Sujet: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 15:56
FEAT. Patricia Rooney Mara
Antje Bettina Keller
23 ans → Né(e) à Berlin le 18/08/1990 → Délinquante célibataire → Bisexuelle → membre des Rebels.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Antje n'est pas une belle fille. Ce n'est pas qu'elle n'ait pas un certain charme. C'est plutôt qu'elle est banale, en dehors des ajouts strictement personnels. Pas trop grande, un mètre soixante douze. Pas trop petite non plus. Elle est sèche comme un coup de trique, aux membres maigres, osseux et aux muscles anguleux. Elle a une musculature nerveuse de fille plus sportive que l'on peut l'imaginer en la voyant de prime abord. Blonde platine, elle n'a gardé de sa couleur de cheveux que des sourcils d'un blond très pâle, presque absents et ses yeux aux cils blonds souvent fortement maquillés renforcent sa pâleur extrême, renforçant l'impression maladive qu'il se dégage d'elle. Ses cheveux teints en noir n'ont tout simplement pas de coupe. Rasés sur un côté, de différentes longueurs sur l'autre, avec une frange trop droite, elle a un air étrange, négligé. Souvent gras, filasses, abimés par les colorations successives, Antje à cet air vaguement crade des gens un peu louches. Elle a de beaux yeux bleu-vert, seul élément vraiment joli de son physique, en amande, très expressifs. Malgré tout, elle conserve un charme d'éternelle adolescente négligée. Elle a plusieurs tatouages à l'encre noire : le plus notable est un grand dragon noir qui descend de l'omoplate jusqu'au milieu du dos. Elle a également un sauterelle à droite du cou et un griffon sur la cuisse droite. Son visage et ses oreilles s'ornent de plusieurs piercings et écarteurs, lui donnant un look entre le punk et le grunge. Elle a également plusieurs cicatrices ici et là, traces d'un passé pas très sage.
Antje porte des vêtements ample et pratiques, dans un style un peu punk, presque toujours du noir. Elle se maquille à la truelle, insistant sur les yeux et les lèvres en un hybride de gothisme et de punk. Souvent salis, abimés, ses vêtements reflètent le peu de soin qu'elle prends pour elle-même. Fumant comme un pompier, elle a toujours une vague odeur de tabac froid qui lui colle à la peau. Sa voix, très rauque pour une femme, rajoute encore au côté atypique de cette fille au fort accent allemand qui cherche encore ses mots en américain ou ne comprend pas toujours lorsqu'on parle trop vite.
Elle bouge avec un certain lymphatisme, traînant des pieds, la clope au coin des lèvres, sans aucune élégance ni féminité. Elle en a rien à faire, au fond, de quoi elle à l'air. Et si t'aime pas l'emballage, ouvre pas le cadeau, branlos.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Antje vous dira que ce n'est pas qu'elle n'aime pas les gens, juste qu'elle n'aime pas les cons. A la voir et à l'entendre, on dirait qu'elle déteste le monde entier. Elle méprise les cons, les gros, les moches et les mous du bulbe. Elle en veux à l'humanité pour une raison qu'on ignore. Elle est souvent cynique, gratuitement méchante et volontiers moqueuse. Elle aime bien insulter ceux qui l'emmerdent dans sa langue natale, grommelant entre ses dents, foncièrement antipathique, à la manière d'un chat sauvage miteux. Antje, c'est pas la nana sympa qui vous laisse passer dans le métro. Plutôt celle qu'on bouscule sans s'excuse et elle vous fera la même chose. Œil pour œil... Pour elle se serait plutôt tête pour œil et mâchoire pour dent. Agressive, colérique et surtout très impulsive, si elle a l'air nonchalante, ce n'est qu'une façade. Un peu comme de la nitroglycérine, qu'on y donne une pichenette et elle explose aussitôt. Très violente physiquement, sexuellement agressive lorsqu'elle tente de draguer quelqu'un histoire de tirer son coup, elle a un caractère ombrageux et il vaut mieux ne rien dire que rentrer dans son jeu.
En vérité ce n'est pas tant par méchanceté que par une profonde amertume. Elle se déteste et n'en déteste que plus les autres. Elle méprise chez eux ce qu'elle méprise en elle-même. Antje n'est pas la plus douée, elle ne chante pas, ne danse pas, ne sait pas faire de sacs en macramé ni de napperons au crochets. Mais elle est loin d'être bête, étant même plutôt du genre surdouée. Beaucoup disent qu'elle pourrait avoir de l'or mais tout ce qu'elle touche se transforme en plomb. Elle est comme ça, Antje, trop particulière pour évoluer dans un cadre normal, avec des gens normaux. Métro, boulot et dodo. Elle les envie et les méprise. Ce qu'elle hait le plus ? La misère intellectuelle. Toutes ces co-connes à maman qui ne s'instruisent pas par paresse et tous ces adeptes des idées préconçues qui recrachent sagement la soupe indigeste fournie par les médias.
Antje évolue dans ce monde comme un poisson asphyxié, avec un déplaisir évident, n’hésitant pas à péter la gueule de quelqu'un si on lui marche sur le pied. Elle survie de boulots de merde où elle se fait jeter au bout d'une ou deux semaines pour incompatibilité d'humeur. Elle déteste tellement l'autorité, il faut dire. Elle devient hystérique lorsqu'un homme en uniforme l'approche, faisant de graves crises d'angoisse dès qu'un flic s'approche de trop près. Antje est complètement instable, même si elle est capable, dans ses moment d'apathie, dans un environnement relativement familier - son appartement miteux - d'être calme et même de se révéler intéressante et drôle - si l'on aime l'humour noir. Plein de tocs et de tics, elle a cependant des périodes d'angoisse où elle se mutile et cherche désespérément un sens à sa vie, brisée par son passé et ses souvenirs.
Antje est née à Berlin, d'une mère caissière dans une supérette et de père inconnu. Elle n'a jamais su qui était son père. Un nom, quelques photos. Mais jamais de lettres, jamais de rencontre. Il était tout simplement parti un jour, quand son flirt de dix-huit ans était tombée enceinte. Il n'avait que vingt ans et pas envie de devenir père, c'était une telle responsabilité. Alors, ce bébé, la mère d'Antje l'avait faite toute seule. d'autant plus que sa famille avait coupé les ponts avec elle lorsqu'elle avait décidé d'élever l'enfant malgré tout. Etre une fille mère.
D'après Dorothea, elle venait d'une bonne famille, son grand père aurait été médecin, sa mère rentière, issue de quelque lointaine famille bourgeoise allemande. Mais Dorothea avait pris le premier boulot où l'on avait voulu d'elle et avait trimé avec sa môme en bas âge. Au moins elles avaient de quoi vivre. La paye n'était pas exceptionnelle mais l'on ne pouvait pas dire qu'elles vivaient dans le dénuement. Antje ne manqua jamais de rien, mais n'eu jamais vraiment ce qu'elle désirait. Si sa mère se démenait pour elle, il manquait quelque chose. Une figure paternelle ? Peut-être pas seulement. Sa mère travaillait beaucoup et elle la voyait finalement peu et appris rapidement à se débrouiller toute seule. Très jeune, elle restait tard dehors, traînait après l'école où elle brillait trop : au point de s'ennuyer dans chaque année scolaire, dès son plus jeune âge. Elle avait su lire, compter de tête et écrire bien avant tout le monde, avec une grande facilité. On lui fit sauter deux classes à l'âge de neuf ans et elle se retrouva au collège beaucoup trop jeune pour y être confrontée.
De discrète, Antje devint renfermée. De calme, elle en vint à intérioriser ses sentiments, afin de ne pas passer pour le bébé de la classe. Si elle était assez mâture pour son âge, elle n'était pas prête à quitter la primaire et son confort pour se retrouver dans le maëlstrom des moqueries et des mesquineries des pré-adolescents plus vieux. Très jeune l'évidence s'était imposée : elle n'était pas heureuse. Pas plus que sa mère l'était, même si cette dernière avait toujours fait bonne figure, ruinant sa jeunesse derrière une caisse enregistreuse pour le bien de son petit bout de chou.
Antje commença à rentrer tard. A seulement douze ans, elle était en quatrième année de collège. Elle commença à fréquenter les mauvaises personnes, à fumer, à fricoter et à s'associer avec des amis qui n'en méritaient pas le nom pour que l'on cesse de se moquer d'elle, un peu grosse pour son âge. On l'appelait Peggy la Cochonne, à cause de ses cheveux blond, de ses joues rebondies très roses et des robes de petite fille que lui faisaient porter sa mère. Certain drames surviennent de manière anodine, à simplement croiser les mauvaises personnes au mauvais moment. Pour se sentir protégée, la gamine qu'elle était finalement s'était entourée de durs à cuire. Les mauvais élèves, les badboys, les délinquants en herbe. Une petite bande de merdeux dépravés qui roulaient en 125' et fumaient de l'herbe et picolaient de la Kro'. Elle fit comme eux pour se sentir acceptée quelque part. Pour trouver sa place, même si à son âge on n'avait pas forcément envie d'entendre un mec parler de sa dernière conquête et de ses fantaisies sexuelles et qu'elle détestait la bière.
Ce fut vers quatorze ans, lors de sa première année de lycée que tout s'écroula. Elle venait de redoubler, à force de ne rien faire, gâchant son intelligence à traîner avec la bande de gamins qui avaient grandit comme de la mauvaise herbe. A force de se faire vomir, elle avait perdu du poids. A quel prix ? On commençait à la reluquer, avec ses formes naissantes, son physique de jeune fille pubère qui se manifestait. Elle perdit sa virginité comme on va acheter le pain, dans un coin miteux de la banlieue industrielle où ils squattaient après les cours, à quelques mètres de leurs potes à moitiés bourrés qui rigolaient gras. Ce n'était pas génial, pas traumatisant non plus.
Puis elle le rencontra. Un beau brun, le genre ténébreux. Le grand frère d'un des mecs de la bande. Le genre badass' qui fait fantasmer les minettes. Elle ne fit pas exception. Il était canon, charismatique. Ce n'était qu'un pauvre type, un délinquant plus dangereux que ses copains. Mais elle ne le vit que trop tard, lorsqu'il lui mit un flingue dans les mains, un casque de moto sur la tête et rentra avec elle dans une supérette pour la braquer. C'était un casse minable, tout juste préparé. Et elle était là, tremblante, à viser la tête du caissier avec ce flingue trop lourd au bout de son bras décharné d'anorexique de quatorze printemps.
Trois ans en centre de détention pour mineurs. Antje quitta cette cage sécurisée, jetée dans le vaste monde sous tutelle. Sa mère, hospitalisée peu après l'arrestation de sa fille, était à présent en maison de repos, le joli nom pour dire hospice pour tarés, d'après elle. Dorothea n'avait pas supporté d'échouer en temps que mère après avoir échoué pour tout le reste de sa vie et avait simplement perdu les pédales comme ça, comme on perd ses clés. Elle n'était plus vraiment là, pas vraiment partie non plus. Juste assez là pour regarder sa fille d'un air absent lorsqu'elle vint la voir au bout d'un moment et pour lui sourire, de ces sourires d'imbécile heureux qui vous brise le cœur.
Antje ne revint plus voir sa mère. C'était trop dur de se dire que tout était de sa faute. Elle se trouva un petit boulot en usine, entre ses névroses, plus pour payer ses deux paquets de clopes par jour qu'autre chose. Son studio minable était payé par l'état, ô joie. Elle servait donc à rien, faisant ses huit heures et rentrait moisir là, à attendre que le monde brûle. Elle se sentait vide. Comme un coquillage, même pas joli. Puis il eut de nouveau un type. Elle aurait dû se méfier. Mais elle avait encore une étincelle de naïveté, de désir de protection. C'était le chef d'un gang dont elle devint la poule, la nouvelle petite marotte. Ils vendaient de la drogue, extorquaient un peu ici ou là, michetonnaient un peu. Antje n'avait jamais fait autre chose qu'être une délinquante et elle se glissa dans ce monde avec ses quarante kilos d'ancienne anorexique. Elle ne se drogua jamais, comme une barrière qu'elle se refusait de franchir, se réfugiant dans le sport pour s'évader, se mettant à la boxe, avec son physique de crevette. Elle passa ainsi quelques années, laissant tomber l'usine pour se contenter de se faire entretenir par son mec, traînant son mal être et son dégoût d'elle-même comme une seconde peau. Elle recommença à piquer dans des magasins, à bastonner quelques merdeuses pour du pognon, se servant de son nouveau hobby pour la boxe. Mais il n'y avait que dans ces séances avec un sac de sable qu'elle pouvait exprimer toute sa rage et son dégoût du monde. Frapper de toutes ses forces, comme elle apprenait à cogner sur celles qui tournaient trop autours de Fritz. Toutes ces bimbos mineures qu'elle défonçait salement. Peut-être qu'en tapant assez fort, elles feraient la seule chose censée qu'elle même n'avait jamais fait : arrêter leur conneries.
Puis il y eu de nouveau les braquages à main armée, comme une nouvelle escalade. Deux fois, trois fois, six fois. Puis de nouveau, l'enfer.
Un braquage d'une brasserie tourna mal. Quatre morts, deux serveurs, un flic et le bras droit de son mec. Et c'était elle qui avait tiré sur le flic. C'était de son flingue qu'était partit le coup. Il fut facile de la cueillir, en état de choc. Personne n'était venu la chercher. Personne ne l'avait aidé à s'enfuir. Elle tremblait de tous ses membres. Putain... Putain... Putain... Elle péta le nez du premier flic, retourna le bras du second. Ils étaient peu préparés, toutes les unités n'avaient pas eu le temps d'arriver. Puis elle courut droit devant elle.
D'abord le train, vers Paris. Puis l'avion. Direction : New York. Pourquoi là bas ? Elle avait encore des papiers en règle, génial. C'était le premier avion. Elle prétexta le tourisme. On tamponna son passeport. Vive l'union européenne, connards, les flics n'iraient pas la chercher là bas. Ils ne pourraient pas. Pas pour une petite truande des rues. Elle balança son portable sur le tarmac et s’envola pour l'Amérique. Plutôt mourir que de retourner en cage. Elle brûla son passeport à peine sortit de l'aéroport. Et prit le temps de haïr un peu plus le monde. De le haïr comme elle se haïssait. De mépriser ce pays qui n'était qu'un refuge, bien loin de son ancienne vie, tout comme elle se méprisait.
Un jour, le monde brûlerait et elle le regarderait en riant.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Livia666, Livia ou Liv' pour les intimes, grand fou ♥. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Par la porte. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Oui de Daisie B. Reed ★Présence sur le forum → 06/10, comme Daisie. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé. ★Crédit images → Kits, objets graphiques par moi. Sources images : Tumblr.
Mon exemple de RolePlay:
→ Il allait et venait dans la maison, suivi de loin par l'ombre réprobatrice de la demeure, comme son âme devenue visible. Margareth était une vieille personne au milieu de vieilles choses et elle avait veillé sur la demeure depuis plus de soixante-dix ans, comme elle avait veillé sur Vojislav, puis sur Neal, le disciple de ce dernier. Elle regardait ce garçon vagabonder ici sans s'en mêler, veillant simplement à ce qu'il ne se dirige pas vers la porte du sous-sol ainsi que l'avait demandé - non, ordonné - sa maîtresse. Neal ordonnait toujours avec l'air de demander la permission mais elle la connaissait suffisamment bien pour savoir que c'était un véritable ordre. Elle ignorait ce que la Tzimisce souhaitait faire de ce gamin. Sans doute avait-elle pour lui des desseins que seuls les Vampires peuvent avoir. A vrai dire, cela ne la regardait pas. Tant que le freluquet ne cassait rien, elle se tiendrait simplement silencieuse, faisant peser sur lui son regard brun. Jusqu'à ce qu'elle le voit pénétrer dans le bureau. Alors elle s’éclipsa tranquillement, rassurée. Il était là où il le devait. Elle prit un balais et entreprit donc de nettoyer les saletés, en silence.
Neal leva la tête à l'entrée de Damian, l'observant sans détours, la tête penchée sur le côté. Elle le laissait aller et venir à son envie, assise à son bureau, sa robe évasée à la taille dissimulant sa queue mais l'échancrure du dos laissait deviner l'amorce de son échine du diable, la colonne vertébrale apparente dont les os blanchis jouaient entre eux sans peau pour les masquer. Néanmoins il n'était pas encore passé derrière elle et elle resta simplement assise pour l'instant. Les Démons savaient ménager l'effet que produisait leurs métamorphoses sur les esprits simples et elle se refusait à l'ostentation barbare de certains des siens tout en étant assez étrange pour qu'un Humain ne puisse vraiment la prendre pour l'une des leurs. Leurs pathétiques esprits étriqués se refusaient cependant si farouchement au surnaturel qu'ils préféraient la voir comme un membre de leur troupeau bruyant mais si étrange que l'on osait bien souvent à peine lui parler. Elle avait toujours connu ça, elle qui avait été un albinos naturel. Ce n'en était que plus exacerbé. Elle ne l'avait pas salué. Pour quoi faire ? Elle se contentait de le regarder qui furetait tranquillement près des étagères encombrées de livres anciens et de bibelots un peu ésotériques et clairement anciens. Sa remarque lui tira un petit sourire tranquille et elle répondit d'une voix douce - une voix curieusement grave, en contraste parfait avec l'apparence de petite poupée, mais caressante et chaleureuse. "Les souvenirs, ce sont les bibelots de l'âme. Ceux là ne sont que des vieilles choses. Mais ils me plaisent." Des propos énigmatiques qui ne répondaient pas vraiment à sa question. Elle se contenta de poser son journal. Il ne se cachait pas, elle n'était pas dupe car nulle rumeur d'agitation ne parvenait de l'extérieur, au contraire de leur première rencontre. Elle l'avait assez observé pour savoir que ce soir, il était là véritablement en visiteur.
"Tu ne te caches pas, ce soir, ou alors de toi-même." Fit le vieux Tzimisce avec un petit sourire en coin. Il aimait bien ce garçon. Il l'intriguait. Il lui plaisait, aussi. C'était la première fois que Neal se souciait d'un mortel. Ils sont si fragiles... Il pourrait le tuer mille fois en une seule seconde mais il n'en ferait rien. C'était également la première fois qu'il se reconnaissait dans quelqu'un d'autre... Qu'il revoyait le véritable Neal dans le miroir déformé de Damian. Le garçon de Whitechapel, l'enfant d'une putain qu'on avait vendu pour quelques piécettes qui avait mis plus de cent cinquante ans pour laisser le monde l'apprivoiser un peu... Pour laisser Vojislav conquérir son cœur et le changer, de manière à la fois profonde et infime.
Neal se leva dans un mouvement gracieux, évoluant avec la légèreté d'un oiseau, sa queue ondoyant dans son sillage alors qu'il s'approchait de la fenêtre donnant sur la rue endormie, ses cheveux blancs lâchés sur ses épaules. Elle ne se souciait pas de cacher ses artifices, sa queue comme un mince serpent de chair terminé d'une pointe d'os, sa colonne extérieure que l'on devinait sous le fin tissu blanc. Elle n'était pas de ces idiots de la Camarilla qui craignent le regard humain sur leur nature profonde de Bêtes mortes-vivantes. S'il s'enfuyait, c'était qu'il n'était pas digne d'être ce qu'elle souhaitait qu'il soit, tout simplement. Et quel risque y aurait-il à ce qu'il raconte quoi que ce soit ? On le prendrait pour un fou. La parole d'un pauvre type n'a que peu de valeur. Son reflet dans la vitre regardait Damian comme par un curieux effet de miroir, sans que Neal n'ai seulement à se retourner. "Tu cherches quelque chose ici, mais sais-tu seulement quoi ? Je pourrais répondre à tes questions, si tu les posais." Dit-elle de nouveau, très calmement, de sa voix curieusement plus masculine que féminine et au très fort accent des bas-fonds londoniens.
Dernière édition par Antje B. Keller le Mar 9 Juil - 22:36, édité 11 fois
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 15:56
Si c'est possible de me réserver l'avatar les p'tits loups ? Thaaanx a lot ♥
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 15:57
Preums! *mode Calinours* --->
J'ai hâte de voir ce que va donner ton DC, puce (mais je l'aime déjà, ce style, déliquante et tout...)! Re-Bienvenue et bonne fiche! ♥
Dernière édition par Claes J. Blømkvist le Mar 9 Juil - 15:58, édité 1 fois
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 15:58
Merci, ma transsexouaylle préférée ♥
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 16:06
Je te réserve l'avatar pour trois jours, jusqu'au 11.07 inclus Re-bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 16:23
re-bienvenue
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 16:28
Rooney
Re-Bienvenue
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 17:12
Rebienvenue
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 17:18
Re-Bienvenue Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 18:53
Merci à tous ^^
Maintenant qu'il fait moins caniculaire la fiche avancera plus vite XDD
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 19:03
re-bienvenue
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 19:04
Re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 19:38
Rebienvenue
Antje, ce prénom me fera toujours penser à une fanfic HP que j'ai lu y'a bien longtemps. J'avais adoré.
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 19:46
Re-bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 20:27
Le style Rebienvenue sur le forum
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 21:22
rebienvenue à la maison
Cheyenne L. Pearson
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if you're going through hell, KEEP GOING.
▌INSCRIT LE : 14/01/2012
▌MESSAGES : 5706
▌AGE DU PERSO : 25
▌ADRESSE : 2515 Lexigton Avenue #402; Manhattan.
▌CÉLÉBRITÉ : Freida Pinto.
▌SMALL IDENTITY PHOTO :
Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 21:24
quel bon choix d'avatar rebienvenue !
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 21:49
Bienvenue parmi nous
Sebastian E. Black
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a lion still has claws.
▌INSCRIT LE : 13/04/2013
▌MESSAGES : 3652
▌AGE DU PERSO : 44
▌ADRESSE : 2515 lexington avenue, #202, manhattan, avec le boyfriend.
Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 22:25
Re-bienvenue
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 22:36
Merci vous tous =3 *gros bisous*
Bon bah voilà c'est fini ♥
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 23:01
En voilà un personnage interessant, encore! Tout est parfait, je te pré-valide en attendant qu'un admin vienne t'ajouter à ton groupe
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mar 9 Juil - 23:15
Merci beaucoup de la prévalidation Camelia ♥ Et merci du compliment
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mer 10 Juil - 0:38
Weeelcome Bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mer 10 Juil - 4:43
Validée !
Un système d'intégration est mis en place sur le forum sous forme de flood d'intégration, mélangeant anciens et nouveaux membres, n'hésite pas à t'y inscrire ! N'oublie pas de compléter ta fiche personnage, ton profil et de faire toutes les demandes nécessaire. Si tu as la moindre question ou problème, tu peux bien sur contacter un membre du staff par MP. Nous t'invitons aussi à aller lire ce sujet premiers pas sur le forum Et puis tu peux bien sur voter toutes les deux heures pour aider le forum en cliquant sur la petite plume :
Have Fun !
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies Mer 10 Juil - 11:13
Merci pour la validation ^^ Je vais de ce pas faire tout ça !
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Sujet: Re: Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies
Antje ► J'chante pas bien; J'touche pas à la musique ni au dessin mais j'fais de très bons brownies