Harry ? Un pervers ou un tueur en série ? Loin de la ! Avant d’être Black Warrior, il était policier, ça n’allait pas être maintenant qu’il allait changer de bord… Ca n’arrivera certainement jamais. Il combattait le mal afin d’assurer la sécurité dans New York. Pourquoi le faire ? Parce que son père l’était lui aussi ? C’est peut être une raison qui l’a aidé à faire ce choix mais ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Quand il était gosse il disait, « je suis un gentil, et je vais tuer les méchants » c’est un peu trop caricatural mais c’est à peu près ça. C’est plus tard, quand il fallut prendre réellement une décision, il disait qu’il aimait « l’adrénaline ». Sentir son cœur battre, ce sentir exister. Est-ce que Harry était un enfant écarté du monde ? Non.Iil aimait tout simplement la vie. Il savait ce que la mort pouvait infliger aux familles. L’ayant vécu, il n’aurait pas pu rester les bras croisés. Au sein de la police, c’était un employé modèle. Pas parce qu’il cirait les bottes du patron, si vous pensez ça, c’est que vous êtes à côté de la plaque… Il était motivé, aucun scrupule envers les malfrats, il aimait son boulot. Pourquoi l’avoir quitté me demanderiez-vous ? Ca c’est une autre histoire… il y a environ un mois, le père de Harry est mort en mission de black warrior (son père était policier puis était devenu BW par la suite). Il était donc devenu orphelin vers l’âge de vingt trois ans. Sa mère était aussi décédée quand il était petit. Le jeune homme a voulu reprendre le flambeau. Il considérait son père comme un héro. Devenir Black Warrior parut si évident pour lui. Il ne voulait pas que la chaîne et la réputation que son père avait construites, se brise. Il avait énormément de respect pour lui. De plus, BW était presque similaire à son ancien boulot. Sauf que les conditions physique sont plus pousser et le côté enquête est mis de côté. L’esprit d’un soldat est différent que celui de policier. C’est à la fois un esprit agressif car il faut être barbare pour tirer des rafales devant les premières lignes errant, ne pas avoir de pitié et rentrer dans le tas, puis, c’est aussi un esprit sage et calme. Paradoxal me diriez vous. Il faut bien de la sagesse pour savoir prendre la bonne décision au bon moment. Et aussi du calme pour pouvoir rassurer les gens sur la situation. Vous voyez vous un black warrior arriver en paniquant, avec les larmes aux yeux et en vous criant que tous vas bien et qu’ils gèrent la situation ? Moi personnellement… Non. Harry avait peut être tord de vouloir suivre la chaîne des Turners. Peut être qu’il aurait mieux fallu faire sa propre vie. Ca ne veut pas non plus dire d’oublier ses « feux » parents. Certaines personnes se disent sans doute qu’il est trop apitoyé sur son sort et que son seul remède c’est le passé… Harry peu peut être changé d’optique de vie, quand il saurait réfléchir sur la vie qu’il aurait toujours voulu avoir, celle qu’il rêvait quand il était petit. Celle qu’il est en train de vivre ; est-ce de cette vie là dont il a toujours rêvé? Léa, proposa de s’assoir sur un banc. Il acquiesça avec un sourire avant de poser son postérieur sur le banc gelé. Il eu un geste retissant puis se rassis en grimaçant en tout petit peu. Il bu deux grosses goulées pour compenser le froid du banc. Comme si cela pouvait changer quelque chose. C’est psychologique, il y a un tellement de chose comme ça. Croire en quelque chose d’irréel nous aide beaucoup. Comme ça, nous pouvons rejeter la cause sur cette croyance. Vous voyez ce que je veux dire ? Pourquoi ne le dis-je pas tout simplement ? Parce que, prononcer ce mot pourrait me donner envie de débattre dessus et puis c’est un sujet sensible. Je pense que j’ai assez « philosophé » pour ce post. Je pourrais ressortir ce sujet plus tard. - Je suis Black Warrior, je tue des errants et je sauve des vies. Bien sûr, à vrai dire ça me gênait qu’on se vouvoyait. C’est un automatisme de vouvoyer les gens que l’on ne connait pas mais, en réfléchissant, se vouvoyer alors que ce sont des personnes du même âge, qui ont vécu à la même époque, ça fait un peu bizarre. Je sais bien qu’il faut être poli, et Harry et moi-même le sommes, mais c’est étrange en fin de compte. Vous n’êtes pas obligé de suivre mon raisonnement. Je comprendrais le fait qu’une autre personne n’est pas la même opinion que les autres. Et puis nous avons tous besoin d’avis extérieur pour pouvoir faire le point sur un sujet et suivre son propre raisonnement. Oula… je pourrais aussi débattre sur l’opinion. On va plutôt éviter de parler de ça aussi… j’ai tendance à m’éloigner du sujet principal, je pense que vous l’avez remarqué. Reprenons sur nos deux jeunes personnages. Les voilà tout deux sur un banc en train de discuter, avec du vin chaud en main alors qu’ils ne s’étaient jamais parlé. Ils ont l’air de bien s’entendre on dirait. Harry est quelqu’un de très sociable. Il ne se force pas de parler avec les gens. Des fois, ça passe ou ça casse. Je veux dire par là qu’avec certaines personnes ça ne marchent pas toujours… Il avait laissé un petit blanc avant de reprendre. - Je… J’ai choisi de faire ça pour mon père. J’aime ce que je fais, il n’y a pas de problème mais… ah c’est difficile à expliquer. Je veux dire que je n’ai pas choisi par moi-même. Je ne me force pas à faire Black Warrior mais je le fais pour mon père. S’il était encore en vie, je serais encore dans mon ancien bureau. Je ne sais pas si vous… si tu comprends ce que je dire. Harry est comme moi, il se livre beaucoup et aussi tendance à… trop raconter sa vie. Mais ça lui fait du bien. Il a tellement de poids sur les épaules. Tuer les gens, gérer sa vie privée en même temps, ce n’est pas facile. Ce sont deux questions simples. Pour certaines, la réponse est évidente, et pour d’autre… c’est moins facile. Beaucoup de gens ne pensent à ça. Et c’est là qu’ils réalisent que leur métier n’est pas fait pour eux ou alors qu’ils ont bien choisi et qu’ils savent pourquoi ils aiment leur boulot. Pourquoi ils ne l’ont pas vu plus tôt ? Sans doute parce qu’il n’y a eu personne pour leur ouvrir les yeux. En posant cette question, Harry n’avait pas l’intention de lui faire ouvrir les yeux, c’était une question comme ça, par simple curiosité. Après avoir fini de parler, il regardait Léa av

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