"Nous cherchons plus à durer que nous n'essayons de vivre." d'Andy Warhol
Signe(s) Particulier(s)
Lindsay a un tatouage en bas du dos. Ce tatouage représente une rose entourée de ronces. Tatouage classique, en somme.
Orientation Sexuelle
Elle se dit hétérosexuelle et pourtant, elle est aussi bien attirée par les garçons que par les filles.
Lindsay Johnson
Physique & Caractère
Apparence & Style:Lindsay est une jeune femme qui ne s'embarrasse pas de la mode. Elle aime suivre sa propre mode, qui consiste à prendre la première chose dans l'armoire et de se la mettre sur le dos. Bon, d'accord, elle aime quand même que ses vêtements soient tous accordés ensemble, mais on ne la verra presque jamais avec une robe Dolce & Gabanna ou Zadig et Voltaire. Les marques ne l'intéressent pas. Ce qu'elle aime particulièrement, c'est le maquillage, plus spécialement le khôl qui mettent en valeur ses yeux vert qui percent une peau pâle. Son visage rond est encadré par des cheveux châtains retombant en vagues souples sur ses épaules. De son père, elle a hérité sa grande taille, et de sa mère, elle a hérité la minceur.
Caractère:La jeune femme a des tendances solitaires. Comme elle aime bien le répéter, elle préfère être seule que mal accompagnée. En réalité, c'est parce qu'elle n'aime pas qu'on la dérange lorsqu'elle contemple des œuvres ou qu'elle travaille. Lindsay n'aime pas être en retard, que ce soit à un rendez-vous ou dans son boulot, même si pour ça, elle doit prendre de l'avance, beaucoup d'avance; Parfois, elle a tendance à être trop perfectionniste et cela la ronge, puisqu'elle s'en rend compte et que ça a fait vaciller plus d'une amitié. Pourtant, on ne peut pas dire qu'elle ne sait pas garder une amitié. Ses amis, c'est quelque chose de très important. Elle aime trainer avec eux, rigoler avec eux, passer du bon temps ensemble. Elle n'est pas rancunière envers eux, car elle se dit toujours que ça pourrait être pire. Ainsi, le dicton « Trop bonne, trop co**e » s'applique parfaitement à elle. Cependant, elle n'est pas non plus aveugle des machinations qui se trament dans son dos. D'apparence, elle peut être calme, peut-être trop calme, mais en réalité, quand on la cherche, on la trouve, et pas qu'un peu.
L'histoire
Orlando, le 24 décembre 1984. Il y règne une atmosphère festive, liée à Noël. Une ambiance telle quelle, que les enfants présents dans une petite villa de la banlieue de la ville ne tenaient plus en place. Dans une chambre, à l'étage, Margarett Johnson commençait à ressentir des douleurs aigües au niveau de son ventre. Jay Johnson, son mari, était à ses côtés, lui apportant régulièrement des verres d'eau, venant prendre de ses nouvelles. Lorsque sa femme lui dit que les contractions commencèrent, une lueur de folie, de passion, d'amour s'alluma dans son regard. Il savait ce que cela signifiait. C'est avec une vitesse incroyable qu'il contacta sa sœur afin qu'elle vienne garder les enfants. Et c'est un sourire aux lèvres et sur une note de cris de joie des enfants que Jay et sa femme quittèrent la maison, dans la soirée. Le 24 décembre au matin. C'est Noël. Il neige un peu sur la ville. C'est le plein hiver, normal me diriez-vous. Dans une des salles de l'hôpital, des voix pressées parlaient, une femme hurlait de douleur. Son mari, à ses côtés, lui serrait une main et lui murmurait des paroles réconfortantes. Elle crut mourir, comme lors de ses deux précédents accouchements. Margarett savait qu'il fallait finir ce travail, qu'il fallait qu'elle soit libérée de toute cette souffrance qui lui meurtrissait le corps. Dans d'autres salles, d'autres chambres, des gens regardaient la télévision, des infirmières circulaient dans les couloirs, rendaient visite à des patients, entraient et sortaient de diverses salles d'opérations. Puis, entre les conseils des médecins, les paroles réconfortantes de l'homme qui tenait la main de sa femme et les cris de cette dernière, un nouveau cri retentit. Un cri de bébé, le cri d'une personne venant de découvrir le monde pour la première fois. Lindsay Alice Johnson vint compléter l'heureuse famille. Elle fit le bonheur de Kate et Luke, les faux jumeaux. Bien sûr, c'était devenue la véritable attraction de la famille. Elle passa entre les bras de tous les oncles et tantes, des grand-parents, aussi bien maternels que paternels. Elle fut donc, durant toute son enfance, aimée et choyée, de telle sorte qu'elle n'aurait jamais voulu quitter le cocon familial. Pourtant, il y a un moment où... A l'école, Lindsay fut une élève modèle, révisant ses leçons tous les soirs, ayant de bonnes notes, et étant très sage. Elle se fit traiter de chouchoute, de tête d'ampoule et de tant d'autres surnoms peu gratifiant, qui la rendirent triste. Ses parents la réconfortèrent, et ses frères et sœurs la soutinrent. Elle fut donc défendue par toute sa tribu et c'est à ce moment là qu'elle fut traitée de poule mouillée, de trouillarde... La jeune fille voulait quitter l'école, ne s'y sentant pas à son aise. A vrai dire, se faire brutaliser d'une telle sorte, ce n'est jamais super. Malgré tout, elle continua à y aller. C'est ainsi qu'elle fit toute sa scolarité dans les écoles de la ville. A quinze ans, la jeune fille se passionna pour les musées et les livres. Devenue un rat de bibliothèque, une véritable amoureuse de musées, une admiratrice de peintures, elle n'hésita pas un seul instant à aller voir des expositions dans les villes, à participer à des concours de photographie, d'écriture ou de peinture. Elle se découvrit un don pour le pinceau et la toile. C'est donc tout naturellement qu'elle se dirigea vers une branche artistique, plus particulièrement l'histoire de l'art. C'est donc pour ses études universitaires qu'elle atterit à New-York, là où l'université d'histoire de l'art est la plus réputée. Après de brillantes études, elle décida de prendre une année sabbatique avant de se lancer dans la vie active. Suite à de nombreux doutes et des débats intérieurs, Lindsay choisit donc de s'orienter vers le professorat. Hésitant entre enseigner l'histoire de l'art dans des lycées ou à l'Université, elle sauta sur l'occasion lorsqu'un poste de professeur d'histoire de l'art se libéra à Fordham.
Behind the computer
Prénom:Adélaïde Âge :19 balais Avatar choisi :Keri Russel Comment as-tu connu ce forum ? :J'étais l'ancienne Leila O'Weil Ton avis (design, contexte, ...) :Aussi magnifique que lorsque j'y étais avant Présence sur le forum :7/7 ( même si je ne rp pas tous les jours ) Autre(s) compte(s) :// Exemple de RP :
Spoiler:
Je savais qu'il faisait froid. Maintenant que la voix de Majken avait déchiré le silence, je me sentais revivre. Une nouvelle force prenait source en moi et décidait de se lâcher partout. Je serrais toujours mon amie contre moi et je lui caressais le visage, pour qu'elle sache que je suis là. Je voyais qu'elle s'en allait petit à petit mais je n'avais pas eu la force de bouger. J'étais bien trop occupée à pleurer, de joie, de douleur, à pleurer de ces retrouvailles amères que je m'étais figée à genoux par terre, pourtant dans mes bras le fruit de mes recherches. Je l'avais avec moi, c'était tout ce qui comptait, et le reste n'était que vulgarité à mes yeux. Mais la voix de la mère de Najad m'avait fait reprendre conscience de ce monde auquel j'appartenais. Le bruit des voitures, que j'entendais de loin, m'assourdissaient à présent. Il neigeait beaucoup mais certaines avaient eu l'audace de s'aventurer dans ce blizzard. J'entendais mon cœur battre à tout rompre contre ma poitrine, le souffle ténu de ma meilleure amie. Et les pas de Majken qui faisaient craquer la neige. La neige me glaçait. J'avais froid. Très froid. Peut-être que mes mains étaient devenues bleues. Peut-être que mes lèvres étaient gercées. Je me rendis compte qu'une multitude de flocons blancs recouvraient mes cheveux, mes vêtements. Les larmes qui coulaient sans cesse depuis que je l'avais retrouvée gelaient au bout de mes cils, sur mes joues. Mes vêtements durcissaient de par le froid vif. Bientôt, je ne pourrais plus bouger. Figée dans ce masque de sombres retrouvailles. Jusqu'à ce qu'un feu vienne ardent vienne faire fondre cette glace qui m'aurait retenue prisonnière. Les pas de Majken faisaient craquer la neige. Les pas de Majken brouillaient les lignes de ce masque. Elle brisait cette glace. Elle arriva. J'étais heureuse de revoir ce visage si familier. Ce visage que j'avais connu il y a bien longtemps... Combien de temps ne l'avais-je pas vu ? Un an ? Deux ans ? Huit ans ? Je ne sais plus. Elle semblait si fatiguée. Peut-être était-ce une illusion d'optique après tout. Elle ne me vit pas. Comme si j'étais devenue un fantôme, une ombre dans la blancheur de la neige. Seule sa fille lui importait. Je la comprenais, c'était sa chair et son sang. Elle dut voir le pâle visage de Najad. Elle s'approcha rapidement d'elle pour prendre son pouls, je suppose. A mon avis, son vœu le plus cher en cet instant précis, c'est que son unique fille n'y laisse pas la vie, qu'elle ne s'envole pas pour des contrées inconnues. Elle semblait stupéfaite de ce spectacle si étonnant. Je ne sais pas, je ne voyais plus rien. Mes yeux étaient froids, se fermaient d'eux-même. Je voyais flou. Je savais que c'était Majken. J'avais senti l'aura qui s'en dégageait. J'avais reconnu sa voix parmi le murmure assourdissant de la tempête. Sa silhouette accroupie. Recroquevillée. Comme si elle protégeait sa fille de la fuite éternelle du temps. Comme si elle empêchait son âme de s'échapper. Comme si elle retenait le si peu de vie qui soufflait encore dans son corps. Comme si elle décidait d'être le mur entre elle et le monde environnant. Comme si elle avait décidé que sa fille ne la quitterait plus. Elle le voulait peut-être. Cette personne familière... Ces yeux se levèrent sur moi. Elle prenait enfin conscience que sa fille n'était pas seule. Peut-être m'avait-elle vue auparavant. Mon visage devait lui apparaître dedans sa tête avec un certain flou. Comme s'il revenait de loin, de contrées depuis longtemps oubliées. De ces contrées dans lesquelles on ne remet pas les pieds, à moi d'y être contraint. Elle murmura mon prénom. Emportée par le vent. Recueilli dans mes oreilles. Elle le murmurait. Elle s'en était souvenu ! Je hochais faiblement la tête. J'avais froid, je tremblais. Puis, elle se mit debout, releva sa fille et prit ma main. La chaleur de son corps me brûla, me transperça. Je la suivis, idiotement. J'aurais pu me dégager, lâcher sa main et me débrouiller toute seule, rentrer à mon hôtel, partir loin, très loin d'ici. Mais c'est comme si sa main me retenait prisonnière. Il fallait que je la suive. Elle m'ouvrit la porte du VUS. Je restais quelques longues minutes à observer les sièges, comme si quelque chose me captivait. Monter là-dedans ne me disait rien qui vaille. Je savais que je devrais répondre à des questions. Des questions silencieuses. De plus, la présence de Najad dedans n'arrangerait rien. J'aurais envie de me retourner, de la tenir dans mes bras, de pleurer, encore et encore. Je ne voulais pas être ici. J'avais l'impression de me retrouver en prison, pour me mener je ne sais où. J'avais peur. Peur d'atterrir dans un milieu hostile, dans un milieu qui m'est totalement étranger. D'accord, je serais avec Najad, je serais avec sa mère, mais est-ce que cela suffisait vraiment à se défendre contre l'inconnu ? Je n'étais plus certaine d'avoir fait le bon choix, à présent. Peut-être que je n'aurais pas dû venir. Ça m'aurait évité de vivre la scène que je venais de vivre avec Najad. Ça m'aurait évité de rester immobile à côté du VUS, à repenser à tout ça. Mais je l'avais voulu. Mes parents m'en avaient dissuadé, de faire ce voyage, de la retrouver. Ils avaient essayé de me retenir, mais j'avais été ferme sur ma décision. Ils ne pouvaient plus me retenir, eux. Je devais voler, faire mes choix. J'avais choisi d'aller retrouver ma meilleure amie, de changer de pays. De changer de vie, aussi. Finalement, je m'assis sur le siège, mais je baissais les yeux. Je n'avais même pas pensé à enlever la neige, je m'en fichais, à vrai dire. J'étais encore sous le choc, de ces chocs qui vous marqueront toute votre vie. Un rien vous les rappellera. Un rien vous replongera plusieurs dizaines d'années en arrière. Un rien qu'on ne peut oublier. Je fixais la tablette devant moi. Je refermais la porte. Quelle marionnette étais-je devenue ? Qu'est-ce qui pouvait bien m'avoir entrainé dans une telle histoire ? Je sentis la chaleur du chauffage. Comme un brin de vie. Cette vie si chère, si précieuse. Je me remis à penser au passé.
Dans la cour de l'école, j'étais seule. Depuis qu'elle était partie, je n'avais plus personne à qui me rattacher. Oh, ce n'était pas les personnes qui manquaient, non, pas du tout. Certaines faisaient l'effort de venir vers moi. Et moi, je faisais l'effort de les rejeter. Personne ne pourrait remplacer Najad. Il n'y avait eu qu'elle durant mon enfance. Hormis les quelques autres amis que j'avais eu mais eux, ils n'habitaient plus aussi près, ils n'étaient plus dans la même école. J'étais sous l'arbre, assise par terre. Il neigeait à gros flocons. J'avais mon bonnet enfoncé sur ma tête. Il me recouvrait les oreilles. Mes joues rougies par le froid, je soufflais. Un panache de fumée se forma dans l'air glacial. Et je pleurais. Je pleurais sa disparition, encore et encore. On me prenait pour une gamine, mais je m'en fichais. Les gens pouvaient dire ce qu'ils voulaient derrière mon dos, mon cul les contemplait. J'étais insensible à leurs sarcasmes, insensible à leur insensibilité. Je voulais juste qu'on m'oublie, qu'on ne fasse plus attention à moi. Je désirais juste m'enterrer loin sous terre, m'en aller dans un pays où on ne me connaissait pas. Je ne pouvais pas partir. Une boule de neige sur ma joue. Je relevais la tête, comme soudain sortie d'un rêve. Je fixais la personne qui me l'avait lancé. Svend, encore lui. Je fermais les yeux, tentant de me contrôler. Mais ses railleries m'empêchèrent de me contrôler. Je me levais, presque calmement. Puis, je me dirigeais vers lui. Je le regardais droit dans les yeux. Sans le quitter du regard, je lui dis : « Tu ne peux pas comprendre. Tu ne peux pas. C'est trop dur pour toi. Tu n'as peut-être jamais eu de meilleurs amis... ». Où avais-je été chercher ça ? Je ne savais pas. Je ne voulais pas jouer la gentille, je n'avais plus cette force. Elle s'était évaporée, elle aussi. Il se mit à rigoler comme un abruti. Je me retenais de le gifler. Il ne méritait que ça, des baffes. Et j'étais partie, me terrer dans un coin, dans la neige, dans le froid glacial de l'hiver.
Je repensais à ce moment, où j'avais été incapable de faire le moindre geste. Maintenant, ça m'y faisait repenser. De nouvelles larmes coulaient sur mes joues. De nouveaux pleurs. Je ne parlais pas, je n'en avais plus la force. J'étais faible, si faible... Si seulement je pouvais m'allonger, fermer les yeux et me laisser aller... Me laisser aller... Peut-être ne jamais me réveiller. Aller loin, très loin de la réalité. M'en aller dans un lieu inconnu. Je ne pourrais plus faire marche arrière, je sais. Je devais partir, m'en aller. Quitter ce monde de fous, ce monde de démence pour aller à la rencontre de contrées plus clémentes, plus sereines. On arriva. Qu'était-ce cette maison ? La demeure de Saint-Pierre ? Celle de Charon ? Un havre de paix ? Comment étais-je arrivée là ? J'ouvris la porte. Comme un automate. Je sortis, comme un automate. J'étais devenue un robot. Je n'avais plus conscience de mes faits et gestes. Une porte ouverte. Je la regardais, angoissée. Et si le Mal m'attendait de l'autre côté ? Et si je ne devais pas y aller ? Si c'était un attrape-nigaud ? Je ne pouvais pas trouver pire, après tout. Et je partis en direction de cette porte. Je m'y engouffrais. Me voilà ailleurs. Je regardais le décor. C'était un petit cocon, tout semblait si douillet. Puis mes yeux se posèrent sur une photo de Najad. Son visage était déformée par une moue que je ne lui avais jamais vue. Comme si elle désirait vous faire du mal, vous tuer. Je suis certaine qu'elle jouait. De toute façon, ça ne pouvait être qu'un jeu. Je voyais des ballons baudruches colorés, derrière elle. Elle portait un costume de bouchère sanglante. Je restais muette devant cette photo, statuée. Je secouais la tête et continuais mon inspection. Et j'arrivais dans une salle. Une table, des chaises, un canapé, des fauteuils. Najad était allongée dessus. Sa mère dans un fauteuil. Je ne désirais pas casser ce cocon familial, m'immiscer dans une vie étrangère à la mienne, m'intégrer de force à une famille qu'on avait longtemps tenté de me faire oublier. On ne m'invita pas à le faire, mais je m'assis quand même dans un fauteuil, face au canapé. Et je fixais la silhouette immobile, habillée autrement, qui se tenait là. Elle dormait, je l'espérais. Je ne désirais pas être la meurtrière de ma meilleure amie. Je ressentis pour la première fois depuis le début de la journée que je ressentais le besoin de parler. D'avoir des réponses à mes questions. De pouvoir enfin savoir le comment du pourquoi et vice-versa. Pourtant, je n'arrivais pas à m'exprimer clairement. Un murmure parmi tant d'autres.
« Majken... Pourquoi ? Pourquoi être parties sans avoir laisser de traces ? Pourquoi m'avoir laissé souffrir ? Pourquoi ? Durant tant d'années, je me posais des questions, je me demandais si elle allait bien, si elle ne s'était pas tuée dans un quelconque accident. Je me demandais ce que j'avais pu lui faire pour que tous ponts soient ainsi rompus. Je m'inquiétais. Pourtant, mes parents semblaient savoir. Ils savaient... Pourquoi suis-je restée dans l'ignorance ? »
J'avalais avec difficulté ma salive. Une grosse boule se formait dans ma gorge. Une sueur froide dégoulina le long de mon échine. Je fus prise d'un violent frisson. Je n'avais pas enlever mon manteau, mon bonnet, mon écharpe et mes gants. Ils devinrent trempés. Je fus comme prise d'un remord. Je me levais et allais déposer mes affaires dans l'entrée où stationnait encore un peu de neige. Et je revins à ma place. Puis j'attendis. Une attente longue, éternelle. Quand allais-je voir la fin ? Elle ne semblait pas se réveiller. Alors, une idée me vint en tête. Une chanson résonna à mes oreilles comme une douce mélodie. Je chantais.
«Feels like the weight of the world, Like God in heaven gave me a turn. Don't cling to me, I swear I can't fix you. Still in the dark, can you fix me?
Freefall, freefall, all through life.
If you love me, then let go of me. I won't be held down by who I used to be. She's nothing to me.
Feels like the weight of the world, Like all my screaming has gone unheard. And oh, I know you don't believe in me. Safe in the dark, how can you see?
Freefall, freefall, all through life.
If you love me, then let go of me. I won't be held down by who I used to be.
If you love me, then let go of me I won't be held down by who I was
If you love me, then let go of me I won't be held down by who I used to be »
Je fermais les yeux, me rappelant douloureusement le passé. Une larme roula. Une seule. Comme si je n'en avais plus, comme si je commençais à réaliser que je me réconciliais avec ma vie antérieure. Je l'entendis murmurer mon prénom. Faible. Si faible... Puis, comme si elle faisait un effort surhumain, elle ouvrit ses yeux. Deux billes bleues nous fixèrent, Majken et moi. Nous voyaient-ils vraiment ? Je me levais et me jetais au pied du canapé. Je lui attrapais une main, que je serrais entre les miennes. Je soufflais entre mes mains jointes tenant la sienne. Je soufflais de l'air chaud. Et je lui chuchotais son prénom
« Je suis là. »
Code du règlement :
Spoiler:
ok by Dylan
Dernière édition par Lindsay Johnson le Mer 30 Mar - 18:11, édité 14 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Lindsay Johnson pour vous servir :) Lun 7 Mar - 20:10
Bienvenue sur nycl.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Lindsay Johnson pour vous servir :) Lun 7 Mar - 20:21
Merci
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Lindsay Johnson pour vous servir :) Lun 7 Mar - 20:22
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche !!
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Lindsay Johnson pour vous servir :) Lun 7 Mar - 20:26
Bienvenue J'edit ton code qui est bon (:
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Lindsay Johnson pour vous servir :) Lun 7 Mar - 20:35
Rebienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Lindsay Johnson pour vous servir :) Lun 7 Mar - 21:59
Merci
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Lindsay Johnson pour vous servir :) Lun 7 Mar - 22:09
Bienvenue ♥
Mackenzie J. Howard
Empire State of Mind
i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
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▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.