« A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. »
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Empire State of Mind
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Sujet: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. » Jeu 13 Juin - 20:30
FEAT. KIM MYUNG SOO
Jun SEO
24 ans → Né à Séoul le 12/04/1989 → Mannequin & musicien en quête de reconnaissance → célibataire → hétérosexuel → membre des artists.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Immobile au milieu de la rue, Jun n’est pas forcément remarquable. Une haute silhouette, assez élancée mais pas détonante aux côtés des beautés – pas toujours très naturelles de la Pomme – mais une fois qu’il se met en mouvement, sa démarche féline et fière fait tourner plus d’une tête. Son regard d’une intensité invariable nous attire, nous confronte avant de s’éloigner, insouciant. De même, son style vestimentaire est assez sobre, autant au niveau des couleurs que dans la coupe. Ce qui ne l’empêche pas de soigner son apparence et d’avoir la volonté de toujours paraitre à son avantage ; ce à quoi il arrive dans la plupart des cas. Sa seule extravagance physique étant un tatouage « the sky is the limit » sur le haut du dos. Niveau mimique, on peut dire qu’il y a le célèbre rire « non, mais tu te fou de ma gueule, là ? » Tout est dans le mouvement de tête, sans oublier une bonne dose d’ironie dans l’expiration. Finalement, faute de supporter le goût des cigarettes et ne tenant que très mal l’alcool, son seul moyen antistress réside dans sa guitare.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Jun n’a pas forcément l’air des plus sympathiques. De prime abord, sa froideur et sa raideur sont désarçonnant et ne donnent pas envie de poursuivre la conversation. La sensation qu’il donne de se moquer de tout est même désagréable et décourageante. Au final, la plupart des gens ne trouvent pas la volonté de faire plus ample connaissance avec lui. À quoi bon ? Qu’a-t-il de si extraordinaire pour les prendre d’aussi haut ? Effectivement, c’est une question qu’on peut se poser. D’une certaine manière, on ne peut pas dire qu’il ait « un plus » qui lui accorde une telle arrogance, si ce n’est un bon niveau en musique et quelques apparitions dans un magazine en tant que mannequin. Si ce n’est cela, il n’a rien de " tape-à-l’œil ". Néanmoins, cette insolence n’est en fait qu’une réserve. Il aime prendre le temps de juger les gens lui-même, et ainsi décider s’ils valent la peine d’être connu. L’artificiel ne l’intéresse pas ; il ne connait pas le clinquant et ne veut rien savoir à ce sujet. Ayant mené une vie modeste jusque-là, il trouve déjà la brillance de New-York aveuglante et pleine de dépravation. Mais si ces mots sortaient de sa bouche, ils sonneraient faux. En effet, Jun n’a pas la réputation du mec clean. Pourtant, il tient mal l’alcool – deux verres de whisky redbull et le monde devient déjà rose bonbon – et la fumée, si ce n’est celle de la chicha, le rend malade. Et la drogue, me direz-vous ? Le seul hic est là, et pas des moindres. Jun a souffert d’une addiction au LSD dont il est difficilement sortit. Abîmé par cet épisode de sa vie, l’idée des beuveries lui donne la nausée. Cependant, derrière ces images pleines de préjugés, Jun est d’une douceur infinie et d’une sensibilité enfantine. La douleur des autres lui est insupportable, mais pas autant que son impuissance face à certain évènement. Il n’y avait qu’à voir le sourire qu’il offrait à sa petite sœur pour comprendre l’ampleur de sa délicatesse. Cependant, cette douce part est accompagnée d’une autre beaucoup plus sombre et brisée.
Well... It's my story...
Life
makes no gifts
Je suis né dans les beaux quartiers de Séoul, à Gangnam. Si nous n’étions pas une famille exagérément riche, nous avions les moyens de vivre sans nous restreindre. Mon père était chef d’une entreprise d’immobilier et ma mère avait récemment mit fin à sa carrière d’avocate pour s’occuper de moi et de son enfant à venir. Ma vie avait alors une goût fruitée mais que je ne savourais pas, inconscient des irrégularités de la vie. Si mes parents étaient riches, ils n’étaient pas pour autant absents. Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais été confié à une nourrice ; l’un des deux étaient toujours là pour m’épauler. Je ne connaissais pas la solitude ni la tristesse. Le monde me semblait réduit aux immeubles lumineux de mon quartier, aux gens apprêtés et aux magasins colorés. Le malheur ? La pauvreté ? Ces mots n’étaient pas dans mon dictionnaire. Comment aurais-je pu en avoir conscience alors que je n’étais jamais sorti de ma cage dorée ? Et j’y serais sans doute encore coincé si Eun Ae n’avait pas tout bouleversé. Paradoxalement, je n’ai jamais vraiment voulu être grand-frère, sans pour autant refusé totalement cette possibilité. Et puis, mes parents ne m’avaient pas vraiment demandé mon avis. Pourtant, cet évènement, qui de prime abord parait insignifiant, allait ébranlé ma vie jusque dans ses fondations. Elle arrivé lors du printemps 1994 ; j’avais alors cinq ans et regardais cette nouvelle venue avec appréhension. Elle était pâle et minuscule. J’avais l’impression qu’un trop gros coup de vent l’emporterait loin de nous ou la briserait en mille morceaux. Pourtant, elle souriait tout le temps ;encore aujourd’hui, j’ai le souvenir de son rire. Je succombais rapidement à sa douceur, sa beauté légère. Elle remplaça mes tours dorées, elle devint mon monde. Mais mon joli petit ne tint pas longtemps. À dix ans, Eun Ae en paraissait six. Sa maigreur était affolante, tout comme son manque d’appétit et sa fatigue permanente. Elle était toujours malade, ou peut-être n’était-elle jamais tout à fait guérie. Leucémie Myéloïde Aigue. Des mots compliqués pour exprimer le chaos. Pour la première fois, je ressentais une rage tenace, une tristesse incommensurable et une totale incompréhension. Comment ce genre de choses pouvaient-elles arriver ? Comment pouvait-elle m’arriver ? Le rose vira au gros, en finalement au noir, lorsque j’appris qu’aucun de nous ne pouvait lui faire don de sa moelle osseuse. Comme n’importe quel autre, elle devrait attendre que son nom remonte l’interminable liste d’attente. Pourtant, son état évoluait d’une façon préoccupante. Elle dormait toute la journée, et lorsqu’elle était réveillé, elle devait lutter contre une nouvelle vague de fatigue. Mon impuissance m’était pénible. Je ne pouvais que lui tenir la main pour la réconforter lorsque la douleur se faisait invasive, et la regarder dépérir. Son sourire était la dernière chose qui lui restait ; trop fragile pour sortit, elle était enfermé dans les locaux aseptisés de l’hôpital, avec d’autres enfants dans le même état qu’elle. Je passais mes journée à ses côtés, délaissant les cours et mes amis. Je vivais cette partie de ma vie comme un long cauchemar éveillé. Je me disais qu’en me réveillant, je serais de nouveau dans ma bulle rose, avec ma sœur en parfaite santé. Je voulais retourné dans cet univers où il n’y avait ni peur de la mort ni peine. Mais hélas, toutes mes illusions volèrent en éclat ; deux ans après que la maladie se soit déclarée, Eun Ae abandonnant son long combat, pour se reposer éternellement, et définitivement loin de moi.
LSD
Lucy in the Sky with Diamonds.
La vie avait pris un goût amer. Comment les choses avaient-elles pu changer à ce point ? Pourquoi ces immeubles qui m’impressionnaient tellement auparavant me paraissaient ridicules et effacés ? Pourquoi ces gens que je regardais avant avec admiration m’apparaissaient -ils si insignifiant et futiles ? J’avais vécu dans un monde sans souffrance pendant dix-sept, mais à présent que j’avais connu la douleur, la haine, je ressentais chaque infamie avec d’autant plus de violence. Je ne supportais la futilité de ces lieux, cette beauté extérieur qui masquait une créature pourrie jusqu’à la moelle. Je voulais changer d’air. Je voulais oublier. Quelque chose s’était irrémédiablement brisé en moi, et provoquait une douleur continuelle en moi. Ma rencontre avec la réalité avait été trop brutale et je m’en retrouvais détruit, démuni. À la recherche désespérée du soulagement, de l’oubli, je finis dans un quartier mal famé de Séoul. Je ne sais pas ce qui m’y mena, et surtout ce qui me poussa à accepter l’offre qu’on m’y fit ; on ne pouvait pas dire que j’étais plus mal qu’un autre jour. Dans ces ruelles sombres, la vie nocturne n’avait rien à voir avec celle qu’on voit dans les films ; les gens n’y étaient pas beau, ne riaient pas malgré leur ivresse. Ceux qui n’étaient pas étalé par terre avec un sourire béat, pleurnichaient contre un mur. Je ne savais pas ce que je cherchais avant que cela me tombe dessus sous la forme d’une petite femme anorexique qui semblait être passée sous une cascade d’eau oxygénée. Elle portait un long manteau, mais il ne parvenait pas à cacher ses côtes douloureusement apparentes. Nous nous fixâmes quelques instants en chiens de faïences, jusqu’à ce qu’elle me saisisse la main pour y glisser deux petites pastilles rosâtres et un papier sur lequel était écrit un numéro de téléphone. Le sien, je suppose. Elle ne me dit qu’une chose : « Les premières sont toujours gratuites. On se reverra bientôt. » Jusqu’à cet instant, je n’avais jamais entendu parlé de la LSD. Et maintenant que j’y repense, j’aurai préféré ne jamais y toucher. Pourtant, je ne dirais pas que la première consommation m’a été désagréable. Dans un premier temps, la drogue sembla être mon salut, ma libération. Elle me faisait retourné dans mon monde rose et sans souci. Sous l’effet de la poudre violette, tout prenait d’intenses couleurs chatoyante, les bruits, les paroles, s’étiraient délicieusement jusqu’à perdre toute signification. Il n’y avait plus que moi, et ce monde aux couleurs vives et assourdissantes. Il n’existait plus de problème à résoudre, plus d’avenir à concevoir. La fausse blonde avait raison ; on s’est rapidement revu. J’en voulais plus. J’ai assurément bénis la drogue pendant un mois. Cet délivrance était un cadeau tombé du ciel. Mais plus les jours avançaient, plus j’avais besoin d’une dose importante. Bientôt les effets furent moindre, mais je ressentais toujours le besoin pressant d’en consommer malgré son peu d’effet. J’en parlais à ma « dealeuse » me proposa de passer à l’héroïne. Je ne sais pas quelle force m’a animé à ce moment-là, mais je répondis par la négative. En disant non à l’héroïne, je disais aussi non au LSD. Et même si je savais pertinemment que cette drogue n’aurait presque plus d’effet sur moi, mon cerveau réclamait son dû avec persistance. Le monde avait retrouver sa dureté et son lot de souffrance. Mais je ne voulais pas pour autant tomber dans les bas-fonds de la drogue. Eun Ae ne le méritait pas et mes parents non plus.
Do not be afraid by darkness,
it means that the light is nigh.
Tomber dans le gouffre de l'insignifiance était facile, mais remonter la pente était une tout autre affaire. M'abandonner aux hallucinations du LSD était une chose facile, me refaire une vie était une tout autre affaire. Ma remise en marche fut lente et pénible. Après avoir réussi mon BAC - miraculeusement, c'est le cas de le dire - je n'éprouvais ni l'envie ni la volonté de poursuivre dans des études supérieurs. J'avais d'abord pensé à faire médecine, mais le souvenir de mon impuissance aux côtés de Eun Ae était encore trop vif dans ma mémoire pour que je me lance sur cette voie. Aucun doute que j'aurai sombré, si j'avais dû être en contact avec plusieurs malades, dont nombreux moribonds. Je n'aurai pas supporté de ne pas pouvoir les sauver, de devoir annoncer à leur famille que c'était terminé, que le voyage s'arrêtait là. (le troisième-chapitre-qui-sert-rien-mais-que-je-met-quand-même-car-j’aime-le-nom )
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Nina, 17 ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Google est notre ami à tous ! ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nope, soyez gentils avec moi. :cute: ★Présence sur le forum → Le plus possible, surtout avec l'arrivée des vacances. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé. ★Crédit images → Tumblr ( Prononcer ce mot à voix haute ! >_< )
Mon exemple de RolePlay:
→ Ce n'est pas avec ce perso-ci, j'espère que ça fera l'affaire.
La lumière clignotait. Jaune, rouge, bleu, vert, violet. C’était vachement beau le violet. J’aime le violet. Ça soulignait la pâleur de ceux qui gesticulaient encore sur la piste de danse. N’en avaient-ils pas marre ? J’étais tellement mieux, assis contre à mur – par terre, bien évidement – au milieu de gens que je ne connaissais pas, mais qui, ma foi, étaient bien sympathique, et surtout – surtout ! – possédaient des choses vraiment, mais vraiment, très sympathiques. Du style à cette bouteille d’Eristoff qui voyageait d’un groupe à l’autre – et qui ne me revenait décidément pas assez vite à mon goût, ou encore aux joints que nous gardions précieusement pour nous – ça ne se partage pas comme ça le cannabis, ‘faut pas exagérer. On ne parlait pas, ou du moins, je n’écoutais pas. J’étais entouré de rires gras, de paroles sans queue ni tête :
« Booooordel, j’me sens bien, mec. - Tu sais que tu as juste des … trop … beaux euh ? … T’es belle, chérie. »
Non, vraiment, je n’allais pas mobiliser les deux neurones qui me restaient pour écouter les âneries échangées entre deux gorgées. Je restais donc là, profitant juste de ce qu’on voulait bien me donner et dodelinant de la tête au rythme des basses et du clignotement incessant de la lumières, laissant mon regard naviguer sur la foule mouvante de ceux qui avaient encore l’énergie – et les capacités mentales – de se dépenser du le dance floor. Peut-être devrai-je me trouver une fille pour terminer la nuit – ou dans le cas précis, commencer la journée – en beauté ? Cette pensée fut rapidement écartée lorsqu’on me fourra la bouteille dans les mains – oh, joie ! Mais à mon plus grand dam, elle était à moitié vide – devrai-je dire à moitié pleine pour faire semblant d’être optimiste ? Ils avaient même cru pratique d’y glisser une paille pour inspirer le résidu qui restait collé aux parois. Et puis, zut, tant qu’à faire ! Je callais la bouteille entre mes genoux, tenant le goulot d’une main et guidant la paille de l’autre. Un horrible bruit de succions s’éleva, – car, il n’y avait forcément plus rien à inspirer – attirant l’attention de quelques shootés autour de moi, qui gloussèrent en balbutiant quelques mots – visiblement à mon égard mais je ne compris pas ; et je dois dire que je n’essayais même pas de comprendre. N’empêche, ils pouvaient se moquer, mais j’avais quand même réussis à avoir quelques gouttes du précieux liquide avec ma petite paille ! On avait beau la snobée, mais en fait, elle pouvait s’avérer très utile. Je fus même persuadé qu’on pouvait en faire autre chose. Un regard à gauche, un autre à droite, et je subtilisais la paille. Je vidais la bouteille à longue lampée sous le regard envieux du gars à côté de moi. Tant qu’il finit par m’arracher la bouteille des mains et par dire, ou plutôt essayer d’articuler :
« Eh, man, bois pas tout, quoi. »
Et sur ce, il s’appliqua à vider la bouteille. Pas grave, mais nouveaux amis que je ne reverrais jamais plus avaient déjà commencé à faire circuler deux autres bouteilles. Je reportais mon attention devant-moi où la foule ne s’était toujours pas tarie. Et, pour je ne sais quelle raison, une partie de mon cerveau s’interrogeait sur les capacités cachée des pailles. Les verres avaient beau se moquer d’elles car ils pouvaient parfaitement servir sans elles, mais quand additionnait une paille et un verre, on pouvait boire jusqu’à la dernière goutte. Rendez-vous compte ! Quelques gouttes, ça peut faire toute la différence. Mais alors, si un verre pouvait servir tout seul, une paille devait bien pouvoir faire quelque chose d’autre aussi, non ? ( vous suivez mon raisonnement ? ) Après tout, on se servait bien des verres pour … capturer les araignées ! Non, la vraiment, tu t’égares mon petit Awen. Mais très franchement, les pailles avaient un potentiel qu’on devrait prendre la peine d’exploiter. Restait plus qu’à trouver à quoi elles étaient potentialisées… euh ? J’avais du fixé le même endroit trop longtemps car, quand je sortis de mon méli-mélo d’idées fumeuses, mon regard avait accroché celui d’une brune aux yeux verts. Elle me sourit et, après réflexion, je lui souris aussi – tant qu’à faire. Je me levais – manquais de me ramasser sur le voleur de bouteille et me dirigeais vers elle. À son tour, elle quitta la foule et vint vers moi. Sans lui laisser le temps de dire quoique ce soit, je sortis ma paille – elle était blanche avec une pliure juste là où il fallait.
« Tu sais à quoi servent les pailles ? »
Elle gloussa avant de répondre :
« Boire, non ? »
Elle n’était pas marrante celle-là ; elle ne m’aiderait pas dans mes grandes découverte. Mais bon, je ferai avec.
« Non, dis-je en lui tapotant les lèvres avec ma paille, ça sert à pleiiiin de choses. Mais j’sais encore pas à quoi. »
Elle me regarda, un peu interloquée. Mais vu qu’elle devait être aussi sobre que moi et que je semblais lui faire de l’effet malgré mes paroles brumeuses, elle se contenta d’éclater d’un drôle de gorge et par me tirer par la ceinture vers les escaliers. À c’est vrai, à la base, c’était une « petite » soirée dans la maison d’un « pote ». Qui ? Aucune idée. Et je m’en contrefichais. Il avait une sacré baraque par contre. Avec des escaliers qui tournent et qui tournent, avec plein de marches, qui tournent aussi. Dans l’état dans lequel j’étais, je ne voyais pas comment j’arriverai en haut des marches vivant. Mais mademoiselle les-pailles-ça-sert-à-boire parvint néanmoins à nous hisser jusqu’en haut, tout en défaisant activement ma ceinture et les boutons de ma chemise. Je sentais ses lèvres dans mon cou et à la naissance de mes pectoraux. Elle avait de la suite dans les idées, celle-là. Nous ouvrîmes plusieurs portes – dérangeant par la même occasion des individus visiblement très occupés – avant d’entrer dans une grande chambre blanche ayant pour seul mobilier un lit-double et deux commodes. Je me laissais entraîner par la fille, qui en était déjà arracher mes chaussures pour me pousser sur le lit. Bon. Honnêtement, tout homme et tout jeune et soûl que je sois, je ne lui avais rien demandé à celle-là. La paille aurait-elle des effets aphrodisiaques sur les demoiselles ? Ça me paraissait pas mal ça, par contre. Mon cerveau étant définitivement K.O ; mes mains avaient prises le relais et s’étaient glissées sous la robe de la brune. En remontant le long de son dos, à la recherche des agrafes de son soutien-gorge, je me rendis rapidement compte qu’elle n’en avait pas – ou déjà plus. La deuxième hypothèse se confirma lorsque je vis le petit bout de tissus choir à côté de mon jeans. Elle se pencha alors sur moi, cherchant mes lèvres, mais je détournais la tête et inversais nos positions. Pas de sentiment, rien qui ressemble de près ou de loin à de la passion, c’était la règle. L’acte fait – car franchement, il n’y avait pas d’autre mot correct pour qualifier ce que nous avions fait ; oserai-je dire nous avions baisé comme des animaux, sans émotions, cherchant juste à assouvir notre propre désir ? - je pense que je viens de créer un tue l’amour, là. Nous étions allongé côte à côté, elle pantelante, moi me demandant vaguement si elle le prendrait mal si je partais maintenant. Je tournais la paille entre me doigts, quand soudain, une illumination me traversa. Non, mais je vous assure, la paille avait vraiment d’autre qualité que de racler bruyamment les fonds de verres. Vous connaissez sûrement la torture de devoir vous gratter au milieu du dos. Cette petite zone que vous ne pouvez pas atteindre ni passant votre bras par-dessus votre épaule, ni au le courbant derrière vous. Je vous vois déjà venir : « oui, mais moi, je suis souple ». Oui, mais non, avouez quand même que ce n’est pas pratique de ce gratter comme ça et que c’est très peu esthétique. C’est là qu’intervenait la paille ; pas besoin de se tordre dans tous les sens pour soulager ce besoin de grattage, il suffisait, d’un mouvement habile, de glisser la paille sous son t-shirt et d’appuyer un peu – et voilà, ça ne grattait plus ! Je me remettais en position assise sur le lit, qui grinça. La fille me jeta un regard en coin et m’observa ostensiblement. Devrai-je lui faire part de ma découverte ? Elle serait peut-être la première acheteuse de ma paille ? Je lui brandissais la paille sous le nez :
« J’ai trouvé à quoi servaient les pailles ! Regarde ! »
Je redressais le dos et tendais le bras par-dessus mon épaule – ok, je devais me contorsionner un peu – puis grattais l’espace entre mes omoplates. Avouez quand même que ça aurait été vingt fois plus difficile avec vos doigts ! Je l’entendis glousser quand une autre idée lumineuse me vint.
« Et autre chose aussi, dis-je, vaguement fier de moi. »
Je me retournais, en appuie sur les coudes, lui remontrais la paille au cas où elle ne l’aurait pas assez vue – ou peut-être pouvait-elle penser que je l’avais trafiqué pour qu’elle soit aussi géniale ? Un autre problème difficile à régler en temps normal mais que la paille pouvait régler facilement : vous connaissez sûrement les nuits passées dans un lit inconnu après une soirée lourde en alcool et en cocaïne ? Et par excès de conscience, vous voudriez correctement refaire ce lit – non ? Vous n’avez pas de conscience ? – mais il reste toujours ces affreux plis dans tous les coins, impossible à lisser – vous en faites partir un et deux autres apparaissent. C’est là que la paille intervient !
« Tu vois tous ces moches plis-là ? ma voix était traînante et je mâchais affreusement mes mots. »
Elle roula à côtés de moi et observa les fameux plis d’un œil goguenard.
« Ouais. »
« Ah, bah grâce à ma paille – et je la lui montrais une ixième fois – on peut arranger ça en deux en trois… euh… mouvements. »
Preuve en image, en glissant la bout de la paille replié, il n’y avait plus de plis sur le drap – ou presque.
« Ouais, mais genre… ça sert à rien ton truc. »
Je me tournais vers elle, choqué et insistais en continuant d’appuyer la paille sur le drap.
« Mais si, oh, t’as pas vu ? Je suis un invent… inventa… un inventeur ! »
Elle fit la moue et se recoucha sur le dos. Elle avait beau dire mais j’étais méga-fier de ma trouvaille. Elle ne méritait pas de l’avoir vu, d’ailleurs ! Il faudrait que je rentre chez moi, aussi. Il ne me restait, à présent, qu’à retrouver mon adresse. Avais-je un chez-moi au moins ? Sûrement ! Les inventeurs comme moi ne vivent pas à la rue !
Dernière édition par Jun Seo le Ven 14 Juin - 21:31, édité 26 fois
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Sujet: Re: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. » Jeu 13 Juin - 20:31
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. » Jeu 13 Juin - 20:44
Bienvenue parmi nous !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. » Jeu 13 Juin - 20:50
Il est trop mignon sur l'avatar de fiche. Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. » Jeu 13 Juin - 21:02
Bienvenue ici
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. » Jeu 13 Juin - 21:26
Haha, un petit Coréen Bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. » Jeu 13 Juin - 22:03
Sujet: Re: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. » Ven 14 Juin - 13:06
Bienvenue !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. » Ven 14 Juin - 13:16
Bienvenue, bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. » Ven 14 Juin - 20:45
Merci.
Et fiche terminée.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. » Ven 14 Juin - 21:00
Je viens de lire ta fiche, que j'ai beaucoup aimée - mais avant de pouvoir te pré-valider, j'aimerais que tu corriges les fautes qui se trouvent en particulier dans la partie 'caractère' et 'caractéristiques' de ton personnage. Une fois ces modifications apportées, merci de bien vouloir reposter dans le sujet des fiches terminées. Merci et bon courage
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. » Ven 14 Juin - 21:56
dp ;
Après relecture, la plupart des fautes ont effectivement disparu Je te pré-valide donc, en attendant qu'une admin' vienne t'ajouter à ton groupe. Bon jeu parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. » Sam 15 Juin - 17:34
Validé !
Un système d'intégration est mis en place sur le forum sous forme de flood d'intégration, mélangeant anciens et nouveaux membres, n'hésite pas à t'y inscrire ! N'oublie pas de compléter ta fiche personnage, ton profil et de faire toutes les demandes nécessaire. Si tu as la moindre question ou problème, tu peux bien sur contacter un membre du staff par MP. Nous t'invitons aussi à aller lire ce sujet premiers pas sur le forum Et puis tu peux bien sur voter toutes les deux heures pour aider le forum en cliquant sur la petite plume :
Have Fun !
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Sujet: Re: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. » Sam 15 Juin - 18:30
bienvenue
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Sujet: Re: « A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. »
« A trop regarder par le trou de la serrure, on se prend la porte dans la gueule. »
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