Sujet: Theodor + « don't worry, be happy... or not. » Mer 8 Jan - 23:18
FEAT. EWAN MCGREGOR
Theodor Aloïs Dashwood
39 ans → Né à Aberdeen, en Écosse le 02/07/1974 → Employé aux archives du New York Times. Divorcé et célibataire → normalement hétérosexuel→ membre des Outsiders.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → n'a pas le permis de voiture → a une fille de 16 qu'il voit très rarement → atteint du syndrome de la timidité → considère son collègue Heath comme son meilleur ami, bien qu'il soit parfois un peu trop collant → est divorcé depuis 10 ans → → parano → angoissé de la vie → adore le calme → intolérant au lactose → aime le chocolat → a peur du noir → allergique aux poils de chat → parle rarement → aime la nature, les parcs sont les seuls véritables endroits où il s'autorise à se mêler à la foule → n’a jamais couché avec quelqu’un d’autre que sa femme → claustrophobe → cinéphile → doux → joueur d'échec → lorsqu’il y a de l’orage, il se cache sous ses couettes → frileux → porte souvent des gilets en laine → se trouve laid → a peu de confiance en lui → ne prend jamais les transports en commun, son meilleur moyen pour se déplacer est la marche ou le vélo → introverti → a de la difficulté avec l'affection → sa propre fille ne l'aime pas trop → déteste devoir faire la conversation, car il ne sait pas s'y prendre → est maniaque, tout doit être rangé, ce qui est souvent dérange par le côté bordélique de son colocataire → reste la plupart de son temps dans sa chambre ou dans sa salle de travail, sort rarement, juste pour les parcs ou le cinéma → aime faire la cuisine, de toute façon il est bien obligé car il ne peut pas compter sur l'aide de Heath → se décoince quelque peu avec un peu d'alcool, c'est pourquoi il évite d'en prendre - selon lui il est ainsi et c'est comme ça → a la tremblote quand il est trop stressé → tout dans ses armoires sont classés par ordre alphabétique : vêtements, livres, films... → accro au café, se détend parfois avec une cigarette ou deux quand l'angoisse est trop présente → son plat préféré est la choucroute → le chien de Heath lui sort par le trou des yeux → se pense hétérosexuel, mais comprendra un jour ou l'autre que le corps de son ami ne le rend pas indifférent → aime le soleil parce qu'il est frileux sinon → est à New-York depuis un an → n'a jamais voyagé autre part qu'en Écosse et New-York → ne prend pas vraiment soin de lui, enfin le minimum, et ne tente pas de se montrer irrésistible → tripote toujours ses clés quand elles sont placées dans sa poche → grand nerveux → se couche tous les jours à 23h pour se lever à 6h30 → déjeune toujours du pain au beurre trempé dans le café → joue avec ses doigts, rougit, tremble, bégaye quand il est angoissé.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Theodor est une personne dont le principal défaut est une timidité considérable. Elle le bouffe de l'intérieur à longueur de journée, l'empêcher d'aborder qui que ce soit, tant pour séduire une femme qui le tenterait, que pour commander au restaurant. Il s'empêche énormément de sorties à cause de ce trouble psychologique, il se cache la plupart du temps pour éviter d'affronter les gens qui l'entourent. A son travail, il est souvent dans cette salle à l'écart des autres afin de trier les documents et ne passe rarement la porte, à moins qu'il doive distribuer quelques courriers. Il n'entretient que peu de relations, notamment à son travail. Il a un entourage très restreint, mais ne s'en plait aucunement. Il aime plutôt la solitude, n'aime pas être étouffé par des discussions inutiles car de toute façon il sait rarement quoi dire ou il a la sensation d'être inintéressant. Il est par ailleurs souvent gêné, on peut quelquefois le voir rougir sans qu'il puisse se contrôler - c'est un des premiers signes de sa timidité. Il ignore comment faire la conversation, alors il tente souvent, en vain.
→ Theodor est un angoissé de la vie. Il n'en profite pas, mais s'inquiète constamment pour rien. Le problème c'est qu'il ne fait pas seulement s'effrayer, puisqu'il en devient parfois parano. Il estime souvent que des choses sont certainement la réalité, alors il croit dur comme fer. Il est souvent à côté de la plaque, bien évidemment, puisqu'il croit à des choses invraisemblables. Il est méfiant avec tout le monde, pense qu'ils ont de mauvaises intentions envers lui, que tout le monde veut son malheur et sa mort. Il est donc évident qu'il accorde sa confiance avec une grande difficulté, il faut vraiment le vouloir en fait. Il se prend donc la tête, ose rarement réaliser ses envies premières de peur d'être déçu, jugé ou d'autres raisons qu'il s'invente toujours pour ne pas devoir s'y mettre. On pourrait le qualifier de trouillard, il a véritablement peur de tout.
→ Theodor est calme malgré ses défauts qui le rendent parfois invivable. Il n'aime pas s'énerver, mais parfois il est bien obligé lorsque son ami Heath se met à le déranger en plein travail. Sa tête est chaque fois en ébullition, toutefois il reste la plupart du temps tranquille, dans son monde. Tant qu'il a ses habitudes inchangées et que personne ne lui tient la conversation trop longtemps, il reste en pleine plénitude. On ne l'entend presque jamais, il préfère le silence plutôt que s'ennuyer à communiquer.
→ Theodor est doux quand il le veut, même s'il a de la difficulté à mettre des mots sur ce qu'il ressent parfois. Il n'est pas très expressif, au contraire de son ami, ce qu'il a parfois du mal à accepter. Il aimerait être comme lui, ne s'aime pas mais n'a pas non plus envie de changer. Autant il ne parle quasiment pas, autant il écoute à l'aide de son oreille très attentive. Aussi, quand il aime quelqu'un, il peut se damner pour elle, se dévouer. Encore faut-il faire partie de son entourage, ce qui s'avère être une étape très complexe à franchir.
Well... It's my story...
Amande-12 : Bonjour Theodor, c’est encore moi. J’ai une nouvelle idée pour aujourd’hui. Je te pose une série de questions et tu y réponds sans m’en demander en retour. Par contre, demain, nous échangerons les rôles.
Theo.dash : Bonjour, chère Amanda. Cela ne fait que deux jours que nous communiquons… Tu ne penses pas que c’est un peu trop tôt pour ce type de conversations ?
Amande-12 : Pourquoi diable t’es-tu inscrit si ton but ultime n’est pas de rencontrer une belle femme ? Allez, participe, tu n’y perds rien.
Theo.dash : D’accord, je veux bien essayer.
Amande-12 : Aimes-tu le chocolat ?
Theo.dash : Oui.
Amande-12 : Quel genre ?
Theo.dash : Je préfère le chocolat au lait.
Amande-12 : As-tu des passions ?
Theo-dash : Je n’ai pas vraiment de passion, mise à part jouer aux échecs et le cinéma. J’aime beaucoup me retrouver dans ces salles obscures, parce que je m’y abandonne totalement. Je m’éloigne de ce monde et je ne m’occupe plus du reste. Je ne pense pas une seule seconde, même quand le film ne me plaît pas beaucoup. Je passe du bon temps assis confortablement sur ces sièges mous et j’écoute seulement ce que les personnages peuvent m’apprendre ou me faire ressentir. C’est un véritable plaisir d’y rester plusieurs heures par semaine, non seulement parce que j’adore m’y rendre, mais aussi car j’apprends toujours beaucoup tout en me perdant parmi ces images qui transmettent des émotions diverses. Ma passion est également mon travail.
Amande-12 : Quel métier fais-tu ? (il devrait ajouter cette information dans nos profils…)
Theo-dash : Je suis un archiviste au New York Times. Je suis tous les jours pratiquement au calme et c’est ce qu’il me faut. Je pourrais rester des heures près de ces documents parce qu’au moins, ils retirent toute mes angoisses. Je me sens bien, à leurs côtés. Ils ne m’étouffent pas.
Amande-12 : As-tu toujours vécu en Ecosse avant New-York ?
Theo-dash : Je suis dans cette ville depuis maintenant un an, mais il est vrai que je n’ai jamais quitté mon pays natal avant ce voyage. En réalité, je n’ai jamais mis les pieds autre part qu’en Ecosse, car j’en suis tout simplement effrayé. Je tiens énormément à mes habitudes, à ma petite vie tranquille alors je n’ai jamais cessé de me dire que découvrir l’étranger serait une mauvaise idée… Après tout, on ne sait jamais ce qu’il y a à l’extérieur de nos remparts, pas vrai ? Je ne fais pas confiance aux transports, en plus. J’ai tendance à penser qu’avec la poisse qui me colle à la peau, je suis assuré de mourir dans un accident d’avion, de train, de voiture ou de je ne sais quoi encore. Alors j’ai toujours préféré oublier le monde qui m’entourait et j’ai vécu ma vie comme je l’entendais lorsque j’ai quitté la maison familiale – au calme et aveuglé face à la réalité. Durant mon enfance, j’ai également habité dans cette ville avec ma sœur et mes parents. Mon enfance était tout à fait banale, une éducation simple et des parents peu à l’écoute, rien d’extraordinaire. Je ne me suis jamais entendu avec ma sœur, par ailleurs je ne l’ai jamais vraiment revue – deux trois fois tous les cinq ans. Quant à mes parents, je les appelle quand l’envie m’en prend. L’Ecosse est un belle nation que je n’oublierais jamais, seulement je ne pense plus y revenir un jour.
Amande-12 : Pourquoi as-tu déménagé à New-York alors ?
Theo-dash : Quelqu’un est parvenu à me convaincre… Disons que New-York a toujours été mon rêve malgré tout, j’ai tenté d’oublier cette envie de visiter cette ville, parce que je pensais ne jamais être capable d’y aller. Puis j’ai rencontré ce collègue quand j’étais encore aux archives d’un journal à Aberdeen, et il m’a poussé à réaliser ce rêve. Je n’osais pas au début, il a tout de même mis plusieurs mois pour réussir. Il s’est occupé de tout, car il faut avouer que je suis tout bonnement incapable de me débrouiller seul lorsque mes habitudes changent. Je suis souvent angoissé, alors je ne parviens pas à trouver les solutions adéquates. Il a contacté le New York Times pour nous permettre d’y travailler, nous a trouvé un logement convenable en pleine capitale, s’est renseigné pour les papiers nécessaires à notre intégration. Je n’avais qu’à le rembourser, passer un entretien – ce qui se révèle être une épreuve hyper angoissante pour moi – puisqu’il s’était occupé de tout. Par ailleurs, il était présent pour moi lors de cet entretien, il s’est montré très… Affectueux. C’est sa manière de me soutenir, il me semble. C’est parfois lourd toutes ses attentions par milliers, mais cet homme est un véritable soutien au quotidien. Après tout, je ne me serais jamais lancé dans une telle aventure s’il n’était pas rentré dans ma vie il y a environ cinq ans. Je me repose trop souvent sur lui et je le sais, un jour ou l’autre il risque de m’abandonner je pense. J’ai peur de le perdre au fond de moi, parce qu’il m’apporte des choses que je ne pensais pas apprendre par quelqu’un, il me permet de me défouler et de me sentir mieux parfois. C’est pour cette raison que j’habite le même appartement que lui, pour une question d’être effrayé à l’idée de le perdre. A ses côtés, c’est parfois si simple. Je suis habituellement bloqué par une timidité considérable, et parfois avec lui, elle s’envole. Pour répondre à ta question, je suis venu ici en même temps que lui parce que la pensée d’être éloigné de lui pour plusieurs mois me déplaisait fortement. Je crois que j’en suis incapable, c’est devenu une sorte de meilleur ami désormais. Si je suis dans cette ville actuellement, c’est à cause de cet attachement qui me lie à lui.
Amande-12 : Tu ne laissais rien d’important derrière toi en partant pour New-York ?
Theo-dash : Je dois avouer que j’ai une fille là-bas, mais de toute manière je ne la voyais que très rarement alors quant à ce sujet, ça ne changerait rien. A cause du divorce datant de 10 ans, mon ex-femme a eu sa garde et a déménagé avec son nouveau petit-ami loin de moi, ainsi elle me privait de ma fille sans ma permission.
Amande-12 : Pourquoi t’a-t-elle quitté ?
Theo-dash : Parce qu’elle ne s’est jamais réellement épanouie à mes côtés, je ne suis qu’un minable angoissé et timide qui a peur de tout. Elle a rencontré cet homme après 6 ans de mariage, qui la rendait bien plus heureux que moi. Il est amusant, beau, intelligent, intéressant, profite de la vie – il avait tout pour lui plaire par rapport à moi. Mon caractère ne plaît pas, je me suis donc résigné à penser que ma fille était bien mieux avec elle et son beau-père. De toute façon, même ma fille a de la difficulté à me supporter. Enfin, je vois bien dans ses yeux qu’elle ressent surtout de la pitié envers sa carcasse de père. Elle sait que je ne trouverais jamais personne et elle a raison. Nous pouvons passer de bons moments, mais elle préfère la plupart du temps rester dans sa chambre. Enfin… Mon ex-femme a eu raison de me quitter, elle permet alors un meilleur équilibre pour notre fille.
Amande-12 : Comment s’appelle ta petite fille ? Quel âge a-t-elle ?
Theo-dash : Elle a 16 ans et se nomme Lou.
Amande-12 : Pour finir, ton plus grand rêve ? Theo-dash : Le plus grand était d’aller à New-York, grâce à mon ami Heath il s’est réalisé. Désormais, j’ai un petit espoir de retrouver un jour l’amour, mais aussi que ma fille soit heureuse. Ainsi que ma femme, même si je présume qu'elle l'est déjà. Parce que je ne la déteste même si nos rapports ne sont pas excellents, et toutes deux méritent ce bonheur que je suis incapable de leur offrir.
A ces derniers mots, je relie cette conversation et mon angoisse prend le dessus. Je n’aurais jamais dû écrire autant, et si elle était en réalité un espion… ? Et si elle comptait me tuer, pour une raison qui m’échappe ? Je ne connais pas sa véritable identité, elle pourrait parfaitement éprouver une certaine haine envers moi et souhaiter ma mort, ainsi que celle de ma famille. Elle connaît le nom de ma fille, oh non… Qu’est-ce que j’ai eu le malheur d’entreprendre ? J’ignore pour quelle raison je me suis livré à cette femme dont je connais seulement le nom et l’âge : Amanda, 38 ans. Il m’importe peu de la connaître, non pas qu’elle ne corresponde pas à mes critères physiques ou qu’elle ne soit pas intéressante, mais je prends conscience qu’entre nous, ça ne pourra jamais fonctionner. Ce serait peine perdue d’apprendre quelle femme elle est, en vain, tout simplement parce que peu importe la femme qu’elle est, je ne ferai que la faire fuir au bout du compte. Les sites internet ne sont véritablement pas pour moi et j’en prends tout à fait conscience. Je parais bavard dans nos écrits virtuels, mais ce serait bel et bien différent s’il advenait que nos corps ne soient plus qu’à quelques centimètres de l’autre. Je suis tout bonnement incapable de m’ouvrir dans la réalité, faute d’une timidité qui me bloque depuis des années. Converser sur internet en prétendant être un homme dont la principale qualité est la sociabilité, devient mensonger et surtout inutile. Sans attendre plus longtemps, je me désinscris de ce site de rencontre sans aucune explication à cette Amanda. Je finis donc par éteindre mon ordinateur d’un soupir d’agacement contre moi-même et les mains tremblotantes, afin d’aller me coucher – plus seul que jamais. Enfin presque, j’entends des bruits stridents de marteau contre une matière qui m’est tout sauf étrangère, provenant du salon. Heathcliff en train de sculpter, assurément.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Emeline ou Meuh, selon vos préférences. J'ai 18 ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Par quelques recherches intensives afin de trouver le forum parfait. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Oui, le double-compte de Kolby S. Hodgkin. ★Présence sur le forum → 7 jours sur 7, j'en suis accro. ★Personnage inventé ou scénario ? → Personnage inventé. ★Crédit images → Avatar : moi-même ; icons : fanpop.
Mon exemple de RolePlay:
→La soirée aurait pu être réclamée par mon amant, puisqu'il souffrait de la situation actuelle et pensait que je n'avais plus de temps pour lui. Il était vrai, j'en prenais conscience, que j'étais rarement présent à l'intérieur de notre habitation et me situais plus souvent dans les discothèques ou bars, occupé à fumer et boire. Je voulais lui prouver qu'il obtenait toujours autant de place dans ma vie bien que nous nous voyions moins souvent qu'auparavant, entre mes sorties ainsi que ses journées et semaines chargées. J'avais alors pris l'initiative, désirant absolument lui faire plaisir ce jour-là, d'organiser sans demander son accord, sa définition d'une soirée parfaite qu'il m'avait déjà indiquée et glissée innocemment. Elle était censée être parfaite, magique et inoubliable pour lui. J'avais tout d'abord préparé le repas, m'improvisant chef cuisinier alors qu'il fallait avouer, ce domaine n'était pas mon fort. Je tentais vainement d'arranger comme je le pouvais, de mes propres mains, une table présentable accompagnée de bougies, avec l'aide de mon fils Eliott qui semblait enchanté, autant que le serait Aaron, j'en étais persuadé. Nous attendions alors impatiemment qu'il rentre du travail, davantage Eliott que moi, puisqu'il traversait notre appartement de long en large et en travers. Il avait hâte de voir les réactions de mon homme, ce que je saisissais parfaitement étant donné que c'était mon cas également. Je ne doutais pas qu'il serait joyeux en voyant cette préparation même si en apparence ce n'était rien, pourtant je me sentais légèrement anxieux. Je n'avais jamais vraiment entrepris ces choses-là et j'étais quelque peu effrayé à l'idée que mon plat soit immangeable. Seulement, mes mauvaises idées s'envolèrent lorsque mon petit ami débarqua dans l'habitation et fut habité par la surprise et l'étonnement. Il mit du temps pour saisir ce que je venais de faire, et pour simplement me récompenser et étaler sa joie, il forma sur ses lèvres le sourire le plus exquis et radieux possible. J'étais heureux, définitivement. Et je ne regrettais pas un seul instant d'avoir raté une fête certainement fabuleuse pour une soirée en famille.
La soirée se passa alors à merveille, je me surpris même à ne plus penser à la soirée que j'aurais pu vivre si j'avais quitté l'appartement pour une boîte branchée. Le dîner était, à mon plus grand étonnement, succulent et le sourire de mon amant ne se décrochait pas un seul instant de ses lèvres. Je compris à quel point il avait besoin de ça, qu'il l'avait par ailleurs voulu depuis des mois sans pour autant que je le remarque. Il fallait avouer en même temps qu'Aaron n'était pas du genre à exprimer ses désirs et sentiments, il préfère attendre que la personne les devine et les fasse prendre vie, les exauce. Seulement, j'étais souvent incapable de le déchiffrer puisqu'il ne me transmettait que très peu indices, alors je m'en contentai sans penser que derrière tout ça, se cachait un petit ami véritablement torturé et plein d'espoirs que je ne réalisais jamais. Il fonctionnait toujours comme ça et maintenant que je connaissais la cause du fait qu'il soit tourmenté, je comptais bien la lui retirer afin qu'il se sente mieux, soit définitivement heureux à mes côtés ; et ne me considère plus comme un compagnon qui perd petit à petit l'amour et l'affection qu'il éprouvait pour lui auparavant. Je souhaitais lui faire plaisir désormais, apercevoir son visage épanoui et cet amour dans ses yeux quand il me contemple. Et j'avais le droit à tout ça. En effet, après le repas, j'avais eu l'idée de nous faire une soirée DVD, toutefois étant donné que j'avais un gosse de six ans, il ne nous était pas permis d'obtenir une grande liste de choix. Néanmoins, Aaron adorait regarder des dessins animés avec mon fils, je crois même qu'à force, il devait les connaître par cœur puisqu'ils ne faisaient pratiquement que ça de leurs soirées, une fois que j'avais disparu de l'appartement. Nous étions alors installés sur le canapé, telle une famille parfaite et unie. Eliott était sur mes genoux, mon compagnon à ma gauche et son bras se faufilait sur le dossier derrière ma tête afin que ses doigts aient l'occasion de s'amuser avec mes cheveux. Je souris, lui aussi, quant à mon fils, il était plutôt obnubilé par le film, tellement que je pouvais glisser ma main sur la cuisse d'Aaron sans que ses yeux innocents n'en soient intéressés ou surpris - il avait certainement pris l'habitude de nous apercevoir quelque peu proches. Le regard de mon compagnon me transperça le cœur et ses paroles axées sur le fait que nous devrions faire ça plus souvent, me refroidirent et me donnèrent la chair de poule tant j'en étais effrayé. Je ne pouvais les concevoir car je n'étais tout simplement pas prêt à les entendre, alors je les oubliais sans prendre le temps d'y répondre.
Il tenta de m'exciter en donnant un coup de langue contre le lobe de mon oreille, ce qui m'exaspéra au plus haut point. Non pas parce qu'il avait l'audace d'entreprendre ce geste alors que mon fils était face à nous, mais plutôt car je n'avais pas la tête à être excité. Je souris vainement et donnant l'air d'être forcé - ce qui était rare dans ce genre de situations, donc ne présageait rien de bon. Je n'étais pas en colère contre mon homme, il ne m'avait rien fait, il ne m'agaçait pas non plus. J'étais plutôt content de me tenir à leurs côtés à cet instant, seulement mon organisme ne fut pas d'accord et fit des siennes. Le problème venait en réalité d'une soudaine envie de cocaïne, ce qui ne m'était encore jamais arrivé. J'ignorais d'où elle était advenue, certainement due au fait que je n'avais plus l'habitude de rester à l'appartement le soir et que j'avais désormais constamment le besoin de consommer des drogues. Je me tortillais dans tous les sens, tandis que mon petit ami faisait le grognon, était déçu. Je m'en voulais déjà. Je trouvais toujours ma position inconfortable, je ne parvenais pas à retirer l’image du sachet contenant une bonne substance blanche de la tête. Je devais l'ingérer dans mon organisme, m’envoler ou sinon la souffrance intense que je ressentais à ce moment-là, ce manque, perdura et me bouffera de l'intérieur. La drogue était puissante, il m'était impossible de me contrôler face à elle et gagner le duel alors je me résignais à abandonner et le perdre. Je déposais alors Eliott sur le côté droit du canapé, afin de me lever et de me diriger avec empressement jusqu'à ma chambre sans un bruit de claquement de porte, dans le seul but de ne pas révéler quelques soupçons à Aaron.
Avec la même vivacité, je m'abaissai en-dessous du lit afin d'attraper la valise qui s'y situait. J'ouvris le fond grâce à sa fermeture et pris un des sachets que je cachais à l'intérieur pour pas que mon petit ami l'apprenne. Je posais la poudre sur la table de chevet, entrepris de faire un rail de cocaïne et aspirai le tout avec un billet de dix livres sterling que je venais d'enrouler précautionneusement. Je voulus prendre l'initiative de ranger rapidement pour gagner à nouveau le salon, seulement j'entendis la voix d'Aaron et la porte s'ouvrir, je compris alors qu'il était bien évidemment trop tard. A mon plus grand malheur, je n'en avais pas pris assez pour planer, ce qui m'aurait bien plu à ce moment-là car je sentais qu'une engueulade s'approchait et je détestais ce fait. Je restais accroupi, je ne l'observais même pas, j'étais plutôt occupé à baisser la tête et réfléchir à quelle explication je pouvais lui donner. Je m'en voulais de tout réduire à néant, mais je ne pouvais plus supporter ce manque. C'était insoutenable, invivable, alors j'avais dû le faire. J'étais effrayé à l'idée d'affronter le regard de mon petit ami qui serait, je m'en doutais, rempli de dégoût et désespoir. Je n'aimais pas la sensation que ce dégout avait en se déposant sur chacune parcelle de ma peau, comme si sur mon front il était indiqué que j'étais qu'une vulgaire honte. Je regrettais à cet instant d'avoir échoué, d'avoir nié et dissimulé la vérité auprès de mon amant, et l'envie de pleurer naissait alors que j'étais le moins à plaindre. Puis, comme je l'avais bien pressenti, Aaron ne comprenait pas et posait des questions auxquelles j'avais de la difficulté à répondre. Je me sentais bête, je ne parvenais pas à aligner deux mots. Tout ce que j'étais capable d'entreprendre à cet instant, c'était le bégaiement. J'étais paniqué. « Je... je n'ai... n'ai jamais arrêté. » Je remarquais que la vérité était ignoble et qu'elle allait lui déchirer le cœur, certainement pour cette raison que j'avais autant du mal à m'exprimer. « Je... je ne vou... voulais plus ressentir cette tristesse que... que tu ressentais chaque fois que tu savais que je me droguais... ce dégout... » Une larme rejoignit le coin de mes joues, la souffrance me submergea. Je voulais m'enfuir, ne pas être confronté à sa colère et son affliction, j'aurais préféré courir loin, très loin. Pourtant je me contentais de m'assoir sur le lit, en prenant le soin de me mettre dos à lui car je n'avais pas la force de le regarder. Je plaçai ma tête dans les mains, signe de désespoir, et prononça difficilement, peu clairement et en murmurant : « Pardonne moi... je t'en prie... » Je prenais conscience que ce serait très difficile - même impossible - pour lui puisque je ne l'avais encore jamais trahi et que là, c'était vraiment un trop gros mensonge pour obtenir un pardon de sa part. Toutefois, je ne pouvais m'empêcher d'espérer tellement ça faisait mal.
Dernière édition par Theodor A. Dashwood le Jeu 9 Jan - 1:55, édité 8 fois
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Sujet: Re: Theodor + « don't worry, be happy... or not. » Mer 8 Jan - 23:20
Re-bienvenue chez nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Theodor + « don't worry, be happy... or not. » Mer 8 Jan - 23:24
Hhaaa, un DC! Re-bienvenue chez toi et bonne fiche, hâte de voir ce que va donner ton perso!
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Theodor + « don't worry, be happy... or not. » Mer 8 Jan - 23:30
Sujet: Re: Theodor + « don't worry, be happy... or not. » Jeu 9 Jan - 1:09
Ewaaaan <3 Bienvenuuue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Theodor + « don't worry, be happy... or not. » Jeu 9 Jan - 1:15
Re-bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Theodor + « don't worry, be happy... or not. » Jeu 9 Jan - 1:47
Merci beaucoup.
Cheyenne L. Pearson
Empire State of Mind
if you're going through hell, KEEP GOING.
▌INSCRIT LE : 14/01/2012
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Sujet: Re: Theodor + « don't worry, be happy... or not. » Jeu 9 Jan - 11:27
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Theodor + « don't worry, be happy... or not. » Jeu 9 Jan - 14:36
J'aimais déjà beaucoup la fiche de Kolby, celle-là est parfaite aussi Et le choix d'avatar, j'adore ! Tout ça pour dire que je te pré-valide, en attendant qu'une admin passe t'ajouter à ton groupe Bon jeu parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Theodor + « don't worry, be happy... or not. » Jeu 9 Jan - 19:37
Validé !
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Sujet: Re: Theodor + « don't worry, be happy... or not. » Jeu 9 Jan - 20:26
Bienvenue sur le forum.
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Sujet: Re: Theodor + « don't worry, be happy... or not. » Jeu 9 Jan - 21:32
Merci tout le monde.
En particulier Beth, avec tes compliments qui me vont droit au cœur.
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Sujet: Re: Theodor + « don't worry, be happy... or not. »
Theodor + « don't worry, be happy... or not. »
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