23 ans → Né(e) à Aberdeen le 05/06/1991 → cumule les petits boulots afin de survivre financièrement, sans emploi réel, en somme. célibataire (cas désespéré) → hétérosexuel → membre des Outsiders.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Le dieu grec Apollon est le dieu du chant, de la poésie et de la musique. On connaît aussi l’expression « beau comme un Apollon », ce qui amène l’idée qu’il devait être d’une extrême beauté. Il est donc extrêmement probable de dire que jamais, mais ô grand jamais, nous aurons pu voir un prénom si mal donné à un être. Le physique d’Apollo est considéré normal. Il n’est ni beau, ni laid. Il pourrait passer inaperçu très facilement, si ça ne serait que de ses vêtements. Déchirés, passés mode, ils ne vont pas bien ensemble (soit par la couleur ou par les motifs), parfois mis à l’envers… Il s’en balance. Mais il détonne. La plupart du temps, il porte des bottines de travail, que les travailleurs sur les chantiers portent. Il les laisse traînées sur le plancher, lorsqu’il marche, comme si cela révélait d’un effort surhumain. Il porte la plupart du temps des vieux t-shirt de sport, des cotons ouatés ou bien encore des vieilles chemises qui sont tous, beaucoup trop grands pour lui. Tandis que ses pantalons, sont pour la plupart du temps des vieux jeans déchirés ou encore des shorts (même en hiver). Alors, que sa tête – s’il se peignerait les cheveux – pourrait être celle d’un ange. Une chevelure blonde, qui frise légèrement, un peu longue, la plupart du temps (parce qu’il ne fait pas plus attention à l’apparence de ses cheveux que ses vêtements). Ils cachent la plupart du temps ses yeux bleu – océan – seule partie de son corps considéré comme magnifique. Sa bouche ne peinture que très rarement un sourire sur son visage, en pointe. Alors, que son nez, bien droit et bien centré, accompagné de ses sourcils amènent un certain sérieux, voir une sévérité à son visage. Légèrement sous son poids santé, il mesure un peu plus que le 5 pieds 11 pouces. Il reste qu’il a quand même des épaules larges, sa stature n’est pas grande ou énorme, il se laisse surtout tomber partout, s’affaisse, ne prend pas réellement de place. Il n’a pas de piercing. Encore moins de tatouages. Même s’il pense à en faire un, éventuellement, même s’il ne sait pas encore tout à fait quoi. De toute façon, c’est un habitué de prendre des décisions, faire des choix ou encore d’avoir des rêves et ne jamais les réaliser. Il n’a pas plus de mimiques particulières ou de « patois » qui lui est propre. Il se fait souvent craquer les doigts ainsi que le coup. Il griffonne aussi un peu sur n’importe quoi et dès qu’il a un stylo, la plupart du temps, on peut difficilement les comprendre, d’ailleurs. Son vocabulaire n’est pas nécessairement évolué ou recherché. Il dit souvent des « fuck » ou des « shit » lorsqu’il parle. Il a le bout des doigts jaunes à force de fumer (autant la cigarette que la marijuana, d’ailleurs). Sa constitution physique est normale, voire très banale. Et il faudrait être dingue pour l’associer à un dieu… De la beauté ou de la poésie.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Apollo est renfermé. Il vit dans son monde, il s’enferme dans son monde. Il préfère prendre une bouffée de marijuana, de s’anesthésier de cette vie plutôt que d’essayer de supporter tout cela, de voir ses erreurs et essayer de faire des efforts pour tenter d’entrer dans la « vraie vie ». De toute façon, est-ce que ça fonctionnerait réellement ? Non, sûrement pas. Il ne supporterait pas. S’en serait trop pour lui, d’un seul coup. Le problème, en fuyant ses problèmes de cette manière, c’est qu’il ne sait pas comment fonctionne la vie, autant par les relations que par les émotions. Il a de la difficulté à les comprendre aussi. Bien que certaines, lui sont particulièrement familières. La honte, la colère ou encore l’envie (le désir, accessoirement) et plusieurs autres. Cependant, c’est toujours plus compliqués lorsqu’il s’agit des émotions des autres personnes (et non les siennes). Ce qui explique sans doute le malaise qu’il ressent en compagnie de personnes dont il ne connaît absolument rien (parce qu’il a beau ne pas être un spécialiste des capacités émotionnelles, il sait les reconnaître lorsqu’il « voit » une personne de manière régulière, il s’habitue à elle, quoi). Il ne comprend pas l’humanité dite « normale », il ne voit qu’en général que sa plus grande noirceur, bien malheureusement. Ne s’étonnons-nous donc pas s’il est assez cynique. Timide, il n’ira certainement pas vers les autres personnes. Le pourquoi qu’il se limite dans ses petits boulots à des travaux qui ne chercheront pas à développer l’aspect social de sa personnalité (ça serait un effort surhumain, sans aucun doute). Il n’est pas non plus extraverti, il n’est pas le genre à afficher ses états d’âme partout, à parler fort et à aimer avoir de l’attention. Il préfère, disons-le, le calme. Et la plupart du temps, il se contente de dessiner afin de faire démonstration de ses émotions. Il ne parle que très rarement et se contente de le faire que lorsqu’il a quelque chose à réellement dire, il préfère écouter (ou à vrai dire, à avoir tout simplement la paix). Instable autant émotionnellement que dans toutes les sphères de sa vie, il n’a jamais connu une routine et même s’il essaierait d’en instaurer une dans sa vie, ça ne fonctionnerait sans doute pas réellement. Il n’occupe aucun travail, les études, il s’en fiche (même s’il a quand même une culture générale assez forte, étonnamment), aucun logement, il se débrouille et voit la vie au jour le jour. Il a toujours fonctionné, jusqu’à présent, à se débrouiller chaque jour pour avoir un toit sur la tête ou de la nourriture. Ce qui explique sans doute beaucoup de choses, si un psychologue l’analysait, puisqu’à vrai dire aucun de ses besoins n’est réellement comblé (théorie de la pyramide de Maslow). Il est rare qu’il accorde sa confiance en quelqu’un ou qu’il tente d’établir un véritable lien avec quelqu’un. Il n’a pas envie de plus souffrir (il a bien des défauts, mais il n’est pas masochiste) ou encore de faire souffrir les autres (ce n’est pas plus un sadique puéril). Il ne tient jamais ses promesses, ou presque et est du genre à s’enfuir, dès que tout devient compliqué… Il est donc, « normal » qu’il établisse très peu de liens. Il n’essaie pas d’établir des liens avec les gens et si cela est fait, ce n’est pas lui qui mettra des efforts pour faire perdurer la relation. De plus, il a tellement peur de souffrir que par la suite, généralement, il devient légèrement possessif. Ce qui est désagréable, pour à vrai dire, tout le monde. Légèrement blasé par la vie et passif, il semble être difficile de l’étonner ou de faire jaillir de chez lui une quelconque émotion. À la limite, il va soupirer (parce qu’il s’emmerde) ou arquer un sourcil (pour voir si vous êtes vraiment sérieux), mais ce sera sans doute les deux mimiques physiques qu’il laissera voir et souvent pour faire plaisir aux gens, qui semblent peu habitués à un tel comportement. Il reste tout de même, qu’il a gardé cet attrait pour la lecture, qu’il avait plus jeune. Calme, parfois, lorsqu’il est capable de se le permettre, il préfère fumer joint sur joint en lisant un bouquin que de travailler. Malgré tout, Apollo est quelqu’un de fondamentalement bon, mais surtout de doux. Il ne veut pas le mal de tout le monde et n’agit pas pour blesser intentionnellement les gens. À vrai dire, il ne vit que pour sa survie. Ce qui implique entre autre autant sa constitution physique que psychologique. Certains diront, clameront qu’il est torturé ; ils auront torts. Apollo n’est pas le genre d’homme à se laisser plaindre, ou à agir en martyr. Il préfère simplement la solitude et agit de façon préventive, c’est tout. De toute façon, il juge que s’il serait réellement torturé, il se serait arrangé pour en finir avec sa vie.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → 19 y.o. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Une licorne multicolore l'a vomi devant moi. ★Ce personnage est-il un double compte ? → (non). mais j'ai déjà eu des personnages ici. oui. oui. ★Présence sur le forum → je vais faire mon possible, mais en moyenne 4/7. ★Personnage inventé ou scénario ? → le magnifique scénario d'artémis. ★Crédit images → avatar (shya), gifs (tumblr)
Mon exemple de RolePlay:
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J’avais l’impression d’être ailleurs et en même temps d’être présente, accoté ainsi contre Hunter. C’était comme si je faisais de la rétrogradation, j’avais l’impression pendant quelques secondes me revoir, assise comme ça ; accotée contre ma mère, avant de m’en aller en centre de désintoxication. La suppliant silencieusement de ne pas faire d’histoire, de ne pas me faire un sermon, de juste me dire « je vais te sauver du chemin que t’as emprunté et je vais te remettre sur les rails », mon père. Je m’en souviens plus où il était, mais je me souviens seulement du réconfort qu’elle m’avait apporté dans son propre silence, sans rien me dire d’autre que mon propre nom et me passer sa main dans mes cheveux. Je n’étais décidément pas l’enfant prodige que mes enfants rêvaient, j’aurais aimé vouloir faire médecine pour qu’ils sentent que finalement, j’étais bien une Breslin-Comeau, comme eux. Comment une fille de deux scientifiques pouvait couver le rêve de devenir écrivaine, qu’elle était incapable de vivre sans son imagination et qu’elle n’aspirait à ça ; publier et dénoncer tout ce qui se passait de croche sous ses yeux. Cette fille aussi, leur petite fille, qui s’était retrouvée en centre de désintoxication et qui, maintenant était au plus bas. Avait sauté sur un pur inconnu pour s’envoyer en l’air que pour oublier. Pour oublier qu’elle s’était retrouvée avec un autre pur inconnu le matin même, un encore plus sal, plus bizarre, qui lui faisait presque peur. C’était dans ces moments comme ça, que je pouvais me dire que dans toute ma vie, malgré que je les avais rejeté ostensiblement de ma vie lorsqu’eux ils l’étaient, c’était mes deux repères. Les deux choses qui ne bougeaient pas, qui malgré tout ce que je faisais ils étaient constamment fiers de moi. J’avais seulement envie, pendant quelques secondes, troqué Hunter contre ma mère, ma mère rassurante qui semblait être la fondation la plus solide pour accueillir tous mes travers. Je suppose que je pourrais trouver autre chose, qu’il faudra que je m’appuie sur quelque chose d’autre. Je n’étais pas prête à leur dire adieu, à leur dire bon voyage au paradis, garder moi une place. Non, je ne croyais pas que j’étais prête. Sauf que je savais une chose, c’est que si je continuais sur ce chemin, j’allais devoir me retrouver dans la même position que je l’étais, il y avait maintenant un an et demi. Dans un centre de désintoxication. Ou peut-être à la morgue, ça dépendait.
Puis, je repris mes esprits et observa de nouveau le mec qui me servait de soutient pour le moment. J’aurais voulu l’encadrer, le faire laminer, parce que malgré tous les défauts chez toutes les personnes, là. Ici. Présentement. Je ne voyais qu’un amas de qualités, une personne peut-être aussi détruite que moi, qui me ressemblait, j’étais incapable de l’envoyer promener, de me dire que j’allais partir au lieu de répondre à toutes ces questions. De toute façon, on avait quitté le jeu qu’on avait instauré au début, enfin j’avais l’impression. Habituellement, j’aurais pu même lui demander de finir ce qu’on avait commencé au début de la matinée, sauf que je n’avais pas le courage d’essuyer un autre refus. De me faire dire encore une fois « je ne veux pas que ça se passe comme ça ». « Tu as besoin de te reconstruire…laisse toi le temps. C’est arrivé quand ? » Certains diront que c’était plutôt tôt, que c’était normal, maintenant que j’en sois encore à cette phase. Sauf que j’étais forte, personne ne pouvait comprendre –surtout puisque je refusais de me confier à qui que ce soit, je le disais et ça finissait là, point barre- à quel point c’était le plus gros mensonge prononcé sur Terre. Moi, Effie, j’étais peut-être forte. J’étais forte pour affronter environ tout ce qui se passait, tous les changements, j’étais forte pour être capable de sourire ensuite, pour pouvoir rire. Sauf que j’étais brisée. Comme un pantin qui lui manquerait deux-trois fils et qui au lieu de continuer son jeu sur le chemin dressé devant lui, prenait le mal volontairement pour s’enfoncer bien comme il faut dans le noir. J’étais comme ça, moi. Sauf que je n’appelais pas ça être forte. Ce n’était pas la locution d’être forte, pour moi. « Au début du mois de mai. Donc, il y a environ, quoi. Quatre mois ? » Je ne le regardais pas, ne cherchant même pas à voir son visage surpris. Il avait sans doute cru que ce devait être plusieurs années. Non, ça faisait déjà depuis peu. On ne comptait même pas en année, c’était des mois. Des jours. Je ne voulais pas non plus voir la pitié dans ses yeux, celle auquelle j’étais habituée. Qu’on me distribuait à chaque fois lorsqu’on savait. On savait quoi ? Que j’étais devenue orpheline ? Que je pouvais maintenant être comparée, haut et fort, à Oliver Twist. Je n’avais pas réellement besoin de tout cela.
Puis, je vins m’étais laisser tomber, venant m’accoter sur lui. Je lui avais chuchoté une question, revoyant ces cicatrices que j’avais vues dans la douche, celle que j’avais effleurées du bout des doigts en lui disant simplement que ça devait être dur oublié. « Oui. On a eu un accident de voiture. On s’imaginait invincibles à l’époque, mais contre un train, nous n’avions aucunes chances. Je m’en voudrais toute ma vie, mais c’est moi qui étais au volant. Et c’est à cause de moi qu’ils sont tous morts. » Je l’observais sans rien dire, j’étais qui, pour le juger ? Depuis le début, il me soutenait. Depuis le début, il faisait le contraire de tous les mecs de tout New-York ; il ne m’avait pas dit des trucs débiles et crétins devant mes larmes, il avait passé une main dans mes cheveux, me tendant un kleenex. Il avait même enlevé le restant de mascara qui coulait sur ma joue, dans la douche. Je considérais que j’étais tout simplement incapable de l’observer avec dégoût. J’avais l’impression que je ne trouvais pas la bonne émotion à afficher sur mon visage. « Je suppose que t’aurais mieux aimé crever plutôt que de vivre avec cette culpabilité… Et je suppose aussi que tu ne cries pas ça sur tous les toits. » Je n’avais pas pris une voix dure, j’avais dit ça, comme si je lui avais demandé passe-moi le pain. Mettant de côté, toutes mes émotions. C’était des hypothèses, je ne voulais pas réellement qui me dise oooh. Tu es sur la bonne piste, tu devrais devenir ma psychologue. Moi qui au début, en avait rien à faire de ses émotions, j’avais envie de comprendre tout ce qu’il ressentait. Tout ce qui était arrivé. C’était plus que qu’un inconnu, le colocataire de ma meilleure amie, un homme avec qui j’avais prévu de m’envoyer en l’air. Il connaissait maintenant tout. Je lui avais même parlé de Kayla, sans bien sûr lui affirmer que c’était ma petite copine… Avant. J’étais incapable, de prononcer un nom à notre relation, parce que j’avais l’impression qu’il n’y en avait tout simplement pas. Je me relevais, l’observant, du cran toute la tête. Voyant qu’il ne me regarda pas plus, je vins m’asseoir sur ses genoux et prit sa tête et la tourna de force pour qu’il me regarde réellement. Dans le blanc des yeux. « C’était un accident, t’étais sans doute dopé, Hunter. N’importe qui, qui avait été à ce stupide volant aurait eu la même chose. On pense tous être plus fort que la vie, t’as le droit de culpabiliser. » Je l’observais sans rien dire, faites ce que je dis, non pas ce que je fais. « T’as le droit de vivre aussi, par exemple. » J’avais dit ça, avec de la vigueur. Trop de vigueur, même. Comme si je voulais me convaincre, moi aussi.
Dernière édition par Apollo Z. Pickford le Ven 14 Mar - 3:52, édité 5 fois
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Sujet: Re: you suck. (apollo) Jeu 13 Mar - 22:36
Apollo est né à Aberdeen, dans le comté de Champlain, en Ontario. Ses parents étant de véritables hippies, toujours sur les routes, il pourrait être assez complexe pour le garçon de même vous situer ce village sur une carte – ou enfin, vous dire où il est, environ – ils étaient aussi très fauchés, sauf qu’à son souvenir, cela ne dérangea jamais réellement le garçon. À vrai dire, il pourrait être complexe de déterminer, si quelque chose pourrait éventuellement le déranger de manière réelle. Bien que très chaotique, sa petite enfance détermina sans doute sa vie future : instable. Ce fut sans doute une chance pour lui d’avoir sa grande sœur, qu’il considérait comme sa meilleure amie et… En fait, elle remplissait souvent tous les grands rôles de sa jeune vie. Être le fils de deux hippies n’était pas nécessairement drôles et peut-être le fait qu’il avait Artémis, contribua sans doute à lui donner un certain développement (psychologique et affectif) frôlant la normalité. Il ne sait pas, à vrai dire. Mais il suppose. Puis, son père décida de ficher le camp un soir. Il avait claqué la porte, un soir, en prenant toutes ses affaires. Cela n’eut aucun changement sur les choix de sa mère, qui décida quand même de trainer ses deux enfants blonds sur les routes. Inutile de dire qu’Apollo ne comprenait pas réellement pourquoi, du haut de ses sept ans, que son père – ou enfin, l’homme qu’il appelait ainsi, puisqu’il n’avait pas de réelle relation établie avec lui, comme tous les enfants dits « normaux » - avait fichu le camp. Sans leur dire un « salut » aux vulgaires « choses » qu’il trainait partout et qu’il avait fabriqué avec une femme, qu’il ne semblait plus aimer. Et ensuite, ce fut au tour de leur mère à les laisser là, sur un parking d’une vulgaire station d’essence où Artémis l’avait amené pour lui payer un crush (aux raisins). Lorsqu’ils étaient ressortis, elle n’était plus là. Le garçon n’avait même pas posé de véritables questions, il n’avait que pris la main d’Artémis comme unique source de réconfort. Au lieu de cela, quelques heures plus tard, un inconnu vint les chercher et les amener sur sa ferme. Leur grand-père. Un vieux ivrogne et violent, qui battait sa femme, mais dont personne ne tenta de remettre en question son autorité. Et bientôt, si sa grand-mère avait des bleus, ce fut le cas pour lui aussi. Et pour sa sœur aussi. Étrangement, le petit garçon était plus en colère du fait que sa sœur, celle qu’il mettait sur un piédestal, se fasse violenter, que ce qu’il récoltait lui-même. Normal, elle était sans doute l’unique personne qui comptait « vraiment » dans sa vie et malgré son jeune âge, il voulait la défendre. Du coup, ça ne l’arrangeait pas réellement. S’il cultivait une haine sans borne pour son grand-père, il adorait sa grand-mère et la considérait, les trois années qu’il la connu, comme la mère qu’il n’avait jamais eu. Lorsqu’il se sauvait hors de la maison, lorsque son grand-père partait je-ne-sais-où ou était tout simplement trop saoul pour se rendre compte de quelque chose, il ramenait souvent des bouquets de pissenlits à sa grand-mère et à sa sœur. Parce qu’il voulait leur bonheur, surtout. Plus qu’autre chose, en vérité. Mais bien trop souvent, et il aurait dû s’y attendre, lorsqu’on aime quelqu’un on se le fait arracher. Brutalement. Violemment. Ce fut un cauchemar lorsqu’un matin, sa grand-mère ne se réveilla pas. Morte dans son lit. Cela fut encore plus douloureux lorsqu’on amena Artémis en prison, parce que c’était elle, qu’il avait tué leur grand-mère pour la « délivrer ». À onze ans, vivre autant de choses ne devrait pas se faire. Il supporta encore son grand-père. Se faisant battre, se forgeant une carapace et cultivant une certaine haine envers sa sœur, qui avait détruit en une nuit, qui lui avait arraché ses deux sources de bonheur. À ses quinze ans, il fit une première fugue. Il avait abandonné l’école et n’avait que ça à faire, préparer des plans pour s’échapper. Sa sœur était peut-être en prison, mais c’était ici, la vraie. Deux jours qui lui semblèrent merveilleux. La paix, le silence. Mais au bout du deuxième, on l’arrêta, pour vol à l’étalage. Et son grand-père vint le chercher au poste, où on avait décidé de donner une chance à ce gamin qui jurait qu’il n’avait rien volé et avait remis l’article à sa place (lorsqu’il a vu son grand-père entré, il s’en était voulu de ne pas avoir avoué le crime). L’enfer recommença de plus belle. Sans aucune surprise, il commença à fumer. Autant la cigarette que de la marijuana, mais surtout de la marijuana. Le monde devint petit à petit à devenir supportable. Lorsqu’il eut dix-sept ans, il fugua de nouveau, mais revint jamais. Il fit un peu le même chemin que ses parents d’hippie : il parcourait les routes, recherchait des petits boulots, les gardait quelques semaines et s’en allait par la suite. Il louait des chambres, où il s’enfuyait du propriétaire afin de ne pas les payer ou tout simplement squattait un divan ou un tapis d’une connaissance ou d’un « ami » fait à la va-vite. Sinon, il se contentait de bancs de parc. Il survivait, lisait, dessinait pour empêcher son envie de crier ou d’hurler sa haine. Puis, cette envie diminua pour devenir tout simplement un profond vide, qui ne l’inquiéta pas. Il se laissait border par celui-ci et ne se préoccupa jamais de le remplir. Il eut quelques aventures, au début, parce qu’il pensait que ça allait le guérir… Vous savez, la naïveté de croire que l’amour guérit tout. Sauf qu’il se sentait incapable d’aimer. Au bout du compte, il finissait la plupart du temps par souffrir ou faire souffrir l’autre. Évidemment, il y en eu une. Une qui l’accompagna, qui était pareille à lui, brisée, froide et sans aucune envie d’en parler. Il ne s’attacha pas à elle, ou enfin ne tenta pas de le faire. Ils étaient seulement ensemble pour s’aider, pour combler parfois le manque ou tout simplement pour faire en sorte que le temps soit moins long. Une, qui le força tout simplement à ne pas sombrer dans ses idées suicidaires que son état dépressif amenait. Et une, surtout, qui l’aida à traverses les douanes américaines lorsqu’il reçut des nouvelles de sa sœur. Après maintes réflexions, il crut qu’elle valait la peine, encore, de croire qu’il pourrait être une réelle famille… Bien qu’il ne sache pas réellement ce que c’était. Il savait seulement que si quelqu’un pouvait l’aider à aller mieux, à se maintenir la tête hors de l’eau, c’était elle. Ce qui expliqua sa décision de se rendre à New-York. Ce qui expliqua aussi ce désir de la revoir. Alors qu’à quelque part, il tentait de mettre une certaine pause, sur ce qu’elle avait fait. Sur ce qu’elle lui avait enlevé. Mais, apparemment, il faut faire des sacrifices dans la vie. Et il était prêt à sacrifier ses émotions, puisqu’il l’avait fait depuis… Depuis toujours.
Dernière édition par Apollo Z. Pickford le Ven 14 Mar - 2:19, édité 1 fois
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Sujet: Re: you suck. (apollo) Jeu 13 Mar - 22:38
un Outsider je t'aime déjà bienvenue parmi nous bon courage pour ta fiche
Elsa J. Shadow
Empire State of Mind
◊ It's a new dawn, it's a new day, it's a new life
un jaaaune outsideer rebienvenue sur nycl & enjoy ce perso
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: you suck. (apollo) Ven 14 Mar - 0:37
Le petit-frère de la meilleure amie, wahou.
Bienvenue parmi nous !
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Sujet: Re: you suck. (apollo) Ven 14 Mar - 1:19
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: you suck. (apollo) Ven 14 Mar - 2:22
awwww merci. et j'espère ne pas vous décevoir avec le polo.
avalon, je t'envoie un mp
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: you suck. (apollo) Ven 14 Mar - 12:47
Bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: you suck. (apollo) Ven 14 Mar - 14:21
Après lecture de la fiche je n'ai rien à en redire: c'est la meilleure fiche du bro que j'ai lu pour le moment, parmi toutes les tentatives donc je ne peux que valider. Tu as complètement cerné le perso! =D
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Sujet: Re: you suck. (apollo) Ven 14 Mar - 19:32
aonnnnn, merci.
Aksel E. Moriarty
Empire State of Mind
i'm a survivor.
▌INSCRIT LE : 21/07/2013
▌MESSAGES : 2361
▌AGE DU PERSO : 24
▌ADRESSE : 5200 blackstone avenue #202, the bronx.
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas si tu veux commencer à discuter avec les membres tu peux toujours venir flooder dans cette partie ou bien te rendre sur la chatbox.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: you suck. (apollo) Sam 15 Mar - 5:50
Validé !
Un système d'intégration est mis en place sur le forum sous forme de flood d'intégration, mélangeant anciens et nouveaux membres, n'hésite pas à t'y inscrire ! N'oublie pas de compléter ta fiche personnage, ton profil et de faire toutes les demandes nécessaire. Si tu as la moindre question ou problème, tu peux bien sur contacter un membre du staff par MP. Nous t'invitons aussi à aller lire ce sujet premiers pas sur le forum Et puis tu peux bien sur voter toutes les deux heures pour aider le forum en cliquant sur les ballons :
Have Fun !
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Sujet: Re: you suck. (apollo) Lun 17 Mar - 21:41
Bienvenue sur le forum.
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Sujet: Re: you suck. (apollo)
you suck. (apollo)
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