A l'âge de quinze ans, Anaëlle rencontra un garçon dont elle tomba littéralement amoureuse. Il s'appelait Florian, il avait un an de plus qu'elle et il était dans la même classe qu'elle. Mais surtout, il l'aimait, il en était dingue mais peut-être pas de la même manière qu'elle. Elle, elle pensait sans cesse à lui, elle ne vivait que pour lui, elle aurait pu donner sa vie pour lui... mais lui, lui il l'aimait c'est vrai mais pour lui son amour ne lui suffisait pas, il lui fallait aussi son corps, sauf qu'elle elle avait décider de faire voeu de chasteté. Un jour, il l'appelle « Coucou, mon coeur. C'est moi, tu peux me rejoindre dans dix minutes au vieux parc, s'il te plaît » Il raccroche sans la laisser placer un seul mot. Anaëlle, s'habit en hâte, sans même se douter de quelque chose. Qui donne encore rendez-vous au vieux parc abandonner ? Peu importe, pour elle et voilà comment elle se retrouve une dizaine de minutes plus tard au parc. Là-bas, une fois sur place, elle ne trouve personne aucune trace de Florian. Peut-être, n'est-il pas encore arrivé ? Seulement, à peine deux secondes plus tard, quelqu'un pose sa main sur son épaule. Anaëlle sursaute pour finalement se retourner et voir Florian, derrière-elle. Il lui dépose un baiser sur ses lèvres avant de lui proposer d'aller s'asseoir sur un banc. « Voilà, j'ai beaucoup réfléchi et j'ai pensé qu'étant donné que ça fait tout de même assez longtemps que nous sortions ensemble, on pourrait peut-être passer à la phase supérieure » conclus-il en posa sa main sur la cuisse de la jeune fille. Elle enlève sa main de sa cuisse « Florian, je te l'ai déjà dit, je ne suis pas prête et je n'en ai pas envie. Je te l'ai déjà répété que je comptais avoir un rapport sexuel une fois marier et seulement une fois marier » malgré ce qu'elle vient de lui dire, il insiste quand même, commençant à l'embrasser dans le cou. Elle rit. « Arrête » dit-elle en le repoussant. Mais, il continue mettant à nouveau sa main sur sa cuisse et l'embrassant de plus belle, cette fois avec plus de force. Elle le repousse encore mais il insiste encore avec plus de force « C'est pas drôle là, arrête je t'ai dit. Mais non, lâche-moi ! » Cette fois-ci, il commence à lui enlever son chemisier puis son soutien-gorge et lui embrasse les seins. Anaëlle essaye de se libérer, elle essaye de le repousser, lui mettant une claque et c'est à ce moment qu'il devint de plus en plus fort, de plus en plus violent. Il lui enlève son jean, puis petit à petit le reste de ses vêtements et à son tour, il se retrouve le corps nu sur le sien. Il l'a violé. Après ça, il se rabille, l'embrassant sur les lèvres « alors, tu viens ? ». Elle ne répond pas. Il l'a laissé. Seule, assise sur le banc. Elle se met à pleurer puis d'un coup elle enlève sa bague de chasteté et la jette à ses pieds. Au bout d'un moment, elle se lève et ce rabille. Elle rentre chez elle après dix minutes de routes. En rentrant ses parents sont occupés au salon mais remarque tout de même la présence de leur fille « Coucou, ma chérie. Alors, comment c'est passée ta journée ? » lance son père. Elle ne répond pas et se précipite directement dans sa chambre où elle s'asseois au bord de sa fenêtre. Puis, elle se dirige vers sa salle de bain d'où elle sort un coupe-ongles. Elle jette un regard à son miroir et pointe le coupe-ongles vers son poignet puis finalement, elle le jette vers son lit. Seulement deux minutes plus tard, elle se jette sur son lit où elle le reprend et s'ouvre la peau à un endroit un peu plus haut que le coude. Elle se retient de pleurer. Mais le pire est à venir puisque Anaëlle va découvrir qu'elle est tombée enceinte suite à son viol, bien qu'elle se soit jurée que si elle avait des enfants elle ne les abandonnerait pas comme la fais sa mère avec elle quinze ans plus tôt, elle va décider d'avorter. Et tout cela sans que ses parents ne se rendent compte de rien et d'ailleurs, ils ne vont même pas se rendre compte qu'elle va s'auto-mutiler, mais aussi devenir boulimique, anorexique et cleptomane.