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carley + stupid things happens for a reason

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MessageSujet: carley + stupid things happens for a reason  carley + stupid things happens for a reason EmptyDim 14 Juil - 21:34

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carlos de santos & haley wade
Chaque jour nouveau apporte son lot de nouveaux mensonges. Les pires sont ceux que l’on se raconte avant de s’endormir ; on les murmure dans l’obscurité, on se dit qu’on est heureux, ou qu’il est heureux. Que l’on peut changer, ou qu’il changera d’avis. On se persuade que l’on peut vivre avec ses pêchés. Oui, chaque soir avant de s’endormir, on se berce de mensonges, dans le fol espoir qu’au petit matin, tout devienne réalité...
© wild hunger

    Et voilà, j'étais punis. J'avais voulu oublier ma vie -ou du moins une partie de ma vie- à Los-Angeles et maintenant je le regrettais énormément. C'était pire qu'un scénario catastrophe, cela ne pouvait pas être possible, pas être vrai. Non, il y avait forcément eu une erreur quelque part. Seulement plus je regardais et plus semblait évident que non, je ne me trompais pas, c'était bel et bien vrai. C'était pire que la fin du monde. Relativiser, il me fallait relativiser. Premièrement jeter toute preuve, sinon il était évident que mon frère allait me tuer sur place s'il découvrait cela. Il me fallait donc agir vite, du moins avant qu'il ne rentre, soit dans une bonne heure, mais il était préférable de ne prendre aucun risque. Je pris donc l'objet qui venait de faire effondrer mon monde et le mit dans un sac en plastique, seul, inutile de le mêler avec le reste, il ne le méritait pas. Une fois enfermé dans son sac en plastique, je pris même la peine de le descendre aux poubelles, avant de décider de le jeter dans les poubelles de l'immeuble voisin, qui trônaient sur le trottoir. Maintenant, il n'y avait plus aucune preuve et étant la seule au courant, je n'allais pas me trahir mon-même. Quoique, gaffeuse comme j'étais, j'en étais bien capable. La situation semblait devenir de plus en plus horrible au fur et à mesure que le temps s'écoulait. J'avais parfaitement conscience d'être pleinement fautive. Que si tout ceci arrivait, c'était parfaitement de ma faute, mais quand même, c'était difficile à digérer.
    L'espace d'un instant, l'idée de téléphoner à « ma jumelle » m'effleura, après tout nous étions supposées être proche et tout le blabla, mais au final je n'en fis rien. Nous, nous n'étions vu qu'une seule et unique fois, pas de quoi faire de nous des personnes inséparables. J'avais d'ailleurs encore du mal à me faire l'idée que quelque part dans New-York il y avait une deuxième moi d'apparence, mais totalement différente au niveau du caractère. C'était trop flippant comme idée. Je n'avais pas le temps de gérer deux situations de crise à la fois, Hanne attendrait. Pour le moment, il me fallait faire quelque chose pour ce que je venais d'apprendre, inutile de préciser à quel point j'étais paniquée. Il était préférable que je m'éloigne de l'appartement de mon frère un moment, sinon il allait remarquer que quelque chose n'allait pas, il me connaissait trop bien. J'étais donc de retour dans ma chambre, mais pas pour longtemps, j'allais sortir avant que mon aîné rentre, c'était la meilleure solution pour le moment. J'enfilais donc une paire de chaussure, pris mon sac et posa un mot à l'intention de mon frère, afin qu'il ne s'inquiète pas. Même après six mois, sans aucun problème, passé à New-York, mon frère se faisait toujours du souci lorsque je sortais. Au moins s'il m'arrivait quelque-chose, police secours serait tout de suite au courant et plus vite les recherches commenceraient.

    Ma décision avait été prise au moment même où j'avais découvert la chose -impossible de la nommer, c'était bien trop effroyable-, il me fallait me rendre chez Carlos. Foncer tête baisser, sans trop réfléchir aux conséquences, c'est tout moi et cette fois-ci n'allait pas être différente. Il ne pourrait probablement rien pour moi, j'en avais bien conscience, mais ma morale, me disait de me rendre chez lui, ne serait-ce que pour lui en parler. J'allais me faire tuer et je me rendais directement à domicile, voyez quelle idiote je faisais. Mais, il me fallait quelqu'un à qui en parler et il était le premier concernait dans cette affaire, alors le choix c'était fait tout seul. Ma tête était bouillante d'activité et une violente envie de vomir me saisit, cette journée était un vrai cauchemar. Bon, j'exagérais un peu, elle n'avait pas été trop mal jusqu'à la demie-heure passée. J'avais mangé un bretzel, ce qui ressemblait le plus au paradis sur Terre dans ma vision des choses, seulement maintenant, il voulait ressortir. Je m'arrêtais donc un instant, en plein milieu de la rue, essayant de me calmer et de ne pas vomir le contenu de mon déjeuner sur ce trottoir, à la vue de tous.
    Finalement, la crise passa, mais par précaution j'attendis quelques minutes de plus avant de repartir. Une chance que nos appartements soient si proche, même s'il ne connaissait pas l'adresse du mien. Je n'avais prit aucun risque, mon frère ne devait pas savoir ce qu'il se passait, sinon j'étais bonne pour un retour simple à Los-Angeles et alors terminé la belle vie à New-York. De plus, il raconterait forcément tout ceci à mon copain officiel et alors, ma vie serait foutue. Notre histoire, ne tenait déjà plus qu'à un fil -mince, le fil-, inutile de tout se faire précipiter dans le vide. Tout le long du trajet, je n'avais pas pu m'empêcher de penser à tout cela et à combien je m'étais mise dans les ennuis jusqu'au coup. J'étais vraiment stupide parfois. J'avais voulu faire comme si j'étais célibataire et profiter des New-Yorkais, mais finalement ceci c'était retourné contre moi et comme il se devait. Quoique, peut-être que ce n'était qu'une erreur, une immense erreur. Afin, d'avoir le coeur net, je continuais ma route pour aller à la pharmacie acheter ce que je devais acheter. Comme cela, je ne prenais aucun risque.

    Cette fois-ci je m'arrêtais devant son immeuble et y rentrais comme je l'avais souvent fais ces derniers temps. J'avais cru qu'il n'y avait pas de mal à profiter de Carlos et il me l'avait toujours bien rendu. Mais tout ceci, c'était avant. Aujourd'hui, j'allais probablement gâcher sa vie et je venais livrer les nouvelles directement chez lui. À part le fait qu'il semblait vouloir profiter des femmes, je ne savais concrètement rien de lui. Carlos pouvait très bien ne pas être son vrai prénom, mais seulement un pseudo pour pouvoir rester dans l'anonymat. Je ne lui en voulais absolument pas, je n'avais pas été honnête avec lui, du tout. Peut-être que j'allais devoir lui parler de mon statut officiel de femme en couple aussi... Dans tous les cas, il semblerait que les choses n'allaient pas pouvoir rester telles qu'elles étaient.
    Sans prendre le temps de me poser, je toquais directement contre sa porte, une fois arrivée. Pas question de me dégonfler. « c'est Haley ! » Une petite précision ne faisait pas de mal. Avant de lui parler de quoique ce soit, il était préférable d'agir comme d'habitude. Je ne voulais pas l'effrayer tout de suite et surtout, je ne voulais pas rentrer à la maison maintenant, je devais gagner un peu de temps. Le temps nécessaire pour que je puisse paraître normale aux yeux de mon frère.
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MessageSujet: Re: carley + stupid things happens for a reason  carley + stupid things happens for a reason EmptyLun 15 Juil - 19:27

haley wade & carlos de santos  




Alors que quelqu’un venait de toquer à la porte, Carlos s’empressa de sortir de la douche. Il enfila une serviette de bain autour de la taille, balança ses cheveux de gauche à droite et partit ouvrir.   Il avait pu entendre une voix féminine, mais sans résultat. Il n’avait pas vraiment entendu en fait. Il ouvrit donc cette porte «  Haley, je ne m’attendais vraiment pas à te voir ici »  Carlos l’a laissa entrer et en même temps jeta un rapide coup d’œil sur l’horloge de la cuisine. Bon il avait un peu de temps, Lily-Jade n’était pas prête de rentrer encore. Bien qu’il ne voulait rien lui cachait, il ne voulait pas qu’elle le trouve avec Haley. Lily – Jade a eu beaucoup de mal à lui faire confiance au début de leur relation, de ce fait Carlos se doit de se tenir à carreau et ne pas faire de faux pas qui risque de déplaire sa copine.  

La relation qu’il avait pu entreprendre avec Haley n’avait été qu’une accumulation de chose et soit, Carlos devait dès à présent la mettre au parfum. La fréquenté n’aurait plus été possible, du moins pas en tant qu’amie amélioré, si le terme est exact. Le feeling est très vite passé entre eux. Carlos a très vite accroché sur Haley, mais rien de bien sentimentale. Juste une bonne présence féminine a ses cotés quand il en avait envie. Après tout, ça fonctionné comme ça avec toutes les femmes qu’il a pu fréquenter avant Lily-Jade.  Aujourd’hui tout ça était terminé pour lui. Il voulait faire disparaître de la tête des gens cette image de Bad Boy. Même si leur avis compte peu, pour sa relation avec Lily il n’avait pas le choix. Il voulait repartir sur de bonne base et s’investir a cent pour cent dans cette nouvelle amourette.

« Je vais m’habiller, j’arrive »  Carlos n’était pas très joyeux de la voir ici. Généralement, quand il doit voir quelqu’un il communique toujours avant par message. Même si ces dernier temps, elle passait la moitié de son temps ici, elle prévenait toujours avant de débarqué. Au risque de déranger.
Il l’avait observé quelques instants et avait pu se rendre compte qu’elle n’était pas dans son état normal. Elle cachait quelque chose, ou du moins, elle était venue ici pour lui dire quelque chose.  Il le ressentait et à force de la fréquenté il commençait à la connaitre assez bien.  Dans sa chambre, Carlos laissa tomber sa serviette de bain pour s’enfiler un boxer, un short de plage. Il n’allait tout de même pas rester en serviette plus longtemps. Il passa sa main dans ses cheveux, afin de leur donner un peu de volume. Il faut dire qu’il est très maniaque avec ses cheveux. Il retourna au salon. Haley avait l’air dans ses pensées, elle ne parlait pas. Carlos lui fit un sourire. «  Quelque chose ne va pas ? »  Il s’interrogeait vivement sur son comportement.  Avant d’entamer quelconque sujet de discussion, Carlos devait lui dire tout de suite qu’il n’était plus un homme libre. Bon il ne savait pas vraiment comment elle allait réagir. Il profita donc pleinement de ce moment unique et paisible pour lui en touché un mot   «  Je suis avec quelqu’un »  La phrase lui avait, comme échappé de sa bouche. Dans des moments comme celui-là, Carlos était incontrôlable, il pouvait dire tout ce qu’il pensait, bon un bien comme un mal, mais il ne contrôle pas forcement ses paroles.  La situation de toute façon ne devenait pas correcte et il fallait y mettre fin. La petite vie de célibataire était terminée pour lui. De toute manière, la relation qu’ils avaient ensemble n’aurait pas pu être différente pour Carlos. Il ne se voyait pas aller plus loin avec elle, même s’ils n’en étaient pas là.  «  On reste de ami, bien entendu ! » avait-il lancée genre de rien. Qu’est ce qu’il pouvait être maladroit de temps à autre. Carlos devait faire des choix. Il ne pouvait pas mélanger les deux, ce n’était pas possible.
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MessageSujet: Re: carley + stupid things happens for a reason  carley + stupid things happens for a reason EmptySam 20 Juil - 20:43


    J'avais encore du mal à comprendre pourquoi j'étais venue directement chez Carlos. D'accord je ne pouvais pas rester chez moi, sinon mon frère allait comprendre tout de suite que quelque-chose se passait, mais j'aurais tout aussi bien m'asseoir quelque part, dans un coin de la ville et attendre que le temps passe. Sauf que non. J'avais été égoïste sur ce point et avait voulu partager mon malheur avec lui. Seulement, il était fort probable que je le dérange et qu'il est mieux à faire que de m'écouter me plaindre. Sauf que voilà, Carlos était le seul qui pouvait comprendre ce qui m'arrivait. Ou peut-être pas, j'étais totalement perdue. Dès l'instant où il ouvrit la porte, j'aperçue bien que je n'étais pas la bienvenue chez lui en ce moment. Je regrettais aussitôt d'avoir débarqué de cette façon, sans le prévenir de ma venue. Maintenant, il était trop tard, j'étais là. Si je repartais maintenant, je n'aurais pas le courage de revenir et de parler avec lui. C'était maintenant ou jamais. « Je suis désolée de débarquer à l'improviste. » Il fallait que je m'excuse de l'interrompre dans ce qu'il faisait et de toute évidence il sortait de la douche. La vue était loin d'être désagréable, mais j'étais déjà au courant.
    Il me laissa tout de même entrer ce dont je lui étais reconnaissante. Je n'allais donc pas me trouver à la rue dans les prochaines minutes qui suivaient. Je doutais rester chez lui longtemps cependant et il allait me falloir une solution de secours pour prendre le temps de me calmer avant de rentrer à l'appartement. Il m'annonça aller s'habiller d'abord, ce qui était exactement le contraire de ce que nous faisons d'ordinaire. Apparemment je n'étais pas la seule à avoir quelque chose à annoncer. Ou alors je devenais paranoïaque. Peut-être qu'il voulait se changer pour me laisser le plaisir de le déshabiller après. Cela dit, c'était assez tordu comme idée et puis de toute façon, cela ne risquait pas d'arriver. Non, j'étais venue dans un but précis et je me devais d'être forte. Je m'étais contentée de hocher la tête pour montrer que j'avais compris ce qu'il venait de me dire. Je n'osais pas bouger plus, alors que j'étais venue chez lui de très nombreuses fois. Seulement, aujourd'hui tout était différente, même si en apparence rien n'avait encore changé. Sans m'en rendre compte, j'avais agrippé mon sac, comme une sorte de bouée de sauvetage. Immédiatement je le lâchais, faisant retomber ma main le long de mon corps. J'étais nerveuse et surtout anxieuse. Le fait de me retrouver seule, ici, même si ce n'était pas pour longtemps, ne faisait que rajouter une couche à mon stress. C'était pire que le jour où j'avais passé mes diplômes. J'avais bien conscience de ô combien tout ceci était ridicule. Le sol n'allait pas s'ouvrir en deux pour m'avaler et me faire retrouver en enfer et pourtant j'avais cette impression. Ce que j'avais fait était mal, très mal et j'allais devoir en subir les conséquences. Comment était-il possible de se fourrer autant dans le pétrin de son propre chef ? J'avais bien dû mal à me comprendre moi-même parfois.

    Je ne l'avais pas écouté revenir et le son de sa voix m'avait surprise, me faisant sursauter au passage. Bien sûr qu'il n'était pas stupide, il avait remarqué que quelque-chose n'allait pas. Il fallait bien avouer que d'ordinaire, j'étais plus joyeuse, une vraie pipelette même. Mais pas aujourd'hui. Non, aujourd'hui j'étais complètement paniqué et la culpabilité ne me lâchait pas. J'étais un monstre. Avant d'avoir pu lui confirmer que qu'effectivement quelque-chose n'allait pas ou de mentir en lui sortant une quelconque âneries pour me sauver, il m'annonça une nouvelle à laquelle j'étais bien loin de m'attendre. Il avait une copine. Au moment même où je pensais que les choses ne pouvaient pas aller plus mal, la réalité m'avait prouvé que si. J'étais déjà sous Terre, mais visiblement je continuais de creuse. La situation était catastrophique. « Félicitations. J'espère que tout se passera bien pour toi. » Non, mais je débloquais sérieusement. Il venait de m'annoncer avoir quelqu'un dans sa vie, alors que j'étais venue pour lui parler et la seule chose que je trouvais à lui dire était "félicitations". Il ne manquait plus que je lui demande de me raconter comment cela s'était passé comme si nous étions simplement deux amis en train de prendre des nouvelles de l'autre. « Ami ? Ah, oui, oui bien sûr. » N'être que son ami ne me dérangeait pas, bien au contraire. C'était ce que nous aurions dû simplement être depuis le début.
    J'étais toujours planté comme une potiche dans son salon. Je n'osais pas m'asseoir, ni même bouger en réalité. Il y avait tant de choses qui se bousculaient dans ma tête que je ne savais même pas par où commencer. « Est-ce qu'il serait possible d'avoir un verre d'eau ? » Je voulais gagner deux minutes, le temps qu'il se déplace dans sa cuisine. Il me fallait remettre de l'ordre dans mes idées. Instinctivement je pris mon paquet de cigarette pour fumer un moment, avant de me rendre compte que c'était une mauvaise idée. Même cela m'allait être impossible désormais. Je poussais donc un soupir, avant de jeter le paquet au fond de mon sac. Carlos revient au même moment, le timing était parfait. Je pris donc le verre qu'il me tendait avant de le boire d'une traite. Je me sentais un peu mieux. Il fallait que j'essaie de me comporter normalement. « Ça tombe bien que tu sois avec quelqu'un, parce que moi aussi. » Moi, je l'étais depuis deux ans et demi et c'était la différence entre nous deux, mais il n'avait pas besoin de le savoir pour le moment. S'il me posait des questions, alors oui, je répondrais honnêtement.

    J'avais envie de partir. J'avais vraiment l'impression qu'il ne voulait pas de moi ici, que je le dérangeais et qu'il avait mieux à faire. D'ailleurs j'étais sur le point de le faire. M'excuser et partir. « Je crois que je suis enceinte... » Je l'avais murmuré, espérant qu'il n'entendrait pas. Les mots étaient sortis tous seul, comme lorsque j'étais nerveuse. Je ne contrôlais plus ce qui sortait de ma bouche. Décidément, j'aurais mieux fait de rester dans la rue. Surtout que mon envie de vomir refaisait surface.
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MessageSujet: Re: carley + stupid things happens for a reason  carley + stupid things happens for a reason EmptySam 10 Aoû - 19:45

haley wade & carlos de santos  




Carlos avait beaucoup d’appréhension sur ce qu’elle allait lui annoncer. Il comprenait bien qu’elle n’était pas venue là pour s’amuser avec lui, non, ce n’était pas son genre de débarquer à l’improviste. Généralement, elle se charge de lui écrire un texto avant ou tout simplement de lui passer un coup de fil. Aujourd’hui ce n’était pas le cas. Haley avait l’air embarrassé. Elle ne le gênait pas loin de là, mais Lily pouvait débarquer d’une minute à l’autre. Elle avait des horaires assez souples et pouvait par moment quitter le travail assez tôt. En espérant pour lui que ça n’arrive pas ce jour « Ce n’est rien, tu as quelque chose à me dire ? » Curieux de savoir ce qu’elle devait lui annoncer, il ne perdit pas de temps pour lui demander. Avant qu’elle ne puisse lui répondre, il partit dans la chambre pour s’habiller. Ce n’était pas ce qu’il venait dans l’ordinaire avec elle, mais là tout avait changé pour lui. Il devait se ranger et arrêter de flirter avec tout ce qui bouge. Haley, n’était malgré tout, pas qu’une simple personne à ses yeux. Il aimait passer des moments forts avec elle. Parfois, il s’en voulait même de la laisser partir après des heures passés à ses côtés.

De retour dans le salon, Carlos fit signe a Haley de s’asseoir, elle avait l’air tendu, debout en plein milieu de la pièce. Il ne l’avait jamais vu comme ça. Carlos lui demanda si quelque chose n’allait pas, mais avant même qu’elle puisse répondre, il avait ce besoin de lui dire qu’il était à présent en couple. Petit message rapide pour lui dire qu’il arrêtait leur « pseudo relation ». Il fallait bien le dire. Sa réaction fut immédiate « Félicitations. J'espère que tout se passera bien pour toi. » Aucune jalousie dans tout ça, Carlos se doutait bien. Avant même d’entretenir leur relation ils savaient à quoi ils s’attendaient. Ils avaient mis les choses au clair dès le début pour ne pas qu’il y ait de malentendu. Mais suite à cette annonce, Haley avait l’air plus abattu. Certes dans le fond, c’était sûr, elle s’enfichait, mais là, elle avait l’air d’être au plus mal. Pauvre Haley. Carlos avait maladroitement demandé s’ils restaient amis. Réponse positif de sa part. En même temps, que répondre à ça. La question était un peu mal placée. Haley n’avait toujours pas décollé du sol. Durant ses quelques paroles échangées elle était restée là planté au sol.
« Est-ce qu'il serait possible d'avoir un verre d'eau ? » Carlos ne perdit pas de temps pour exécuter sa demande. Il se rendit dans la cuisine pour lui servir un verre d’eau. Le fil rouge reprit son cours ensuite. « Ça tombe bien que tu sois avec quelqu'un, parce que moi aussi. » Carlos était choqué. Certes tout peut arriver en si peu de temps, mais Haley lui a toujours dit qu’elle ne fréquenté que lui « Depuis quand ? » lui répondit-il d’un air choqué. Ça lui faisait toujours un petit pincement au cœur, quand il apprenait qu’il n’était pas l’unique dans le cœur des femmes. Carlos a toujours eut ce petit côté possessif envers les sentiments des femmes. Il se concentra à nouveau sur Haley, elle avait l’air nerveuse. Est – ce ça qu’elle devait lui dire depuis son arrivée ? Qu’elle était en couple. Pourquoi autant de stress ?

Très vite Carlos comprit qu’au final ce n’était pas ça. « Je crois que je suis enceinte... » Même si Haley venait à moitié de le murmuré Carlos a très bien entendu. Haley était éventuellement enceinte. Sur le coup Carlos ne prit pas la peine de réfléchir, du fait qu’elle venait de lui annoncer qu’elle était avec quelqu’un à ce jour « Je ne m’y attendais vraiment pas à celle-là. Qui est le père ? » Par moment, Carlos pouvait vraiment, mais vraiment être maladroit. Il se posait la question de, qui était le père. Bien évidemment que ce n’était pas lui, enfin il l’espérait de tout cœur, sinon bonjour les galères quoi.
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MessageSujet: Re: carley + stupid things happens for a reason  carley + stupid things happens for a reason EmptyMar 13 Aoû - 1:23

    Je me sentais stupide, mais vraiment. Pourquoi avait-il fallu que je débarque de cette façon chez Carlos ? D'ordinaire il était toujours prévu que nous nous voyons, histoire de savoir si l'autre était disponible ou non. Mais, aujourd'hui j'avais foncé sans vraiment réfléchir, encore sous le coup de la surprise. Cela dit, c'était un cas de force majeur, alors il ne pouvait pas vraiment m'en tenir rigueur. J'avais cependant, l'impression de le déranger, que je n'étais pas la bienvenue. Il pouvait très bien avoir des choses à faire et ne pas avoir de temps à me consacrer. Je le comprenais très bien, moi-même j'avais eu d'autres choses de prévu initialement. Mais là, il était quand même concerné. De toute façon, maintenant que j'étais chez lui, autant en profiter pour faire ce que je devais faire. Carlos semblait d'ailleurs bien avoir compris que j'avais quelque chose à lui dire, il n'était pas bête et me connaissait assez pour savoir que ce n'était pas dans mes habitudes de débarquer comme cela. Je n'étais pas venue pour le simple plaisir de le voir, comme si je commençais à m'accrocher à lui, parce que ce n'était pas du tout le cas. Certes, il était très gentil, beau et nous nous entendions bien à peu près partout, mais cela s'arrêtait ici. Je ne me voyais pas sortir avec lui et il n'avait jamais été question de cela entre nous de toute façon. Les choses avaient tout de suite été définies comme il se devait. Enfin, ça c'était avant.
    J'étais totalement incapable de bouger ou même de parler, ce qui était quand même un fait rarissime pour moi. J'étais plutôt du genre à ne pas tenir en plus et à parler sans cesse, mais aujourd'hui rien à faire, impossible de me comporter normalement. Il m'invita à m'asseoir, mais je fus incapable de le suivre et de prendre place sur son canapé. Non, j'étais debout, plantée comme un piquet. Ni sons, ni mouvements, je devais vraiment faire peur. Surtout, que Carlos me connaissait quand même assez bien pour savoir que ce n'était pas ma façon d'agir. Cela dit, ce n'était pas tous les jorus que j'apprenais ce genre de nouvelles. Cela dit, c'était peut-être une fausse alerte, seulement pour me faire peur. Un test, un message pour me dire d'arrêter de me considérer comme une personne célibataire alors que j'étais en couple depuis de nombreuses années. De toute façon, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même, c'était évident que tout ceci était de ma faute. Je le savais. Il me fallait un verre d'eau, de l'air, que je bouge. Seulement je fus seulement capable de lui demander un verre d'eau. J'étais bien incapable de bouger, alors que l'envie d'aller me mettre à la fenêtre était bien tentante. Je me contentais donc du verre d'eau que Carlos venait de m'apporter. Une fois avalé, je me sentais un peu mieux, même si je n'avais pas pu fumer ma cigarette -en attendant mon verre d'eau-, ce qui allait vite devenir problématique.

    Carlos m'annonça alors être en couple. C'était une bonne chose pour lui, j'étais réellement heureuse pour lui. Seulement, cela allait me compliquer la tâche et pas qu'un peu. La situation devenait de pire en pire et pourtant je n'avais pas encore annoncé la nouvelle à Carlos. Je ne savais même pas comment lui en parler ce n'était pas le genre de choses que j'annonçais régulièrement, ce qui faisait que j'étais totalement dépassée par les évènements. Pour preuves, je venais même de lui avouer être avec quelqu'un moi aussi. Mais, qu'est-ce qui m'avait prit ? Si je n'avais pas parlé de Cole c'était pour une bonne raison, mais non, je venais de tout foutre en l'air en trente secondes. De plus, Carlos semblait vraiment tomber des nues. Comme s'il était le seul à avoir le droit d'être en couple officiellement. « Depuis quand ? » Oh seulement depuis deux ans et demi, rien d'important... Non, je ne me voyais vraiment pas lui annoncer cela de cette façon, il méritait mieux comme façon de faire. Je pris alors une profonde inspiration, avant de lui répondre. « Longtemps. » Ce fut bien la seule chose que pu lui dire. Décidément, je n'avais pas les idées claires aujourd'hui.
    Et pourtant, je n'avais pas encore avouée le pire. Mais ce ne fut qu'une question de temps, avant que les mots ne franchissent mes lèvres. C'était trop tard pour faire machine arrière, je venais de lui avouer ce pourquoi j'étais chez lui, aujourd'hui, alors que ce n'était pas prévu. J'avais fait un test de grossesse et il était positif. De quoi vous flinguer une vie, surtout à mon âge. Avant de pouvoir répondre à Carlos, je fus prise d'une envie de vomir, comme plutôt dans l'après-midi. Seulement, cette fois j'avais bien l'impression que ce n'était pas qu'une fausse alerte. C'est pourquoi je jetais mon sac à terre, avant de foncer dans sa salle-de-bain. Et heureusement. Je ne savais pas si c'était le stress de lui annoncer, la découverte du test ou la chaleur, mais cette fois-ci mon estomac ne me fit rien garder dedans. Après cinq minutes, passé ici, seule, je passais de l'eau sur mon visage avant de me décider de sortir. Je devais de sérieuses explications à Carlos.

    « Désolée pour ça. » Je faisais bien évidemment allusion à mon départ en courant dans sa salle-de-bain. Une chance que je connaissais son appartement. Je me sentais un peu mieux, suffisamment pour oser m'asseoir sur le canapé avec lui, mais pas juste à côté. Au cas où il voudrait m'étrangler, il était préférable que j'instaure une distance entre nous. « Je t'ai dit que j'étais avec quelqu'un depuis longtemps tout à l'heure. Et bien en réalité cela fait plus de deux ans et demi. » Je levais une main pour l'empêcher de parler après ma révélation, même si je ne savais pas vraiment s'il voulait en placer une ou non. C'était un geste préventif. « La vérité, c'est qu'on habite loin l'un de l'autre. Et depuis que je suis ici, nous avons dû nous voir à peine quatre fois, ce qui n'est franchement pas évident pour faire avancer une relation... Alors, à force j'ai fini par me dire que j'étais célibataire, puisque c'était un peu le cas. Je sais, c'est stupide. Mais c'était tellement plus facile pour moi de cette façon. Je suis désolée de ne pas te l'avoir dit, vraiment. Mais au final cela ne change pas grand-chose, si ? » Voilà, là c'était plus moi. Parler sans cesse et ne pas laisser les autres en placer une.
    « Pour le reste... » Je n'avais pas encore abordée la question de ma possible grossesse, alors que c'était sans doute le plus important. Cette fois-ci, oui les choses allaient changer, c'était une évidence. « Je ne suis pas sûre à cent pour cent. J'ai fait un seul test, il y a quelques heures et il était positif, mais peut-être que c'était simplement une fausse alerte. Je ne sais pas si c'est totalement fiable, après tout c'est peut-être comme les préservatifs... » En parlant de préservatifs, heureusement que nous en avions utilisé. « D'ailleurs tu vois, si je suis enceinte c'est bien que les préservatifs ne sont pas fiables à cent pour cent. Dans ce cas je le suis peut-être pas, parce que les tests de grossesses sont pareils. » Je m'arrêtais quelques instants, puisque j'avais moi-même du mal à suivre mon raisonnement. Je parlais trop et pour ne rien dire en plus. « Mais si jamais je le suis, c'est de toi. » Surprise ! Voilà comment je venais sans aucun doute de gâcher sa journée, voir sa vie. Tout ça parce que je n'avais pas eu la patience d'attendre de voir Cole. « Ça ne peut être que toi... » Aucun doute là-dessus. C'était d'ailleurs bien la seule chose, dont j'étais sûre.
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MessageSujet: Re: carley + stupid things happens for a reason  carley + stupid things happens for a reason EmptyLun 9 Sep - 20:17

haley wade & carlos de santos  





Carlos était sous le choc. Haley  venait de lui annoncer qu’elle était en couple. Pas simplement depuis quelques jours, mais depuis un certain temps maintenant. Il ne savait quoi répondre. Avant d’entame une relation plus qu’amical avec elle, ils avaient mis les choses au clair, tous deux étaient célibataire et libre. Sur le coup, Haley n’avait pas respecté leur accord. Carlos n’aurait jamais entreprit quoi que ce soit avec une femme qui n’est pas la sienne.  C’était une règle chez lui, ne jamais couché avec une femme en couple ou marié. Ça ne se faisait pas et il voulait absolument respecter cela. Afin d’éclaircir un peu plus les choses il fallait qu’il lui pose des questions, de savoir pourquoi, pourquoi elle l’avait fréquenté alors qu’au final elle a déjà quelqu’un dans sa vie «  Je ne comprends pas, longtemps ? Ça veut dire quoi longtemps pour toi ?»   La réponse d’Haley avait été bref, comme ci qu’elle n’avait pas vraiment envie de s’étaler sur le sujet. Mais Carlos allait la forcer un peu, il n’allait pas en rester là.  Certes aujourd’hui il est avec Lily, mais il avait besoin de savoir.  Elle n’avait pas le droit de lui mentir, surtout que lui de son côté s’était tout de même attacher à leur relation plus qu’amical.  

Carlos voyait que quelque chose ne tournait pas rond chez Haley. En pleine conversation, enfin, si l’on pouvait appeler ça une conversation, elle se leva, jeta son sac à main au sol et partit en courant dans la salle de bain.  Il resta assit dans le canapé sans même bouger. Du salon il pouvait l’entendre vomir. Elle devait surement être malade. Ou bien il y avait autre chose, mais quoi ?  Carlos n’avait jamais vu Haley dans un tel état. De retour dans le salon elle s’excusa et se posa enfin dans le canapé, assez loin fallait le dire. Depuis son arrivée, Haley était resté debout, planté, avec son sac à main agrippé contre elle comme ci qu’on allait lui voler «  Tu es malade ? »    Avant même qu’elle ne puisse répondre, elle enchaina sur un autre sujet, tel que son fiancé, petit ami… Carlos ne savait pas trop comment l’appeler. Haley répondit enfin à la question de Carlos, combien de temps exactement qu’elle était avec cette personne. Face à sa réponse, Carlos n’en revenait pas, voilà maintenant deux ans que Haley est avec quelqu’un, qu’elle partage sa vie avec une personne et elle ne lui as jamais rien dit. Décidément, aujourd’hui il avait vraiment du mal à savoir tout ce qu’il se passait.  Il ne répondit pas, pas la peine après tout. Pour dire quoi ? Même si l’aurait voulu Haley lui avait empêché par un simple geste de la main. C’était du genre laisse-moi parler, je n’ai pas finis  mais qu’allait – elle lui dire d’autre ?   Elle lui expliqua donc la raison. Carlos l’écouta sans rien dire.  Il n’avait pas vraiment envie de commenté.
Bien sûr que si, tout changeait «  J’aurais su ça je n’aurais rien fait avec toi. Je ne suis pas comme ça, et ton comportement n’est pas respectable Haley »   il enchaîna  «  malgré qu’on ne soit que de simple ami qui couchaient de temps en temps ensemble, si ça change, car j’aurai su ça avant tu n’aurais été qu’une simple amie et rien d’autre »  
A parce que ce n’était pas finit «  quoi le reste ? » il ne pouvait pas avoir pire comme nouvelle. Quoi que, elle allait peut – être lui annoncer qu’elle était marié avec trois enfants + un chien + un chat. Après ce n’était plus du sort de Carlos après tout. Lui, dans cette histoire, n’avait rien a assumé auprès de quiconque.  
Quand elle parla de test Carlos ne comprenait pas vraiment. Pourquoi lui parler-t-elle de test ?  Il l’écouta attentivement afin d’en savoir plus.   Chamboulement total pour Carlos. Haley pensait qu’elle était enceinte, elle ne savait pas trop encore, elle n’était pas sur a cent pour cent, mais il y avait de grande chance qu’elle le soit.  «  Tu prends la pilule non ? » Ils s’étaient toujours bien protéger avant de faire quoi que ce soit. Pourquoi parlait – elle de préservatif ? Oui c’est sûr, personne n’est sûr qu’il soit fiable, mais quand même.  Pas l’ombre d’un doute que ce soit lui le père. Il resta serein de ce côté.  Mais quand Haley lui affirma que ça ne pouvait être que lui le père il resta choqué.  Ce n’était pas possible, Carlos ne pouvait pas être père pas maintenant.  «  On est sûr de rien Haley. Ce n’est pas possible que ce soit moi »   Carlos ne voulait pas y croire.
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MessageSujet: Re: carley + stupid things happens for a reason  carley + stupid things happens for a reason EmptyLun 16 Sep - 1:55

    J'avais faux. Complètement faux sur toute la ligne. Jamais je n'aurais dû coucher avec Carlos, alors qu'il y avait Cole, malheureusement c'était beaucoup trop tard pour faire machine arrière. Je m'étais mentie à moi-même, en pensant que je pourrais tout gérer et assumer les conséquences sans mal. Seulement, maintenant je regrettais bien de mettre laisser emporter par mes envies. Ce n'était pas tellement ma relation avec Carlos que je regrettais, mais plutôt ce que je venais de découvrir avant de venir chez lui. D'accord, ce n'était pas sûr à cent pour cent. Ce n'était peut-être qu'une alerte, une façon de me faire comprendre qu'il fallait que j'arrête ici mes bêtises. Mais il y avait une chance sur deux, pour que ce soit vrai et que je sois belle et bien enceinte. Un enfant à mon âge, ce n'est pas possible. Mais alors vraiment pas ! Alors, un enfant qui ne serait pas de Cole, c'est encore pire. Je ne sais vraiment pas où j'avais la tête quand j'ai commencé à sortir avec d'autres personnes. Enfin, si, je sais bien, ce à quoi je pensais, mais je n'avais pas envisagé toutes les possibilités. Et maintenant je devais expliquer tout ceci à Carlos. Non, seulement j'allais devoir lui apprendre a vérité, mais en plus je risquais fort de gâcher sa vie. Cela dit, rien n'était encore fait, il me fallait simplement commencer par le commencement.
    Ce fut sans compter sur mon envie de vomir, que je n'eus pas le temps de refréner cette fois-ci. Trop tard, j'étais déjà partie dans sa salle de bain. Ce fut au retour, que j'entreprie, enfin, de répondre à la question qu'il m'avait posée plutôt, à savoir depuis combien de temps j'étais avec quelqu'un. S'il semblait que cela était récent pour Carlos, c'était tout le contraire pour moi. J'entreprie alors de lui dire la vérité, je lui devais au moins cela. Heureusement pour moi, je ne m'attendais pas à me sentir mieux après lui avoir avoué toute la vérité, puisque ce n'était absolument pas le cas. Je me sentais mieux après avoir vomi, mais je savais très bien que ce n'était que passager. Je me sentais mal à l'aise d'être chez lui de cette façon. J'étais pourtant déjà venue des dizaines de fois, mais aujourd'hui j'avais débarqué à l'improviste et surtout j'allais probablement lui gâcher la vie une fois que je lui aurais annoncé ce pourquoi j'étais venue. C'était aussi la première fois que je lui parlais aussi honnêtement et j'étais assez terrifiée de ce qu'il allait bien pouvoir répondre. Bien évidemment il n'était pas content, voir même en colère ce que je pouvais tout à fait comprendre. Par contre, je n'aimais pas vraiment ce qu'il venait de me dire. J'étais peut-être gentille, je n'avais nullement besoin qu'il me fasse une leçon de moral. « Je n'ai pas besoin que tu me fasses une leçon de moral ou bien que tu me juge. Je te dis tout ceci uniquement pour être honnête avec toi, point. Je sais très bien que toute cette histoire crains, merci. Inutile de me le rappeler. » Je m'étais quelque peu énervée, je le reconnais. C'était une chose assez rare chez moi, mais je n'avais pas apprécié la façon dont il venait de me parler. Je pouvais concevoir que c'était beaucoup d'informations pour lui, mais il n'avait pas le droit de me juger.

    Voilà maintenant qu'il regrettait d'avoir couché avec moi. C'était de mieux en mieux. Je sentis les larmes me monter aux yeux, mais je parviens à me contrôler. Je ne voulais pas pleurer devant lui. J'étais certaine que si je commençais à pleurer, je n'allais jamais m'arrêter et je me doutais qu'il ne voulait pas voir cela. « Je suis désolée. » Oui, désolée, je l'étais vraiment. Désolée de lui avoir menti, désolée de lui apprendre la vérité de cette façon et désolée de ce que j'allais lui annoncer par la suite. Le reste c'était simple, je devais lui dire que je pensais être enceinte. Je n'étais pas totalement sûre, mais j'avais du retard dans mes règles et le test fait en début d'après-midi avait été positif. C'était peut-être une fausse alerte, je l'espérais de tout coeur, mais si jamais ce n'était pas le cas, j'estimais qu'il avait le droit de savoir. Après la façon dont il m'avait parlé après avoir découvert la vérité sur mon couple, je redoutais le pire quand j'allais lui annoncer que je me pensais être enceinte. « Oui je la prends, je ne suis pas totalement irresponsable. » Cependant, je dois avouer qu'il m'était arrivée de l'oublier une fois ou deux... Rien de grave, c'est ce que j'avais pensé sur le coup, mais maintenant je pensais bien différemment. Mais, Carlos n'avait pas besoin de savoir cela. Il me détestait déjà, inutile de rajouter de l'huile sur le feu.
    J'étais épuisée. Cette conversation me pesait littéralement sur les épaules. Mais nous en étions qu'au début. « Si Carlos. Ça ne peut être que toi. Tu es le seul avec qui j'ai eu ce genre de relations depuis plus d'un mois. » Alors, oui, il semblait évident que c'était lui le père si j'étais vraiment enceinte. Aucun risque que ce ne soit Cole, la dernière fois que nous nous étions vus remontés à plus d'un mois et demi. Et en ce moment, je ne couchais qu'avec Carlos. Alors, oui, c'était définitivement lui et lui seul. « Mais tu sais, je ne suis pas sûre... Peut-être que c'était une fausse alerte, rien de plus. J'ai... J'ai un test dans mon sac, un deuxième, il suffirait que je le fasse pour être sûr. » Je n'osais pas dire « pour que l'on soit sûr », puisqu'il n'y avait pas de « on » qui tienne. C'était simplement moi embarqué dans une galère monstrueuse. Je souris faiblement à Carlos, attendant qu'il ne se manifeste à propos de faire ce test.
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MessageSujet: Re: carley + stupid things happens for a reason  carley + stupid things happens for a reason EmptyLun 30 Sep - 16:01

haley wade & carlos de santos  






Carlos aurait préféré rester au lit aujourd’hui.  Jamais de la vie il aurait cru qu’il allait avoir une nouvelle de la sorte dans la journée, c’était impossible. Il n’arrivait pas et ne voulait pas y croire. Carlos Cédric De Santos papa ? Non ce n’est pas possible. C’est juste une bonne blague de la part de Haley pour se venger peut-être. Mais se venger de quoi ? Peut-être, avait-elle vu-je ne sais comment- que Carlos entretenait une nouvelle relation et qu’il était amoureux d’une autre femme qu’elle. Bon, il est vrai que ça l’étonnerait beaucoup, Haley n’est pas ce genre de personne à s’inventer une vie. C’est plutôt une personne honnête qui prend la vie comme elle vient. Au final, il ne savait pas trop. Elle avait l’air angoissé et perdue. Certes pour Carlos la nouvelle passe très mal, mais alors pour la personne concerné, tel que Haley ici, ça doit être encore pire. Comment une femme, assez jeune, peut réagir après une telle nouvelle. Tout dépend de la situation, si l’enfant est voulu, c’est un heureux événement qu’elle va attendre neuf mois. Par contre, si ce n’est pas le cas, ça ne doit pas être une partie de rigolade. Dans le cas présent, Haley et Carlos n’ont jamais parlé d’enfant. Avant même de vouloir faire un enfant ensemble, il faut déjà qu’ils soient amoureux ou qu’ils vivent ensemble,  encore une fois ici ce n’est pas le cas. Leur relation a toujours était inexplicable. Se voyant de temps à autre pour faire l’amour, pour prendre du plaisir. Rien de plus. Carlos n’a jamais pu expliquer cette attirance pour Haley. Bien que ce n’est qu’une amie, il a toujours eut ce petit truc pour elle, ce truc qu’il n’a jamais su expliquer.

Toujours au même endroit –dans le salon- Carlos n’avait pas dénié bouger le petit doigt. Haley venait de tout lui dévoilé, le bébé, ainsi que sa vie secrète. Carlos avait était qu’un amant dans la vie de Haley, plutôt vexant car il a toujours cru qu’elle lui porter de l’intérêt malgré tout «  Juste je pensais que notre relation était un minimum sincère. Je ne voyais que toi, malgré tout ce que tu pouvais penser »  bon au final il n’en savait trop rien. Il ne savait pas vraiment ce qu’elle pensait réellement quand elle se retrouvait dans ses bras.  « Sincère » est un grand mot, mais quand même.
Au final Haley n’avait même pas lieu de s’excuser, après tout, elle ne lui avait pas fait croire monde et merveille. Non mais c’est vrai quoi. A part se voir de temps à autre et coucher ensemble de temps en temps, il n’avait rien fondé ensemble «  Ne t’excuse pas, ma réaction a été excessive » Carlos avouait que pour le coup il n’avait pas était tendre. Lui faire une leçon de moral non ce n’était pas le moment et il était très mal placé pour lui en faire une. Elle était assez grande pour gérer sa vie comme elle l’entend.
Haley souleva l’idée qu’il fallait éventuellement refaire un deuxième test, histoire d’en être sûr. Mais pourquoi perdre son temps ?  Elle en avait fait un c’était assez, de plus les signes ne trompent pas «  Je peux toujours t’accompagner faire une prise de sang ? Ça ne nous coûtes rien.»  

Carlos se leva et s’avança vers Haley. Malgré tout, il allait être présent pour elle quoi qu’il arrive. Pour faire un enfant faut être deux. Carlos avait autant sa part de responsabilité que Haley. Il lui attrapa le bras et l’enlaça pressant son corps contre le sien «  Nous sommes deux Haley dans cette démarche, je te suivrais et j’assumerais jusqu’au bout »
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