Sujet: J'aurais aimé être moi, rien que pour une fois... Mer 12 Fév - 11:30
FEAT. JOSH HUTCHERSON
Damon Alexis Jefferson
22 ans → Né à New York le 17/12/1992 → Étudiant en cinématographie célibataire, mais fiancé. En fait, c'est trop compliqué. → Homosexuel → membre des Ordinaries.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Lorsque je repense à ce que mon père m'a un jour mentionné, il y a de cela quelques années, ça me fait froid dans le dos. Être différent est quelque chose, mais lorsque tu sais que tu vas te faire renier par la totalité de ta famille, père, mère et soeur, ce n'est pas très amusant, pas très valorisant non plus. J'aurais aimé naître dans une famille différente, dans laquelle toutes les valeurs sont importantes et non uniquement le travail. Mes parents ont beaucoup d'argent, ce qui font d'eux des personnes extrêmement complexes et complètement prétentieuses. Je n'ai jamais manqué de rien, sauf peut-être un peu d'amour à partir de l'âge de 15 ans. Mais ceci n'est pas de leur faute, mais bien de la mienne. Disons que c'est vers l'âge de 15 ans que j'ai compris que je n'allais jamais être aimé par ma famille et que si jamais cette dernière apprenait réellement qui j'étais, j'allais me faire renier. Depuis mon jeune âge, j'ai compris que j'étais un peu différent des autres. À vrai dire, même sur papier, j'ai de la difficulté à l'inscrire, tellement que je ne l'assume pas. Disons que je suis beaucoup plus attiré par les hommes que par les femmes. Ça vous va, mentionné ainsi? Probablement pas, mais je ne suis pas prêt à dire à la terre entière que je suis homosexuel et que je m'affirme ainsi. Oui, j'ai déjà eut des relations intimes avec des hommes, et avec beaucoup plus que je n'aurais imaginé également, mais là n'est pas le problème. Je me dis seulement que si mes parents finissent par connaitre mon secret, je vais être dans le trouble et probablement être déshérité. Que dirait le reste de la famille? Que penseraient les voisins? Qu'en penserait le chat aussi? Peu importe, je sais que j'ai ce secret et que je vais le garder à vie. Je n'ai aucun problème avec ça, car je peux en parler à ma meilleure amie, Delilah, qui connait mon secret. Puisque j'ai toujours vécu à New York, j'ai connu la demoiselle très jeune, au berceau même, et nous nous sommes vite liés d'amitié. Nous passions souvent pour de jeunes amoureux à l'école ou lorsque nous étions seuls, dans notre petit monde, à s'imaginer les choses beaucoup plus belles quelles ne le sont habituellement. Parfois, lorsque j'entendais les gens mentionner que nous étions un joli petit couple, j'avais tendance à le croire, à me dire que si la vie serait faite autrement, je serais peut-être avec elle. Un vrai couple, un vrai mariage et probablement avec des mots d'enfants aux bords des lèvres. Mais les choses sont différentes et je le sais. Je n'ai pas tendance à m'apitoyer sur mon sort, mais je trouve ça dommage de voir la mentalité des autres.
Mis à part mon homose... mis à part la petite différence, je suis allergique aux arachides, je fais de la natation et j'ai un petit tatouage, sur mon bras droit. C'est le prénom de mon meilleur ami qui est décédé, l'année dernière, d'une overdose. Disons que je me sens coupable pour sa mort, même si je n'aurais rien pu faire de plus. Il avait tendance à prendre tout ce qui lui passait sous la main et nombreuses sont les fois où je lui avais mentionné de faire attention. Qu'un jour ou l'autre, il allait le payer de sa vie. Et soudainement, j'étais debout à l'église, me demandant pourquoi les meilleurs doivent partir en premier. Depuis que Dylan est mort, j'ai l'impression que la vie ne fait aucun cadeau. Que la vie est injuste et complètement inutile. Que la vie ne sert uniquement à souffrir, d'une manière ou d'une autre. Que si jamais tu regardes en arrière, tu verras des erreurs et lorsque tu penses au futur, tu vois les choses que tu ne pourras jamais accomplir. Dans mon cas, je crois que je peu dire que ''vivre heureux'', je ne le pourrai jamais. Probablement à cause de tout ce qui se passe depuis quelques temps. J'ai fait une grande demande en mariage à Delilah au restaurant, devant plusieurs témoins. Le plus drôle dans tout ça? C'est que je savais qu'elle allait accepter, puisqu'elle m'avait promis de m'aider. Ainsi, je peux dire à qui veut l'entendre que je suis fou amoureux de la femme de ma vie. Car oui, c'est la femme de ma vie, ma meilleure amie et ma fausse amoureuse pour les années à venir. Je ne sais pas ce que la vie nous réserve, si un jour ou l'autre, elle va finir par rencontrer l'homme de ses rêves. Tout ce que je sais, par contre, c'est que si jamais elle finit par rencontrer quelqu'un, je vais être de trop dans les parages. Un peu comme une mauvaise herbe, comme quelqu'un qui ne sert à rien. La troisième roue d'un vélo, en quelque sorte. La personne de trop, celle qui empêchera ma meilleure amie d'être heureuse avec quelqu'un d'autre. Je m'en veux de lui avoir proposé un tel mariage. Elle est tellement vraie et nous partageons certaines valeurs également. Je ne peux pas croire qu'elle ait accepté cet arrangement, malgré qu'elle perd beaucoup dans cette histoire. Elle pourrait trouver quelqu'un de bien, l'homme de sa vie, fonder une famille, mais avec moi dans les parages, rien n'est possible. J'ai l'impression d'être égoïste et complètement dépendant de cette fille. Tellement que j'ai même commencé à apprécier nos échanges, lorsqu'elle m'embrasse sur la bouche, lorsqu'il y a des gens de notre famille ou des amis. Disons que j'apprécie ce qu'elle fait pour moi, même si je sais que je ne pourrais jamais faire comme elle, lui remettre tout ce qu'elle fait. Au sujet des dépenses, je crois que je retiens beaucoup de ma mère à ce niveau là. Tout le contraire de ma soeur qui elle, s'amuse avec l'argent des parents. Elle a besoin d'avoir les vêtements dernières modes, de s'entretenir qu'avec des gens de la haute société et ce, à chaque seconde de sa vie. Pour ma part, c'est le contraire. Je préfère rester simple et moi-même. Je ne suis pas dépensier et je n'aime pas montrer aux autres que mes parents ont assez d'argent pour avoir tout ce qu'ils veulent. Disons que je n'aime pas me faire regarder étrangement et j'aurais préféré être dans une famille plus unis, avec des valeurs différentes, que dans une famille qui ne pense qu'à mettre de l'argent de côté, de peur d'en manquer un jour. Je ne sais pas si c'est pour cette raison, mais j'ai l'impression que c'est pour ça. Que lorsque quelque chose ne va pas, mes parents décident d'acheter les gens, uniquement pour avoir le dernier mot. Peut-être que la vie est comme ça finalement. Acheter le silence des autres, de peur d'être dévoilé au grand jour. Devrais-je agir ainsi aussi alors? Acheter le silence des autres et essayer de continuer à faire ma vie ainsi? Dit comme ça, tout me parait plus facile. Mais lorsqu'on sait que rien n'est possible, lorsqu'on pense de cette manière, c'est tout autre. J'ai peur de me réveiller, un beau matin et de m'apercevoir que j'avais tort. Tort de croire que quelque chose pourrait s'arranger, peur de croire que dans la vie, rien ne peut continuer de la sorte. Qu'il faut uniquement croire en nous... car honnêtement, il m'arrive de ne plus croire en moi. C'est étrange à dire ainsi, mais c'est le cas.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Je n'aime pas les menteurs, même s'il m'arrive d'avoir besoin de cette stratégie pour avoir le coeur un peu plus léger. J'aime l'odeur des roses et prétendre que le monde est beau. Prendre mon temps pour rêver et croire qu'un jour, l'amour finira par frapper à ma porte. Je ne suis pas quelqu'un d'impoli, quelqu'un qui cherche la bagarre et qui ne veut que penser au lendemain. Je crois plutôt pouvoir dire que je suis un bon vivant, lorsque je le peux, lorsque j'ai la chance de me montrer sous mon vrai jour. Ce qui n'arrive pas très souvent, il faut se l'avouer. Disons que je suis moi-même uniquement lorsque je suis en compagnie de Delilah. Je peux faire des bêtises, parler franchement de ce que je pense sans avoir peur de me faire regarder étrangement et j'adore être en sa compagnie. Je suis certain que dans une autre vie, nous avons déjà été amoureux. Enfin, copain/copine, amants et tout ce qui va avec. Oui surement, mais ici, dans le monde réel, tout ceci ne risque pas d'arriver. La belle a toujours été seule et attends son prince charmant pour s'offrir à lui et quant à moi... c'est plutôt compliqué dans ce sens là. Je ne suis pas quelqu'un de peureux, loin de là et j'adore les nouvelles expériences. Enfin, dit comme ça, ça peut paraitre déplacé, mais peu importe. Je suis toujours prêt pour de nouvelles aventures. J'ai un faible pour les comédies romantiques, mais ça encore, je ne suis pas prêt à le mentionner. Selon moi, l'histoire de Rose et Jack, dans le film Titanic... et bien, j'ai un faible pour ce genre de chose. Les chansons d'amour également, mais je crois que tout le monde s'en doute un peu, vu mon faible pour la chanteuse Katy Perry. Unconditionally reste la chanson la plus jolie que je n'ai jamais entendu. Je crois en l'amour véritable, au premier regard, au coup de foudre, au passé étrange mais au futur à deux. Probablement pas au mariage, vu comment je suis arrangé présentement, mais je crois à la deuxième chance. Je crois que chaque personne a le droit à l'erreur et que rien n'arrive pour un rien. Que si ton heure est arrivée... et bien, elle est arrivée. Que tu ne peux pas faire autrement et que si jamais tu brises le système, quelque chose pourrait arriver. Je ne sais pas quoi, mais c'est ainsi que je vois les choses. J'ai l'impression d'être quelqu'un de romantique, même si je ne le montre pas. Je préfère garder le tout pour moi, ne sachant pas vraiment quand je vais pouvoir montrer ce côté là. Ce genre de facette étrange de ma personnalité. Je m'attache facilement aux gens et prétend à tort que certaines personnes sont mes amies. Disons que j'aime faire confiance aux gens qui m'entourent. Je crois que je suis quelqu'un de franc envers les autres, mais pas vraiment envers moi-même. J'ai énormément de la difficulté à m'accepter comme je suis et j'ignore vraiment si je vais y arriver un jour. J'espère que oui, mais les choses sont différentes, lorsque tu vis dans une famille où tout doit bien paraitre et que dès que tu ouvres la bouche, c'est pour te faire reprocher un truc. J'ai l'impression que si jamais je m'échappe, que je mentionne à quelqu'un de mon entourage mon homos... ma petite différence, j'ai l'impression que je vais me faire renier. C'est ainsi, je n'y peu rien. À dire que ma mère est complètement folle depuis que je lui ais dit que j'allais épouser Delilah, elle ne me parle que de ça, me demande si tout est presque prêt, si nous avons besoin d'aide, si elle pourra invité toute la parenté. Bref, elle est aux anges et ça me fait quelque chose de devoir lui mentir de la sorte, de peur d'être jugé. Je crois que ce n'est que lorsque je joue un personnage, que je prend véritablement position. J'ai tendance à me laisser aller et je crois qu'on prenant des études en cinéma, j'ai trouvé ma voix. Je ne serai pas prêt à devenir acteur par contre, mais travailler derrière les caméras, donner mon point de vu et travailler comme réalisateur, ça pourrait se faire, ça pourrait se réaliser. Je peux même dire que c'est l'un de mes plus grands rêves. Je sais qu'il m'arrive souvent de rêver éveillé, mais je n'y peux rien. Je crois que ceci fait parti de ma personnalité.
On dit également de moi que j'ai souvent les mots pour attendrir certaines personnes, pour les faire craquer. C'est peut-être vrai, qui sait. Peut-être que je cache bien mon jeu et qu'en vérité, je suis fou amoureux de ma vie, que j'ai un gros faible pour Delilah depuis des années et que je suis assez heureux de la tournure des évènements. Que lorsque je rencontre des hommes pour passer quelques minutes en leur compagnie, que nous ne faisons que parler... Qui pourrait croire tout ça? Même moi, je n'y crois pas. C'est simple, je ne suis pas un bon menteur. Tout peu se percevoir dans ma façon de bouger, dans mes expressions faciales ou encore, dans les mots que je choisis et je sais parfaitement qu'un jour ou l'autre, je vais être démasqué. Et je déteste vivre dans l'insécurité. Un peu comme lorsque j'invente une raison stupide, lorsque ma mère me demande pourquoi je ne vis pas avec ma fiancée. Dernière nouvelle, je lui ais raconté des stupidités, avant de lui dire que nous n'étions pas prêts et que nous voulions vraiment attendre le mariage. Enfin, elle, elle a cru autre chose et elle est 100% certaine que nous attendions le mariage avant de passer notre première nuit ensemble. Depuis ce temps là, elle s'exprime différemment, voulant m'aider ''dans ma recherche de je ne sais quoi'', allant jusqu'à m'expliquer certaines choses que je n'aurais jamais voulu savoir et encore moins connaitre. L'enfer, je vous dis. Ce que j'ai vraiment peur présentement, c'est qu'un beau jour, elle en parle devant Delilah et qu'elle commence à nous expliquer comment faire des enfants et tout. Ça... non merci.
Well... It's my story...
- On devrait tous les brûler. - J'ai fait de grands yeux dans la direction de mon père, avant d'avaler difficilement la gorgée d'eau que j'avais dans la bouche. Depuis les dernières minutes, ce dernier s'amusait, avec Coralie, ma soeur, à dénigrer certaines personnes. Pour ma part, je ne parlais pas, faisant semblant de regarder les cartes que j'avais entre les mains. Comme à chaque vendredi soir, nous étions assis autour de la table de la maison familiale, essayant de jouer aux cartes. Nous jouions à un vieux jeu, appelé le ''500'' et, pour tout vous dire, je n'ai jamais vraiment compris ce jeu. Je sais que c'est un jeu de logique, de comptage de cartes, mais pour le reste, aucune idée et je ne préfère pas vraiment le savoir. - Tu en penses quoi, toi? - J'ai relevé les yeux vers ma soeur, espérant qu'elle blaguait. Et non, cette dernière s'adressait véritablement à moi. Je n'ai qu'hausser les épaules, avant de jeter une carte, le 10 de coeur, au milieu de la table, espérant qu'elle ne revienne pas à la charge. - Je te trouve bien silencieux depuis quelques temps, tout va bien? - Quoi répondre à sa soeur, lorsque le sujet de l'homosexualité était si vite mis sur la table, donnant l'impression que rien n'est bien dans ce côté là. J'ai toujours eut l'impression que je devais changer les choses, essayer de défendre les personnes comme moi, mais étrangement, je ne me sentais pas vraiment de taille, surtout avec trois paires de yeux pointées dans ma direction. - Coralie, arrête de déranger ton frère. Tu sais bien que son mariage prend tout son temps et qu'en plus, il n'a pas beaucoup de temps pour se pencher sur ça, à cause de ses études. - Vraiment, maman venait de me sauver. Peut-être que dans la famille, c'est elle la moins pire, celle en qui j'aurais eut le plus de facilité à me confier, si j'aurais du le faire à quelqu'un de mon entourage, autre que ma meilleure amie. - Oui, mais... - - Laisse ton frère tranquille et c'est à ton tour de jouer. - Depuis que j'ai l'âge de 15 ans, depuis que j'ai eu ma première relation sexuelle à vrai dire, j'ai tendance à tout prendre personnel. Peut-être que pour le moment, personne ne connait ma vraie nature, mais je sais parfaitement qu'un jour ou l'autre, tout éclatera et j'espère sincèrement ne pas être dans les parages. Mon père est dentiste. Ma mère, chef infirmière dans une résidence pour personne handicapées. Ma soeur prend des études en droit et, de mon côté, je suis en cinéma. Mon père aurait aimé que j’exerce le même métier que lui et que je travaille à son cabinet. Je l'ai un peu déçu lorsque je lui ais fait comprendre que tout ceci ne me plaisait guère, que je n'avais pas l'intention de sentir la mauvaise haleine des autres pour le restant de ma vie. Ce n'est que lorsque je suis à l'école, dans les cours que j'aime, où je me sens le mieux. J'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre, de pouvoir changer de vie pendant quelques instants et même, en fermant les yeux, respirer mieux. Je ne veux pas commencer à tout envoyer balader, du revers de la main, et me lancer, tête baisée, dans un sujet que je n'affectionne pas. J'aime la peinture, la danse, la musique. J'aime les cours de sport et surtout, ceux de théâtre. Je suis inscrit dans un groupe de natation et je joue au hockey trois fois par semaine. Disons que je suis assez actif. - La prochaine fois, Damon, tu devrais inviter ta fiancée. - Maman... Si elle savait... Elle serait tellement déçue. J'ai connu ma fiancé, Delilah, au berceau. Nos parents étaient amis avant même qu'ils ne pensent à fonder une famille. Un peu comme elle et moi. Nous nous connaissons depuis longtemps, nous avons toujours été ensemble, toujours entrain de s'aider, mutuellement. Lorsque j'ai appris à Delilah mon orientation sexuelle, elle ne m'a pas vraiment cru au départ. Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre. Elle m'avait regardé pendant un moment, se demandant probablement pourquoi je lui mentionnais le tout à elle, et à personne d'autre. Nous avions 16 ans et tant de possibilité devant nous. Pourquoi l'avoir mentionné à Delilah et à personne d'autre? Probablement parce que j'avais peur qu'elle ne se fasse des idées. Un ami qui reste près de toi pendant plus de 14 ans, qui est toujours à l'écoute de tes problèmes, de tes idées et de tes rêves, mais qui ne s'est jamais essayé sur toi, qui n'a jamais osé t'embrasser ou encore, n'a jamais essayé de te faire comprendre que tu pourrais l'intéresser, ça cache quelque chose. Et je voulais être certain que Delilah ne ressentait rien pour moi. En lui mentionnant mon orientation et en lui disant avec qui j'avais passé ma première nuit, soit l'un de mes amis, je savais que j'allais peut-être lui briser ses rêves. Mais au lieu de tout cela, Delilah avait eut l'air de trouver le tout original? Mignon? Je ne serai dire, mais une chose était certaine, elle m'aimait. Oui, mais comme une soeur, une bonne amie, une fille qui allait toujours être présente, quoi qu'il puisse arriver. Et j'ai toujours pu compter sur elle, toujours sur sa bonne écoute. Delilah a toujours été mon ange gardien, ma petite princesse. Et maintenant, ma fiancé. Je lui ais fait une demande dans les bonnes règles, à l'intérieur un restaurant bondé de monde, avec l'ancienne alliance que possédait ma grand-mère. Quelque chose de bien, quelque chose qu'elle aurait vraiment pu aimer. Quelque chose qu'elle aurait du avoir d'une autre personne que moi. Un simple ami, un ami gay qui, en pensant qu'en demandant sa meilleure amie en mariage, tout pourrait s'arranger dans sa vie. Qu'en cachant la vérité, tout pourrait... - Tu sais que c'est à toi de jouer? - Encore une fois, j'étais perdu dans mes pensées. Je pensais sans cesse à ma nouvelle vie, à celle que je n'aurais pas du avoir, puisque je ne la méritait pas. - Oui, je sais... Et la prochaine fois, Delilah viendra, c'est promis. -
Delilah et moi, nous ne vivons pas ensemble. Pourquoi? Parce que tout est trop compliqué. Je m'amuse avec les gens, espérant qu'un jour, je puisse vraiment me faire à l'idée de mon homosexualité. Quand je vais arrêter d'être volage? Je ne sais pas. Probablement lorsque je tomberai amoureux à nouveau. Car oui, je l'ai été dans le passé, mais ce dernier avait une petite amie et il est décédé, il y a environ un an. Il était un garçon précieux dans ma vie, un homme que j'appréciais tout particulièrement, et en plus, je le trouvais séduisant. Il avait un joli sourire et un prénom qui me faisait rêver. Dylan... Il prenait des cours en arts, où il avait rencontré sa petite amie. J'ai été ami avec Dylan de nombreuses années, avant de commencer à le regarder autrement et finalement, me dire que j'en étais amoureux. Quelques mois plus tard, Dylan perdait la vie, laissant sa petite amie enceinte et sans rien devant elle. J'ai coupé les ponts avec Sophie, la jeune copine de Dylan, pour me concentrer sur mes études. Disons que selon cette dernière, j'y étais pour quelque chose. J'étais responsable de la mort de son copain, de mon ami. J'aurais du savoir que quelque chose ne fonctionnait pas, j'aurais du l'empêcher de continuer à consommer sans cesse toutes sortes de drogues, plus fortes les unes que les autres. J'aurais du... mais je ne pouvais rien faire, je n'aurais rien pu faire de plus. Dylan nous a quitté l'année dernière, à l'âge de 24 ans. J'hésite à parler de tout ceci à Delilah, ne voulant plus l'ajouter dans mes problèmes. Je crois que ma chère amie en sait trop sur moi, allant jusqu'à savoir mon type d'homme. Le genre de garçon que je rencontre dans les bars, que je ramène dans mon appartement pour passer une nuit de folie et ensuite, tout balancer et recommencer dès le lendemain soir. Oui, mon amie sait que j'aime les hommes un petit peu plus vieux et lorsque ceux-ci ne veulent aucune attache. Je ne suis pas prêt à avoir un petit ami, me dire qu'à partir de maintenant, je vais me réveiller aux côtés de la même personne pendant des mois, voir des années. Même si pour le moment, c'est exactement ce qui m'attends avec Delilah. Un mariage amical et une relation partielle ensuite. Oui, nous allons probablement déménager ensemble ensuite, vu que nous saurions marié, mais pour le reste, je ne suis pas intéressé. Je sais que Delilah est vierge et qu'elle attends le bon. Elle sait que j'ai une très grosse préférence pour les hommes et que je ne vais jamais lui toucher, lui faire du mal. Toujours là, à ses côtés, toujours là pour lui venir en aide et pour l'écouter. Nous nous ressemblons tout de même beaucoup, tout les deux.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Mel, 22 ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Je cherchais un scénario un peu spécial, sur un forum tout mignon Bref, de partenaire en partenaire ★Ce personnage est-il un double compte ? → Et non, pas encore ★Présence sur le forum → 6/7 à 7/7 ★Personnage inventé ou scénario ? → Scénario de Delilah H. Coulson ★Crédit images → eceeocke & moi-même
Mon exemple de RolePlay:
→ Je sentais encore mon coeur battre à un rythme fou, ne sachant pas vraiment pourquoi j'avais été risquer le tout pour le tout, avec Aileen. J'avais mal agis, je le reconnais. J'ai probablement perdu mes moyens pendant un certain moment, pendant une nuit entière, mais peu importe. Pour le moment, je ne devais pas me remémorer tout ce qui c'était la semaine passée, pour elle, pour mon amie, pour moi-même. Je venais probablement de gâcher une bonne partie de ma vie avec toute cette histoire, mais peu importe. La vie est trop courte pour regretter. Et oui, je regrettais certaines choses, mais pas question de le mentionner. Je regrettais pour toute l'histoire avec Aileen. De lui avoir fait vivre un vrai enfer, espérant qu'elle puisse m'aider à avoir le coeur d'une autre et finalement, finir par tomber amoureux d'elle, avec le temps. Comprendre que tout était possible entre nous, mais trop tard. Bien trop tard. Rester avec elle pendant deux longs mois, sentir son souffle chaud dans mon cou pendant un certain temps et ensuite, tout arrêter, ne voulant pas aller plus loin, me réservant pour une amie. Car oui, j'avais pensé que ma meilleure amie de l'époque aurait été la seule fille, la seule et l'unique dans ma vie, dans mon lit. Mais les choses avaient changé. Beaucoup même. J'avais fini par commettre l'irréparable, allant jusqu'à embrasser Swan, espérant qu'elle puisse être réceptive. Grand malheur, grande perte et tout ce qui va avec. J'avais mal agis, j'avais enfreins trop de règles. J'avais trop manqué à l'appel de la raison, réalisant ensuite que je n'avais pas à faire ce que j'avais fait, que j’aurais du la laisser partir ce soir là, et ne pas lui sauter dessus, comme un fou furieux. Swan était tout ce que j'avais depuis ma tendre enfance et en seulement quelques secondes, j'avais tout perdu, comme si quelqu'un n'était pas de mon côté, préférant me faire du mal, au lieu de m'aider. Et moi ensuite, comme un beau salaud, j'avais été rejoindre Aileen. Mon ancienne copine, décidant de passer la nuit dans ses bras, chose que je n'aurais pas du faire, que je n'avais jamais fait non plus. Cruel émotion, cruelle vie. Rien n'allait plus depuis cette fameuse nuit, depuis tout le mal que j'avais fait. Je comptais uniquement deux bonnes amies sur cette maudite terre et je venais de tout foutre en l'air, uniquement en quelques heures, voulant à tout prix faire payer le mal que j'avais depuis trop longtemps, à quelqu'un qui en valait la peine, ma pauvre Aileen. Sans elle, je n'étais pas grand chose et sans moi, elle était tout. Difficile à comprendre, mais elle en valait la peine. Elle valait de nous rester accrocher à son sourire et d'espérer qu'elle puisse nous aimer en retour. Et heureusement pour moi, elle m'aimait, mais tout n'était pas si simple, comme j'y pouvais quelque chose. J'avais appris à la connaitre, j'avais appris à l'apprécier et ensuite, j'avais eut besoin de la tenir serré contre moi. La sentir près de moi... et soudainement, j'avais tout laissé tomber, lui révélant la vérité, lui disant que j'étais amoureux, fous d'elle oui, mais amoureux d'une autre... De ma meilleure amie. Je ne croyais pas au coup de foudre, mais peut importe. J'avais senti quelque chose, entre Aileen et moi, quelque chose de très fort même, quelque chose qui ne c'était pas envolé, après notre nuit d'amour terminé. Quelque chose que je ressentais également pour elle, quelque chose qui n'était pas mort, après l'avoir quitté, si bêtement, si volontairement. Je m'étais même surpris, à plusieurs reprises, à rêver d'elle, depuis les derniers jours. J'avais peut-être fini par oublier Swan dans les bras d'Aileen. C'était possible. Moi qui avait toujours pensé que ce n'était pas possible, que Swan était la seule et l'unique, j'avais fini par comprendre autre chose, en peu de temps. Oui, en très peu de temps même. Et j'avais fini par tomber complètement amoureux d'une autre, bien malgré moi. Je regrettais également le mal que j'avais pu faire à Avery, en lui remettant les anneaux de fiançailles. Pas que mon geste avait pu le rendre mal à l'aise ou encore, le décevoir, loin de là l'idée, mais les mots que j'avais ensuite employé, lui expliquant certaines choses... Je n'avais pas été correct envers lui, je n'aurais pas du lui dire autant de mots, autant de phrases qui ne voulaient rien dire au final. Et le pire, c'est qu'il m'avait plus où moins cru. Enfin, peut-être m'avait-il cru également, mais ça, je l'ignorais. Pour le moment, je ne voulais pas vraiment le savoir, préférant faire comme si tout allait bien, comme si rien ne c'était passé. Je lui avais remis les anneaux, Avery allait les redonner à Swan et ensuite, j'en serais débarrasser. Fini les cachoteries, fini les bisous magiques que je lui avais donné depuis des années. Terminer les mots doux chuchotés dans l'oreille, terminé les yeux remplis d'étoiles lorsque je la voyais passer. Terminer, tout était fini. Et je devais apprendre à me contrôler également. J'avais une vie à vivre, un emplois du temps assez remplis et surtout, trop de choses en tête pour me concentrer sur cette amitié qui n'avait plus lieu. Car oui, je regrettais également tout ce que j'avais fait avec Swan. Les bisous magiques, l'espoir que j'avais mis en nous, en notre amitié, espérant un jour voir le tout se transformer en amour. En amour fou et puissant, pour le reste de notre vie. J'avais essayer de calmer mes sentiments, mais tout ceci avait fini par éclater, après une sortie au cinéma. J'avais mal agis, obligeant Swan à me répondre immédiatement, ne lui donnant aucune explication de mon côté. J'aurais bien aimé pouvoir lui dire qu'elle m'intéressait et que je l'aimais, qu'elle laisse Avery et que nous essayions de faire notre vie ensemble, à deux. Mais les choses avaient changés, elle avait fuit. Pris ses jambes à son cou et disparu, tard, dans la nuit. Sans me donner de nouvelles ensuite, laissant le tout mort entre nous. J'avais fini par aller rejoindre Aileen et avait fait l'amour avec elle, espérant pouvoir oublier Swan, une bonne fois pour toute. Et étrangement, ceci avait presque fonctionné. Avec le temps, j'avais décidé de donner une chance à mon ancienne petite amie, Aileen, espérant qu'entre nous deux, tout puisse fonctionner. Le seul problème était tout simple: je ne lui avais jamais dit que je l'aimais. Je n'avais jamais mentionné les mots 'je t'aime' à Aileen ou encore, à aucune autre fille de mon entourage. Je me contentais de faire signe de la tête et c'est tout, espérant que ceci puisse lui suffire. Mais maintenant, étrangement, j'étais prêt. J'étais prêt à lui dire que oui, je l'aimais, que oui, j'étais prêt à faire ma vie avec elle, à essayer une vie à deux, à déménager ensemble, à regarder pour l'avenir. Peut-être que pour l'année prochaine, ce serait nous deux qui seront devant l'autel, souriant comme jamais. Aileen et moi, le coeur remplis d'un amour sans problème, sans Avery, sans Swan. Devais-je rêver? Devais-je essayer de tout tenter ou bien, tout simplement attendre que le temps passe et finir par mentionner, normalement, à Aileen que je tenais à elle? Non, je devais le lui dire, je devais aller la voir, aller chez elle et lui expliquer. Lui dire que j'avais compris, qu'elle était tout pour moi. Que je tenais à elle, plus qu'à ma propre vie. Que j'avais oublié Swan, que je ne pouvais pas me passer d'elle, que j'étais amoureux fou de la jolie brunette. Que je n'avais que des yeux pour elle. Que je la trouvais charmante et jolie. Et surtout, lui dire que je l'aimais, malgré tout ce que j'avais pu lui dire et faire. Malgré tout le mal que j'avais réussis à faire autour de moi. Je devais aller lui dire que tout était terminé et que j'avais envie de passer à autre chose. Que je devais apprendre à avancer et surtout, arrêter d'espérer des choses qui n'allaient jamais arriver. Oui, je le devais. Et contrairement à ce que je pensais, ce n'était pas si simple. La vie nous réserve bien des surprises, bien des choses ne devraient pas arriver. Comme lorsque j'ai rencontré Swan, en Australie, à Sydney. J'aurais du poursuivre mon chemin et non seulement me laisser tenter par ce joli petit bout de femme qu'elle était devenue avec le temps.
J'aurais du poursuivre mon chemin, ne rien tenter, n'être que son ami et essayer d'être heureux à côté d'une autre, comme tout aurait du s'y trouver. J'aurais du garder mes mains dans mes poches avec Swan et être plus présent avec Aileen. Et je m'en voulais, puisque je savais que je ne pourrais pas revenir en arrière. Je ne pouvais tout simplement pas lui dire que tout était terminé, que j'avais rencontré quelqu'un de bien et que je pouvais maintenant l'oublier. Jamais Swan n'allait avaler ça, jamais. Elle savait que j'avais toujours ressentit quelque chose pour elle, même si elle ne voulait pas l'admettre, même si elle préférait faire semblant que je n'étais qu'Éric son ami, un ami fidèle sur qui elle pouvait toujours compter. Oui, je l'avais toujours été, mais j'avais toujours été amoureux d'elle également. C'est vers l'âge de 13 ans que j'avais tout compris. J'avais compris que la vie n'était pas simple et qu'elle était loin d'être comme je l'aurais souhaité. J'avais également compris qu'en tombant amoureux de cette fille là, j'allais avoir de sérieux problèmes avec tout ce qui pourrait se passer. Et encore plus lorsque Swan avait décidé d'unir sa destiné à Avery. J'avais vu mon petit monde s’effondrer, plus rien ne tenais debout. Et j'en avais marre. J'avais fini par trouver quelqu'un qui me plaisais et finalement, espérer rendre jalouse ma meilleure amie. Les choses avaient changé, trop de choses avaient changé, plus rien ne serait pareil. Et je ne regrettais rien finalement. J'avais du aller au bout de mes désirs pour comprendre que finalement, Aileen était la femme de ma vie. Elle était celle que j'avais toujours attendu, la seule et l'unique, celle pour laquelle je devais me battre, contre vent et marré. Pas question de rester ici, les bras croisés, à attendre que quelque chose se passe. Déjà une longue et grande semaine s'était écoulée et rien. Je n'avais rien tenté, que ce soit avec Swan ou Aileen. Ce matin, par contre, j'avais eut la brillante idée d'aller voir Avery, pour lui remettre les anneaux que Swan m'avait donné, espérant que je puisse les lui rendre, lors de son mariage. J'avais également eut une longue discussion avec lui, lui avouant certaines choses de ma vie, de mon passé, ainsi que celui de Swan. Il devait savoir ce qui se passait entre nous, car même si Swan refuserait de se l'avouer et je le savais parfaitement qu'elle n'accepterait jamais ce genre de comportement. Selon moi, elle était la seule responsable de tout ce qui se passait présentement. Elle m'avait longtemps tourné autour pour finalement, se mettre en couple avec un autre. Et finalement, revenir à la charge, toujours le sourire aux lèvres, mettant ma patience à l'épreuve. Et finalement, j'avais fini par fléchir, ne comprenant même pas moi-même pourquoi j'avais agis de cette façon là. J'avais été cruel envers Swan et envers moi-même. Mais la pire dans toute cette histoire était Aileen. Je n'aurais tellement pas dut aller la retrouver, espérant terminer ma soirée avec d'autres pensées en tête. J'avais connu bien des choses ce soir là et honnêtement, j'avais fini par tout oublier, réalisant, probablement trop tard également, que tout n'était pas perdu. Que je pouvais certainement avoir une petite chance avec la brunette. Car oui, j'avais fini par tomber amoureux d'elle et même espérer qu'elle puisse penser à moi de temps en temps. Je rêvais? Oui, probablement. Aileen avait certainement pensé à quelqu'un d'autre et avait peut-être même décidé de voir la vie autrement, qui sait. Elle avait peut-être rencontré quelqu'un et était amoureuse. C'était possible aussi. Et peut-être que non, peut-être qu'elle était chez elle et attendait tranquillement de mes nouvelles, espérant que je puisse le lui en donner. Ça aussi, c'était possible et lorsque j'y songeais, je m’inquiétais pour elle. C'était probablement ça, aimer quelqu'un. S’inquiéter lorsque cette personne n'est pas présente, s’inquiéter pour elle plus que de raison, chercher une manière d'y penser sans arrêt. Arrêter de respirer lorsqu'on croit que quelque chose de grave a pu lui arriver et surtout, ne jamais cesser de penser à elle. Oui, c'était probablement ça, puisque j'avais agis de cette manière pendant des années, avant de comprendre qu'entre Swan et moi, il n'y avait rien. J'avais ruiné une partie de ma vie, toujours en me demandant ce qui arriverait si mon amie me verrais autrement et finalement, non, plus rien. Plus même un sourire de sa part, même si nous allions dans le même lycée, à quelques portes l'un de l'autre. Nous n'étions pas dans les mêmes cours, mais tout de même. J'aurais bien aimé pouvoir lui parler et surtout, m'excuser pour mon agissement. Lui faire mention que oui, j'étais responsable de cet affront, mais qu'elle avait été pire avec moi. Et aussi, que j'avais longuement parlé à Avery. Ça aussi, je tenais à le lui dire. Mes yeux se posèrent ensuite sur la porte d'entrée. Toujours là, elle ne bougeait pas. J'aurais du la franchir bien avant, mais crayant le pire, je ne l'avais pas fait. Moi qui venait tout juste de penser à Swan, me disant qu'elle aurait bien pu venir me parler au lycée... je ne m'étais même pas présenter à mes cours de la semaine, n'y allant que quelques minutes ce matin, avant de retourner chez moi. Je fuyais probablement la réalité présentement, c'était possible. Et puis mince, oui, je la fuyais. Je ne voulais pas me trouver dans la même pièce que Swan, de peur qu'elle n'essaie d'avoir des explications, car moi-même, je ne savais pas quoi lui répondre. J'avais cru quelque chose, j'avais pensé qu'elle et moi, il pouvait y avoir quelque chose de fort. Plus fort que l'amitié que nous nous portions depuis autant d'années. Et soudainement, tout c'était écroulé à mes pieds, me laissant seul dans un monde inconnu, où seul un froid glacial m'abritais. J'avais longtemps réfléchis à une sorte d'alternative, une sorte d'aide qui aurait pu avoir lieu. Mais au lieu d'essayer quelque chose, j'avais fini par tout stopper, espérant qu'elle puisse m'oublier facilement. Oui, c'est exactement ce que j'espérais.
J'ai alors fermé les yeux une demi-seconde, avant de les rouvrir, fixant toujours la porte d'entrée que j'avais peur de franchir, puisque je savais parfaitement que si je levais mes grosses fesses de mon divan, j'allais directement chez Aileen, lui demander de me pardonner et de reprendre avec moi. Et puis, j'avais peur de sa réaction. La dernière fois que je lui avais parlé, c'était entre deux baisers et une respiration un peu trop saccadée. Rien de bien valorisant... Elle était peinturée d'une drôle de manière et je ne l'avais pas vraiment remarqué avant cet après-midi. Et elle était toujours verrouillée depuis ce matin, attendant que je l'ouvre pour que je puisse aller prendre un peu d'air frais. Mais je n'en avais pas vraiment envie. Le simple fait de me rendre au lycée, quelques temps avant, m'avais suffit pour le reste de la semaine. Mais je devais tout de même tenter quelque chose, me rendre à l'évidence et espérer que tout ce passe bien. Oui, je devais le faire pour les deux femmes de ma vie, ainsi que pour moi-même. Si j'allais exprimer mes sentiments à Aileen, je mettais une jolie croix dorée sur Swan. Et c'était mieux ainsi, pour tout le monde. De toute manière, elle avait été bien clair en se poussant l'autre jour, nous n'étions pas fait pour être ensemble. Pas question de revenir sur ce genre de sujet, je voulais passer à autre chose, tomber amoureux d'Aileen et peut-être même lui demander si elle souhaitait partager cet appartement avec moi. Je me sentirais certainement moins seul et ceci pourrait certainement la même plus en confiance, sachant qu'elle pourrait me surveiller, jour et nuit. Nous pourrions même essayer de construire quelque chose ensemble, de cette manière, toujours veiller l'un sur l'autre et finalement, voir si le mot 'couple' était fait pour nous. Et oui, j'avais envie d'essayer. Je me suis donc levé du divan, m'approchant tranquillement de la porte mal peinturée, celle qui avait eut beaucoup de mal à tenir bon depuis que j'avais emménagé ici. Cette dernière avait connu la guerre, je pouvais bien le confirmer. Je l'avais souvent bousculé, mal traité et même que le chat de la voisine, un beau matin le mois passé, était venu uriner directement dessus. La pauvre avait eut un traitement de faveur, avant même de savoir que sa vie était comptée. Car oui, le propriétaire avait décidé de faire quelques rénovations et avait décidé de commencer par les portes et les fenêtres. Une très bonne idée, puisque présentement, l'air au grand complet passait par de petites fissures, ici et là, que même moi je n'étais pas capable de voir à l'oeil nu. C'était une très bonne idée, d'essayer de rénover un peu, de mettre un peu de peinture sur les murs, de continuer à avancer vers le droit chemin, Peut-être même qu'un jour ou l'autre, j'allais vraiment pouvoir mentionner à Aileen de venir habiter avec moi, sans avoir peur de lui présenter mon domicile. Et aussi, peur que ce dernier ne s'écroule. C'est toujours dans les vieilles bâtisses que ce genre de choses peut arriver et je ne voulais pas que quelque chose de grave puisse arriver à la femme de ma vie. celle qui devait compter plus que les autres, pour le restant de ma vie. Et oui, j'étais bien capable de faire passer Aileen avant les autres, puisque c'était avec elle que j'avais l'intention d'avancer et personne d'autre. Pas même avec Swan. Cette dernière avait eut une chance de me faire comprendre que j'étais important pour elle et elle ne l'avais pas prise. Elle pouvait donc bien sécher tranquillement, je n'en avais rien à faire. Si elle tenait à Avery plus que de raison, elle allait être servi. Je lui souhaitais tout le bonheur du monde. Mais avant même d'ouvrir la porte pour sortir, j'ai compris qu'il se passait quelque chose, comme si je ne devais pas ouvrir cette porte. Comme si je devais retourner à ma place et attendre sagement que quelque chose se passe. Comme si en restant là, les bras ballants devant la porte d'entrée, j'allais passer devant quelque chose d'étrange.
Et puis finalement, j'ai ouvert la porte, espérant pouvoir aller voir Aileen, celle pour qui je m'étais levé ce matin, la seule qui allait pouvoir m'aider avec mes cauchemars que je faisais éveillé... mais hélas, je me suis heurté à quelqu'un de bien différent de celle que j'avais en tête depuis les dernières minutes. Pour une fois que j'avais fini par faire le vide dans ma tête, à penser à quelqu'un d'autre qu'elle, elle était là, toute mignonne dans sa tenue de semaine, espérant probablement avoir une conversation avec moi. Swan... elle était là, sur le bord de la porte, attendant probablement que je la fasse entrer. Oui ou non? Non ou oui? Devais-je lui faire mention que je n'avais rien à lui dire et de disparaitre? Devais-je lui dire que tout ceci était ridicule, que j'avais mal agis et que c'était terminé. Que même ses derniers agissements n'avaient pas été correct envers moi, qu'elle n'aurait pas du me faire espérer d'avantage. Qu'elle aurait tout simplement du continuer sa vie et moi, la mienne. Mais si tout ceci aurait été ainsi, chacun de notre côté, aurais-je été capable d'aller retrouver Aileen, la semaine passée et tout lui raconter et ensuite, me perdre dans ses baisers et finir par baisser ma garde? Je l'ignorais complètement, et honnêtement, ceci ne me dérangeait pas vraiment. Je ne regrettais pas d'avoir tenté quelque chose car sinon, et je le savais parfaitement, je m'en aurais voulu pour la vie entière. J'aurais attendu des mois, des années, sans bouger, sans savoir si oui ou non, j'aurais eu une petite chance avec cette fille. Mais maintenant, c'était certain, la réponse était un beau gros non, bien gros, en lettres carrées. Et surtout, souligné bien des fois et ensuite, surligné en jaune flash, pour que je puisse m'en rappeler à vie. Et puis oui, j'allais m'en rappeler. J'ai regardé quelques instants Swan dans les yeux, sans lui adresser la parole, avant de me retourner et de me diriger vers ma cuisine. Pas la peine de lui dire d'entrer, elle connaissait l'endroit et elle me connaissait mieux que personne d'autre. Enfin, pas sur tous les points de vues, mais ceci était un détail. Swan savait donc que jamais, je n'allais la laisser en plan devant la porte et aller me réfugier ensuite en courant, dans la cuisine. Quoi que... c'était exactement ce que je venais de faire. J'avais laissé mon 'amie' devant la porte, ne l'invitant même pas, avant de disparaitre, aussi vite que j'étais arrivé. Je ne voulais pas rester là, à attendre qu'elle se jette sur moi pour avoir des explications, car je savais parfaitement que c'est ce qu'elle était venue me tirer du nez. Elle voulait tout connaitre et aussi prendre le temps de bien analyser la situation. Elle était peut-être jolie, mais elle avait tout un caractère. Un café? Oui, c'est exactement ça que j'allais me préparer. Mais rien qu'un, ne voulant pas lui en offrir, voulant montrer que pour moi, elle n'était pas dans les parages. J'allais devoir rester froid et distant avec elle et que si jamais elle me mentionne quelque chose du passé, une sorte d'explication ou encore, me mentionner qu'elle avait rompu avec Avery, j'allais lui dire que j'avais quelqu'un dans ma vie et qu'il n'y avait jamais eut de nous. Pas avant, et surtout pas maintenant. Rien, fini, nada. Mon coeur était pris et j'avais l'intention, après le départ de Swan, d'aller en faire mention à la concernée.
Dernière édition par Damon Jefferson le Jeu 13 Fév - 22:34, édité 11 fois
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Sujet: Re: J'aurais aimé être moi, rien que pour une fois... Mer 12 Fév - 11:34
Bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: J'aurais aimé être moi, rien que pour une fois... Mer 12 Fév - 11:34
Merci Dylan ^^
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Sujet: Re: J'aurais aimé être moi, rien que pour une fois... Mer 12 Fév - 11:35
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas si tu veux commencer à discuter avec les membres tu peux toujours venir flooder dans cette partie ou bien te rendre sur la chatbox.
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Sujet: Re: J'aurais aimé être moi, rien que pour une fois... Mer 12 Fév - 11:39
oh l'excellent choix de scénario bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: J'aurais aimé être moi, rien que pour une fois... Mer 12 Fév - 11:40
Je crois plutôt que je vais aller me coucher (3 heure 40 du matin) à la place et faire ma fiche tout à l'heure, en me levant ^^