Sujet: KATHLYN ❧ même si la route est longue si je cours si je tombe tout écrit pour toi et moi je serai là Sam 27 Avr - 22:55
FEAT. MILEY CYRUS
Kathlyn Emaline MONROE
22 ans → Née à Los Angeles en Californie le 18/01/1991 → Danseuse dans un cabaret chic et réputé, et joue dans un groupe de pop/rock Mariée à Julian S. Monroe → Hétérosexuelle → Membre des Beauty Queens
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Physiquement, Kathlyn n'est pas bien grande, mais on ne peut pas dire qu'elle soit minuscule non plus. L'avantage c'est qu'elle peut porter des talons d'une douzaine de centimètres sans qu'elle ait l'air d'une girafe, mais elle s'en abstient. Déjà parce qu'elle a un peu de mal à marcher avec et que cela fait affreusement mal aux pieds. C'est certain, c'est les hommes qui ont inventé cet instrument de torture. Elle se contente donc en général de talons un peu plus petits ou de chaussures plates en fonction de ces humeurs et de sa tenue. Quand elle était petite, elle avec une longue chevelure châtain, mais l'adolescence arrivée, ses cheveux ont été un sujet d'expérience, passant d'une coiffure à l'autre comme on change de chaussettes. Elle est donc passée par toutes les coupes et toutes les couleurs de cheveux, une vraie catastrophe. Aujourd'hui, elle a presque réussi à retrouver sa couleur naturelle même s'il lui arrive de temps en temps de se faire des mèches, mais rien d'aussi extravagant que quand elle était plus jeune. Cette chevelure encadre un joli visage possédant de grands yeux bleus, qu'elle tient de sa mère. Elle ressemble beaucoup à son père par son physique, tout le monde lui dit qu'elle est son portrait craché, hormis pour ses yeux qu'elle sait bien mettre en valeur d'ailleurs, comme toute fille digne de ce nom, avec du mascara, du fard et de l'eye=liner. Alors qu'elle traversait une mauvaise période à cause de ses parents, Kathlyn s'est fait un tatouage dans la nuque, elle aurait pu le regretter plusieurs années plus tard, mais au final ce ne fut pas le cas, elle n'avait pas non plus fait une folie. Un simple « K » joliment calligraphier pour Kathlyn. Elle l'avait seulement fait comme signe de rébellion à l'époque, mais ça aurait put être beaucoup plus catastrophique si elle avait choisi un horrible symbole. Plus récemment, après son mariage avec Julian, elle s'est fait tatouer deux alliances entremêler dans le creux du poignet droit, ce symbole représente beaucoup pour elle. L'engagement qu'elle a pris comme l'amour qu'elle éprouve pour son mari. Elle ne possède aucun piercing, faut croire qu'elle préfère se faire marquer la peau plutôt que d'y faire des trous à l'intérieur. Kathlyn a peut-être vingt-deux années derrière elle, mais cela ne l'empêche pas de toujours se goinfrer de céréales pour enfants au petit déjeuner. Les adultes ont beau dire ce qu'ils veulent, elle en raffole et ne changerait jamais ses paquets de céréales contre du café et des tartines. Elle a aussi tendance à s'enrouler dans la couverture quand elle dort, comme un gros burrito, au grand désespoir de son mari d'ailleurs.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Qui aurait cru qu'un si petit bout de femme pouvait avoir un caractère aussi fort et prononcé. Kathlyn est une jeune femme impulsive, qui ne réfléchit pas vraiment avant d'agir ou de parler, ce qui peut souvent lui attirer des problèmes où la mettre dans des situations délicate. Le proverbe « tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler » elle ne connait pas. Quand on ajoute cela au fait qu'elle est plutôt directe et qu'elle ne passe pas par quatre chemins quand elle a quelque chose à dire, ce n'est pas toujours évident à gérer. Pour elle qui, des fois, regrette d'avoir seulement ouvert la bouche et aimerait ravaler ses paroles, comme pour les personnes en face d'elle qui prennent tout en pleine face. Fêtarde invétérée, elle est toujours prête à faire la fête quand elle en a l'occasion. Cependant, pour elle, une fête réussie ne rime pas forcément avec alcool qui coule à flot, mais plutôt être entourée des bonnes personnes pour passer un bon moment délirant, mais bon, s'il y a une bouteille ou deux dans le coin, elle ne dira jamais non. Kathlyn est une jeune femme bien dans sa peau et dans son corps et elle l'assume, n'étant pas pudique pour un sou, rien d'étonnant quand on sait qu'elle travaille dans un cabaret très populaire de la ville. Au début, cela a été plutôt difficile à digérer pour son mari, mais il a fini par s'y faire, ce qui ne peut rendre la jeune femme que plus épanouie. Énergique, c'est une vraie pile électrique, la jolie brune à du mal à tenir en place et à rester enfermée plus de quelques heures entre quatre murs, elle a besoin de se dépenser, ce qu'elle fait de temps en temps en allant faire un jogging, ou alors en allant déambuler dans les boutiques. Avouons le, la deuxième option est plus fréquente que la première. Sa passion pour la musique et son appartenance à un groupe de pop/rock l'aide aussi à canaliser son énergie. Tout le monde à besoin d'un défouloir pour évacuer, pour Kathlyn c'est la musique et le shopping, rien de plus simple. Certaine personne la qualifierait de « rebelle », mais elle aime dire qu'elle a plutôt un esprit de contradiction très prononcé et à du mal avec toute forme d'autorité. Vous savez quand on lui dit de faire une chose et bah elle fera tout l'inverse juste par esprit de contradiction. Quand quelque chose est défendu, elle ne peut s'empêcher de l'enfreindre juste pour l'excitation de l'interdit. Après tout on n'a qu'une vie et elle est courte, autant en profiter. Que ce soit en amour ou en amitié, Kathlyn est tout ce qu'il y a de plus fidèle, elle n'ira jamais voir ailleurs comme elle ne trahira jamais une personne à qui elle tient. Avec son mari, elle peut faire preuve d'une tendresse inouïe. Elle est aussi attentionnée avec lui qu'il ne l'ait avec elle. Elle aime Julian plus que tout au monde, mais il est vrai que des fois, elle a juste besoin d'être seule et d'espace, ce que le jeune homme ne comprend pas toujours et cela s'avère assez délicat à gérer.
Well... It's my story...
Cher journal,
Oui je sais, c'est bateau comme accroche mais c'est comme ça que l'on fait non ? Que ce soit dans les livres ou dans les films, les personnages commencent toujours leur journal intime comme cela. C'est vrai que j'aurais pu changer d'en-tête pour me démarquer des autres, mais je n'ai vraiment aucune idée de comment commencer. J'aurais pu te donner un petit nom, « Journal » ce n'est pas le top du top tu es bien d'accord avec moi. Mais pour le moment cela restera comme ça. Après tout ce n'est pas comme si tu pouvais me répondre et te rebeller. Et d'ailleurs c'est surement la première et dernière fois que j'écris la-dedans. Pourquoi ? Simplement parce que c'est un cadeau que l'on m'a offert et pour lui faire honneur je me suis dit je vais au moins l'utiliser une fois et comme je m'ennuie un peu en ce moment je me suis dit pourquoi pas. Mais si on est réaliste une fois que je n'aurais plus rien à écrire, tu vas finir au fond d'un tiroir où je vais t'oublier et où tu vas rester pendant un long moment avant que je te ressorte de là, car je ferai du rangement où en tombant sur toi par hasard. Enfin tu vois le genre quoi. C'est dommage parce que tu es plutôt joli comme journal, une couverture d'un rouge flamboyant - ma couleur préférée - avec une jolie calligraphie noire, mais l'écriture ce n'est vraiment pas mon truc. Surtout écrire sur moi, une fois que je t'aurais dit tout ce qu'il y a à dire sur ma vie, je n'aurais plus grand-chose à consigner. Je ne suis pas le genre de fille à me plaindre où à écrire mes états d'âme sur le papier, là où n'importe qui pourrait tomber dessus et tout lire. C'est une bonne façon de se faire prendre lorsque l'on écrit tous ses petits secrets dans un journal, aussi joli soit-il.
Alors, dans la logique des choses, on commence d'abord par les présentations. Je m'appelle Kathlyn Emaine Monroe. Ce qui est une bonne chose, car je n'aime pas trop les surnoms ridicules. Pour essayer de raccourcir Kathlyn, il n'y a que Kat' ou Kathy; donc je trouve que je m'en sors plutôt bien et ça me va comme ça. Bien sûr, il y a toujours quelqu'un pour te trouver un surnom complètement idiot auquel personne n'aurait jamais pensé, mais ça, personne ne peut y échapper. Je viens d'avoir vingt-deux ans, mais on m'en donne facilement moins ou plus en fonction de la façon dont je m'habille, me coiffe, me maquille... J'en joue parfois pour obtenir ce que je veux. En règle générale, j'obtiens toujours ce que je veux, c'est une chose importante à savoir sur moi. Plus butée et déterminée que moi, cela existe surement, mais c'est quand même dur à trouver. Je suis une vraie pile électrique, je ne tiens pas en place. Ma personnalité se reflète d'ailleurs par mon physique je pense. Je suis passée par toutes les coupes et couleurs de cheveux possibles et imaginables et je porte la plupart du temps des fringues très colorées. Enfin bref, sinon je suis mariée. A vingt-deux ans tu vas me dire ? Bah oui, mais quand on trouve la bonne personne, cela ne sert à rien d'attendre encore plusieurs années pour se décider. Cela à beau choquer par mal de gens autour de nous, mais Julian est le bon et on s'aime, alors on n'a pas trop vu l'utilité d'attendre pour se passer la bague au doigt, que ça plaise ou non, on est heureux comme ça. Sinon je suis membre d'un groupe de pop/rock, j'adore cette musique, une vraie passion, mais mon groupe n'a pas encore assez de succès pour pouvoir vivre la-dessus malheureusement. Je danse donc dans un cabaret très réputée de New York. Cela a été dur pour Julian au début, mais il a fini par s'y faire et même par apprécier. Je pense que tu en sais assez sur moi maintenant, ou en tout cas tu cernes assez bien le personnage, passons alors à mon histoire.
Commençons par le commencement. Je suis née dans la grande ville de Los Angeles en Californie, quelques semaines avant terme. En tant que fille unique, j'étais pourrie gâtée par mes parents. Petite j'adorais ça, cela me permettait d'obtenir tout ce que je voulais, que ce soit des jouets, ou des sorties au parc d'attractions. J'étais une petite fille heureuse et j'ai eu une enfance tout ce qu'il y a de plus normale. Mais en grandissant, cela a quelque peu changé. J'avais toujours tout ce que je voulais, ça oui, ce n'était pas un problème, mais mes parents, surtout ma mère, me surprotégeaient, voir m'étouffait. Et encore le mot était faible. Quand je sortais, même si c'était en plein après-midi seulement pour sortir acheter du pain pour la diner du soir, elle m'assaillait d'une tonne de questions avant de me laisser prendre la porte. Un enfer. Et si ma relation avec ma mère a commencé à se dégradé à l'adolescence, entre mes parents aussi, cela se dégradait. J'avais quatorze ans quand mes parents ont divorcé et que mon père est parti de la maison pour s'installer à Miami, en Floride. Autant dire à l'autre bout du pays. Je voulais partir avec lui, mais ni lui, ni ma mère ne l'entendaient de cette oreille. Pour eux, c'était mieux pour moi si je restais en Californie, là où j'avais tous mes repères. Ce qu'ils ne comprenaient pas, c'était que mes repères, c'était mon père. Après ça, ma mère est encore devenue plus protectrice, ce que je pensais impossible. J'en lui en ai beaucoup voulu, que ce soit pour son comportement envers moi, mais je la tenais aussi responsable de son divorce avec mon père. Autant dire que mes allers-retours entre Miami et Los Angeles n'ont pas non plus arrangé les choses. Finalement, alors que j'avais dix-sept ans, il y a eu une grosse crise en moi et sa mère. Ma mère étant de plus en plus tyrannique et moi, qui lui ai balancé tout ce que j'avais sur le coeur sans prendre de pincettes, ce n'était plus possible. J'ai donc fait mes valises et pris mes clics et mes clacs pour New York, là où habitait mon paternel depuis peu.
C'est près d'un an plus tard que ma vie a basculé, lors de ma rencontre avec Julian, le 02 février 2009. Jusque là, je ne croyais pas eu coup de foudre, et pourtant c'est ce qui m'est arrivé. On a tout de suite su qu'on était fait l'un pour l'autre, au premier regard, lui comme moi. C'était un moment magique, je me souviendrais toujours de cette journée. Je devais jouer avec mon ancien groupe dans une fête étudiante. Ce n'était pas payé, mais au moins cela permettrait de nous faire connaître. Alors qu'on avait fini notre représentation et que j'allais au bar prendre un verre pour me désaltérer, je l'ai vu. Il était de dos, je ne voyais pas son visage, mais pourtant je ne pouvais détacher mon regard de cet homme. Il a dû le sentir puisque quelques instants après, il a aussi tourné la tête vers moi. Ce fut un coup de foudre, je ne sais pas comment l'expliquer autrement. J'étais pétrifiée, mon coeur battait la chamade dans ma poitrine que j'avais l'impression qu'elle allait exploser et en même temps, c'était comme si le temps s'était arrêté autour de moi. Finalement, on a parlé pendant des heures, mais je ne voyais pas le temps passer, j'avais l'impression que cela faisait seulement cinq petites minutes. Julian a alors proposé de me raccompagner chez moi, ce que j'ai évidemment accepté, je ne voulais pas le quitter si vite. Sur le pas de ma porte, ce fut comme dans les films. Quand le mec embrasse la nana avant de se quitter. Je n'avais jamais ressenti cela en un seul baiser auparavant. Un baiser que je n'ai jamais oublié.
Julian et moi avons commencé à sortir ensemble seulement quelques jours plus tard, huit jours plus tard exactement. Tout était parfait, nous étions sur un petit nuage, dans notre bulle de bonheur... Jusqu'à ce qu'il me présente à sa famille. Cela a dû aussi difficile pour lui que pour moi. Pour moi, parce que j'étais clairement pas la bienvenue chez eux et ils me l'avaient bien fait comprendre, même s'ils ne me l'avaient pas dit de vive voix. La froideur avec laquelle j'avais été reçu et leur attitude en disait assez. A peine avais-je franchi le pas de la porte que je n'avais eu qu'une envie, prendre mes jambes à mon cou. Et pour Julian, cela devait être difficile que la femme qu'il aime ne soit pas accepté par sa famille. Il était donc confronté à un choix, sa famille ou moi. Et il m'a choisi. J'étais la femme la plus heureuse du monde, comment ne pas l'être quand l'homme que vous aimez plaque tout rien que pour être avec vous. Mais bien sûr je souffrais également quand même un peu de ne pas être accepté par sa famille, mais le bonheur de leur fils devait passer en premier. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment ils peuvent préférer le voir malheureux plutôt qu'avec moi. Mais bon, j'ai fini par m'y faire.
Un peu plus d'un an de relation fusionnelle, Juilan et moi avons décidé d'emménager ensemble dans un petit appartement de la Grosse Pomme que notre budget pouvait nous permettre. Mais très vite, des difficultés financières ce sont faites ressentir. Déjà, je n'avais pas réellement de boulot, ce qui n'était pas chose facile. Mon ancien groupe avait aussi explosé donc même s'il ne me rapportait pas beaucoup d'argent avant, là il ne me rapportait plus rien du tout. Je ne voulais pas demander d'argent à ma famille, j'ai quand même ma fierté, c'est peut-être idiot, ça nous aurait évité bien des problèmes mais c'est comme ça. Juilan avait un peu d'argent de côté... Enfin c'est ce qu'il croyait jusqu'à ce qu'il se rende compte que ses parents avaient la main mise sur ses comptes et qu'ils les avaient tous vidés. Décidément, je ne comprendrais jamais sa famille. Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé ce jour-là, quand il est rentré le soir, mais je n'avais pas besoin de lui demander pour en avoir une idée. Malgré tous mes efforts, j'avais l'impression d'être inutile pour pouvoir le réconforter. Il avait définitivement coupé les ponts avec sa famille. J'en étais responsable, je ne pouvais pas me l'enlever de la tête. Tout ça c'était à cause de moi. S'il ne m'avait pas rencontré ou si j'avais mis un terme a notre relation... Mais je ne pouvais pas, je ne pouvais pas m'en vouloir d'aimer Julian et de vouloir faire ma vie avec lui. Rien que de penser que cela puisse se terminer me brisait le coeur. Cependant, très vite, les rôles se sont inversés, suite au décès de ma mère. Ce fut un choc pour moi. Et là encore, ce fut la culpabilité qui me dévasta. Je l'avais quitté suite à une horrible dispute, nos relations n'avaient jamais été au beau fixe. Je m'en voulais de toutes les cochonneries que j'avais pues lui lancer à la figure. J'hésitais même à me rendre à Los Angeles pour assister à l'enterrement. Ce fut Julian qui m'y a convaincu de m'y rendre et sans son soutien je n'y serais jamais arrivé. Contrairement à moi, lui était bien accepté par ma famille et notre séjour en Californie, même si elle fut bercée par la tristesse et la douleur, s'est bien déroulé. De plus, j'avais hérité de la fortune de ma mère, ce qui réglait tous nos soucis financiers, j'étais juste dévastée que cela ait dû passé par la mort de ma génitrice pour en arriver là. Je pense que je m'en voudrais toujours que cela ce soit terminé de cette façon. D'ailleurs pendant un petit moment j'ai refusé de toucher à son argent, jusqu'à ce qu'on ait plus le choix.
Quelques mois plus tard, Julian m'a fait la surprise de m'inviter dans mon restaurant préféré de la ville. J'aurais dû me douter qu'il préparait quelque chose quand quelques heures plus tôt il m'avait demandé de m'habiller sur mon trente et un. J'avais donc enfilé une jolie robe écrue bustier qui me tombait jusqu'aux pieds, ainsi que des talons hauts pour l'occasion. Je crois que quand il s'est présenté à moi en costume, mon coeur a raté un battement. Il était magnifique. La soirée a juste été magique. Un air de musique était joué non loin de notre table, je n'ai jamais su si c'était fait exprès ou non, après tout, cela m'étais égal. A peine nous avons fini notre dessert que Julian s'est mis à genoux devant moi et le monde s'est arrêté, comme le jour de notre rencontre. Il m'a fait un discours magnifique, enfin il devait surement l'être mais c'est vrai que j'étais tellement émue que je n'ai pas fait attention, étant focalisé sur lui, sur sa beauté, sur l'amour que je ressentais pour lui, ainsi que sur la bague qu'il me présentait. J'ai bien évidemment acceptée, les larmes coulant sur mes joues. Le mariage fut célébré six mois plus tard, en compagnie de ma famille, ainsi que la moitié de celle de Julian. Ceux qui acceptaient notre union en somme. C'est ce jour-là que nous nous sommes dit oui pour la vie. Moi, dans ma magnifique robe blanche et j'avais mis une éternité à choisir et lui, en costard et noeud papillon. J'ai alors décidé d'utiliser l'argent de ma mère pour nous offrir un appartement plus luxueux dans l'Upper East Side, pour commencer notre nouvelle vie à deux.
Nous sommes donc un couple heureux. Je suis dans un nouveau groupe, depuis deux ans maintenant et on commence petit à petit à se faire connaître, mais si c'est loin d'être tout à fait ça. Au moins je continue de faire de la musique, c'est ce qui compte. Je travaille aussi dans un cabaret, mais ça je te l'ai déjà dit plus haut. Ce qui m'embête et me met dans une situation délicate depuis quelques temps c'est que Julian veut des enfants. Il me l'a pas dit de vive voix, mais je le connais, cela se voit dans sa façon de se comporter et il glisse des sous-entendus ici et là. Bien sûr, il ne m'a jamais caché son désir d'avoir une famille, j'en veux une aussi, mais pas tout de suite. Je continue de prendre la pilule en cachette, mais c'est un jeu dangereux et je le sais. S'il le découvre, je sais très bien que je pourrais le perdre, mais si je lui dis que je ne veux pas d'enfants tout de suite, je risque de le perdre aussi. Je ne veux pas prendre ce risque. Je l'aime trop pour ça. Voilà cher journal, tu connais les grandes lignes de ma vie maintenant. Je ne sais pas trop comment te dire au revoir. Je dois dire quoi ? Gros bisous ? A la prochaine ? Ça fait un peu bizarre d'écrire ça à la fin, mais bon, tu as compris où je voulais en venir c'est le plus important.
Lexi était assise sur le rebord de la fenêtre de sa chambre. Le soleil se couchait à l'horizon. Elle ne comptait même plus les heures. Depuis combien de temps était-elle dans cette position. Une heure ? Peut-être deux... Un carnet posé contre ses genoux relevés, laissant son crayon a papier tracer de fines lignes pour immortaliser ce qu'elle pouvait voir. Tout avait l'air tellement beau. Combien de fois avait-elle rêver de partir... De s'en aller... Et de surtout plus revenir. Un rêve de liberté qu'elle nourrissait depuis... Toujours à vrai dire. La jeune femme n'était jamais sorti d'ici, ou de cette ville. C'était un enfer. Et pourtant, tout le monde aimerait avoir sa vie. C'est vrai. Combien de filles avaient toujours rêvé de vivre dans un château comme une princesse. Enfin dans ce cas-là c'était plutôt une grande villa remplie de baies vitrés... Rien qu'une illusion. Cet endroit était une prison. Mais Lexi savait très bien que si elle pouvait échanger sa vie contre n'importe quelle autre, tout le monde se bousculerait devant sa porte. Une vraie vie pleine de paillettes et d'or... Pour cacher les cellules de derrière. Ce n'était que le point de vue de la jeune femme. C'était simple: elle étouffait ! Quinze ans que c'était toujours la même chose. Cadette d'une famille de deux enfants, elle avait pourtant l'air d'être la seule a s'en plaindre. Enfin, façon de parler. Parce qu'il était évident qu'elle n'avait jamais rien dit à ses parents. Et la seule fois où elle avait évoqué l'idée de partir en voyage, sa mère avait changé de sujet et n'en avait jamais reparler. Même ses cours étaient à domicile. La jolie blonde avait quand même une vie sociale, un petit cercle d'amis. Mais jamais elle n'avait connu les joies du collège ou du lycée. Elle ne connaissait que les banquets, les beaux vêtements et les politesses.
« Lexi, dépêche toi ! ». La jeune femme sursauta tellement fort qu'elle avait faillit tomber du rebord sur lequel elle était assise. C'était son grand frère qui venait de frapper à sa porte. Ou plutôt tambouriner. Miss Anderson posa un oeil sur sa montre avant de se lever d'un bond. Il était déjà près de dix-neuf heures. Combien de temps était-elle rester devant cette fenêtre ?! Elle balança son cahier et son crayon sur son lit avant de lancer en se dirigeant déjà vers sa salle de bain privé. « J'arrive, deux minutes ! ». Pourtant, la demoiselle était loin d'être prête. Tant pis, ce ne serait pas la première fois. Elle retira en vitesse ce qu'elle avait sur le dos, enfilant la robe bustier noir et dorée que sa mère avait acheté spécialement pour l'occasion et attacha ses cheveux en un chignon qu'elle tira le mieux possible avec un peu de laque pour le faire tenir. « LEXI ! ». L'intéressée poussa un soupir exaspéré en se maquillant en même temps. « J'ARRIVE ! ». Elle mit ses escarpins avant de jeter un oeil dans le miroir. Bon elle ne pourrait pas faire mieux en si peu de temps. Elle sortit de sa chambre. Son frère était également habiller en smoking pour l'occasion. En effet, un grand banquet avait lieu à la maison ce soir-là. Et évidemment Lexi devait faire honneur à la famille. Elle détestait cette vie ! Sa mère parut s'inquiéter de l'absence de ses deux enfants dans la salle principale puisqu'elle montait les escaliers. Elle posa un regard satisfait sur son garçon... Qui changea immédiatement lorsqu'elle les posa sur sa fille. « Lexi, c'est quoi cette mèche qui dépasse ?! ». La jolie blonde arrangea ses cheveux comme elle le put avec ses dix doigts. « Désolé... ». Elle n'en pensait cependant pas un mot. Sa mère redescendit alors sans oublier de lâcher un petit « Ne me fais pas honte ! ». « Oui maman... ». Son frère lui lança un regard désolé et compatissant en lui tendant le bras. C'était celui qui la comprenait le mieux et sûrement la personne de qui la demoiselle était le plus proche. Lexi passa son bras par-dessous le sien avec un petit sourire triste et les deux jeunes gens commencèrent à descendre les escaliers. « Je t'ai déjà dit que je détestais cette vie ?! ».
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Dernière édition par Kathlyn E. Monroe le Dim 28 Avr - 15:50, édité 12 fois
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Sujet: Re: KATHLYN ❧ même si la route est longue si je cours si je tombe tout écrit pour toi et moi je serai là Sam 27 Avr - 23:03
Une Kathlyn
Bienvenue parmi nous, tu va faire un heureux Bon courage pour ta fiche & excellent choix de scénario
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Sujet: Re: KATHLYN ❧ même si la route est longue si je cours si je tombe tout écrit pour toi et moi je serai là Sam 27 Avr - 23:22
Bienvenue Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: KATHLYN ❧ même si la route est longue si je cours si je tombe tout écrit pour toi et moi je serai là Sam 27 Avr - 23:38
aon j'adore le prénom émaline bienvenue parmi nous.
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Sujet: Re: KATHLYN ❧ même si la route est longue si je cours si je tombe tout écrit pour toi et moi je serai là Dim 28 Avr - 0:10
Ohhhh merci beaucoup à vous trois Oui, j'ai cru voir qu'il y avait eu beaucoup de Kathlyn avant moi, j'espère être à la hauteur J'adore tous les prénoms qui finissent par le son "ine" donc avec Kathlyn et Emaline je suis servie
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Sujet: Re: KATHLYN ❧ même si la route est longue si je cours si je tombe tout écrit pour toi et moi je serai là Dim 28 Avr - 0:24
Bienvenue parmi nous Le prénom, j'aime
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Sujet: Re: KATHLYN ❧ même si la route est longue si je cours si je tombe tout écrit pour toi et moi je serai là Dim 28 Avr - 0:44
Merci beaucoup
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Sujet: Re: KATHLYN ❧ même si la route est longue si je cours si je tombe tout écrit pour toi et moi je serai là Dim 28 Avr - 1:56
Excellent choix de scénario, tu vas faire un heureux Bienvenue parmi nous et bon courage pour le reste de ta fiche
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Sujet: Re: KATHLYN ❧ même si la route est longue si je cours si je tombe tout écrit pour toi et moi je serai là Dim 28 Avr - 2:09
Thaaaaaaanks
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Sujet: Re: KATHLYN ❧ même si la route est longue si je cours si je tombe tout écrit pour toi et moi je serai là Dim 28 Avr - 3:23
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: KATHLYN ❧ même si la route est longue si je cours si je tombe tout écrit pour toi et moi je serai là Dim 28 Avr - 11:24
Bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: KATHLYN ❧ même si la route est longue si je cours si je tombe tout écrit pour toi et moi je serai là Dim 28 Avr - 12:01
welcome
Sebastian E. Black
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a lion still has claws.
▌INSCRIT LE : 13/04/2013
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