"Si seulement Dieu pouvait me faire un signe ! Comme faire un gros dépôt à mon nom dans une banque suisse." de Woody Allen.
Signe(s) Particulier(s)
Elle possède trois piercings à chaque oreille et un tatouage représentant une étoile derrière l'oreille. Rien de plus. Ses parents n'étaient absolument pas d'accord pour qu'elle fasse ce genre de chose et cela représente donc le fait qu'elle ait muri et qu'elle n'ait plus besoin de l'avis de ses parents. De toute façon, l'opinion de ses parents n'a jamais été importante, étant toujours en conflit avec eux pour un rien.
Orientation Sexuelle
Elle est hétérosexuelle et complètement hétérosexuelle. Elle a toujours été convaincue par le fait qu'elle n'aimerait jamais une fille et pour être totalement certaine, la demoiselle s'est déjà essayée à l'une de ces expériences avec sa meilleure amie d'autrefois. Aucune émotion. Aucune sensation particulière. Juste une profonde gêne et un léger dégout. Dégout, certes, mais elle respecte quand même les homos.
berlioz lysabeth wells
Dernière édition par Berlioz L. Wells le Dim 27 Fév - 4:39, édité 2 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: BERLINGOT — La vie est une grande patinoire où je me casse la gueule. Dim 13 Fév - 17:15
Physique & Caractère
Apparence & Style: « Berlioz, elle est belle et elle le sait. Son visage semble extrêmement doux et son sourire illuminerait presque la journée des plus petits. Ses yeux marrons chocolat donnent envie de s'y plonger toute la journée. Elle est belle ma Berlingot. C'est une vraie fille, toujours un miroir dans son sac pour se regarder. Ce que je préfère chez elle, c'est son visage naturel, sans maquillage. Elle n'a pas besoin de ça de toute façon. Certes, durant la semaine, des cernes se cachent sous ses yeux mais cela arrive à tout le monde et c'est ce qui fait son charme. Elle ne ressemble pas à une top modèle, elle est comme elle, dans ses bons et mauvais jours. Elle est banale et sans doute que personne ne la remarquerait dans la rue. Moi, j'ai tout de suite vu qu'elle était différente. Son naturel est son arme secrète. Elle est souriante, même lorsque son teint de pêche est parsemé de petits boutons. Elle ne les cache pas avec une tonne de maquillage, non. Au contraire, elle n'en a pas honte. Berlioz, elle est belle... mais quand on commence à la connaitre... c'est autre chose. » EX PETIT AMI QUI A TENU A GARDER L'ANONYMAT.
« Elle fait très attention à ce qu'elle porte. C'est simple, il lui faut deux heures pour s'habiller. Je me souviens encore lorsqu'elle a passé un week-end chez moi. Elle monopolisait la salle de bain à chaque fois ! A croire que l'apparence est vraiment la seule chose importante pour elle. Je pense qu'elle a une obsession avec ça. Elle a toujours besoin de savoir si elle est bien habillée, si ses chaussures sont accordées à la couleur de ses boucles d'oreille. Par contre et c'est ce qui me fait toujours rire, c'est qu'elle ne supporte pas le maquillage. Les vêtements, elle peut rester trois heures devant son armoire mais devant son miroir, elle est catégorique. Pas de maquillage ou alors, vraiment très peu. Ça me fait toujours sourire quand je lui dis qu'elle a d'immenses valises sous les yeux et qu'elle hausse simplement des épaules, mais si je lui dis que sa jupe est vraiment très laide et qu'elle ne met pas en valeur son haut, elle ira immédiatement tout changer. Paradoxe. J'aime beaucoup. » SARAH, AMIE.
Caractère: « Berlioz est vraiment une personne adorable. Elle est souriante, chaleureuse et surtout, extrêmement drôle. Elle a toujours le mot pour rire, le mot qui réconforte et qui donne du baume au cœur. Je me souviens encore de notre rencontre. Nous étions très jeunes à l'époque et j'étais en pleurs à cause d'un garçon qui s'était moqué de moi. Nous ne devions pas avoir plus d'une dizaine d'années. Elle est venue me voir, alors qu'elle aurait pu ne rien faire et elle m'a raconté une blague stupide à propos de ce petit. Elle m'a fait sourire en un rien de temps ! Et elle a vraiment beaucoup de caractère. J'étais le vilain petit canard de tout l'établissement et elle était vraiment la petite fille que tout le monde adorait et qui souriait en permanence. Elle était très proche de ses amis, pourtant, lorsqu'elles se moquaient de moi, elle se mettait en colère et elle me défendait avec conviction. En vérité, elle est vraiment adorable mais elle possède un fort caractère. C'est une tête de mule cette fille ! » SARAH ; AMIE D'ENFANCE.
« Berlioz n'était pas comme les autres copines que j'avais eu jusqu'à présent. Elle était douce mais elle était aussi extrêmement têtue. On pouvait disserter des heures et des heures sur un sujet dans lesquels nos opinions diverger. J'adorais lui tenir tête et elle adorait le faire. Cependant, elle savait que j'étais un homme plutôt volage... une demoiselle, même parfaite comme elle, ne peut pas me satisfaire complètement. Je ne la connaissais pas jalouse... jusqu'à ce que soir-là où elle a vraiment réagi d'une manière extrêmement étrange. J'ai cru qu'elle allait exploser devant moi. Je ne l'ai jamais vu ainsi. Elle était du genre à pardonner facilement et elle aimait les hommes oui, elle les aimait beaucoup... mais ce qu'elle détestait par-dessus tout, c'était de prendre en flagrant délit la personne. Et malheureusement, je n'ai pas été assez discret. J'ai essayé de me faire pardonner et au fil du temps, je me suis rendu compte que je ne connaissais pas Berlioz. Elle a toujours prétendu certaines choses... alors que ce n'était pas le cas. La fille franche, qui s'amusait tous les week-end à faire la fiesta jusqu'à l'aube... c'était faux. Tout était faux. Elle était une simple fille banale qui mentait pour se sentir aimé. Faut croire qu'elle a réussit son coup. » EX PETIT AMI QUI A TENU A GARDER L'ANONYMAT.
« Oui... je me souviens encore de cette petite blonde. Elle était vraiment... comment dire... disons qu'elle avait deux personnalités. Lorsque nous étions en classe entière, elle semblait ailleurs. Elle cherchait toujours à faire rire les autres, elle était l'élément perturbateur et elle finissait d'ailleurs souvent ses cours dehors ! Elle me prenait vraiment pour une imbécile. Pourtant, lorsque j'ai commencé à lui faire rattraper son retard en lui donnant des cours particuliers, je me suis rendue compte qu'elle était différente. En vérité, elle est extrêmement intelligente et elle apprend vraiment très rapidement. Et, je n'ai jamais vu une demoiselle qui jouait aussi bien la comédie qu'elle. Elle est vraiment faite pour ce métier. Elle était souriante, chaleureuse, drôle... on aurait pu penser que c'était la fille idéale. Et le lendemain, lorsqu'elle revenait en cours avec les autres, elle redevenait ce petit démon qui semblait tellement vouloir faire rire les autres et se montrer insolente, presque vulgaire avec moi. » MR AINSWORTH, ANCIEN PROFESSEUR DE PIANO & DE THÉÂTRE.
Dernière édition par Berlioz L. Wells le Mar 22 Fév - 3:50, édité 9 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: BERLINGOT — La vie est une grande patinoire où je me casse la gueule. Dim 13 Fév - 17:15
L'histoire
« Tu pars où cet été Berly ? » Demanda doucement le petit garçon d'une dizaine d'années, les yeux brillants. Il avait toujours été particulièrement fasciné par tous les récits que lui contait sa meilleure amie. C'était une aventurière et il était fier de faire partie de son cercle fermé d'amis. Elle était plutôt sélective mais ces deux-là avaient immédiatement su qu'ils s'entendraient à merveille. Il se souvient encore lorsqu'elle racontait son dernier voyage en France, à la Tour Eiffel, il avait été tellement émerveillé par tous les détails de son histoire, lui qui possédait juste assez pour pouvoir se payer une petite bicyclette d'occasion. Berlioz, elle, était tellement riche et tellement généreuse avec les autres ! « A Vérone, en Italie. » Répondit-elle avec l'un de ses sourires énigmatiques qu'il aimait tant voir. Les yeux du jeune homme s'ouvrirent en grand alors qu'elle se mettait à rire. L'Italie était le grand rêve de Damian, elle le savait. Elle l'avait toujours su et avait toujours espéré pouvoir partir avec lui dans cette ville si romantique. Shakespeare en avait fait un roman. Cette histoire magique, si romantique qu'elle lisait et relisait. Ce qu'elle aimait s'imaginer en Juliette. Et Roméo était son Damian. Celui qui croyait à tous ses récits. Celui qui lui faisait amplement confiance. Celui qui fermait les yeux sur ses défauts et toutes ses conneries qu'elle pouvait lancer en quelques minutes. « Tu prendras des tas de photos hein ?! Et tu me les montreras ! Et je veux une carte de là-bas ! Tu m'en envoies jamais... et tu prends jamais de photos... » Elle se mordit doucement la lèvre inférieure alors qu'elle s'approchait doucement de son meilleur ami, l'incitant à ne plus faire de bruit. Elle lui chuchota alors, comme si ce secret était une question de vie ou de mort. « Je t'ai déjà dit que si je t'envoyais des cartes ou si je prenais des photos, on saurait où nous sommes et ils viendraient chercher... tu sais quoi à... tu sais qui. » Damian posa brusquement sa main contre sa bouche, se souvenant soudainement de ce qu'elle lui avait avoué à propos des activités de son père. Soudainement, il se jeta dans les bras de la petite fille et lui murmure à l'oreille quelques mots. « Tu as raison, j'avais complètement oublié ! » Elle se recula et se redressa brutalement, lui lançant un regard de défi. « Si tu dis quelque chose... » Il secoua rapidement la tête. « NON ! Je ne dirais jamais que ton père est un agent secret ! » « SHHHHHH ! » S'écria-t-elle en levant les yeux au ciel. Quel boulet !
♣ ♣ ♣
Cher journal, Nous sommes le 14 juillet et je fête mes quinze ans. Cette année encore, je n'ai pas tenu mes promesses et j'ai recommencé à mentir. C'est devenue comme une seconde nature chez moi, je ne peux plus m'en empêcher. Mes mensonges deviennent de plus en plus gros et pourtant, on continue à me croire parce que l'on me fait confiance. Je me déteste de faire tout ça aux gens que j'aime... Cependant, cela me fait du bien de savoir que je fascine certaines personnes. Connaitre la fille d'un agent double est quelque peu déconcertant lorsque l'on y réfléchit bien. Connaitre une fille qui fait le tour du monde, qui a vu bien plus de choses qu'une personne âgée de cette époque-là, qui sort comme bon lui semble pour aller faire la fête jusqu'au bout de la nuit en compagnie d'une bande d'amis super cools, super beaux et supers tout court... cela peut être excitant. Pourtant, je ne suis pas cette fille-là que tout le monde croit. Je ne suis pas cette demoiselle qui s'habille avec du Chanel, du Prada et du Dior sans se rendre compte de la valeur des choses. Je ne suis pas cette fille qui couche avec son ami d'enfance, tout en sortant avec la personne que ma meilleure aime. Mais c'est plus fort que moi. J'aime me faire montrer du doigt, j'aime que l'on me regarde, que l'on me remarque. Je ne veux pas être cette adolescente banale, sans histoire. Mon psy ne semble pas me comprendre. Il essaye évidemment, mais je vois bien qu'il patauge et qu'il aimerait me secouer un bon coup en me hurlant que je suis idiote. Mes parents sont désespérés. Mon frère a honte de moi. Ma soeur ne me supporte plus. Finalement, je me dis que ce n'est pas plus mal. Au moins, ils ne sont pas indifférents à ma situation.
Je me déteste et je sais que je suis perdue si je continue. C'est terminé, je ne peux plus retourner en arrière. Ces mensonges durent depuis tellement longtemps qu'avouer mes fautes ne feraient qu'empirer la situation. Alors... je continue. Et je prie pour que tout ceci s'arrête un jour.
♣ ♣ ♣
« Ce n'est peut-être pas la meilleure des solutions tu sais... Tu pourrais simplement... avouer. » Berlioz leva lentement ses yeux vers son frère, affalé contre le mur de l'entrée de la chambre de la demoiselle de dix-huit ans. Ils s'observèrent un moment, en silence et celui-ci finit par lâcha un soupir, las. Il balaya la pièce du regard. Cette chambre, qui n'était pas plus grande qu'un placard à balais semblait tellement vide à présent. Tous ces vêtements et ces livres gisant sur le sol, avaient disparu. Il ne restait plus grand chose. Berlioz se retourna et continua à remplir sa valise avec l'enthousiasme que pouvait avoir un petit garçon qui savait déjà que son cadeau de Noël n'était pas le jouet qu'il voulait. S'approchant doucement de sa soeur, Julian décida de l'aider à plier ses affaires. « Je peux le faire, tu sais... » Il ne répondit pas et continua son manège durant quelques minutes, qui semblèrent une éternité pour la demoiselle. Pourquoi l'aidait-elle alors qu'ils étaient en mauvais terme depuis tellement longtemps ? Semblaient-ils prendre conscience qu'elle avait eu besoin de lui et qu'il n'avait pas été présent pour elle ? « Pourquoi tu fais ça ? » Soudainement, alors qu'elle ne s'y attendait pas le moins du monde, il se laissa tomber dans ses bras et la serra contre lui, aussi fort qu'il pouvait se le permettre. Surprise mais attendrie, elle ne put s'empêcher de sourire. « Ne pars pas... s'il te plait. New York est tellement loin de Sydney ! Je sais que je n'ai pas été présent pour toi, pour te soutenir... j'en suis désolé... je viens de me rendre compte que tu es ma petite soeur. Et même si tu débites une centaine de conneries à la seconde... tu vas atrocement me manquer. Ton sourire va me manquer. » Elle poussa doucement un soupir avant de fermer sa valise d'une manière si brusque que lui-même en fut surpris. « Ca ne changera rien. Et de toute façon, ma décision est prise. Je quitte tout ceci pour m'installer là-bas. Je recommence une nouvelle vie et cette fois-ci, quand je reviendrais, je serais la vraie Berlioz. Sans artifice. » Il leva doucement sa main, un petit sourire au coin de ses lèvres. « Cap ? » Cela lui fit soudainement rappeler de tous ces défis qu'ils s'étaient envoyés plus jeune. Elle se mit à rire et tapa sur sa main, confirmant ses dires. Elle changerait. New York lui permettrait de recommencer.
♣ ♣ ♣
Cher journal, Je pensais que cette sale habitude de raconter des conneries m'était passé... je me suis trompée. Aujourd'hui, j'ai recommencé. Après tous mes efforts, je suis retombée. Je me sens stupide... ignoble. J'habite dans un taudis, je travaille comme livreuse de pizza pour pouvoir m'offrir le luxe des cours à Fordham et je passe mes soirées à étudier comme une folle... Et pourtant, je m'habille avec des vêtements que je ne peux pas payer, je raconte que je passe mes soirées à ces fêtes dans lesquels drogue, sexe et alcool se mélangent si bien, je raconte que mon père est un grand chirurgien alors qu'il possède une petite boutique dans un coin paumé... je m'imagine cette vie là et je me rends compte que je n'arriverais jamais à simplement... être moi-même.
Dernière édition par Berlioz L. Wells le Dim 27 Fév - 5:13, édité 6 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: BERLINGOT — La vie est une grande patinoire où je me casse la gueule. Dim 13 Fév - 17:15
Behind the computer
Prénom: SAN. Âge : seize ans. Avatar choisi : anne marie van dijk. Comment as-tu connu ce forum ? : qui ne le connait pas ? (a) publicité de prd. Ton avis (design, contexte, ...) : il est vraiment magnifique à tous les niveaux ! le design est une tuerie et l'accueil me semble très chaleureux. Présence sur le forum : cinq fois par semaine... voire plus si mon emploi du temps me le permet. ♥ Autre(s) compte(s) : aucun. Exemple de RP :
Spoiler:
ft. dal cappello & di marco
.
« Tu parles ! T'es pas cap ! » S'exclama le gamin qui se trouvait en face de moi, un sourire narquois dessiné sur ses lèvres. Cela faisait plusieurs minutes à présent que la discussion avait commencé. Leandro m'avait lancé l'un de ses défis, qui ressemblait finalement au précédent, et j'avais fait mine d'en être capable. La dernière fois, je m'étais pris une énorme gifle et de la farine en pleine figure par la jolie blonde. Cette fois-ci, j'étais plutôt réticent... j'avais gardé une marque sur la joue durant quelques heures et la douleur était restée plus longtemps. Ce qu'elle était forte la petite ! « J'suis pas cap ? Moi j'suis pas cap ? Tu parles à un DC, j'te signale LDM. » Il acquiesça doucement, gardant toujours ce sourire narquois. Il me narguait, je le savais. J'observais un moment ses clés qu'il faisait tourner autour de ses doigts d'une façon décontracté. Il me connaissait assez pour savoir que je ne supportais pas lorsqu'il faisait cela. Une seconde manière de me défier. Mes sourcils se froncèrent alors que j'arrachai finalement ses clés des mains. « Tu veux parier ? Dès que ta sœur sort, je saute sur l'occasion ! » Il semblait terriblement amusé de me voir réagir de cette façon, comme s'il s'attendait à cela. Tellement prévisible allez-vous me dire... Affalé contre l'arbre du jardin public, nous attendîmes patiemment l'arrivée d'Andrea, qui avait décidé de se faire désirer. Leandro me lançait parfois des sourires en coin, s'imaginant probablement déjà la réaction qu'allait avoir sa frangine. Il allait être servi... Je savais déjà que j'allais me prendre une belle raclée comme môsieur aimait les voir. Tss... Soudainement, alors que je levai les yeux au ciel, Leandro me frappa à l'épaule, excité comme une puce. « Mais qu'est ce que... » Il pointa son doigt vers la petite fille qui arrivait au parc, en compagnie de sa petite soeur et de Julian. Sans plus attendre, je me précipitai vers elle pour la prendre dans mes bras. Son corps se figea à mon contact, étonnée de voir un tel geste de ma part. « Andrea... » Soufflai-je doucement d'une voix tendre avant de l'embrasser doucement sur la bouche. Cara se mit à pouffer alors que Julian se mettait à sourire, légèrement gêné. « Mais t'es complètement fou ! » Elle me repoussa brutalement, les joues en feu, avant de me m'envoyer la plus belle gifle qu'elle ne m'avait jamais fait. Bon au moins... mon pari était réussi.
♣ ♣ ♣
« Stupide ? Tu voulais quoi ? M’embrasser ? Non mais là c’est un euphémisme, le mot stupide ! C’est une connerie monumentale, oui ! » Andrea s'était brusquement reculée. Elle m'observa un moment, ne comprenant absolument pas le geste que j'avais voulu faire. Moi-même je ne me comprenais plus. Tout ceci était devenu stupide. Une connerie monumentale pour reprendre les mots d'Andy. Sans plus attendre, elle attrapa sa veste d'une main pour se diriger rapidement vers la sortie. Elle me plantait en pleine soirée, sans me laisser le temps de lui expliquer la situation. Mon Dieu, mais pourquoi avais-je fait cela ? Pourquoi avais-je décidé de foutre en l'air une soirée qui avait plutôt bien commencé ? J'avais le don pour me foutre dans les pires situations possibles. En temps normal, je me serais mis à rire et j'aurais repris la chasse aux femmes, sans prendre la peine d'en savoir plus sur celle qui m'aurait abandonné... Cette fois-ci, c'était différent. C'était Andrea. Andrea, qui était en train de mourir. Andrea, qui allait bientôt nous quitter. Andrea, cette femme dynamique, au regard malicieux, au petit sourire en coin. « ANDREA ! ATTENDS ! » Quelques clients se retournèrent en m'entendant hurler le prénom de la blondinette. J'entendis un ricanement du côté d'un jeune couple, qui semblait avoir compris la situation. Très drôle... J'entendis un homme murmurer quelques mots à mon sujet avant que l'un de ses amis se mette à rire. Bien sûr... le râteau de ma vie, qu'ils disaient. Je leur lançai un regard noir avant de prendre ma veste et de rejoindre la jeune fille, qui quittait les lieux sans grand regret. « Andrea... » Appelai-je doucement en me précipitant vers elle. Celle-ci se retourna vivement et j'eus presque peur de me recevoir une gifle de sa part. Elle était furieuse mais je ne pouvais pas la laisser s'en aller. Pas maintenant. « Bon, écoute… Je sais pas à quoi tu joues là. Je sais pas si c’est encore un pari digne de ce qu’on faisait avant, que tu aurais fait avec les deux autres abrutis qui me servent de famille. Je ne joue plus à ça. Je n’en ai plus l’envie. » Un pari ? Elle pensait réellement que ce n'était qu'un pauvre pari que j'avais accepté de ses frères ? Alors c'était ça ? Finalement, cela n'avait pas changé. Elle me voyait encore comme ce pauvre débile d'il y a quelques années, qui riaient à de stupides blagues et qui était prêt à tout pour remporter les défis les plus loufoques et les plus terribles que Julian & Leandro pouvaient me demander. Et si cela n'en était pas un ? Comment réagirait-elle si elle savait que c'en était pas un ? Que j'avais simplement eu envie d'essayer, simplement pour me persuader que nous serions toujours que de simples amis ? Il m'était arrivé, plusieurs fois auparavant, de m'imaginer avec elle. Une relation sérieuse, qui aurait presque exigé le respect des autres. Okay, le remake de Roméo & Juliette, c'était sérieusement naze et même moi je trouvais cela très idiot mais en faisant abstraction de cela, Pâris et Andrea, Andrea et Pâris sonnaient pas mal. L'alcool aidant sérieusement à me brouiller l'esprit, cette idée-là était revenu me titiller. Évidemment, j'aurais pu me douter qu'Andrea n'était pas de ce genre de filles... mais je n'aurais jamais pu prévoir ce genre de réactions aussi violentes. Et à présent, je comprenais finalement que tout ceci n'était que conneries. « Tu sais quoi ? C’est bon, tu pourras leur dire que t’as gagné. Mieux si tu veux même, je le leur dirai. Mais après, tu me laisses. Marre de tous ces trucs de gosses… » Et sans me laisser le temps de répondre, elle attrapa rapidement ma nuque et m'embrassa. Le baiser ne dura que très peu de temps. A peine le temps de sentir ses lèvres se poser sur les miennes que tout ceci était déjà terminé. Étrangement, le baiser ne me fit absolument rien, peut-être parce que je n'avais pas eu l'occasion d'en profiter toute la saveur. Aucun déclic. Aucune émotion. Aucun sentiment particulier qui aurait pu montrer quelque chose. Encore heureux ! Je m'imaginais très mal lui avouait mes sentiments après la crise qu'elle venait de me faire. A coup sûr, elle aurait pris cela pour de la comédie et j'aurais clairement mérité ma gifle. « Satisfait ? » Me demanda-t-elle d'un ton las. Je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel en lâchant un soupir. « Tu penses vraiment que je jouerai avec toi alors que nous savons tous les deux que cela n'en vaut pas la peine ? Sérieusement, je me vois très mal faire ce genre de choses. » C'était dit. Et je me sentis soudainement mal en réalisant ce que je venais de dire. Le sujet de conversation à éviter avait commencé par le boulet de service, à savoir, moi. De toute façon, Andrea était au courant que je savais... pour elle. Merci les triplés, ça m'avait tué en apprenant ce genre d'informations. J'avais déjà perdu ma mère, je ne pouvais pas commencer une histoire avec une femme qui allait mourir dans peu de temps. Cela aurait été trop dur pour moi. C'était égoïste et je le savais et pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher de penser ainsi. Elle m'aurait quitté sans laisser plus aucune trace et cela aurait été la goutte d'eau qui aurait fait débordé le vase. Je serais tombé à coup sûr en dépression. Alors non. « Autant pour moi, c'était pas voulu... » Pâris, va te pendre, cela arrangerait probablement le problème. « Il faut simplement que tu saches que ce n'était pas un pari. Tu l'as dis toi - même, c'est terminé les trucs de gosses. On passe à autre chose. Je trouve ça simplement dommage la façon dont tu réagis. » Finis-je par souffler doucement. Je n'imaginais même pas comment je l'aurais pris si j'avais réellement ressenti quelque chose pour elle... je me serais réellement planté une balle dans la tête. « Tu me vois toujours comme le débile des Dal Cappello qui essayait de t'embrasser simplement pour gagner le pari de Léandro. Je me sens vraiment con auprès de toi... Et si t'embrasser avait été sincère ? Et si finalement, j'avais voulu essayer ? » Heureusement qu'il n'y avait eu pas cette fameuse flamme. Ce fameux coup de foudre. « De toute façon, j'ai compris. La prochaine fois, je te demanderai ton avis sur la question et te préviendrai que ce n'est pas l'un de mes stupides paris. » Vexé ? A peine... « Finalement, ce n'est pas plus mal que tu me considères toujours comme le petit garçon d'il y a quelques années. Je crois que l'on n'a plus rien à se dire. » Sur ses mots, un léger soupir se fit entendre de ma part. Pour une soirée de merde... j'étais décidément servi ! J'aurais dû rester coucher et ne pas écouter mon instinct de don juan... « Salut Andrea. »
Code du règlement :
Spoiler:
ok by Dylan
Dernière édition par Berlioz L. Wells le Dim 27 Fév - 5:15, édité 3 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: BERLINGOT — La vie est une grande patinoire où je me casse la gueule. Dim 13 Fév - 17:17
ANNE J'espère que tu seras celle qui va rester sur NYCL. XD
Bienvenue et bonne continuation.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: BERLINGOT — La vie est une grande patinoire où je me casse la gueule. Dim 13 Fév - 17:17
Bienvenue excellent choix d'avatar Anne Marie
Spoiler:
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: BERLINGOT — La vie est une grande patinoire où je me casse la gueule. Dim 13 Fév - 17:24
Meeerci ! Madison, j'espère aussi (aa).
MARLOOOON ! Meeeerci !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: BERLINGOT — La vie est une grande patinoire où je me casse la gueule. Dim 13 Fév - 17:30
bienvenue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: BERLINGOT — La vie est une grande patinoire où je me casse la gueule. Dim 13 Fév - 17:31
Bienvenue Le même titre que moi pour la présentation
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: BERLINGOT — La vie est une grande patinoire où je me casse la gueule. Dim 13 Fév - 17:38
Yop bienvenue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: BERLINGOT — La vie est une grande patinoire où je me casse la gueule. Dim 13 Fév - 17:46
Bienvenue J'edit ton code qui est bon.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: BERLINGOT — La vie est une grande patinoire où je me casse la gueule. Dim 13 Fév - 17:49
bienvenue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: BERLINGOT — La vie est une grande patinoire où je me casse la gueule. Dim 13 Fév - 18:00
Mon frère est entrain de te baver dessus (aa)"
Anyway ! Bienvenu in NYCL ! Amuses-toi bien et bonne chance pour ta fiche ! ANNE
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: BERLINGOT — La vie est une grande patinoire où je me casse la gueule. Dim 13 Fév - 18:32
Bienvenue parmi nous && bonne continuation
Mackenzie J. Howard
Empire State of Mind
i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.