Apparence & Style:



Si jamais vous me croisez dans la rue, vous pourrez très certainement me reconnaître, comme ne pas me reconnaître. Je suis d'une taille assez petite sans être trop petite, mince, brune aux yeux marron. Une personne ordinaire, une fille comme une autre. Néanmoins j'aime les tenues qui sortent un peu de l'ordinaire, il y a des jours où je serais très colorés, d'autre jours ou au contraire je serais très sombre. Mes habits dépendent de mon humeur et non d'une mode ou d'un style vestimentaire. Par contre je suis une vraie fana des chaussures de ce fait vous trouverez énormément de chaussures dans mon armoire et me verrais rarement avec deux fois de suite avec la même paire de chaussures. Je peux être très féminine comme très masculine. Étant sportive il m'arrive d'être assez masculine niveau vestimentaire. Je prône le naturelle. Pour moi être naturelle c'est quelque chose de très très important. Du coup j'essaye d'être un maximum naturelle dans mon apparence. Je ne veux pas être une bête de foire que tout le monde regarde. Je veux que les gens m'aiment pas pour mon physique mais pour ce que je suis. Je suis assez musclé des bras, grâce à ce que j'ai fais et continue en partie de faire pendant plusieurs années.

25 Septembre 1993

Mes pieds de petite fille foulé le sol de cette fête foraine. Je ne savais pas où j'étais. Cela faisait des heures que je marchais, que j'essayais de me souvenir de quelque chose. Mais rien. Je ne voyais rien, je ne savais plus rien. Qui j'étais ? Où j'étais ? Quel âge j'avais ? J'ignorais tout ça. J'avais mal aux pieds. Je ne voyais plus très bien. Je finis par rentrer dans une personne. Mon regard se leva doucement vers la personne que je venais de percuter. C'était une magnifique dame. Elle me regarda et s'accroupit devant moi. Elle me dévisagea des pieds à la tête. Avant de me dire d'une voix très douce et en me remettant une de mes mèches derrière l'oreille « Et bah alors ma puce ! Tu es perdue ? ». Je haussais les épaules. J'étais perdue ? Devant mon silence elle continua « Ton papa et ta maman doivent te chercher partout petite ! On va l'es retrouvée ! C'est dangereux ce genre d'endroit pour une petite fille de ton âge tu sais ?! ». Je restais juste silencieuse. Elle me prit la main, sauf que quand je voulue faire un pas, je m'écroulais par terre. Je me suis réveillée quelques temps après. Quand je tournais la tête, la gentille dame était toujours là. Elle parlait avec un monsieur en uniforme. Quand ils remarquent mes yeux ouvert. Ils s'approchèrent. La gentille me fit un sourire rassurant et l'homme en uniforme me dit « Bonjour miss ! On a pas retrouvée ton papa et ta maman désolée ! Alors on a besoin de toi d'accord ? Tu dois nous dire ton prénom et où tu habites ! Est-ce que tu serais faire ? ». Je fis non de la tête. Et après d'autre questions auxquelles je n'ai pas pu répondre, il partit et je me rendormis. Finalement je restais ici. J'y étais bien. Et peu à peu je retrouvais un peu de chaleur et d'énergie. Quelques jours plus tard, on découvrit dans une villa du Texas, un jeune couple mort, assassiné, il y avait une chambre d'enfant, pour une fille. Et au vue des photos on comprit que c'était moi. Je suis amnésique des quatre premières années de ma vie. Les médecins disent que c'est le traumatise. Que j'ai certainement vue mes parents se faire tuer.

14 Août 1994

Un an presque était passées. Maintenant j'appelais la gentille dame, maman. C'était maman. Elle avait réussi à m'adopter. Et j'étais devenue sa fille même si je n'avais pas son sang. Sa famille, donc ma famille maintenant, au début l'on très mal pris et m'ont rejeté. Mais quand ils ont vue mon talent pour le tir-a-l'arc et ma façon d'admirer et de vouloir refaire ma maman sur son trapèze, ont fait qu'ils m'acceptèrent. Que je n'étais peut être pas une fille de cirque, née dans un cirque, mais que je pouvais le devenir. J'avais cinq ans, et j'avais déjà beaucoup de compétence. Beaucoup de connaissance. Je savais lire, et commencé à écrire. Maman m'aidait. A ce moment-là elle n'avait que vingt ans. Puis alors qu'on passait dans le beau pays d'Irlande. Ma maman rencontra celui qui deviendra mon papa. Au départ je le trouvais très gentil. Il était adorable, avec moi et avec maman. Et quelques mois après il intégra la troupe lui-aussi. Il parlait souvent gallois. Une langue que j'aimais plus que tout. Et dans ma tête, tout ce qu'il disait rentrée et ne sortait pas. Ils marièrent quelques mois plus tard.

1997-2006

A mes huit ils découvrirent que j'étais dotée d'une mémoire absolue. Je retenais dans les moindres détails la moindre petite chose. J'étais très intelligente. A mes neufs ans, je suis tombée malade, une méningite. Et à la suite de ça, je suis devenue sourde. J'ai du apprendre le langage des signes et tout le monde l'appris. Je savais parlée, du coup je parlais. Mais pour comprendre les autres, j'avais beaucoup de mal. J'ai appris à faire avec. Et je m'en suis très bien portée. Je n'étais pas difficile et je m'accommodais vite. Et je pouvais continuée à faire ce que je souhaitais, quoi demander de plus ? Rien du tout ! Et les années passèrent. Je voyais que mon père devenait de plus en plus violent avec ma mère. Je ne disais rien, mais je voyais très bien. Un jour je suis allée la voir, et pour la première fois depuis si longtemps, elle m'a fermée la porte au nez, et m'a parlée méchamment. Elle n'étais pas comme ça. Elle souffrais, elle avait mal, et je pensais savoir son cœur brisé, par cet homme qu'elle aime et qui ne l'a respecte pas. Quand j'ai eu dix sept ans, elle mit au monde un beau bébé. Mon petit frère. Un amour de petit. J'étais entrain de le regarder dormir. Soudain il se mit à pleurer. Je ne l'entendais pas, mais je le voyais. Je ne compris pas pourquoi d'un seul coup, son doux sommeil était ainsi brisé. Je me levais pour allée chercher maman. Le rideau était ouvert. Et là aujourd'hui je regrette d'être arrivé à ce moment-là. Il poignarda ma mère. Juste a ce moment là elle tourna la tête vers moi. Et murmura sur ses lèvres un je t'aime que je distinguais parfaitement. Je me mis à hurlée et à courir. Il me couru après. Les larmes coulaient le long de mes joues. Il avait tué ma mère. Je m'enfermais dans la chambre du bébé. Vue les pleurs de l'enfant, il devait cogné contre la porte. J'enveloppais mon petit frère dans des couvertures. Et par la fenêtre je sortis. J'allais vite dans ma caravane, je pris quelques affaires et je partit. Je me suis enfuis avec le bébé. J'ai appelée la police d'une cabine téléphonique.



2006-2008

J'ai marché avec le bébé, durant je ne sais combien de temps. J'essayais de le calmer, voyant ses larmes coulaient et ses bras s'agitaient. Mes larmes coulant aussi. Et la première maison que je vis, fut la première où je demandais refuge. Je n'ai pas hésité une seule seconde. J'ai foncée à la porte d'entrée. Le bébé ayant fini par s'endormir, fatigué. Je sonnais. Et ce fut un garçon de un an je pense mon aîné qui m'ouvrit. Il me regarda bizarre, me regardant des pieds à la tête et je pus lire sur ses lèvres « Je peux vous aider mademoiselle ? ». Et soudain je me suis sentis bien bête, qu'est-ce que je pouvais bien lui dire. Alors je finis néanmoins par dire, devant son visage impatient « Je cherche un refuge, un endroit pour finir la nuit ! Demain matin à l'aurore je serais partie ! Je vous en supplie ! Vous êtes la première maison que j'ai vue depuis je ne sais combien de temps ! Mon petit frère va être malade si je passe la nuit dehors ! S'il vous plaît ! Demain matin vous ne me verrez même pas! ». Sans m'en rendre compte les larmes avaient recommencés à couler. Des perles salées roulant sur mes joues rouge, par l'air frais. Je portais toujours mon petit frère dans les bras. Je ne sentais plus mon bras. S'il me disait non, j'étais morte. Je ne pourrais pas repartir. Finalement il laissa le passage vite, et d'un geste de la main m'invita à rentrer. Je m'arrêtais à l'entrée, alors qu'il refermais la porte. Ce n'est que quand j'ai sentie ses bras sous mes bras, que je compris que j'étais entrain de tomber. Une jeune fille arriva. Et d'un air paniquée, elle couru vers nous, et elle pris mon petit frère. Alors que le garçon me portait jusqu'au canapé où il me déposa. La jeune fille vint s'assoir près de moi. Je l'a regardé et je dis « Merci ! Merci beaucoup ! ». Sa regard posé sur mon petit frère qui dormais et gigotais. Je vis ses lèvres bougeaient mais je n'ai pas réussis à y lire quoique soit. Alors je dis « Si vous me parlez, est-ce que vous pouvez me regardé s'il vous plaît ? Je suis sourde ! ». Un oh se dessina sur les lèvres de la demoiselle. Et un sourire s'étira sur ses lèvres. Un sourire tendre et rassurant. Et me dit « Je vous demandez quel était votre nom et ce que vous fessez dehors si tard avec un petit bonhomme comme ça dans vos bras ? ». Je fermais les yeux, les images me revenant comme une baffe en plein face. Je revoyais cet homme, tué ma mère. Je ferais tout pour oublier cette scène comme j'avais oubliée l'assassinat de mes vrais parents. Le garçon arriva, se posa de l'autre côté de moi et me tendis une tasse chaude de thé. Je bus une gorgée. Je pris mon courage à deux mains, je leur devais une explication après tout, j'étais une étrangère il devait savoir. Alors d'une voix tremblante , la gorge serrée je leur dit en regard en face de moi dans le vide « Je m'appelle Willow ! Je viens d'un camp où les gens du voyage vive ! Je suis une fille du voyage et mon petit frère c'est Gabriel ! Je me suis enfuis avec lui après avoir vue mon père tuer ma mère. J'ai fuis j'ai couru, pour que jamais il me retrouve sinon il me tuera aussi sans aucune pitié, et il aurait aussi tué Gaby ! J'ai appelée la police. Puis j'ai marché encore et encore j'ai marché ! Les mètres défilais ! Et enfin votre maison m'est apparue ! ». J'eus droit a des gestes, des paroles rassurantes, des sourires rassurant. Puis je m'assoupit. J'étais tellement fatiguée. Et le temps passa, deux ans s'écoulèrent. Et je vivais toujours chez Alek & Lilianna, ses deux personnes si adorable. Quand j'étais arrivée, il venait d'emménager. Ce sont des frères et sœurs. On a tous les trois élevé Gaby. Qui a bien grandie maintenant. Je n'ai jamais cherchée à comprendre, ou à savoir ce qui s'était passé avec " mon père " et à vrai dire je ne veux pas le savoir.



2008- à nos jours

Nous avons déménagés à New-York, tout les quatre. Un logement plus grand. Et surtout pour mes études. Je suis rentrée à l'université et je suis des cours de criminologie et de profiler. Disons que ma capacité de mémoire absolue c'est plus facile. Ils m'ont accepté malgré ma surdité. Mon petit frère à grandi. Et je prie chaque jour pour que cet homme ne nous retrouve jamais. Avec Alek on joue, on se cherche, on s'aime, on s'aime plus, on se taquine, on se provoque, on se donne des idées. En fait je suis amoureuse de lui, mais je ne sais pas lui. Du coup je reste joueuse et provocatrice parfois devant lui. Pour voir ses réactions. Enfin bon. Ma vie n'est pas encore finie. Et j'ai encore beaucoup beaucoup de temps devant moi.