FEAT. Anne Hathaway

Mildred Berenice Nash

29 ans → Née à New-York le 23/07/1983 → Artiste peintre
célibataire → hétérosexuelle → membre des Artists.

And who am i ?

★Quelles sont tes caractéristiques?
→ Mildred ne porte ni tatouage bi piercing. En revanche, il lui reste quelques cicatrices d’un grave accident qui failli lui coûter la vie il y a deux ans. L’une de ces cicatrices les plus visibles est celle parcourant sa jambe droite, de la cheville au genou. On ne la devine que lorsqu’elle se met en jupe, l’été, si elle se sent d’humeur. On peut également sentir une bosse à l’arrière de son crâne, légèrement sur la droite, trahissant également la présence d’une cicatrice, des suites d’une commotion cérébrale. A part cela, Mildred a de longs cheveux châtains ondulé naturellement qu’elle attache rarement, et qui lui tombent jusqu’au milieu du dos. Elle une peau pâle et de grands yeux marrons. Une bouche assez grande et un sourire généreux dont elle n’hésite pas à faire étalage dès qu’elle en a l’occasion. Elle s’habille de façon plutôt classique, jean et t-shirt, sauf lors des expositions où elle fait un effort de présentation en revêtant robe ou tailleur. Lorsqu’elle peint, elle passe une énorme blouse par-dessus son haut pour ne pas se salir, bien qu’elle aime avoir de la peinture partout y compris jusque dans les cheveux. Mais sur les vêtements, ça ne part pas facilement et elle en a marre de payer le pressing pour ses jeans. Elle porte très peu de bijoux, aimant la simplicité d'un maquillage discret.

★Quel est le caractère de ton personnage?
→ Si vous la connaissiez avant son accident, il est possible que vous ne reconnaissiez pas tout à fait Mildred. Sa nature profonde n’a évidemment pas changé. Elle est toujours altruiste et généreuse, aimant aider son prochain et agir pour le bien de tous. Avant cependant, elle était assez hautaine du fait d’une éducation aisée dans les quartiers riches de New-York. Sans forcément prendre les gens de haut, elle était une personne suffisante, un peu trop égocentrique, centrée sur sa carrière d’avocate, et surtout orgueilleuse de sa réussite. Peut-être est-ce pour cela que son premier échec au barreau fut si difficile à supporter. En revanche, à l’heure d’aujourd’hui, la Mildred d’autrefois n’est plus. Elle est timide, peu sûre d’elle, même concernant son art et plutôt réservée, comme lors de son enfance. Elle a également développé plusieurs phobies dont elle était dépourvue avant. Désormais, elle a peur du vide, du noir, elle ne supporte pas le bruit et est mal à l’aise dans la foule. Sans vraiment parler d’agoraphobie, elle se sent oppressée, mais parvient à se contrôler cependant. Elle apprécie les après-midi au grand air dans central park à peindre les arbres ou les enfants en train de jouer. Ne lui manque plus qu’une chose pour ajouter à son bonheur et combler sa vie : un compagnon et un enfant.

Well... It's my story...

Les larmes font couler son maquillage sur ses joues, quelques mèches se sont échappées de son chignon parfaitement tiré, son rouge à lèvre a bavé. Au volant de sa Pontiac rouge flambant neuve, Mildred, affectueusement surnommée Milly par ses proches, roule en trombe sur la voie rapide. La pluie frappe fort contre le pare-brise et les vitres, retentissant en un millier d’éclats sur la carrosserie. Le son est assourdissant, mais la musique, montée à fond, couvre les bruits de tôles. Elle renifle, s’essuyant le nez d’un revers de manche peu élégant, et laisse les sanglots la secouer sans pouvoir les retenir. Les dents serrées, la mâchoire crispée, elle retient le cri de rage qu’elle n’a jamais osé laisser éclater. Elle leur avait pourtant toujours dit qu’elle n’était pas faite pour ce métier. Elle leur avait toujours dit qu’elle ne voulait pas devenir avocate et que tout ce qu’elle aimait elle, c’était l’art. Alors, quand elle avait perdu son dernier procès, et que le criminel qu’elle avait accusé s’était retrouvé libre, elle ne l’avait pas supporté. La mère de la jeune femme violée et battue à mort lui avait lancé un tel regard qu’elle n’avait pu le supporter. Son père avait bien tenté de la réconforter en lui disant qu’on ne pouvait gagner à tous les coups. C’était trop dur à supporter. Alors sous la pluie battante, elle avait pris le volant pour rouler, rouler sans but, sans savoir où elle allait, juste pour libérer sa rage et sa frustration et tenter de se calmer, loin de la ville. Loin de sa famille, et de cette vie étouffante.

Les essuie-glaces lancés à fond ne parvenaient pas à essuyer suffisamment le pare-brise. Milly n’y voyait pas bien et elle s’en fichait, aveuglée autant par sa rage que par ses larmes. Elle ne vit pas le panneau de travaux qui indiquait une voie réduite par la droite, droit devant elle. Ce n’est qu’au dernier moment qu’elle aperçu les guéridons de sable et les signaux lumineux. Elle pila à fond, des deux pieds sur le frein, mais un coup de volant trop brusque fit virer la voiture qui alla percuter de côté les guéridons, s’envola sur plusieurs mètres dans trois ou quatre tonneaux et aller s’écraser par le toit un peu plus loin, en plein dans la zone de travaux. Mildred était restée consciente pendant toute la durée de l’accident et ce n’est que lors de l’atterrissage brusque qu’elle perdit connaissance.

Dans un flou lumineux, elle revit quelques éléments clés de son enfance et de son adolescence, pour un instant qui lui sembla l’éternité avant que le noir ne l’envahisse. Elle revit le sourire hypocrite de sa sœur ainée, la fille populaire du lycée, alors qu’elle n’était que le cerveau, la fille pas très jolie, invisible, plein de boutons, sur qui on copiait pendant les devoirs.

Elle revit le sourire du garçon sur qui elle craquait à l’époque, Alexander, un grand blond originaire d’un pays nordique en Europe, et qui ne la voyait pas plus que les autres ne la remarquaient.

Elle revit son père lui parler des études de droit et du devoir de poursuivre la voie de la justice comme tout Nash qui se respecte.

Elle revit l’air pincée de sa mère quand Milly leur annonce qu’elle veut seulement dessiner et peindre et qu’on lui fiche la paix.

Elle entend dans le lointain des voix, des sirènes et sent à peine la pluie lui fouettant le visage, s’insinuant dans ses plaies, recouvrant son corps étendu sur l’asphalte et son sang se diluant au noir du bitume. Puis le silence, enfin, le calme et la paix, le repos de l’âme.

Mildred est restée près d’une demi-heure seule, oscillant entre la demi-conscience et l’inconscience, sentant à peine ses blessures, avant que les secours ne soient prévenus et s’occupent d’elle. Malgré tout, elle ne s’en sort plutôt pas trop mal en y repensant. Une double fracture tibia péroné à la jambe droite qui la fera boiter pendant près d’un année, une torsion de la clavicule et de multiples contusions un peu partout. Mais le plus important c’est la commotion cérébrale qui lui provoqua une perte de mémoire totale, sur la mémoire à long terme. Elle se réveille plusieurs jours après à l’hôpital, incapable de se rappeler son nom, son lieu de naissance et l’année où on se trouve. Elle sait cependant encore ce qu’elle a appris à l’école. Elle connait sa géographie, l’histoire du pays et les calculs de base. Les médecins ont bon espoir qu’un jour elle retrouve la mémoire, mais ce sera long.
Quand elle ouvre les yeux pour la première fois après l’accident, elle voit des visages d’inconnus penchés sur elle et les prend pour des infirmières et des médecins. Mais elle comprend vite que ce sont les membres de sa famille. On lui présente son père, sa mère et sa sœur ainée. Ils resteront pendant de longs mois des étrangers pour elle avant qu’elle ne parvienne à établir une nouvelle relation avec eux, sur de nouvelles bases. Après qu’elle se soit remise de ses émotions, on lui colle entre les mains des albums de famille, contenant des photos de tout le monde. Elle s’y voit à différents stades de sa vie, elle se voit en compagnie de cet homme, et ces deux femmes qui sont sa famille, mais son propre visage lui parait étranger.

L’effort de mémoire pour se rappeler ce qui s’est passé, et les bribes de son passé, lui colle des migraines atroces, et sa frustration n’arrange rien. Plus elle essaie de se rappeler, moins elle y parvient. Elle écoute sa sœur lui raconter ce qui s’est passé, lui montrant même l’article de presse dont elle fait l’objet. En parcourant l’article, elle apprend qu’elle est avocate et qu’elle a perdu un procès très important, ce qui apparemment l’avait mise hors d’elle. Elle essaie de se souvenir si elle a une quelconque affinité avec cette vie qu’on lui raconte, mais n’y parvient pas. Les jours se suivent, les semaines s’enchainent jusqu’à ce qu’elle soit autorisée à rentrer chez elle. Elle ne reconnait pas plus les murs de son appartement que le visage de ses proches et a l’impression de violer l’intimité d’une autre personne. C’est quand elle entre dans sa chambre qu’elle se sent enfin chez elle pour la première fois depuis près de deux mois. Un bureau près de la fenêtre est encombré de croquis de fleurs, d’animaux, de portraits. Des tableaux accrochés aux murs la subjuguent et l’envoûtent. Sa sœur lui avoue qu’avant d’être avocate, elle parlait tout le temps de devenir artiste peintre et qu’elle n’a jamais cessé de dessiner et de peindre. Mildred se reconnait bien là pour la première fois et se met à sourire. Tellement émue et contente, elle prend sa sœur dans ses bras ce qui apparemment surprend la jeune femme. Elle lui raconte qu’avant elles n’ont jamais été proches et que c’est la première qu’elles s’entendent si bien.

C’est un nouveau départ pour toute la famille Nash. C’était il y a deux ans, en 2011.

Aujourd’hui, Mildred a vendu son grand appartement à Upper East Side pour un deux pièces à loyer modeste dans le Queens. Elle passe ses journées à dessiner et peindre tout ce qu’elle voit et ressent, et commence à se faire un nom dans le milieu après quelques expositions prometteuses.

Elle se construit une nouvelle vie, prenant cet accident comme le tremplin pour une deuxième chance de faire enfin ce qu’elle aime faire. Elle a fait le deuil de son passé, de sa vie d’avant, et des querelles avec sa famille, qui prend la chose plutôt bien. Mais n’y a-t-il pas des zones d’ombres que cette famille veut bien cacher à Mildred et s’accommode de cette perte de mémoire parce que ça les arrange bien ?

my little secret

★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → rebell'z ; 28 ans
★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Par la grande porte
★Ce personnage est-il un double compte ? → non
★Présence sur le forum → 2/7
★Personnage inventé ou scénario ? → inventé
★Crédit images → tumblr et bazzart

Mon exemple de RolePlay:

Le code règlement:

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Bienvenue sur le forum! ♥

Merci et merci

Hathaway
Bienvenue

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Merci à tous les deux

Welcome

Bienvenue & bonne chance pour ta fiche

Thanks & merci

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Anne Bienvenue chez nous !

Bienvenue !! Excellent choix d'avatar
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Merci tout le monde

Huhu !! Une amie d'enfance

Bon courage pour ta fiche, mon chaton

*voit arriver un grand blond. Le scrute et se sent toute chose*

On se connait mon biquet ? *le remet pas, mais ça viendra*

Merciiiiiiiiiiiiii

BIENVENUE !!!

Anne Hathaway mon actrice préférée

Merci.

Oui j'aime beaucoup également, surtout dans ses rôles comiques

j'aime tous les rôles qu'elle a fait! une classe folle en catwoman, intéressante dans les passagers et Rachel se marie, sans compter Mariage d'une princesse et princesse malgré elle....Sexe Love & Autres Drogues, "un jour", les misérables !!!! J'AI TOUT VU !!! :brigitte:

bienvenue

Lukas : je n'ai pas tout vu, mais certains titres ont retenu mon attention. J'ai beaucoup aimé sa prestation dans princesse malgré elle, et même si je suis "adulte", ça m'a bien fait rire. En revanche, je ne la voyait pas du tout dans le rôle de catwoman, et je trouve que ça ne lui colle pas du tout à la peau. c'est dommage, mais bon, je l'aime bien quand meme XD

Merci Kristopher

J'adore ton histoire, poulette. Très émouvant *lui envoie des baisers rose bonbon*