★ SHINE YOUR LIGHT.

Empire State of MindInvité

FEAT. ADELE EXARCHOPOULOS.

Connie Barzini

23 ans → Née à Milan le 16/09/1990 → Danseuse étoile/it-girl → hétérosexuelle → membre des Beauty Queens.

And who am i ?

★Quelles sont tes caractéristiques?
→ Dans la haute hiérarchie italienne depuis sa tendre enfance, Connie a toujours su bien paraître. Petite princesse dans l'âme au même titre que sa maman, du haut de ses trois ans elle se plaisait déjà pour les jolies choses scintillantes. Les boutiques, c'était son parc d'attraction, le shopping, sa sensation forte. Aujourd'hui dans le domaine de la danse et des arts, la jeune femme accorde toujours une immense attention à son image. De ce style chic-grunge qu'elle arbore fièrement à ses cheveux toujours parfaitement agencé au tout, elle se donne constamment pour ne pas mal paraître. Svelte, elle tient aussi dur comme fer à sa petite silhouette fragile. Elle ne peut supporter les kilos en trop et s'en tient à un régime plutôt strict, voir même complètement ridicule. Les cours de yoga font aussi partie de ses petites routines elle ne jure que par cet art de relaxation. Le tout frôlant presque l'obsession, Connie tient mordicus à suivre un horaire précis et son agenda est probablement son meilleur ami. Entre le boulot, les sorties mondaines, les séances de gestion de colère (qu'elle suit secrètement) et ses milles et unes autres obligations, il lui est primordial de tout suivre à la lettre. Le temps l'angoisse tout simplement et elle se doit d'être constamment occupée.

★Quel est le caractère de ton personnage?
→ Connaissant son milieu, il n'est pas surprenant de savoir que Connie possède tous les qualificatifs d'une véritable garce. À première vue, c'est une pathétique gamine trop fière de son talent et qui cri à qui veut l'entendre à quel point elle est géniale. Elle sourit hautainement, dégage une grande froideur à l'égard de bien des gens et passe la moitié de son temps à bougonner après tout et rien. Plus complexe qu'elle ne peut le laisser croire, la jeune femme referme néanmoins une personnalité bien à elle et complètement à l'opposé de ce qu'elle dégage. Fragile et perdue, elle se cherche encore à l'âge de vingt-trois ans et ignore toujours ce à quoi elle est vouée. La danse, c'est bien beau, mais ça ne dure pas. Bipolaire, elle est plutôt instable et rare ne sont pas les fois où elle disjoncte carrément. Passant des larmes aux rires en un claquement de doigt, c'est sous médication qu'elle est plus stable. Elle suit aussi (dans le plus grand secret, question d'apparence) des cours de gestion de colère depuis qu'elle a violemment frappé une vendeuse dans une boutique de vêtements. Au final, Connie est plutôt difficile à suivre. Une petite princesse qui ne se confond pas au moule. Une petite princesse aux allures, un véritable champ de mine caché derrière. Contradictoire et ironique, on ne sait jamais quand la prendre au sérieux. Elle vous dira noir alors qu'elle pense blanc en constance. Experte dans le drama, elle aime qu'on la regarde et n'hésite jamais pour parler plus fort et faire de grandes scènes lorsqu'elle tente vainement de capter l'attention. Particulièrement entêtée, elle n'hésite jamais à tout faire en son pouvoir pour obtenir ce qu'elle désire, quitte à détruire les autres. (Ou même sa propre personne) Elle se bat, mord et enfonce n'importe qui ne serait-ce que pour sa minute de gloire puis, entre temps, vit de tous ces drames, de ces problèmes. Parce qu'être malheureuse, ça la garde en vie, parce que le bonheur, il est trop ennuyant pour la constante quête d'adrénaline dans laquelle elle vit. Si difficile de venir au monde dans un berceau d'or.

Well... It's my story...

La porta claqua violemment derrière et dans une tentative ratée de grognement hystérique, la jeune femme se laissa lourdement tomber contre le matelas de sa chambre, blasée de tout, de lui. « Connie ? » Elle se contenta de soupirer et enfonça plus profondément sa tête dans l'oreiller, elle n'avait plus rien à lui dire. « Merde tu vas m'ouvrir, j'ai pas que ça à foutre moi. » Aucune réponse. Il ouvrit la porte, bien décidée à lui donner misère encore un brin. Si il devait passer le reste de ses jours à la supporter, aussi bien en profiteur un minimum. « Alors c'est bien vrai que les mariages rendent les gens d'une émotivité. » Souffla-t-il, un rictus au coin des lèvres. « Ferme ta gueule et dégage crétin. » La tête toujours enfouie dans l'oreiller, elle ne lui daigna pas le moindre regard, incapable même de planter son regard dans celui de cet idiot. « Ne sois pas sotte, les gens attendent en bas alors tu ravales tes pauvres petites larmes et tu m'accompagnes en bas comme la charmante petite femme que tu dois être. » Elle le détestait, ne pouvait plus même le voir en peinture et voilà qu'officiellement, elle venait de signer une vie toute entière à ses côtés. Relevant enfin la tête, yeux cramoisis et mascara étalé sur les joues, Connie ne collait déjà plus en rien à cette petite image de femme heureuse qu'elle avait réussi à faire croire jusqu'au bout de la cérémonie. « On ne réussira pas Damien. On va pas réussir à rester dans cette situation à la con toute notre vie, tu le sais aussi bien que moi. Tu nous vois vraiment vivre dans la même éternellement, avoir des bambins qu'on aura jamais voulu et qui nous feront regretter jusqu'à la fin de nos jours ? Tu nous vois, projeter cette image de couple parfait et si amoureux alors qu'on s'entend aussi bien que chien et chat ? » Sa voix tremblait, résistant mal au coup de l'émotion. « Connie, si on fout tout en l'air, on est plus rien. Ma famille me renie et me dénie de toutes mes fonctions et toi, toi t'as plus rien. Ta carrière ne tient qu'à ce mariage, tu le sais aussi bien que moi. » Il avait raison, il le savait. Toujours ce sourire béat aux lèvres, il lui adressa un bref haussement d'épaules puis, tout en lui rappelant pour la millième fois qu'elle était attendue en bas. « Dans quoi tu t'es foutu Connie ? » Souffla-t-elle pour elle-même, désemparée. Elle devait se refaire une beauté, remettre le masque de l'épouse satisfaite et retourner à son rôle de mariée. Les gens n'attendaient plus qu'elle, grande star de cette soirée. Connie Barzini, fille d'un ancien mafieux trainant toujours dans les histoires louches et danseuse pour les grands ballets, aujourd'hui mariée à un riche homme d'affaire et plus amoureuse que jamais. Le titre des grands sites à potins de New York. Elle aurait voulu leur montrer la mascarade, descendre dans la grande salle louée pour l'occasion et dans toute sa théâtralité, leur dire que tout ceci n'était que foutaises, qu'elle n'était ni amoureuse, ni heureuse, elle aurait voulu déchirer ce contrat de mariage et bruler chaque petit morceau. Qu'est-ce qu'elle en rêvait. Puis, elle revoyait les paroles de son père avant qu'elle ne traverse l'allée, l'espoir dans ses yeux, la chance de renouer avec le monde des affaires. Et si papa était fier, fille suivait sans dire un mot, s'acquittant des pires petits boulots pour atteindre le but. Se marier et devenir danseuse étoile faisaient tous les deux là partis du plan du géniteur: Construire un véritable petit empire de sa famille. À croire qu'il ne vivait que de ce qu'on pouvaient dire de lui. Prenant une grande bouffée d'air (et après avoir prit bien soin de parfaire son visage massacré par l'eye-liner et les larmes) Connie quitta sa chambre en direction de la salle, ou tous jubilaient déjà de la revoir. Petite poupée aujourd'hui devenue une femme. Les regards se posaient sur elle à mesure qu'elle se rapprochait de la piste de danse et si ce n'eut été de cet espèce de goût aigre qui lui restait dans la gorge et cet amour inexistant qu'elle éprouvait pour Damien, elle se serait presque sentie tout droit sortie des plus grands films de Disney. Une seconde bouffée d'air. Ce n'était qu'une danse, une seule et unique. Le pire avait été fait, il ne lui restait plus qu'à tournoyer dans cette robe de dentelle jusqu'aux petites heures du matin et de caler bon nombre de Vodka pour tenir le coup. Rien de plus. « Yes you can bichette. » Murmura-t-elle, un sourire faux mais ô combien convaincant désormais accroché aux lèvres. Les mensonges, elle les connaissait parfaitement bien, ils figuraient même une grande partie de son existence et c'était parfait ainsi. Mentir, c'était sa vocation et celle de tous les autres du même milieu. Tout n'était que du faux, de A à Z, ni plus ni moins.

my little secret

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