→ Enregistrement n°1.
Bon un, deux, trois, je ne sais pas vraiment pas pourquoi je fais ça. Je viens de faire une rime c'est magnifique ! Bref, qu'est-ce que je fabrique ?...  Ah si je sais, ma psychiatre... Est en congé maternité donc je me retrouve un peu tout seul. Je sais, avoir un psychiatre c'est complètement cliché et stupide, et puis j'ai pu diagnostiquer mon syndrome maniaco-dépressif tout seul sans l'aide de personne... Quoi qu'il en soit, je disais donc : je me retrouve tout seul pendant un bon bout de temps et elle m'a suggéré de m'enregistrer. Bien joué Docteur Schultz, vous pensiez certainement que je n'allais pas le faire ? Faux, je suis la personne la plus narcissique du monde, j'adore m'écouter parler. Donc il faut que je parle de moi, que je raconte ma petite histoire sans rien oublier et surtout sans interruption avec des questions débiles du genre « qu'avez vous ressenti à ce moment là ? » Donc Harry Stone, confession numéro un. Commençons par le début.

Je suis né au pays des cow boys, à Austin, au Texas. Mon père était un revendeur de voitures dans un de ces magasins complètement débiles où le salaire est calculé en fonction du nombre de voitures qu'on arrive à vendre... Complètement inutile. Ma mère ? Hmmm... Elle donnait des cours aux enfants de notre voisinage, des cours de soutien, en lecture, en mathématiques, à peu près tout, je crois même qu'une fois je l'ai vue donner un cours d'allemand, sur le coup ça ne m'a pas paru si étrange que cela. Famille ordinaire, mais enfant pas très ordinaire. Oui donc vous l'aurez compris, je n'ai pas de sœur, ni de frère, j'ai eu des parents plutôt simples, une enfance plutôt monotone et tranquille. Je ne sais pas pourquoi les gens pensent toujours que mes parents étaient des ingénieurs avec des tas de prix Nobel... Absolument pas. À l'âge de sept ans, j'étais déjà capable de faire plus de choses qu'un gamin de douze ans, académiquement parlant, je me suis toujours profondément ennuyé à l'école et un jour ma mère m'a emmené dans un centre « spécialisé » pour passer des tests. Je me rappelle de cette journée en particulier parce que c'était la première fois qu'un adulte qui se disait être un professeur me posait des questions auxquelles je ne pouvais pas répondre... Comme une sorte d'érection intellectuelle. Merde qu'est-ce que je raconte ?

Bref à l'âge de sept ans j'ai été déclaré surdoué, ce qui veut dire que j'ai un quotient intellectuel supérieur à la moyenne. Et pour avoir refait des tests très récemment, je peux vous dire que ce sont bien des conneries, l'intelligence est quelque chose de très subjectif. Disons juste que j'ai une bonne mémoire et... Non, je déconne, je suis bien plus intelligent que la plupart des employés de ce foutu hôpital... Que je dirige. Donc à sept ans, tout à changé, j'ai même reçu une bourse de l'état pour aller dans une de ces écoles pour bourgeois qui font tout pour promouvoir l'avenir de leur très cher progéniture. Ce qui sous entend que les gens cons se retrouvent dans des écoles publiques. Je me souviens avoir surpris une dispute entre mes parents, mon père qui disait que tout ça c'était une perte de temps et qu'ils auraient mieux fait d'utiliser tout l'argent que je recevais pour rembourser le crédit de la maison ou même s'acheter une nouvelle voiture. Oui donc pour le titre du père de l'année, mon papa n'est pas dans la course d'accord ? Je n'ai pas été assez stupide pour ramener ça sur le tapis d'autant plus que je me suis toujours bien fichu de son opinion, j'apprenais des trucs intéressant pour une fois et tout allait bien pour moi. Ensuite il y a eu l'accident de voiture et les choses ont beaucoup changé. Je m'excuse par avance car il n'y aura pas de larmes ou de grandes phrases sur la signification profonde de la vie. Mes parents sont mort quand j'avais dix ans, je suis parti vivre avec mon oncle et ma tante à New York. Point. Je n'ai rien d'autre à dire sur ça. C'était un accident, ça arrive. D'ailleurs un grand philosophe a dit que la vie n'était qu'une succession d'accident et qu'on choisissait juste d'en oublier certains... Ou alors je viens juste de l'inventer ? Putain il faut que je le note...

→ Enregistrement n°6
Hey on se retrouve après mes tentatives ratées d'espionnage des infirmières grâce ce petit appareil... Au moins j'aurais essayé pas vrai ? Bref où est-ce que j'en étais dans la vie du magnifique Stone? … Note à moi-même ne plus jamais employer cette périphrase pour parler de moi, ça fait magicien ou mauvais acteur de films pour adultes. Et je ne veux aucun lien avec aucune de ces professions. Quoi que je suis certain que j'aurais fait un superbe magicien? Je suis plutôt un champion dans l'art de distraire les gens et de détourner leur attention. Donc, où est-ce que j'en étais ? Oui, mes parents morts, petite pause dramatique pour que les filles au premier rang agite leur mouchoir... Je suis donc parti vivre, à l'âge de dix ans, et après une grande débâcle juridique chez mon oncle et ma tante. Des gens très charmants à qui j'envois une carte de Noël tous les ans et qui m'invitent toujours pour Thanksgiving. Un jour j'assisterais à un de leur dîner et je rapporterais une dinde pourquoi pas ? Oui, il n'y a rien de plus significatif qu'une dinde rôtie pour célébrer le massacre de milliers d'indiens. Je crois que mon oncle et ma tante étaient plutôt content de m'avoir, ma tante Stacy n'a jamais pu avoir d'enfants, donc d'une certaine manière j'ai comblé un vide... Vous devriez l'appeler Docteur Schultz, histoire d'avoir une charmante conversation avec elle.  

Qu'est-ce que je peux dire ? C'était d'excellents parents et ils se sont véritablement intéressés à moi, là encore, ça peut sans doute expliquer mon perpétuelle narcissisme. Vous voyez Doc', je fais tout le boulot à votre place, c'est à se demander pourquoi je vous paye vraiment. Niveau études, les choses étaient tout ce qu'il y a de plus simple... À l'âge de treize ans j'avais déjà terminé le lycée, avec les honneurs de mon établissement s'il vous plaît. Le maire de New York a même insisté pour me remettre mon diplôme personnellement lors d'un grand diner très intime avec une centaine de personnes et le double de paparazzi. Donc à l'âge de treize ans, j'avais déjà un choix très important à faire : quelle université intégrer ? Quelle prestigieuse école aurait l'honneur et le privilège de cultiver mon intelligence et s'attribuer mon succès ? Je n'exagère même pas, c'est vraiment ainsi que mon oncle m'a présenté les choses. Oh tonton Gary merci pour ses quelques paroles empreintes d'une grande sagesse. J'ai jeté mon dévolu sur Yale. Pourquoi ? Eh bien pourquoi pas ? Non mais sérieusement, mon oncle a été dans cette université alors je crois que d'une certaine manière je voulais lui faire plaisir et ça sûrement pour compenser le fait que mon père biologique ne s'est jamais soucié de mes études ? Je vous laisse méditer là dessus Docteur.

Donc Yale ! Superbe université, classes intéressantes, très bon professeur et grâce au fait que je n'ai pas ma langue dans ma poche, j'ai pu me faire quelques amis et ne pas juste passer pour ce gamin qui a un Q.I plus élevé que la moyenne et qui ose reprendre le professeur. Je n'ai pas gardé beaucoup de contacts de cette époque, j'envois un e-mail de temps en temps à mon professeur de physiques appliquées mais simplement parce que cet homme est un génie et que si jamais je gagne un prix nobel... Je le lui dédie. Je me rappelle avoir pris beaucoup plus de cours qu'un étudiant lambda, en même temps, je ne suis pas un étudiant ordinaire. Est-ce qu'il faut que je détaille chaque cours ? Sérieusement Doc, vous n'y comprendrez rien du tout. Pour faire simple, j'ai quitté l'université de Yale quand j'avais dix neuf ans avec à mon actif : un doctorat en physiques appliquées et un autre en ingénierie biomédicale, sans compter les quelques crédits que j'ai eu à l'école de médecine et en biostatistiques. Qu'est-ce que je peux dire ? Quitte à être un génie, autant y aller à fond.

→ Enregistrement n°25
Il est minuit, j'ai bu un peu trop de vodka, donc j'ai décidé de continuer et ces quelques minutes sont dédiées à quelque chose de très important dans ma vie : les femmes. Donc, cet enregistrement est pour toutes celles qui se sont retrouvées dans mon lit et qui l'ont regretté le lendemain matin quand je suis parti, pour toutes celles qui m'ont traitées de connard avant que je leur enlève leur soutien gorge et aux deux femmes qui m'ont donné des enfants... On pourrait penser que je serais un de ses intellos coincés qui n'osent pas approcher le sexe opposé. C'est tout le contraire. Comme tout homme, les femmes me sont d'abord apparues comme une espèce bizarre et inconnue, mais sans plus. Je me souviens avoir rougi comme une brique quand j'ai eu mon premier cours d'éducation sexuelle au lycée, ce qui est tout à fait normal quand on considère que j'étais le plus jeune élève du cours. Le sexe a toujours été quelque chose de très théorique et de très mystérieux pour moi jusqu'à ce que j'arrive à l'université. Là encore, j'étais plus jeune que la plupart des élèves mais à seize ans... Oh à seize ans, grâce à Mrs Clarke, j'ai pu réaliser ce que je manquais...

Mrs Clarke était l'assistante d'un de mes professeurs, elle avait vingt-deux ans à l'époque et pour un adolescent, elle était juste la perfection incarnée. Bref et pour faire court, c'est elle qui a fait de moi un homme et ce dans une des salles de cours de l'université. Ce qui est plutôt cool maintenant que j'y repense. Non en fait quand j'y repense, je me souviens surtout de ses longues jambes interminables et de sa poitrine... Oui, j'ai un truc avec les seins, c'est complètement débile mais je suis un homme après tout, je pourrais tout simplement passer des heures à vénérer le corps d'une femme que je trouve attirante et bien entendu je commencerai par là... Mon dieu je ne devrais pas vous dire ça Doc', après tout vous êtes mariée. Mais tant pis, j'aime les femmes et il suffit que j'en vois une en mini-jupe ou même que j'identifie un bonnet C et... il est bien loin le génie qui a deux doctorats. Qu'est-ce que je peux dire ? Je suis faible quand il s'agit des femmes purement et simplement. Mrs Clarke et moi avons eu une sorte de relation jusqu'à la fin de ma scolarité, est-ce qu'on peut qualifier de relations s'embrasser et le faire sur une surface plane dès qu'on se voit ? Probablement pas mais je n'ai pas de meilleur terme. Notre petite histoire s'est terminée quand elle a obtenu les crédits universitaires qu'il lui manquait et alors adieu les rendez vous dans la bibliothèques... Je ne me suis pas laissé abattre pour autant, je veux dire j'étais dans l'une des meilleures universités du pays, évidemment qu'il y avait des filles et des tas. Et mon seul conseil sera le suivant : sortez couvert les enfants ! (Tss et après on ose dire que je suis un mauvais père.)

La deuxième femme importante c'est ma première épouse Fiona. Oh Fiona... Je l'ai rencontré en Espagne alors que je me rendais à un congrès scientifique. Elle était serveuse à l'époque et en toute espagnole qui se respecte, la première fois que je l'ai vue, elle était en train de hurler, visiblement contre un client. Et ma Fiona en colère c'est tout simplement... Une déesse. Des cheveux bruns qui retombent dans son dos, une bouche charnue, des hanches absolument parfaite et... un caractère affreux je sais. Mais soyons honnêtes, je crois qu'une certaine partie de moi adorait qu'elle m'engueule. Je ne sais pas pourquoi ? L'amour sans doute ? Je n'en sais rien, je l'ai tout de suite abordée, on a passé une nuit de folie et je lui ai dit de tout quitter pour me suivre aux États Unis. À l'époque je travaillais dans un laboratoire à San Francisco, j'essayais de développer des nouveaux appareils pour améliorer les techniques chirurgicales. Peu importe, elle m'a suivi, on s'est mariés quatre mois plus tard et on a eu deux enfants. En trois ans de vie commune, les choses ont toujours été chaotiques, elle m'accusait sans cesse de la tromper ce que je n'ai jamais fait. Oui Doc', je sais que mon précédent psychiatre a écrit dans mon dossier détachement émotionnel complet mais ça m'arrive de... de me préoccuper des autres et j'ai toujours été fidèle. Mais ça n'a jamais été assez bien pour Fiona qui a fini par me mettre à la porte et qui m'a tout simplement interdit de revoir nos enfants.

Donc voilà, je me suis retrouvé sans rien, juste avec les plans de quelques bijoux de  technologie que j'avais mis au point et qui devaient être commercialisés mais j'ai dit non, j'ai acheté un billet d'avion et je suis allé à Los Angeles. Je suis arrivé sans rien, avec les quelques économies que j'avais gagné ça et là en donnant des conférences et des cours, ce qui était déjà pas mal en soit mais rien comparé à ce que j'ai aujourd'hui. Bref, c'est en me lançant dans la recherche d'un appartement que j'ai rencontré Kate, ma deuxième femme. Kate, agent immobilier, blonde à souhait, qui porte toujours des talons aiguilles et ce même quand elle doit aller sortir sa poubelle... Kate et son sourire et sa poitrine juste parfaite. Chose débile mais quand je l'appelle Kit Kat je ne faisais pas référence à elle mais à ses seins... Donc je me suis retrouvé marié à elle juste après que mon divorce avec Fiona ait été prononcé. Ma relation avec Kit Kat... euh Kate, était beaucoup plus saine qu'avec Fiona, elle avait la tête sur les épaules, elle savait ce qu'elle voulait et elle faisait tout pour l'avoir. Une bonne influence pour moi parce que je me suis fait engager par un magazine scientifique histoire de gérer la publication des papiers de mes chers collègues et en parallèle je bossais avec l'UCLA et l'université a financé mes projets les plus farfelus.

Donc pourquoi est-ce que Kate et moi on s'est séparés ? Bonne question, je m'ennuyais je crois, la vie de famille, les enfants, tout ça, ça n'a jamais était fait pour moi au fond. Elle m'a même souri quand je lui ai tendu les papiers du divorce au petit déjeuner, lui donnant tout, la maison, la garde de nos deux enfants absolument tout, alors c'est quoi la conclusion dans cette histoire ? Eh bien ce cher Harry n'est pas fait pour tout ça. Moi ce que j'aime c'est les seins et voir trop souvent les mêmes... Non merci.

→ Enregistrement n°50

Alors Doc où est-ce qu'on s'était arrêté la dernière fois ? Je crois qu'il est temps de résumer mes péripéties de Los Angeles à New York et non je ne suis pas juste là pour les taxis jaunes et les jolies filles. Quoi que, je fais croire à tout le monde que c'est le cas, enfin tout le monde... Je dis ça comme si j'avais conservé beaucoup de contacts. De temps à autre j'appelle Kit Kat et elle me demande comment ça va, le pire dans tout ça, c'est qu'elle le pense vraiment. Elle doit sûrement se dire que ma vie se finira bien ou alors qu'un jour on l’appellera pour venir identifier mon cadavre. Je parie plutôt sur la deuxième option mais il faut bien que l'un d'entre soit réaliste dans toute cette histoire. Donc après un deuxième mariage raté, j'ai décidé de me consacrer totalement à mon travail. Je veux dire, je n'avais encore rien fait de brillant, de remarquable, je n'avais même pas encore tenté d'exploiter ce merveilleux don que la nature m'avait fait. Mon dieu je commence à parler comme ces gens de Greenpeace, mon dieu non... Donc oui, je me suis concentré sur mon petit projet pendant deux années entière ce qui pour quelqu'un comme moi équivaut à dix ans de recherche. Je ne mangeais pratiquement pas, le sommeil était quelque chose de très optionnel et j'avais même mis de côté les femmes. Ce qui soit dit en passant pour moi est quand même quelque chose de plutôt énorme. Et je n'exagère pas.

Bref, sur quoi est-ce que je bossais jour et nuit ? Vous avez compris où est-ce que toute cette histoire va nous mener doc ? J'ai mis au point la première main robotisée véritablement performante, et non je ne parle pas de ses gadgets asiatiques qui ne sont pas capables de faire une incision correctement ou même de sauver des vies. Mon bébé à moi, qui s'appelle Bridget et ne me demandez même pas pourquoi, fonctionne, j'ai déposé le brevet, je l'ai présenté à plusieurs entreprises et à plusieurs universités et je suis devenu … Riche. Maintenant les meilleurs hôpitaux du pays, dont le mien, disposent de ce petit bijou de technologie qui a véritablement révolutionné la chirurgie et ce ne sont pas mes propos mais ceux de revues scientifiques que j'utilise quand bon me semble. Soit dit en passant, je crois que c'est un peu du vol de propriété intellectuelle. Oh et puis zut, pas le temps de me pencher sur des détails mineurs juridiques, vous vérifierez pour moi Doc'. Où en étais-je ? Oui riche... Je n'ai jamais été pauvre mais maintenant les choses sont... encore mieux. Surtout pour quelqu'un comme moi qui a la folie des grandeur, ces huit dernières années ont juste été une affiche publicitaire géante pour moi. Ou un film d'action avec moi dans le rôle du super agent secret, avec la superbe voiture et la jolie fille à mon bras ?

Pourquoi revenir à New York ? Pourquoi un hôpital. Merde, j'en sais rien, je crois que c'est le seul investissement sûr que j'ai fait et je suis à la tête de cet hôpital depuis quelques années et ça me plaît bien. Je ne fais pas que ça mon dieu non, sinon je me lasserai bien vite, je bosse aussi sur d'autres projets équivalents à Bridget sauf que cette fois-ci je n'ai pas besoin de financement externe et ce n'est pas faute d'avoir eu des offres.

Mais bon, on ne change pas une équipe qui gagne, Harry Stone voyage solo, un point c'est tout.

my little secret

★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Moose & 20 ans
★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Je zyeute le forum depuis longtemps et j'avais besoin d'un forum pour recycler un personnage donc je me lance   
★Ce personnage est-il un double compte ? → Non.
★Présence sur le forum → 3 jours 7.
★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé
★Crédit images → moose.

Mon exemple de RolePlay:

Oh, RDJ J'adore ton choix d'avatar !

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Bon courage pour ta fiche