→ Je m'en veux. D'avoir baissé ma garde, de l'avoir laissé coucher avec moi, de mettre laisser prendre à son jeu, d'avoir joué avec lui. Je m'en veux beaucoup. Je n'aurai jamais du. Tout se que je récolte, c'est la sensation qu'on s'est bien foutu de ma gueule. Sa vous a fait rire ? Très bien, maintenant c'est fini passé votre chemin. Je déteste être le clown de service. Normalement, je l'aurai cherché et je l'aurai fait payer cette affront. Mais à quoi bon ? Je risque de retomber dans ses bras. Il me tape sur les nerfs. Le pire, c'est que même quand je suis en colère contre lui, je ne peux m'empêcher de vouloir encore revivre le moment torride qu'on a vécu. S'était si.. Bon putain ! J'en reviens toujours pas ! D'une certaine façon, je n'ai eu que se que je méritais. Je n'avais qu'à pas jouer avec le feu. Dès que je l'ai rencontré dans se café j'aurai du faire demi-tour. Mais de tout façon, d'une manière ou l'autre je l'aurait rencontré. Ils appellent toujours les flics qui sont dans les environs pour les bagarres. Et j'aurai été près des lieux, sûr. Le café que j'aurai peut me prendre m'aurait coûté 5 dollars. Lui, avec tout les vêtements qu'il m'a bousillé il m'en dois au moins 200. Mais je ne me suis pas plains. J'ai préféré me servir, une fois qu'il est parti. Je me promène toujours avec le sac Chanel que je me suis offert se jour-là. Cela faisait une semaine que le malpropre m'avait laissé. J'étais resté à ma solitude et mon travail. Bof, sa me facilitait un peu la tâche. Je n'avais pas envie d'une relation de toute façon. Aujourd'hui c'est un jour spécial. Le jour de ma pseudo-mort. Comment j'aurai peut l'oublier hein ? Et comme d'habitude, je voulais le soûler devant un film romantique à souhait et un paquet de mouchoir. Mais j'avais besoin de changement. Alors j'ai pris ma voiture et j'ai roulé jusqu'à la fête forraine. Je ne sais pas pourquoi je suis venue ici. C'est plein de jeune couple encore fou amoureux, pfff, frimeur. Et de petits gosses qui courent partout.. C'est chou, mais chiant. J'en avais rien a foutre si je suis venue ici c'est pour retrouver le sourire. À l'orphelinat ou je me trouvais, on nous emmenait ici, quand on avait beaucoup de chance. Je vais d'abord dans un stand me prendre de la barbe à papa, et je me dirige vers.. Pas vraiment de lieu précis je vague un peu. Je regarde autour de moi. Puis je croise la grande roue des yeux. Je reste un instant planté là, à ne plus savoir quoi faire et je me décide. Puisque je n'ai rien de plus intéressant à faire, pourquoi pas ? Je me dirige alors vers l'attraction et me mets à la queue. Il y a plus de monde que je croyais. Et il faisait un peu froid. Même pas qu'un peu ! Je me les gèle punaise ! Et moi qui suis sorti avec se mini short en jeans de merde.. Et je n'ai rien trouvé de mieux à mettre avec qu'un t-shirt blanc accompagné d'une superbe sac Chanel et de plusieurs bracelets et une montre. Les bracelets ne sont pas cher, mais la montre c'est du Schwarkovski, avec plein de petit diamants dessus. Je ne le nie pas, je suis extrêmement fière de moi (a) Il fallait bien qu'un jour il paye pour toutes les crasses qu'il a fait non..? Je monte dans l'attraction seule, et il suffit que je me retourne l'espace d'une seconde pour me retrouver accompagné. Et pas de n'importe qui. Non non, monsieur Le Criminel en personne. Mais que me vaux cette honneur ? Je le regarde tout d'abord ahurie et je ne me suis pas rendue compte tout de suite que nous avions déjà décollé les pieds de la terre ferme. Je le constate de haut en bas, et me dit en mon fort antérieur : S'il je le passait par dessus bord ? Il ne mérite que ça après tout.. Mais j'écoute d'abord ses paroles, me permettant d'esquisser un sourire tout en baissant les yeux. Puis je les relève et lui mets un gifle. La troisième depuis que l'on s'est rencontré. Mais je regrette de l'avoir touché, j'aurai du l'ignorer tout simplement.

- Tu veux pas juste fermer ta gueule pour vingt minute ? Après tu n'auras qu'à fuir comme tu sais bien le faire..!

Je le regarde de haut en bas et détourne le regard.

-Regarde le beau sac que je me suis offert il y a une semaine. C'est un Chanel. Et cette montre est démente ! Je ne te parle pas du reste des vêtements, ils sont magnifique !

Il me rendait déjà folle. Mais je n'ai pas vraiment la volonté de ne pas lui parler.

- Bobby, tu n'es qu'un lâche manipulateur. Tu me fait tout un spitch sur quoi toi et moi on est sois disant pareil et juste après tu t'enfuis. Tu voulais juste coucher avec moi c'est ça ? Si c'est ça dégage, je t'en voudrai plus après un petit moment mais ne viens plus me parler. On dirait que tu veux me torturer. Tu te rends pas compte, à chaque fois que t'es là je deviens nerveuse..! Je.. Au cas ou tu ne le saurai pas, ne m'appelle jamais signifie que je ne veux plus te voir. Donc tu ne cherche pas à me revoir et si tu me croise, ignore moi. Et ne cherche pas à avoir mon numéro, ni à me parler et évite de me regarder avec tes yeux qui donne l'impression que tu m'imagine nue. Ça rends encore plus nerveux. T'as des yeux de pervers. Ou de drogué, ça dépend. J'arrive pas à y croire. Comment je peux encore avoir envie de coucher avec toi ? Pas que je veuille là maintenant, mais comment j'ai peut le faire la dernière fois. Comment j'ai peut coucher avec un mec comme toi. Tu es si.. Je t'ai dit d'arrêter de me regarder avec ses yeux, pervers !

Il me regardait sans doute normalement, mais j'étais parano. Je m'emmelais les pinceaux et je disais n'importe quoi. Signe de stress évident. Je soupir et pose mes mains sur mes jambes. Il me rendait vraiment nerveuse. C'est choquant. Je me rapproche ensuite de lui, décidant de jouer au même jeu si s'est ça qu'il voulait. Je crois bien que je suis bipolaire, à toujours changé d'humeur (a) Je passe une main sur son torse jusqu'à la faire descendre jusqu'à son entre-cuisse. Je m'approche alors de son oreille et chuchote :

- Tu n'imagine pas le nombre de chose que tu loupe, gros con.

Je me retire ensuite me remettant à bouder, mais non sans avant déposé un baiser aux coin des lèvres de Bobby. BIPOLAIRE J'VOUS DIT !