Sujet: madison ∞ little by little Lun 15 Avr - 14:36
FEAT. KATIE CASSIDY
Chelsea Madison Brooks
23 ans → Née à Hastings, Angleterre le 17/11/1989 → étudiante en journalisme, stagiaire au Times célibataire → hétérosexuelle → membre des Outsiders.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Tout d'abord, ne vous laissez surtout pas aller à l'appeler Chelsea ! Madison, Madie, ou Mad (quand on est pressé) est une jeune fille plutôt discrète : jusqu'à son entrée au Times, il y a quelques semaines, il fallait avouer qu'elle passait plutôt inaperçue dans la Grosse Pomme, elle qui ne perd jamais de temps pour s'habiller ou se maquiller et qui, depuis son plus jeune âge, s'habille plus avec ce qu'elle peut acheter que ce qui lui tape dans l'oeil - de toute façon, elle n'est pas très axée sur la mode, la seule partie qui l'intéresse serait peut-être les bijoux & accessoires, qu'elle choisit néanmoins toujours discrets. Pas particulièrement grande, Chelsea a toujours fait dans la "normalité" ; la seule différence physique qu'elle ai fait depuis sa naissance fut la teinte de ses cheveux, originalement blonds, à son arrivée à New York. Le truc le plus fou qu'elle ai jamais fait ? Elle a failli se faire tatouer, mais a changé d'avis au dernier instant, trop effrayée par la douleur (elle compte d'ailleurs bien prendre sa revanche là-dessus, et s'est promis que si son stage au Time débouche sur un véritable emploi, elle se la tatouera, sa plume !)
★Quel est le caractère de ton personnage? → Madie est le genre de fille que vous rencontrez dans la rue, au bureau, dans le métro, au café du coin, et qui passe dans le coin de votre oeil sans que vous ne la regardiez vraiment. Loin d'être extravagante, Madison est au contraire très naturelle, que ce soit physiquement ou psychologiquement, et elle n'attire pas particulièrement les regards - ce qui, en soi, ne la dérange pas vraiment. Plutôt discrète, elle préfère de loin écouter de la musique sur sin iPod que de partager avec des inconnus, bien qu'elle ne manque jamais une occasion, elle, de les observer et de leur imaginer une vie grâce à son imagination et, quand leur regard croisait le sien, de leur offrir un sourire. Mad : discrète, mais pas méchante, au contraire ! On dit souvent que ce sont ceux qui ont peu qui donnent le plus, et la jeune femme donne raison au proverbe : élevée par des parents aux revenus plus que modestes, elle a pourtant toujours été généreuse, que ce soit jeune (en laissant à sa petite soeur les vêtements que sa mère achetait & qu'elle aurait aimé porter, même si ils étaient un peu trop grands pour sa soeur) ou maintenant, elle qui donnerait tout pour ses amis & qui, malgré son porte-monnaie toujours très léger, a toujours une pièce pour un sans-abri. Passionnée par son travail, c'est là qu'elle révèle vraiment l'esprit de battante qui l'habite ; depuis qu'elle sait lire un journal, c'est son rêve, Madison veut devenir journaliste et rien, rien ne pourra se mettre sur son chemin. C'est d'ailleurs dans ces situations où elle sent qu'elle perd le contrôle qu'elle se met à travailler le mieux & à dépasser tout ce qu'elle pensait être ses limites. Pas particulièrement méfiante, il faut quand même du temps pour pouvoir comprendre Madison dans son intégralité ; dans l'intimité, avec les personnes en qui elle a confiance, la jeune femme se révèle également pétillante, intéressée par l'art, la peinture, l'écriture dans son ensemble, concernée par l'écologie, les problèmes actuels, les soucis des plus basses classes sociales (à quoi elle a été soumise toute sa vie)... mais également une jeune fille pétillante qui est toujours prête à rigoler et à s'ouvrir si elle ne se sent pas menacée ou jugée. (pf pardon je suis vraiment nulle dans les descriptions comme ça ><)
Well... It's my story...
"LIKE A HOBO"
HASTINGS, UK ∞ NOVEMBRE 1999
Chelsea avait toujours détesté l'orage ; depuis qu'elle en avait le souvenir, dès que le tonnerre se mettait à retentir dans les environs, la petite fille se mettait à trembler, se cachant la plupart du temps sous ses couvertures. Ce son était juste... terrifiant. Un jour, quelqu'un à l'école lui avait dit qu'à chaque fois qu'elle entendait un coup de tonnerre, c'était l'infime écho d'un craquement dans l'univers ; avec son imagination débordante et quelques cauchemars, Chelsea n'avait pas tardé à en déduire que si l'univers continuait de craquer comme ça, il n'était certainement pas exclu que la Terre finisse par tomber, peu importe comment, dans le vide. Rien de bien rassurant, quoi. Pourtant, depuis la naissance d'Harry et d'Abigail, elle savait bien qu'elle devait avoir l'air plus forte qu'une petite fille effrayée par un orage dont elle semblait la seule à s'inquiéter. « Chelsea, tu dors ? » entendit-elle un peu plus loin. L'intéressée sortit sa tête de sous les couvertures avant de se tourner vers son petit frère, qui était assis dans son propre lit. « Qu'est-ce que tu veux ? Rendors-toi ! » chuchota-t-elle en appuyant ses paroles d'un geste de la main. « Mais... j'ai entendu du bruit ! » insista le petit garçon de sept ans en se frottant les yeux. Soupirant, Chelsea haussa les épaules. « C'était sûrement Abi. » expliqua-t-elle en désignant leur petite sœur de presque cinq ans qui dormait un peu plus loin. Harry nia de la tête et, un instant plus tard, Chelsea entendit effectivement du bruit dans l'appartement en tentant un peu l'oreille. Surprise, elle adressa un regard suspect à son petit frère, étonnée qu'il n'ai pas encore imaginé quelque chose dans son sommeil, mais un coup de tonnerre la dissuada de se lever tout de suite ; il fallut que le bruit se manifeste de nouveau pour qu'elle se décide enfin à sortir de son lit pour glisser ses pieds dans de vieux chaussons gris – blancs, à leur belle époque – en forme de lapins et indiquer silencieusement à son frère de rester silencieux. Voulant protester, il se leva mais le bruit qu'il provoqua réveilla leur petite sœur, qui leva la tête sans comprendre ce qu'il était en train d'arriver. « Maman ? » Ne cachant pas son agacement devant l'attitude de son petit frère, Chelsea lui adressa un regard meurtrier avant de se diriger vers Abigail, s'asseyant dans le lit près d'elle. « C'est moi, rendors-toi... Voila... » souffla-t-elle avec tendresse en caressant les cheveux de sa petite sœur qui, elle, n'opposa aucune résistance. Enfin, lorsqu'elle sentit que le souffle d'Abi était bas et régulier, elle se releva et sortit enfin de la chambre qu'elle partageait avec sa fratrie pour s'engager dans le petit couloir menant à la pièce principale, dans laquelle une seule petite lumière semblait avoir été allumée. « - pas le droit de te faire ça ! » entendit-elle la voix de sa mère chuchoter avec empressement et, elle le sentit, une pointe de désespoir. « Ils ont tous les droits. C'est à cause de ce foutu Premier Ministre... Il fait des promesses, et regarde ce qu'il fait vraiment... La guerre au Kosovo, comme si on avait besoin de ça... » Chelsea ne comprit pas ce qu'il se passa dans l'instant qui suivit mais la voix de sa mère se fit plus paniquée encore. « Non ! Georges, n'y penses même pas. Non ! » souffla-t-elle. La petite fille se déplaça pour tenter de voir ses parents : dans le coin de la petite kitchenette, ils se tenaient près l'un de l'autre. « Ils me paieraient bien, à l'armée ! » contesta son père, faisant doucement secouer la tête de sa mère. « Nelly ! Je suis pas si vieux que ça ! » continua-t-il. « L'usine a pris tes belles années... Tu ne peux pas t'engager dans l'armée, enfin ! Et les enfants ? Et moi ? Et si il t'arrive quelque chose, qu'est-ce que je vais leur dire, moi ? » C'était vrai... La tête baissée et le dos courbé, du haut de ses trente-cinq ans, Georges paraissait en faire au moins dix de plus. Et pourtant, en face de sa femme, il avait l'impression d'être un enfant en train de se faire gronder. « Que pour mettre à manger dans leur estomac, tu t'es fait trouer le tien d'une balle ? Regarde-moi, Georges ! » s'exclama-t-elle en prenant le menton de son mari entre ses doigts pour le forcer à croiser son regard. « Il est hors de question que tu ailles faire la guerre. Tu trouveras un travail dans une autre usine, je reprendrais les ménages que je faisais pour payer le crédit de l'hôpital, je... » Nelly soupira et adressa un regard aussi rassurant que possible à Georges. « On trouvera quelque chose... ensemble. » souffla-t-elle avant de lier leurs lèvres. Immédiatement mal à l'aise, Chelsea fit quelques pas en arrière avant de faire volte-face pour retourner dans sa chambre, où son frère l'attendait avec les doigts si serrés autour de sa couverture que même dans la pénombre, elle pouvait voir que le sang n'y circulait plus. « Qu'est-ce que c'était ? » demanda-t-il d'une petite voix effrayée. Chelsea ne sut d'abord pas quoi lui répondre : ce que c'était ? Le licenciement général dont elle avait déjà surpris une conversation quelques semaines plus tôt avait vraiment eu lieu et, avec leur mère qui passait sa journée avec eux, ils n'avaient désormais plus personne pour payer leur toit, leurs repas et leurs vêtements. L'aînée des Brooks étaient parfaitement lucide sur la condition de sa famille : elle était pauvre, on le lui rappelait tous les jours à l'école et elle n'avait pas besoin d'être un génie pour deviner que de trimer six jours sur sept dans une fournaise insupportable ne rapportait finalement pas grand chose quand on avait trois enfants en pleine croissance à nourrir et à habiller. Au moins, comme elle l'avait vite compris, Chelsea n'avait jamais demandé quoique ce soit à ses parents, à part si elle en avait vraiment besoin (comme le journal intime qu'elle gardait sous son oreiller, ou le kit de peinture bon marché qu'elle avait eu pour son anniversaire), mais ses cadets n'étaient pas comme elle ; elle ne les en blâmait pas, elle aussi sentait son cœur se gonfler lorsqu'elle voyait un sourire heureux sur les visages d'Harry et d'Abigail, mais du coup, elle se restreignait encore plus & voyait ses parents faire de même... C'était désolant. « Rien, papa est rentré du travail, il va se coucher là. Tu devrais faire pareil. » murmura la petite fille en se glissant de nouveau sous ses couvertures, juste à temps pour éviter d'être confrontée de plein fouet à un autre craquement de l'univers.
"MAYBE FOREVER"
LONDRES, UK ∞ MAI 2007
Londres : pour Chelsea, un rêve. En seize ans, l'adolescente n'avait jamais été plus loin que dans les environs de sa ville natale, Hastings, et elle avait attendu avec impatience pendant des mois cette sortie scolaire dans la capitale anglaise, pour aller visiter le musée d'Histoire Naturelle avec sa classe de sciences. Du coup, le matin-même, elle avait été la première levée et avait dû faire particulièrement attention à ne pas réveiller Abigail, qui n'avait pas école aujourd'hui. De grâce, Harry dormait désormais dans la chambre de ses parents ; Chelsea & lui avaient beau s'adorer, vivre dans le même espace devenait difficile au fur & à mesure qu'ils grandissaient et, en attendant une nouvelle solution, les parents avaient transformé une partie du petit salon en lit de fortune, où ils dormaient, et Harry avait repris leur chambre – Chelsea avait voulu protester, prendre le lit du salon, mais si elle voulait le bien-être de ses parents, eux voulaient le sien, un paradoxe qu'ils semblaient incapables de résoudre. Au petit matin, elle était donc sortie le ventre vide de son immeuble pour se rendre sur le parking de son lycée, à quelques centaines de mètres de là ; là, elle rejoignit immédiatement un groupe de sa classe. « Hey, Madie ! Juste celle qu'il nous manquait ! » s'exclama Ginny, la meilleure amie de la blonde, en venant coller une bise sur sa joue. Près d'elle, un brun glissa une banane dans sa main avant de déposer un baiser timide sur sa joue. « Je devine que t'as pas mangé, comme t'as mis une seule boucle d'oreille... » Réalisant qu'il avait raison & qu'en plus de ne pas avoir eu le temps de manger, elle ne s'était pas préparée correctement, elle chercha à retirer la boucle d'oreille qu'elle avait mise mais le jeune homme l'en empêcha. « Non... j'aime bien, comme ça. » souffla-t-il. Se sentant de trop, Ginny fit volte-face et se dirigea vers le bus scolaire au moment où leur professeur leur demandait d'y monter. « Ca te rend encore plus spéciale... » murmura-t-il encore, déposant cette fois-ci ses lèvres sur les siennes pour les lier dans un baiser timide. Les joues pourpres, la jeune fille baissa rapidement la tête mais ne put empêcher un large sourire de prendre place sur son visage. « On se met à côté ? » demanda doucement l'anglais, prenant la main de sa petite-amie dès que celle-ci eut hoché la tête. Durant le trajet, le petit couple n'eut pas beaucoup plus d'intimité. Scott & elle étaient ensemble depuis quelques mois seulement, et ils étaient toujours autant la coqueluche de leur classe : elle, studieuse, raflait toutes les meilleures notes avec les honneurs ; lui, athlète, préférait passer son temps sur les terrains de rugby de son club que sur les bancs de l'école, mais il n'en était pas moins gentil & adorable. Entre eux, une amitié s'était d'abord créée avant qu'il ne se mette à la voir autrement, à la ramener plus souvent du lycée, à chercher à la voir après les cours... jusqu'au soir où, devant son immeuble, il l'avait embrassée. Ce que Madison en avait pensé ? Il suffisait d'analyser la façon qu'avait Ginny de regarder le couple pour voir que cette dernière était particulièrement ravie pour son amie. Elle avait été la seule confidente de la blonde depuis l'instant où les regards de Madison & de Scott s'étaient croisés, et pendant tout ce temps, la blonde avait silencieusement admiré son camarade, refusant cependant d'émettre une quelconque hypothèse sur leur attachement mutuel. Madison n'avait pas confiance en elle, c'était bien connu ; elle avait beau avoir un visage d'ange et une chevelure de rêve, elle était incapable de se trouver un tant soit peu jolie et était plutôt du genre à se trouver tous les défauts du monde. Et pourtant, malgré ça, elle avait réussi à attirer l'attention de Scott, elle ne savait toujours pas trop comment. Si elle l'aimait ? Oui, définitivement. D'un amour innocent, juvénile, mais quand même ! Seulement, pour lui, son avenir semblait tout tracé : en continuant de jouer dans son club, il pourrait être engagé à sa majorité dans une équipe officielle et grimper les échelons pour finir dans l'équipe d'Angleterre. Ils étaient jeunes, pas ensemble depuis très longtemps, mais avaient tout de même parlé de leurs projets respectifs – enfin... quand Scott lui avait avoué que son avenir était en Angleterre, Madison avait un peu déchanté, elle qui avait déjà postulé pour des bourses pour plusieurs universités, notamment aux États-Unis. Enfin... N'osant pas le lui dire, elle l'avait sommé de ne pas faire de projets : elle l'aimait, ça elle en était sûre, mais elle ne pouvait pas aller à l'encontre de ses rêves & lui-même ne pouvait pas aller à l'encontre des siens. Pas que Madie ne quitte Hastings de bon cœur, mais elle savait qu'elle n'avait aucun futur dans cette petite ville du sud de l'Angleterre où elle avait sa famille et ses souvenirs, certes, mais pas d'université qui lui permette d'accomplir ce qu'elle recherchait vraiment pour son parcours professionnel, une question qu'elle prenait très au sérieux. Elle ne voulait pas finir par abandonner ses études, par être forcée de travailler et de galérer comme ses parents, elle voulait se donner les moyens de réussir à sortir de cette petite chambre dans laquelle elle ne supportait plus de dormir dans les conditions actuelles des répartitions des lits, et elle savait qu'elle devrait quitter Hastings et probablement l'Angleterre pour ça. « Mad, tu viens ? » lui demanda Scott ; réalisant qu'ils étaient arrivés & qu'elle était l'une des dernières personnes encore dans le bus, l'adolescente reprit ses esprits et adressant un sourire aussi rassurant que possible à son petit ami. Peu importe à quel point ce serait difficile, et à quel point elle était déterminée à ne pas entamer de relation à distance qui ne les ferait qu'encore plus souffrir, elle ne pouvait tout simplement pas briser leur couple alors qu'ils avaient encore plus d'un an devant eux.
"ON MY OWN"
NEW YORK, USA ∞ MARS 2013
Perdue dans ses pensées, Madison faillit bien louper l'arrêt de métro menant aux bureaux du New York Times. Ses écouteurs enfoncés dans ses oreilles et balançant de la musique à plein régime, la jeune femme avait fermé les yeux dès l'instant où elle avait pu s'asseoir dans la rame, après une dure matinée à l'université ; le rendu d'un papier, plus tôt dans la journée, avait pris tout son temps, ces dernières semaines, et après cette journée de travail, elle pourrait enfin de permettre de souffler un peu et, surtout, se consacrer un peu plus sur son stage qui, désormais plus que la théorie, lui serait bénéfique pour son parcours professionnel. Qui ne rêvait pas de travailler au Times ? Madie se le demandait bien – pas elle, en tout cas. Depuis qu'elle avait appris que NYU lui accordait une bourse pour qu'elle puisse y entamer des études de journalisme, l'anglaise n'avait pas réfléchi à deux fois avant d'accepter. Certes, il n'avait pas été facile pour elle de quitter ses parents, Harry, Abigail, Ginny et encore moins Scott mais, maintenant qu'elle avait réussi à obtenir ce stage, elle avait la sensation que tous ses sacrifices n'avaient pas été faits en vain. Et puis, à New York, même si elle avait des coups de blues à des périodes comme Noël ou son anniversaire, elle se sentait bien, mieux qu'à Hastings où elle avait dû enchaîner les petits boulots avant de pouvoir se payer de quoi aller à New York et y vivre décemment. Aujourd'hui, elle appelait toujours ses parents tous les jours et son petit frère, qui vivait pour sa part toujours à Hastings mais seul, lui envoyait un message tous les jours, profitant des nouvelles façons de communiquer sans que ça ne coûte trop cher. Mais après plus de cinq ans passés dans la Grosse Pomme, Madison pouvait se dire qu'elle était vraiment une new-yorkaise, maintenant. Bien sûr, son accent anglais rappelait bien vite qu'elle avait des origines, mais en dehors de ça, elle faisait son possible pour ne pas se faire mal remarquer dans les locaux du New York Times, dans lesquels elle pénétra d'ailleurs d'un pas pressé. Elle venait à peine de décrocher ce stage, pour lequel elle avait travaillé plus que jamais & qu'elle avait bien cru ne pas avoir jusqu'à la dernière seconde ; encore aujourd'hui, elle avait la sensation que son poste était menacé, et elle pouvait effectivement être renvoyée au moindre faux pas... ce qu'elle ne se permettrait jamais. « Brooks ! Encore en retard ! » entendit-elle Enzo lui dire alors qu'elle pénétrait dans son bureau des dossiers plein les mains. Derrière sa protection de papier, la jeune femme se mordit la lèvre inférieure mais s'empêcha de tout commentaire : certes, elle arrivait un peu en retard, mais il fallait avouer aussi que le métro était un bordel sans nom, et elle n'était pourtant pas du genre à se plaindre ! Enzo était... plutôt froid. La plupart du temps, Madison avait l'impression d'être totalement invisible & à vrai dire, ça lui convenait, elle préférait ça que de subir ses foudres. Et pourtant... Il y avait autre chose. Il ne pouvait pas simplement être ce tortionnaire qui semblait prendre plaisir à lui faire faire toutes les choses impossibles mais pensables ; il était humain, quelque chose se cachait là-dessous, elle en était sûre. Enfin, de là à aller le découvrir... elle se disait qu'elle risquait d'y perdre une main.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Répondre ici. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Je le connais depuis longtemps ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non ! ★Présence sur le forum → Quotidienne, ou tous les deux jours ~ ★Personnage inventé ou scénario ? → Scénario ★Crédit images → rosewins (avatar)
Mon exemple de RolePlay:
→ « C’est adorable de sa part ! Je lui ai promis que j’allais passer demain pour profiter d’un moment avec lui. » lui répondit sa jumelle après qu'Ozalee lui ai transmis le bonjour de leur petit frère – c'était toujours étrange de se dire qu'ils n'étaient plus deux, mais trois enfants, que si Oz se découvrait une sœur, il en était de même pour Hiroshi et elle ne l'oubliait jamais. « Il sera ravi ! » Quoiqu'il en soit, elle savait maintenant qu'elle serait obligée de chanter « la » chanson à Vioryna avant la fin de leur petit rendez-vous, sans quoi Hiroshi ne manquerait pas de lui faire une scène... Enfin, en attendant, il fallait qu'elle se concentre sur sa chanson ; elle chassa donc ses mauvaises pensées de son esprit et se lança, témoin de l'effacement progressif de sa timidité au fur et à mesure qu'elle jouait et chantait. Cette chanson, elle l'avait écrite des années après sa rencontre avec celui qu'elle considérait comme son « premier amour », un garçon plus âgé qu'elle qu'elle avait rencontré à Tucson, à l'époque où elle & sa famille vivaient avec son grand-père maternel. Elle ne lui avait jamais avoué ses sentiments, doutait qu'il en ai un jour eu pour elle, mais gardait les souvenirs qu'il partageait bien au chaud dans sa mémoire et le collier qu'il lui avait gagné à une fête foraine lors de leurs derniers jours autour de son cou, changeant parfois la chaîne mais jamais le pendentif. Alors, forcément, lorsqu'elle chantait cette chanson, elle était empreinte d'une douce mélancolie... qui s'arrêta lorsqu'elle termina sa chanson pour laisser place au stress. Elle rouvrit les paupières, qu'elle avait fermées lors des dernières notes, pour regarder sa jumelle avec appréhension, attendant son verdict. « Il faudrait que tu m’expliques où je pourrais bien voir des défauts alors que c’était tout bonnement magnifique ! Tu sais, la musique ce n’est pas que la technique, ceux qui disent ça sont des ânes bâtés… la musique, c’est aussi l’âme. Et là, tu pourrais prendre tous les cours que tu veux, tu l’as ou tu ne l’as pas. Tu veux bien recommencer ? Je voudrais tenter de te suivre. Sois indulgente à ton tour, je ne connaissais pas la chanson ! » Très agréablement surprise, Ozalee ne put balbutier qu'un « Oui, bien sûr. » gêné avant de reprendre la chanson, s'extasiant comme la première fois où elle avait entendu Vioryna jouer du violon. « Ca sonne pas mal comme ça… qu’est-ce que tu en penses ? » Ozalee était charmée, il n'y avait pas d'autres mots. Bien sûr, Vioryna était sa sœur jumelle, alors il y avait un « lien » qui s'était créé entre elles dès qu'elles avaient compris toute la vérité, mais là, avec cette musique, elle avait l'impression d'être devenue plus proche et d'avoir plus cerné la russe d'adoption que depuis qu'elle avait fait sa rencontre. « J'adore, vraiment. » souffla-t-elle sincèrement en hochant la tête. Faisant la moue, elle se gratta la temps un instant avant de détourner les yeux pour les poser sur sa guitare. « Mh, il y a une autre chanson... Hiroshi voulait que je te la fasse écouter, c'est... plutôt intense. Je l'ai pas chantée depuis vraiment longtemps, mais... » La jeune femme déglutit. Son petit frère le lui avait demandé, elle ne le faillirait pas... mais ça restait tout de même difficile à chanter, tant c'était toujours d'actualité. « Enfin, c'était important pour Hiroshi que... enfin, que tu nous comprennes. » souffla-t-elle en se reprenant. Elle déglutit de nouveau, se racla la gorge ; si celle-ci restait aussi serrée, elle allait être incapable de chanter ! Mais finalement, après un silence, elle trouva la force de commencer ; il y avait quelques fausses notes, dues à l'émotion, une voix hésitante sur les débuts, mais elle ne s'en sortait pas trop mal.
Le code règlement:
→ let's go Knicks.
Dernière édition par Chelsea M. Brooks le Mer 17 Avr - 0:47, édité 10 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: madison ∞ little by little Lun 15 Avr - 14:38
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: madison ∞ little by little Lun 15 Avr - 14:40
Merci !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: madison ∞ little by little Lun 15 Avr - 14:50
Bienvenue sur le forum et bonne fiche! ♥
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: madison ∞ little by little Lun 15 Avr - 14:51
Bienvenue parmi nous J'adore ton kit
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: madison ∞ little by little Lun 15 Avr - 14:59
Merci merci ! Et merci Zechariah *-*
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: madison ∞ little by little Lun 15 Avr - 15:03
Han femme ça fait plaisir de te voir ici Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: madison ∞ little by little Lun 15 Avr - 15:04
Maw maw maw, t'as vu premier réflexe, venir te le dire x) Il faudra absolument qu'on se trouve un truc *-* Et merci
Mackenzie J. Howard
Empire State of Mind
i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
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▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.