Pourquoi devoir raconter ma vie ? Je la raconte, si et seulement si, j’en ai envie. C’est moi qui décide de vous raconter à propos de ma période dans l’armée, de mon adolescence. Les moments les plus importants de ma vie. Ces moments qui font ce que je suis maintenant. Qui font que j’ai ce fort caractère. Malheureusement, je n’ai pas trop le choix : je dois parler de moi. Bien que je pourrais facilement mentir, m’inventer une petite vie. La vie que j’aurais souhaité avoir par exemple. Heureusement pour vous, je ne suis pas comme ça. Soit je me tais, sois je parle, mais si je parle c’est pour dire la vérité et non des mensonges. D’ailleurs, il m’arrive très rarement de mentir. Je fais toujours en sorte d’éviter la conversation. Les mensonges vous retombent toujours dessus. Je parle par expériences, mais je suis certaine que vous me comprenez. Qui n’a pas connu un mensonge qui lui est retombé dessus ? Allez, dites-moi. Vous voyez comment j’arrive à papoter pour rien dire. Juste de quoi donner de la consistance, pour faire quoi que je raconte quelque chose sur moi. Oh bah écoutez, on a du talent ou on n’en a pas. Personnellement, j’en ai.

J’en ai tellement que tout le monde s’arrache pour m’avoir. Oui. Oui. Je ne suis que traductrice et pourtant, je n’arrête pas de bosser. On me demande de partout. Que ce soit dans tous les recoins de New York, dans tous les Etats-Unis, s’étalant même sur tous les continents. Je me suis fait un nom. Comment ? Franchement, je n’en sais rien. Tout est allé très vite, trop vite même. Je n’avais que douze ans qu’on me demandait déjà de traduire certaines choses. Bien qu’à cette époque là c’était surtout grâce à mes parents. Le week-end, après les cours, je les accompagnais toujours à leurs lieux de travail. Avec un papa photographe et une maman mannequin, il y a de quoi faire. A l’époque nous étions au Portugal. Mon pays maternel. Le pays dans lequel je retourne au moins pendant deux mois par an, sans ça je ferais une dépression je pense. On n’osait pas demander à mes parents plus de boulots en traduisant certains papiers en portugais (ils travaillaient pour une compagnie anglaise implantée au Portugal). On me demanda alors. Depuis mon plus jeune âge, je suis bilingue. A croire que mes parents souhaitaient que je les suive sur le même chemin. Pour cela, il est plus facile de parler anglais. J’avais donc des devoirs qui consistaient à traduire, et vous voulez savoir ? Ca m’amusait. J’y passais du temps, mais j’adorais ça ! Etant trop petite, ils ne pouvaient pas me payer directement. L’argent allait donc à mes parents qui mirent tout sur un compte à mon nom. Je devais déjà avoir pas mal d’argent. J’étais destinée à ça.

Vint le moment de mon adolescence. Cette période où j’ai quitté ma terre natale pour voyager à travers le monde, avec mes parents. Avec cette compagnie qui leur disait d’aller je ne sais où. J’ai tellement voyagé que je ne saurais vous dire tous les endroits où je suis allée. L’école ? Il n’en était plus question pour moi. J’avais un professeur particulier, qui nous suivait. En y repensant, il se mettait bien ce professeur. Il était beaucoup plus payé. Il voyageait. Et ne payait rien, pas même ses vols ou logement. Je suis sure que maintenant il ne fait plus rien, avec l’argent qu’il a du cumulé pendant toutes ces années, il peut se le permettre. Il était excellent dans son travail. J’ai eu mon diplôme, haut la main. Et pourtant rien de ce qu’il m’apprenait ne m’intéressait, mais sa façon de me faire rentrer les choses dans la tête, me fit tout retenir. Je peux dire que j’en ai eu de la chance. Après avoir eu ce diplôme, il nous quitta. Je me sentis alors seule. Il était la seule personne avec qui je passais mes journées, ainsi que les collègues de mes parents. La solitude m’envahit. Je décidai alors de tout plaquer.

Je rentrai au Portugal, chez moi. Après toutes ces années. Et pourtant, rien n’avait changé. Rien. C’était comme si j’étais partie hier. Pourtant, j’avais bien des années en plus. Entre mes dix huit ans et mes vingt ans je repris petit à petit une vie normale. Je côtoyais des gens, je faisais la fête. Enfin, tout ce que je n’avais pas fait durant toute cette adolescence. Je profitais de la vie, comme j’aurais du normalement le faire. Mais je n’en voulais pas à mes parents, loin de là. Ils m’avaient fait vivre quelque chose que peu de personnes peuvent vivre à mon âge. Je me sentais telle une privilégiée. Ma vie était fabuleuse. On m’appréciait. J’avais une bande d’amis. Une très bonne bande. Un petit copain. Je travaillais en tant que barmaid dans une discothèque le soir. Le monde de la nuit j’adorais. Et la journée ? La plupart du temps je dormais. Sans m’en rendre compte je me coupais de nouveau avec la vie extérieure, et je ne m’en rendais pas compte car mes amis travaillaient aussi la nuit. Jusqu’à ce que je décide de faire quelque chose de plus concret, ou alors c’était pour suivre mon chéri. L’amour vous fait faire certaines choses sans que vous vous en posiez des questions. Genre c’est normal de partir à l’armée à 20 ans, étant une femme, comme ça, du jour au lendemain. Du moins, ça me paraissait normal à l’époque.

J’étais jeune, j’avais toute la vie devant moi. Je n’allais pas rester toute ma vie dans l’armée. Je m’étais d’ailleurs engager pour seulement quelques mois. C’est toujours mieux de pouvoir renouveler un contrat plutôt que de devoir rester sous la contrainte. Et sur le coup, j’avais bien fait. Mon copain s’était engagé pour deux ans, il avait voulu que j’en fasse de même, mais j’avais catégoriquement refusé. Deux ans ? Mais était-il devenu fou ? Bien sur, n’allez pas croire que j’allais sur le terrain. Je n’avais pas voulu. Je préférais rester à l’arrière. C’est tout aussi bien ! Sans toutes les personnes à l’arrière, l’armée en elle-même ne vaudrait rien. Je demandai alors à être dans un domaine que je connaissais. Et à mon plus grand bonheur, on me mit dans la communication/traduction. Comme quoi ça allait me revenir toujours à la figure. Mais comme je l’ai dit plus tôt, je suis née pour travailler dans les traductions. Mais pas seulement la traduction manuscrite. Etre au contact des gens, c’est pas mal non plus. C’est même plus intéressant. Ca évite de rester dans un bureau à vous tirez les cheveux en retranscrivant dans une autre langue. Je travaillais avec un russe. D’où cette idée d’apprendre le russe. Etre trilingue ça ne peut qu’être un plus. Bien qu’il me fallut plus de quatre ans pour avoir un russe correct. Jusque là, j’avais déjà quitté l’armée avec un incident. Et franchement, je ne sais pas si j’ai envie de le raconter ici. Savoir seulement que c’est ce qui m’a fait changer, qu’en quittant l’armée j’étais célibataire, ça vous suffit, je pense. C’est bien une chose trop privée pour la raconter comme ça. L’air de rien. Même après dix ans, je ne pense pas m’en être encore remise. Rien qu’en y pensant, j’en ai la chair de poule. Bref. J’en parlai tout de même à parents. Que je rejoignis alors tout de suite à New York. Ils pensaient que ça serait bon pour moi de changer d’environnement. Ils avaient raison.

Ils pensaient revoir la jeune fille que j’étais auparavant, mais non. Ils pensaient que ça me passerait. Eux-mêmes ne supportaient pas de me voir avec ce caractère de chieuse. Bien qu’avec eux je suis la plus adorable des filles. Je noyais ma peine, ma déception, ma peur même, dans le boulot. C’est ainsi que je réussis à me faire une telle réputation. On connaissait mon ambition, et le plaisir que j’ai à faire ce que je fais. De plus, depuis qu’on a apprit que je parlais aussi le russe, les gens commençaient à vouloir encore plus bosser avec moi. Et après dix ans, ça ne s’arrête toujours pas. Toujours plus de clients. Il y a même des fois où je dois les choisir, c’est alors celui qui m’offre le plus hein. Le fric c’est toujours bon. Spécialement pour une femme comme moi. Shopping au moins une fois par semaine, et qui dit shopping dit dépenses d’au moins huit cent dollars par jour. Ah si, si je vous assure. Ne vous inquiétez pas, j’ai une super maison dans Brooklyn où je peux tout mettre. Bien évidemment j’ai aussi un loft en plein Manhattan. A 31 ans, je pense que je suis totalement comblée. Même si mes parents ne comprennent pas que je sois toujours célibataire. De plus, en dix ans, ils ne m’ont vu avec personne. Et c’est vrai. C’est vrai que depuis l’armée, je n’ai fréquenté personne. Je crois que je ne sais même plus ce que c’est d’avoir un compagnon. Pas seulement un amoureux, même un flirt. Rien. Nada. Et bien que cela manque à mes parents, ça ne me manque pas. De toute façon, j’aurais bien du mal à trouver un homme capable de faire face à mon caractère. Moi-même je ne serais pas capable de lui faire confiance, de lui donner une petite part de ma vie, de mon cœur. Oh horrible ! Je ne suis plus faite pour ça. C’était l’histoire de Janhina Andreia Blanche Caldeira.

my little secret

★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → A.
★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Coming back to home.
★Ce personnage est-il un double compte ? → Nop.
★Présence sur le forum → tous les jours, olé.
★Personnage inventé ou scénario ? → PI.
★Crédit images → bazzart.

Mon exemple de RolePlay:

Oh putain nique sa race, je t'aime.
Tu es finalement venue, je suis trop content. Et cette fois-ci, tu peux être persuadée que je ne quitterai pas, c'est ma vie rpgique nycl. En plus, Lima, tu vas faire une heureuse. (Carlos, calme tes hormones ).

Bienvenue officiellement sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
Si tu as des questions, tu me skypes, right.

je nous kiff, on mets toujours des bêtes de messages de bienvenue trop bien je t'aime & je nous aime hiii. o/
j'espère bien qu'on restera ici, tous les deux ♥
merci mon être parfait

la pauvre ouais, ses parents savaient pas comment l'appeler du coup voilà ;D
et merci

Adriana Lima

Bon courage pour trouver un pseudo Et bon courage pour ta fiche !

merci, je ferais tout petit à petit

C'était Angelo Lombardi avec Cam Gigandet.

Serena L. Douglas a écrit:

bienvenue ici & bon courage pour ta fiche
si tu as des questions n'hésite surtout pas & si tu as le temps tu peux passer sur la chatbox pour te familiariser avec les membres.

Katerina M. Lehtonen a écrit:

okay alors la grande question ... qui étais-tu ?
re-bienvenue à la maison cela dit

Hope A. Roseberry a écrit:

C'était Angelo Lombardi avec Cam Gigandet.

Rubby A. Ramos a écrit:

Re bienvenue LIMA

Ailynn L.N. Burberry a écrit:

Bienvenue parmi nous