui, c’est son modèle, c’est tout pour lui et se dire qu’aujourd’hui il n’est plus là, et bien ça fait mal au cœur. Lorenzo regarde son meilleur ami qui n’avait toujours aucune expression sur son visage. Le croirait-il ou non ? Aucune idée et de toute manière, Lorenzo n’en a rien à faire de son avis même s’il la légèrement abandonné lui aussi pour aller retrouver son géniteur à l’article de la mort. « Et j’ai préféré éviter les dégâts avec Liberty, alors j’en ai profiter pour fuir la situation. » avouait-il tout en regardant son meilleur ami. Voilà, tout est dit et qu’il le croit où non, ce n’est que la vérité. Lorenzo attendit que ce-dernier lâche un mot.
PS : J'éditerais ce poste au fur et à mesure de mes défis réalisées.
Défi réalisé ;Défi n°2 Défi n°3, Défi n°4, Défi n°5
Spoiler:
Après la réponse de la belle brune, Liam ne put s’empêcher de chanter la chanson qui jouait dans la voiture.
«Believe me, It's easy, to scream when you're dreaming. And wonder what's under your bed when you're sleeping. They beat you and blame you. For all that you went through. But hey it's just another Saturday. It's only just another Saturday.»
Heureusement pour les trois occupants de la voiture, Liam chantait merveilleusement bien et ne risquait pas de briser les tympans de qui que ce soit.
Spoiler:
« Je sais pas hein ? Est-ce que j’ai le droit ? » Dit-il, un peu paniqué. « Mon docteur m’a dit que je pouvais commencer à manger normalement graduellement, mais c’est quoi graduellement ? » Il commençait à parler un peu plus vite. « J’ai mangé un biscuit au chocolat hier, et une toast au nutella ce matin, tu crois que j’abuse ? Trop de chocolat ? Non, mais personne m’a dit comment y aller graduellement ! Peut-être que je vais bousiller ma rémission si je mange cette pointe de pizza !? T’en pense quoi ? » Dit-il avec le summum de la panique dans sa voix. Puis, il se replaça normalement, prit une grande respiration. « Prends-moi une végétarienne. » Dit-il le plus calmement du monde, comme si son instant de panique n’avait jamais eu lieu
Spoiler:
En ouvrant les yeux ce matin là, sa première envie qui lui vint à l'esprit, c'était d'appeler sa mère pour lui souhaiter une joyeuse pâque. Liam agrippa son téléphone, lui qui n'avait presque pas bouger depuis son réveil.
« Alea jacta est ! » Dit-il avec de l’intonation. « Allô ? Alllôôô ? Liam, c'est toi qui déconne là ? » Le beau brun s’esclaffa au téléphone. « Joyeuse Pâque Maman. J'ai entendu cette phrase hier à la télévision. J'ignore complètement ce que ça veux dire, mais bon ! »
Spoiler:
« On dirait la scène du film avec Cameron Diaz, quand le mec va chercher les trucs sur le parquet de la porte et qu'elle lui annonce qu'il n'est pas le père de l'enfant. » Lorsqu'il leva les yeux, il vit Savannah et Liberty le regarder avec de gros yeux en lui disant qu'elles n'avaient pas encore vu le film. « Oups . . .»
J'éditerai le sujet en conséquence.
Dernière édition par Liam E. James le Mer 11 Avr - 1:05, édité 2 fois
« Ça me fait plaisir que tu m'aies choisi comme victime pour t'écouter. » me dit-il en me taquinant. Je souris à ses paroles. J’étais contente que cette conversation aille si bien, malgré tout ce qui s’était passé entre nous. C’était presque un miracle! Ça me réchauffait le cœur et m’encourageait à continuer comme cela. Après tout, peut-être que notre complicité et notre amitié ne s’était pas brisé il y avait de cela quelques années. Peut-être avions-nous besoin que d’une petite pause pour remettre nos idées au clair? « J'imagine que ça n'a pas du être facile à garder... Mais si tu veux en parler encore et encore, je suis prêt à entendre le prénom "Daniel" au moins cinquante fois pour ce soir. Après ça il me faudra quand même une petite pause! » dit-il, toujours avec le sourire. « Non, je vais t’épargner, quand dis-tu? De toute façon, cette histoire, c’est du passé. Et je ne pense pas le croiser de nouveau. Si tel est le cas, Alea jacta est. Les dés seront jetés… Qu’est-ce qu’on pourrait bien y faire? » dis-je. Je ne voyais plus l’intérêt d’en parle, surtout à Jude. Surtout vu ce que j’avais toujours ressenti pour lui. Mais ça m’avait fait du bien d’enfin le dire à quelqu’un. Se sentir écouter, c’était important.
+
« Ma mère a surement du m'en parler, parmi tant d'autres... C'est pour quelle cause? » dit le jeune homme en allant se placer sur le fauteuil en face de moi. Je fouillai dans ma tête pour me la rappeler. Il y en avait tellement. « C’est pour les orphelins, d’Afrique, je crois bien. Désolée… Il y a tellement de galas. Je ne me souviens jamais c’est pour quel évènement… » dis-je, avant de réaliser que le fait que je ne sache pas la réponse était quelque chose d’affreux en soi. « Je réalise que c’est horrible de ne pas savoir… » dis-je en haussant le ton légèrement. « Argh! Je crois que dès que j’arrive chez moi, je regarde! Je te le promet! » dis-je légèrement affolée. Le ton de ma voix s’était accéléré. « Non non! Ça n’a pas de sens! » dis-je… Et là, je réalisai que je faisais une folle de moi. La fatigue sûrement. « Peu importe la cause, je serai là. » dit Jude. « Merveilleux! » dis-je en reprenant un ton de voix normal. Je souris comme si de rien n’était.
+
Cela dura de nombreuses minutes jusqu’à temps que je vienne au fait que la semaine passée, j’avais été voir un film. Là, je m’égarais comme d’habitude. « Je suis allée voir The Hunger Games la semaine passée. C’était tellement bon! Mais j’aurais jamais cru que Katniss aurait pu survivre et encore moins Peetah! Ils étaient si mignons ensembles! De vrais amours! Et puis, la révolte qui se prépare!!! » dis-je en m’exclamant. Je réalisais que j’étais terriblement hors sujet. « Désolée, je parle trop! Mais je suis trop contente qu’on ait mis cette histoire de côté!! » lui dis-je en souriant.
« Tu crains ! Coahan ne sait pas parler sans acrimonie c’est l’un des chefs de service les plus désagréable. Déjà sobre j’ai du mal à ne pas me montrer sournoise alors avec la gueule de bois… Quoique de l’awesome qui s’annonce, tu rateras quelque chose… Mais autant profiter de ton jour de congé hein ! » « Attends l’ambiance était nulle y a une heure, là t’entends ? L’applaudimètre va exploser ! Hemingway tonight is our night ! »
*** « Faster than a bullet train, she’s like a Bang, bang ! You won’t even feel the pain, she’s like a Bang, bang ! ♪ »
*** « ALEA JACTA EST »
EDIT 8.4 11H44 + 4.
Spoiler:
Ses mains deviennent tremblantes, ses joues virent au rouge sang, son front perle de sueur, elle n’a qu’une envie c’est de s’asseoir et de respirer, inspirer pendant un long moment. Essayant de maîtriser cette crise passagère, elle se força à jouer avec ses doigts. Activité pour se distraire comme une autre. La brise que lui apportait le fait d’être à moitié sur la terrasse et à moitié dans le salon agissait comme un véritable choc thermique. Se sentant brûlante sur le sommet de son crâne et glacée à la pointe de ses pieds. « Dis le que je te déçois, ça ira plus vite… » Et puis surtout ça abrégera tout ça. Ce calvaire qu’elle vit silencieuse faisant passer cela pour une vulgaire migraine. Son ton n’est pas hautain, ni revanchard elle cherche juste à ce qu’il aille à sa conclusion. Qu’il en finisse, et qu’elle n’ait plus à devoir supporter des reproches.
Dernière édition par Serena L. Douglas le Dim 8 Avr - 12:45, édité 1 fois
« Juste histoire de vérifier, si je te dis applaudimètre ? T'en connais la définition ? Et avec acrimonie ça marche aussi ? Non parce que si ça se trouve, c'était juste un coup de chance... »
Même si au final, jusqu'ici cela n'avait rien changé qu'il est comprit chaque mot de ce qu'elle avait dit ce soir là, maintenant elle se demandait s'il allait en rester de même. Il ne la connaissait pas en dehors de ça, alors les chances que d'autres personnes de sa connaissance soient au courant de son histoire. Mais quand-même... Et si jamais un jour il la recroisait et qu'elle était avec des gens, qu'il s'échappe et l'appel Lilly, où qu'il fasse référence à quelque chose de ce qu'il savait... Un instant elle fit prise de panique à cette idée, non, personne ne devait savoir en dehors des rares personnes à qui elle s'était confié, elle s'arrêta même de marcher un instant, peinant à respirer. Cette histoire la suivrait toujours, elle en pouvait rien y faire, elle devait l'accepter. Repensant à ce qu'on lui avait dit, elle se calma et se remit à marcher à côté de David, l'air de rien. Pas besoin qu'il la prenne en plus pour une folle. « Pour l'instant... J'ai pas encore décidée de si je devais rester gentille ensuite ou non avec toi. » Il l'énervait, alors qu'il n'avait rien fait. En réalité, c'était le fait de se sentir si vulnérable à cause de ce qu'il savait qui l'énervait.
« Sans être méchante, je ne sais pas si c'est bon pour ta côte de popularité, enfin surtout la mienne, que tu ailles dans un bar dans cette tenue... Pas que le style " homme qui s'entretient " soit forcément repoussant, mais là... Je veux dire c'est quoi cette tenue ? Rien ne va ensemble, ce qui donne vraiment un drôle de mélange, sans parler des couleurs. Vraiment je crois que même dans les années 80 personne n'osaient être habillés de la sorte ! Ce n'est pas contre toi, au final je te rends service, mais même pour courir ou autre tu ne devrais sincèrement plus porter " ses choses ". »
« Alea jacta est. » Petit souvenir d'un cours de latin en troisième qui collait parfaitement à la situation. Enfin elle commença son idée, tout en parlant. « Bon alors, on va pas rester là, à cuisiner en silence, non parce que le silence c'est angoissant quand-même un peu. Ça t'angoisse pas toi ? Moi si un peu, enfin ça dépend des circonstances... Remarque là c'est des circonstances particulières. J'veux dire faire la cuisine chez un parfait inconnu c'est bizarre non ? Moi j'trouve un peu, surtout qu'on se connaissaient pas il y a plus de deux heures. I'm a moving target, baby. No one's gotten through me yet. But it's worth a shot, it'll be something that you won't forget. I'm gonna be your next tattoo... Et donc tu prépares quoi là ? Je sais très bien que tu me répondras pas et t'as raisons, faut pas gâcher le suspens. En parlant de suspens j'ai été voir ce film l'autre jour.... Comment ça s'appelle déjà... Ah oui " New Year's Eve ". J'ai adoré du début à la fin. Bon c'est un film plus pour les filles, mais quant à la fin tous les couples sont réunis et la fille qui pardonne à son père et puis les nouveaux couple qui se forment, ça leur prédit à tous une très bonne année. Ce que je m'attendais le moins c'est que ce soit Sarah Jessica Parker que recherche Josh Duhamel ! Je crois que personne s'y attend... Franchement moi j'ai cru que c'était Hilary Swank la femme de sa vie. MAIS NON ! Mon dieu ça m'aurait totalement gâché le film de savoir ça d'avance. T'avance dans ta préparation ? » Elle avait parlé, parlé, parlé... Elle en était épuisée d'avoir sorti autant de conneries d'un seul coup.
Dernière édition par Dylan L. Cooper le Ven 6 Avr - 0:51, édité 2 fois
Carlos avait vraiment hâte de retrouver Brianna. Une fois passé le seuil de la porte, il alla à la recherche de Brianna. Ipod dans les mains, écouteurs dans les oreilles, il partit à sa recherche tout en chantonnant « But I set fire to the rain watched it pour as I touched your face well, it burned while I cried cause I heard it screaming out your name, your name » bon il n’écoutait pas toujours Adele mais ça lui arrivait quelque fois. Il aimé beaucoup cette chanteuse, mais aussi ses chansons, Carlos l’entendait toujours quand il travaillait quelque fois avec Liberty au complexe. La semaine avait été longue sans Brianna, mais Carlos n’en avait pas profité pour ne rien faire. En plus de la mauvaise nouvelle concernant son petit week – end à Las Vegas, il avait tout de même de bonne nouvelle à lui annoncer. Dans la semaine, Carlos a été appelé par un de ses amis pour prendre la gérance du night club qui se trouvait pas très loin de chez lui. Il a longuement réfléchit, mais au final, pourquoi pas. Il avait besoin de ça en ce moment, de se bouger, de travailler. Carlos avait beaucoup de projet concernant le club exit. Il avait vraiment hâte de mettre ça en place et de pouvoir profiter pleinement de la vie de gérant. Bon, jamais il n’aurait pu penser qu’une telle offre allait lui tomber dessus, c’est bien pour ça aussi qu’il n’a pas osé refuser, on lui donner sa chance en quelque sorte. Carlos avait besoin de ça, de montrer a Brianna qu’il pouvait quand même réussir malgré ses nombreuses déceptions du passé. Carlos entra dans la chambre de Brianna. Oups, elle était rentré avant lui, il aurait voulu être là pour l’accueillir et lui souhaitait la bienvenue à ny. Mais apparemment il n’avait pas été assez vite. Carlos embrassa Brianna sur la joue et se posa avec elle sur le lit. Elle avait l’air fatigué, il lui fit un petit sourire. Elle venait de revenir d’un voyage en Italie. Un séjour professionnel, elle lui avait tellement manquait, mais sur ce point Carlos ne pouvait rien dire, c’était pour le travail, il aurait voulu l’accompagner mais il n’avait pas osé. Carlos posa sa tête sur le ventre de Brianna et allongea le reste de son corps sur le lit « écoute moi ça va très bien aussi, j’ai passé un long week – end et puis j’avais tellement hâte que tu rentré tu ne peux même pas t’imaginer » Carlos attrapa la main de Brianna pour lui faire des petites papouilles tout en discutant, il savait qu’elle adorait ça. Brianna parla ensuite de son vol et de son voisin d’avion. « Oh un voisin de vol ? Rassure moi il n’était pas plus beau que moi ? » Carlos était sur les bords jaloux, il ne supportait pas qu’un autre homme que lui pouvait s’approcher de Brianna. Elle avait le droit d’avoir des amis, mais Carlos se méfie toujours des hommes. Ils savent pertinemment comment ils sont et ne veut pas perdre Brianna pour je ne sais quoi. La belle brésilienne enchaina ensuite sur son voyage en Italie, elle adore vraiment cette ville. Carlos avait tellement envie de voyage en ce moment, ça faisait deux ans qu’il n’avait presque rien fait et il avait envie de prendre du bon temps en compagnie de Brianna, pourquoi pas retourner au Brésil pour quelques temps. « Tu sais j’ai pensé, on pourrait peut – être faire un petit séjour ? Ou même retourner quelques temps au Brésil, qu’est-ce que tu en pense ? » Carlos n’avait pas encore parlé de son nouveau travail à Brianna, elle allait être ravit. Elle l’a tellement encouragé avant de partir en Italie. « Beh écoute Alea jacta est, je t’attendais pour t’annoncer la nouvelle … » Carlos s’apprêta à dire la nouvelle quand son téléphone vibra dans sa poche. « Attend deux minutes ma belle, je dois répondre » Carlos ne connaissait pas le numéro et ne voulait pas louper l’appel au cas où que c’était pour du travail, il faut dire qu’en ce moment les appels concernant le travail ne s’arrêter pas. Carlos retourna auprès de Brianna, le coup de fil qu’il venait de recevoir lui annoncé pas de bonne nouvelle. Il venait d’apprendre, par l’un de ces ami photographe, que Brianna avait était en Italie accompagné d’un homme qui lui aussi était dans le monde de la photographie. Carlos ne savait pas du tout qui était l’homme en question, mais il allait bien le savoir. Il se posa auprès de Brianna et la regarda dans les yeux « Tu aurais pas oublié de me dire quelque chose Brianna ? » Carlos voulait lui dire avouer, mais il ne voulait pas attendre et tourné autour du pot, il se leva en soufflant un bon coup et posa ses mains derrière sa tête, il ne savait pas comment elle avait pu lui mentir et ne rien dire. Carlos ne comprenais pas du tout, habituellement elle lui disait tout. Cette fois ci, si elle ne lui avait rien dit, c’est qu’elle savait très bien comment il allait réagir. Carlos ne se contrôla plus, il tapa une petite crise de panique. Ça lui arrivait très souvent quand il était énervé et quand il ne savait pas comment faire. Il resta dos à Brianna, elle ne devait surement pas comprendre, Carlos reprit donc ses esprits et se tourna vers elle. « Comment a tu pu me mentir Brianna ? C’est quoi cette histoire que tu pars avec un autre homme que moi en Italie, surtout quand c’est … » Carlos venait de comprendre, Brianna était partit avec Raiden en Italie, il était hors de lui. « RAIDEN en plus » bon pour les bonnes nouvelles et la mauvaises nouvelles, Carlos allait attendre un peu, ce n’était peut-être pas le moment.
Oui j'étais contradictoire parfois mais honnêtement c'était le cadet de mes soucis, ce soir j'avais seulement envie d'emmerder Eveanna. Une envie passagère qui me sera sans doute passée d'ici une bonne heure avec un peu de chance ou plus tôt si je trouve une autre brebis innocente avant. A voir. Il y avait tellement de personnes qui m'exaspéraient ici. Bref, la brune tira sa révérence ... comme si m'expédier était simple comme bonjour, n'avait-elle donc aucun souvenir du bon vieux temps ? Alors qu'elle s'éloignait, je la rattrapais en deux temps trois mouvement et suivit son allure. Ouuh, j'en connais une qui fait preuve d'acrimonie ce soir ! Désolée ma belle mais je n'ai pas envie de louper ton bide et le superbe record qu'enregistrera l'applaudimètre. J'affichai un sourire faussement hypocrite. Tu sais j'dis ça, c'est pour ton bien. Tes berceuses sont tellement ... ennuyantes ! Dans le genre "fais dodo cola mon p'tit frère, fait dodo t'auras du lolo. Maman est en haut qui fait des gâteaux". Je m'étais mise à fredonner ironiquement afin de lui prouver le pouvoir soporifique que je trouvais à ses chansons. Car oui, malgré ce que je pouvais en dire je les avais tout de même écoutées. Là dessus je te l'accorde, t'es une pro !
&
Spoiler:
Je n’irai pas jusqu’à dire que j’avais un don pour la comédie mais du talent c’était certain. Je crois bien que je devrai remercier ma chère mère pour ça. Depuis son départ –alors que j’étais encore haute comme trois pommes- j’avais appris à faire bonne figure à la demande de mes grands-parents trop préoccupé que l’affaire soit divulguée au sein de leur joli monde artificiel qu’était le gratin New-Yorkais. J’étais rodée, expérimentée, presque programmée à mentir à quiconque quanta mon état d’esprit –et ce qui était toujours le cas aujourd’hui d’ailleurs-, oui je vais bien ne t’en fait pas, non je ne sais pas où est ma mère, ni pourquoi elle est partie. C’est cela oui, cette trainée s’était expatriée dans le Bronx lorsque l’avocat lui avait annoncé que mon père avait laissé toute sa fortune à moi, sa petite fille, et non à la marâtre vénale à souhait. Honnêtement qui pouvais préférer le fric à sa fille ? Oui j’étais moi-même un véritable cœur de pierre mais à ce point … Je savais de qui tenir ma foi. Alors dans cette configuration, il est vrai que c’était un peu me foutre de mon professeur de remettre tout ça en cause ? Cette histoire de casting était bidon mais le fait que je doute de moi l’était encore plus.
Et allez que je te sorte le grand blablatage magistral, que je ne te laisse pas placer un mot, que je fasse ma petite chose innocente, il ne manquait plus que les yeux de chien battu pour que ce soit un comble. La bonne actrice –que j’étais donc- savait faire la part des choses, inutile d’en faire trop ou mon coup de poker serait bien trop flagrant pour être vrai. Je devais rester un minimum crédible. J’avais profité que l’auditorium se vide de la majorité des étudiants pour aborder mon professeur, autant faire ça discrètement, je ne tenais pas à ce qu’une des blondes oxygénées prêtes à tout pour se faire un nom ne fasse irruption pour tout savoir sur le casting bidon. Si je me payais sa tête ? Bien sûr que oui. En quoi consistait ce fameux casting ? Bonne question. En attendant, j’étais ravie de ces quelques compliments acquis au compte-goutte.
« Loin de moi cette idée, je vous assure. En étant dans le milieu du théâtre vous devriez savoir que les apparences sont parfois trompeuses, je ne suis pas aussi confiante que ça en vérité » Je jouai la carte de la vulnérabilité. Certes j’y étais moi-même par moment mais pas sur ce point-là. J’avais la chance d’être dotée d’une incroyable confiance en ma petite personne, trop parfois d’ailleurs. « Mais si cela échappe à un pro tel que vous c’est que vous avez sans doute raison sur le fait que je sois plutôt douée » J’esquissai un sourire en coin. Bien entendu que je l’étais, pas besoin de Marston pour me le démontrer par a+b. Je pris une profonde inspiration avant d’inventer de toute pièce un énième bobard quant au sujet du casting. « De ce que m’ont dit mes amis, ce serait pour un film à l’eau de rose un peu dans le style de Un Jour avec Anne Hathaway. Vous l’avez vu ? La fin est tellement dramatique la façon dont Emma meurt et le pauvre Dexter qui ne trouve plus de sens à sa vie sans elle … Enfin, vous voyez, la typique histoire d’amour qui vire au drame ! » J’étais satisfaite de voir que j’étais toujours aussi fine pour mes inventions farfelues. Il me proposait de répéter ? C’était avec plaisir. « Alors oui, je pense que m’aider à répéter ne serait pas de refus. Ce genre de rôle me fait pas mal stresser, c’est tellement profond, je ne sais pas comment rendre un tel sentiment réel quand il n’y a rien en-dessous. » Bon, là-dessus je ne mentais pas vraiment. Je n’avais jamais éprouvé de sentiments forts dans ma vie –enfin depuis que ma mère avait si gentiment claqué la porte-, je passais mon temps à passer de type insignifiant en type insignifiant telle une abeille qui butinerait trente-six fleurs en une journée. Cependant je ne doutais pas être capable de mimer ce genre de chose, j’avais déjà bien joué quelque coup tordu du genre. « Mais comme on dit Alea Jacta Est, maintenant que je suis inscrite, je ne peux pas faire demi-tour et je dois avouer que je ne voudrais pas non plus, j’ai toujours eu horreur de l’échec … Ce n’est pas pour rien que je suis venue vous trouver » Je souris à nouveau.
Puis, posant mon sac sur l’un des sièges du premier rang, je montais sur scène afin de débuter les répétitions. Il m’avait proposé, je n’allais pas le laisser se défiler ou changer d’avis. Désolée monsieur Marston mais aujourd’hui vous allez faire des heures supplémentaires. « Dans tous les cas, je suis prête à travailler. Je crois que je vous serai éternellement reconnaissante pour votre aide » et voilà avec une phrase telle que celle-ci, c’est lui qui n’allait définitivement pas faire marche arrière. Je posais mes mains sur mes hanches en attendant que le dénommé Aaron me rejoigne sur scène afin d’établir les premiers exercices –et pour moi, le rapprochement attendu-.
Il fallait se réveiller, sortir de ce rêve. Je devais me lever, aller travailler, pour pouvoir ensuite retourner chez moi et pour reprendre l'éternelle routine. Je posai alors le pied par terre, j'ouvris la bouche et ces trois mots sortirent "Alea Jacta Est", le sort était jeté, je ne pouvais plus rentrer ce pied qui avait décidé de faire marcher mon corps vers la salle de bain puis la cuisine. Une chemise blanche, un pantalon noir et une tresse sur le côté et j'étais prête pour aller travailler. Je n'avais pas franchement envie mais bon, il faut bien que je fasse des efforts.
La journée de Leah fut assez rapide, je trainais des pieds, allais fumer une cigarette, puis courrais dans tous les sens. J'étais du genre à rattraper toutes les bêtises des jeunes serveuses qui étaient là par force on va dire. Tandis que pour moi, servir au Ginger's c'était une vrai vocation. La musique et le service, deux passions réunies, c'était parfait. Mais la fin de la journée se fit bien apprécier. Il y avait des jours comme ça, où tout va mal, la fatigue, la paresse, et surtout quand on ne sait pas comment va se passer la soirée. En effet, je passais la soirée seule, je n'avais pas de programme et simplement l'envie de trainer sur le canapé une glace dans les mains et me caler dans mon lit avec un bon livre ou un film. C'était la soirée typique d'une fille dépressive, alors que à la base je ne le suis pas, c'est juste que mon cerveau est arrivé à saturation désormais.
Je ne rentrai pas très tard, histoire de pouvoir vraiment profiter de mon lit. En arrivant dans mon petit appartement j'enfilai un jogging bien large, une veste de survêtement et j'étais prête pour cette soirée seule. Je m'attendais déjà à passer une nuit calme, mais bien souvent c'est quand on ne s'y attend pas que les choses improbables puissent arriver. Alors que je revenais d'être aller chercher mon courrier, j'entendis un bruit sourd contre la porte ? Qui cela pouvait-il bien être.
J'ouvris la porte pour me retrouver devant lui, Lorenzo. Comment réagir? Je l'observai de la tête aux pieds, avant de claquer la porte. Une larme se versa sur ma joue que j'essuyai en un coup de vent. Mon courage entre les mains, je ré-ouvris la porte. "Que fous-tu ici, d'où viens-tu me voir? Puis c'est quoi cette tenue, on dirait un clochard, je n'arrive pas à croire que tu sois ici. Puis cette veste pas assortie !!! Pourquoi tu es là? Puis sérieux je t'ai connu bien plus charmant !!! Tu as dormi dans la rue ou quoi ? Non mais qu'est ce que tu fais ici ? Je comprends plus rien, j'arrive même plus à former des phrases puis … Merde quoi, rentre !" Je me rendis compte que j'avais été complètement incohérente comme à chaque fois que je m'énervais contre quelqu'un, je critiquais tout ce que je voyais, ici la tenue affreuse de mon voisin. Pourquoi était-il ici. Je commençai alors face à lui à paniquer, il allait me prendre pour une folle, je venais de le traiter de clochard. Je me mis à trembler à ne plus pouvoir m'arrêter, il n'était pas possible d'être face à lui dans cet état. Je courus dans la salle de bain me mouiller le visage et respirer, il était rare que je panique ainsi, peut être était-ce le fait que je ne m'y attendais pas du tout. Surement.
Je revins à Lorenzo avec un large sourire. "Excuse moi de t'avoir insulter de clochard pui d'avoir fait cette crise, je ne sais pas ce qui m'a pris … Mais c'est vrai quoi, regarde toi … Tu es assis dans mon canapé là !!" Je m'assis alors à côté de lui croisant les bras telle une petite fille triste.
Nous étions donc sortis devant l'hôpital, laissant ma petite soeur seule dans sa chambre. J'espérais qu'elle s'été endormie à ce moment. En me levant ce matin, je n'avais jamais pensé que ma soeur se ferait renverser par une voiture, et encore moins que la voiture en question était conduite par mon ex meilleur ami qui m'avait laissé seul un an plus tôt, s'enfuyant sans donner signe de vie et sans explications. Alors autant dire que j'avais un peu de mal à me faire à l'idée. Je commençais d'ailleurs à tousser nerveusement. Depuis quelques temps, j'avais des problèmes d'allergie et je me mettais souvent à tousser comme si j'avais trop fumé. Au bout d'un moment, ma gorge se resserrait, et plus je toussais, plus j'avais du mal à respirer. Il paraît que ça s'appelle des crise d'asthme, mais je n'en était pas si sûr. Bref je commençais à tousser, tandis que Lorenzo me donnait ENFIN des explications. Je le vis tout d'abord adopter une attitude étrange. Il se mit à se tordre de douleur, penché en avant, es bras sur les genoux. Je fus assez surpris, et ne su pas trop quoi faire au début. De toute façon, on était devant un hôpital, si jamais c'était un problème grave, quelqu'un de bien plus expérimenté que moi lui viendrai plus facilement en aide ! Il restai comme ça quelques secondes puis se relevai et continuait la conversation comme si de rien n'était. Personnellement je restais bouche bais. D'autant plus que l'aveux qu'il me fit immédiatement après était particulièrement étonnant.
« Mon père était malade, ma mère ne pouvait pas gérer la situation toute seule alors j’ai été la rejoindre durant ses deux mois. Entre temps, mon père est mort. Sa te va comme réponse ? » Je me suis senti un peu con quand même. Je n'avais jamais pensé une telle explication, et en même temps, j'étais en colère qu'il ne m'en ai pas parlé. Après tut j'étais son meilleur ami, il savait très bien qu'il pouvait tout me dire, et j'aurais même pu lui venir en aide. L'aider à surmonter cette épreuve. Mais au lieu de ça, il a du gérer la situation seul avec sa maman. Ce qui avait du être particulièrement compliqué étant donné que je savais très bien que sa maman était folle amoureuse de son mari, et je ne m'été jamais imaginé que son père pouvait mourir. ça avait du être absolument horrible. Et à ce moment-là, je ne savais pas non plus trop comment réagir. J'avais peut-être envie de le prendre dans mes bras -dans une accolade tout à fait virile entendons-nous bien- pour lui montrer que j'étais désolée, mais j'étais encore pas mal en colère contre lui. J'étais dans l'embarras, ne sachant vraiment pas quoi faire, et tout ceci s'empira à cause d'une abominable quinte de tous qui me prit d'un coup. Ma gorge s'enserrant encore plus après ce que je venais d'apprendre. Je me mis à tousser comme c'est pas permis et je cru que j'allais cracher mes poumons. Lorenzo venait tout juste de faire une crise de panique, et c'était à mon tour maintenant. La situation aurait pu être drôle si je n'avais pas eu l'impression d'être en train de mourir. Je pris alors ma vantoline dans ma poche arrière -oui j'avais appris à la garder avec moi à n'importe quelle moment- et aspiré le produit à deux reprises. Je toussai encore un petit peu puis repris finalement mes esprits. Ce genre de crise m'étais particulièrement habituelle, et Lorenzo venait juste d'en faire une lui-même, je décidai donc de ne pas épiloguer sur le comique de la situation. Je me contentai de faire un léger sourire à Lorenzo. « Alea Jacta est. »
« "Alea Jacta est" ? C'est pas une phrase qu'aurait prononcé un certain César ? Je ne suis pas expert en latin, mais il me semble comprendre le sens de cette phrase. » J'avais prit un ton normal, presque léger histoire de détendre un peu l'atmosphère. « Ecoute mec, je suis vraiment, vraiment désolé pour ton père. J'espère vraiment que ta maman va bien. Mais tu aurais pu m'en parler. Tu sais bien que j'étais pour toi. Je te l'ai prouvé tellement de fois ! » « Et j’ai préféré éviter les dégâts avec Liberty, alors j’en ai profiter pour fuir la situation. » C'était donc cela. J'étais certain qu'il y avait un rapport avec Liberty. Il y avait toujours un rapport avec Liberty. Lorenzo avait été un véritable salaud avec elle, et à vrai dire, je n'avais vu que cette raison pour lui de s'enfuir comme il l'avait fait. Je m'étais occupé d'elle moi après qu'il soit parti. Et il m'avouait, en face, qu'il était parti pour fuir la situation. Certes il y avait des histoires d'ex de chaque côté, mais ce n'était pas une raison pour foutre leur couple en l'air ! Ils en formaient un si joli. J'étais fan d'eux. Ils avaient vécu pas mal d'épreuves, et s'en été toujours sortis ! Ils avaient même eu un fils ensemble. Je ne comprenais pas comment les choses avaient pu déraper comme ça ! « Je comprend vraiment pas mec ! Tu es fou amoureux de Liberty et elle l'es aussi de toi ! Elle t'as déjà pardonné une fuite, tu crois vraiment qu'elle saura te pardonner cette deuxième ? C'est ta femme. Efin techniquement c'était, mais ce que je veux dire c'est que vous êtes fait l'un pour l'autre. Pourquoi gâcher une telle chance ?! » Moi-même j'avais eu des petites problèmes de couple avec Maisy, et je ne savais pas très bien où j'en étais encore maintenant.. C'était très compliqué, mais je savais que Lorenzo et Liberty étaient fait pour être ensemble, et je ne rêvais que d'une chose, les revoir heureux ensemble avec leur deux bouts de chou. « Tu comptes faire quoi maintenant ? »
« Ah mais oui c'est vrai ! Putain j'aurais du y penser. C'est bien connu pourtant que si on mettait en place un applaudimètre rien que pour la faux-culsité, tu serais tellement applaudis qu'il exploserait ! »
Jun était un très bon ami, et je l'aimais beaucoup, mais quand je me rendais compte qu'il faisait le faux-cul ça me mettait hors de moi. Je crois d'ailleurs qu'il ne l'avait encore jamais fait avec moi. Ou peut-être du moins au début, quand on ne se connaissait pas trop. Mais il savait qu'il n'avait aucun intérêt à faire ça. Il le regretterai forcément plus tard ! Et puis il n'avait jamais vraiment eu de raison d'être faux-cul avec moi. Il dit souvent que je suis comme Ganghi. Ce qui me fait particulièrement rire d'ailleurs. En fait j'étais juste un mec normal, gentil et avec quelques principes, comme à peu près tout le monde, sauf lui. C'était pour cela que ça le dépassait. Parce que lui était tout sauf un bon Samaritain. Je le regardait en souriant tandis qu'il rajustait son sac sur son épaule tout en me faisant un discours sur le fait que je devais apprendre à être méchant. Bon en même temps il avait pas totalement tord. J'étais souvent top gentil, et il fallait qu'il y ai une très bonne raison, et que je me mette vraiment en colère pour que je devienne méchant. Jusque là, personne ne s'en été plaint. Seulement pour ma satisfaction personnelle, c'était compliqué. J'avais beau être gentil et tout le reste, les gens n'en étaient pas pour autant reconnaissant. Alors la plupart de temps j'oubliais ça et je laissais passer. Seulement je me disais que ce que m'avait dit Jun n'était pas faux et que je devais quand même commencer à m'en soucier !
« Mais c'est quoi ce sac Moore ?! Tu l'as trouvé dans la rue ou quoi ? Et puis t'as vu comment t'es fringué aujourd'hui ? Ton t-shirt, on dirait un sac poubelle ma parole ! Et puis le jean, plus troué et plus taché tu meurs je pense ! Non sérieusement j'ai limite on de traîner avec toi. » Je le regardais alors en souriant. « Alors j'ai parlé avec assez d'acrimonie à ton goût ? » Puis Jun poussa la porte de la cafétéria. Il y avait un monde pas possible et alors que je regardais s'il n'y avait pas de place sur la terrasse pour qu'on puisse s'installer tranquillement, je vis qu'il pleuvait. « Il pleut, il mouille: c'est la fête à la grenouille. Il mouille, il pleut: c'est la fête au poisson bleu » Jun me demanda alors d'aller chercher du jus d'orange pour lui et les croissants qu'il me devait. « Et sinon ça va, ou tu veux peut-être une tasse de thé sur un plateau doré ? Non parce qu'il faut me le dire hein.. » Je lui donnai alors un léger coup de poing dans le bras et parti chercher à manger.
Une serveuse -très jolie- m'accueilli. Je lui demandai alors 10 croissants et deux jus d'orange. Une fois le prix donné, j'ai cru que mes yeux sortaient de leurs orbites. J'aurais vraiment pas du parier des croissants ! C'est hors de prix. Je rejoins alors Moore à une table et posai les croissant et les jus d'orange dessus. Je commençai à boire mon jus et piquais un croissant. Bon après tout c'était moi qui les avais payé, j'avais tout de même le droit d'en manger un seul !
« Tu voudra aller voir un film après ? Yen a pas mal à l'affiche en ce moment et je suis assez curieux de voir Hunger Games. On y est allé hier soir avec Caithleen, mais elle a pas voulu le voir. A la place on est allé voir un navet culcul: New Year's Eve. Un truc de fille quoi. C'est le réveillon et ya une dizaine de personnages, ils leur arrive un tas de conneries, genre un mec et une fille coinçaient dans un ascenseur, une chef cuisinière qui revoit son ex, qui n'est autre qu'une rock star qui l'avait plaquée au réveillon de l'année précédente, ya une nana qui doit s'occuper de faire tomber la boule illuminée de NY, ya un vieux qui a un cancer et qui va mourir, et un tas d'autres personnages. Et à la fin, on découvre des connexions entre les persos. Genre la nana coincée dans l’ascenseur, et ben en fait c'est la choriste de la rock star. Le vieux c'est le papa de la nana qui doit faire tomber la boule blah blah blah. Et Caithleen a chialé come une madeleine. Bon c'est vrai, le vieux meurt à la fin. Et puis ma petite soeur est très sensible..»
[justify][list] « En parlant de style, je trouve tes bottes vraiment laides. J'ai jamais vraiment aimé les bottes mais celles-là sont dégueulasses sur toi. Sans parler de ton pull, tu l'as acheté dans une brocante ? Et ton jean... vous les femmes, vous faîtes pas attention à ce que ça vous fasse de belles fesses quand vous mettez un jean ? »
« Alea jacta est. »
Le silence s'installait tranquillement quand elle prit la parole. Je pense qu'elle a du parler pendant au moins cinq minutes. Elle passait du coq à l'âne dans son monologue. Ça avait le don de me déstabiliser. Mes mains devinrent humides, des bouffées de chaleur me montaient au visage et ma respiration s’accélérait un peu sans que je puisse la contrôler. Son monologue me perturbait tellement que je me mis à angoisser. Je fermais les yeux quelques instants en murmurant ces paroles d'une chanson qui arrivaient à me calmer. « I won't feel sorry for me. I'm getting drunk. But I'd much rather be somewhere with you... » Je reprenais mon calme. Je me mis à écouter ce qu'elle me disait.
« Oh mon dieu, ce film a l'air TOTALEMENT chiant. Comment vous faîtes les filles pour regarder des navets pareils ? Sans acrimonie bien sûr. En tout cas, merci, j'ai pas besoin d'aller voir le film maintenant et si ça ne tenait qu'à moi, je ferais installer un applaudimètre pour te monter à quel point tu expliques bien les films que tu regardes. Tiens, je vais te rendre la monnaie de ta pièce. Si tu as dans l'envie d'aller voir Titanic en 3D, n'y va pas. De toute façon, ils meurent tous à la fin et ça sert à quoi de le faire en 3D ? De mieux comprendre comment ils se noient ? Moi aussi je peux partir dans des monologues pour te déstabiliser et que tu rates ta préparation mais je suis tellement gentil que je vais m'arrêter là. Tu me remercieras plus tard. »
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Sujet: Re: Deuxième tour. Lun 9 Avr - 23:54
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