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GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again...

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Greg Cloovey
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MessageSujet: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyVen 21 Déc - 23:56


FT SERENA L. DOUGLAS / CASEY A. LOCKART / ALEXEI Q. STEPHENSON / JULIA K.S WILLIAMS /
CHRISTIAN A.E BROWN / BLAKE DANIELS / HAZEL J. PETERS / ANDREA R. MENDOZA / URIEL H. HOLLOWAY


Cet endroit je suis bien placé pour le connaître, si l’hôpital Richmond pouvait faire une carte de fidélité j’aurais bénéficié du plus gros lot. Le personnel changeait souvent, mais les professeurs étaient toujours les mêmes. On m’accueillait toujours de la même façon ; étrange mélange entre compréhension et pitié.
Aujourd’hui je suis seul et je peux vous assurer que cela va changer.
Tâtant la poche intérieure de ma veste avec frénésie, j’entra dans le hall d’accueil avec une boule au ventre. Urgences calmes ( un fait rare ), les gens préférant soigner leurs bobos entre eux autour de leur famille plutôt que venir perdre trois heures de leur vies pour recevoir un pansement et un comprimé de paracétamol.
La secrétaire nouvelle recrue me demanda le motif de ma visite, je prétexta un rendez-vous bidon. A force je connaissais les plannings des médecins par cœur, celui de l’assistante sociale encore plus. « Jake Lambert c’est bien ça ? » Étonné et surpris qu’elle connaisse mon prénom et mon nom, je devais en savoir plus sans me trahir. Opinant du chef méfiant elle répliqua : « L’assistante sociale qui m’a parlé de vous et d’Heather. » Voilà ce que je détestais chez les administrations le total non-respect de leur soi-disant secret professionnel. Déjà que je ne faisais pas confiance à cette assistante là elle venait clairement de perdre toute crédibilité à mes yeux. Silencieux mon regard passa le bureau en revue de long et en large, je n’aimais pas parler d’Heather. Je préférais pour l’instant éviter de penser à elle. La quittant d’une salutation cordiale je me dirigea vers le couloir des urgences.
Démarche confiante et psychologiquement prêt. Coup d’œil sur la droite et sur la gauche, je m’étais renseigné sur la présence du personnel médical ce soir. Et j’étais ravi de constater qu’une seule personne était de garde, une interne en plus. Je ne savais pas le Richmond si solidaire avec son personnel pour en laisser un seul gérer toute une nuit.

Voilà qui fit étirer un rictus mauvais sur mon visage. Entrant dans la salle d’attente des urgences, je distingua quelques personnes patientant calmement. Pas de secrétaire, seulement une blouse blanche qui allait et venait entre les différentes pièces. M’installant entre les autres patients, je remarqua qu’un dessin d’Heather était accroché sur le mur. Son écriture légèrement bancale, les mains de ses personnages disproportionnées par rapport au reste du corps, je le faisais pour elle. Pour qu’elle aille mieux, pour qu’on soit écouté. Et pas par pur égoïsme, machisme, ou excès de fierté. Patientant pendant que l’interne brune que j’avais déjà croisé auparavant prit en charge un autre patient, je ne lâcha pas du regard leurs silhouettes qui entrèrent dans une salle d’osculation. Porte fermée, je porta une dernière fois ma main sur ma veste et fixa le dessin, elle avait encore toute sa vie devant elle.
Ce soir était l’occasion idéale, j’étais déterminé. Désolé pour vous tous également mais quand vous saurez la vérité vous comprendrez…
Me redressant, je me posa de manière à avoir toute la salle d’attente dans mon champ de vision, ainsi que le couloir menant aux salles de consultations. J’avais prévu de ne jamais être dos à l’entrée alors je m’étais placé dans le coin près du distributeur de café, adossé avec la vue idéale. Le fait de prendre une inspiration et d’expirer était en soit un réflexe stupide sans réelle utilité mais psychologiquement cela mettait plus rapidement le mécanisme en route. Faisant mine de fouiller dans mes poches à la recherche d’un objet quelconque, attitude neutre qui passa à l’étrange calme une fois que ma main tâta l’objet en question.
Le sortant légèrement je le pris en main avec une vitesse quasi-surhumaine le pointant au centre de l’assemblée ; un pistolet Ruger MK II équipé d’un silencieux. Viseur dirigé pour l’instant à l’opposé de la pièce j’effectuais des allers/retours entre les patients. « Ceci est une prise d’otages. » Armé d’un sourire guerrier je prenais un malin plaisir de mettre un mot sur l’issue fatale de leur soirée. « Je vous demande de garder votre calme auquel cas je n’hésiterai pas à tirer. » J’avais pris des cours, je faisais de la chasse petit je savais comment ça fonctionnait. Il fallait juste que je sache tirer avec précision et que j’ai surtout le cran de le faire. « Inutile de tenter d’appeler des secours, ou vos proches si j’obtiens gain de cause, vous ressortirez de là vivants. »

HJ : - ne faites pas agir le PNJ selon vos volontés ( si vous avez une idée en tête merci d'envoyer un mp sur le compte du pnj afin d'en discuter )
- il n y a pas d'ordre précis postez quand vous le pouvez ( nous demandons néanmoins une réponse dans le sujet toutes les 48 heures sinon n'allez pas vous plaindre que votre personnage ait des problèmes GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... 432958 ).
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptySam 22 Déc - 12:14








There’ll be no compromise, we fall and we too shall rise again.

I need you;you need me ♨



- Depuis notre dernière soirée, celle où nous avions essayé de partager un repas avec nos paternels, cette dernière s'était terminée assez brutalement, je l'avais décidé ainsi. Avoir touché ses lèvres pour la dernière fois, avait été extrêmement difficile, je devais me faire une raison, elle ne m'appartiendrait plus, c'était désormais officiel et lui avoir lancé un je t'aime avant de m'effacer, avait certainement été une erreur, je m'en voulais...bien que je le pensais. Je l'aimais, c'était une évidence, mais je devais fermer le livre de notre histoire une bonne fois pour toute. Je ne pouvais rester comme ça, ce que j'avais fait me torturait l'esprit depuis ce fameux soir, pour me sentir mieux, je devais aller m'expliquer une dernière fois, pour m'excuser et lui expliquer pourquoi j'avais agis de la sorte. Je savais que ce soir elle était de garde, j'avais passé un coup de fil au Richmond. Ce n'était pas bien, mais je m'étais fait passer pour son petit copain, bien qu'à mon avis, l'hôpital avait du voir défiler certains hommes en direction de sa salle d’auscultation... Je devais me sortir de ce pétrin et le plus rapidement possible. Vu le temps qu'il faisait dehors, j'enfilais un gros pull en laine, ma veste par dessus suffirait amplement. Une fois rendu au parking, je grimpais dans ma voiture.

Assis et conduisant, je n'arrivais pas à me concentrer sur radio, ça me stressait plus qu'autre chose. Une fois éteinte, je tentais de rassembler en un seul morceaux tout ce qui me passait par la tête, j'imaginais déjà l'attitude de Serena en me voyant débarquer sur son lieu de travail, ferait-elle un scandale en appelant la sécurité ? Hum, je m'attendais à tout. Tremblant de tout mon être, je ne cessais de me dire que j'étais capable de le faire, après tout, que pourrait-il arriver ? Qu'est-ce qui pourrait m'empêcher d'aller lui adresser ne serait-ce que quelques mots avant de m'enfuir de nouveau ? Les urgences seraient peut-être chargées à bloc, je devais tenter quand même, quitte à attendre, une heure, voire deux. Les routes étaient dégagées, heureusement, mais la neige ne cessait de jouer avec nos nerfs, elle tombait puis s'arrêtait brutalement. Je tentais de rouler le moins vite possible. J'apercevais de loin le Richmond, ça y est, j'y étais presque. Cinq minutes plus tard je me retrouvais sur le parking, tentant de trouver une place, celui-ci était vaste, mais pour trouver une place, il fallait s'accrocher. Au bout de quelques minutes, une voiture était sur le point de partir, un petit coup de chance, je prenais ça comme un signe.

Avec le froid qu'il faisait dehors, je n'avais pas mis longtemps avant d'atteindre l'entrée. Me dirigeant vers l'accueil, j'allais me présenter à la secrétaire qui était là, occupée en train de remplir quelques dossiers." Bonjour, je suis monsieur Lockart, j'ai appelé tout à l'heure... "-. Je n'avais même pas eu le temps de terminer ma phrase. La secrétaire m'indiquait le chemin à prendre. Pas très aimable cette dernière, est-ce que tout le monde me connaissait ici ? Est-ce que Serena avait parlé de moi ? Là je me posais des questions, vu l'accueil. D'un signe de tête elle m'indiquait la salle d'attente des urgences. A pas lents, je me dirigeais vers cette dernière. Ma brunette préférée devait être de garde ce soir, de là je ne pouvais rien voir, la salle d'auscultation était fermée, je n'entendais que de faibles paroles de là où je me trouvais. Les patients étaient tous assis, attendant patiemment. Je m'installais sur la chaise du fond, pratiquement juste à côté de là où elle était supposée se trouver. Je lançais un sourire aux patients présents. Je tentais de me réchauffer un peu, j'avais les mains gelées. Je patientais, comme tout le monde, elle serait sûrement surprise de me voir ici, j'étais son cadeau de Noël sans même qu'elle le sache. Au bout de dix minutes, j'hésitais à me lever pour aller me chercher un café. J'avais peur de la manquer, même si la machine ne se trouvait qu'à quelques mètres de là. J'étais sur le point d'y aller, mais tout d'un coup, l'homme assis en face de moi, venait de se lever si rapidement que je m'étais collé à ma chaise, comme attiré par un aimant. Ce dernier venait de sortir de sa poche un pistolet... nous ne pouvions rien faire, à part attendre. Que voulait-il ? Que comptait-il faire ? J'espérais que Serena ne sorte pas tout de suite... Nous étions devenus ses otages, il n'hésiterait pas à tirer si nécessaire. Je tentais de garder mon calme. Réfléchir, m'était impossible. Je m'inquiétais plus pour celle qui se trouvait derrière cette porte, que pour moi.

© Méphi.




Dernière édition par Casey A. Lockart le Jeu 27 Déc - 23:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyDim 23 Déc - 16:57

Blake avait toujours était un peu maladroite, c'était un peu une miss catastrophe quand elle le voulait. En grandissant elle a réussi à s'améliorer, elle avait réussi à faire moins de bêtises, cependant, elle resté quand même maladroite. La veille au soir, elle était monté sur une chaise pour aller chercher des dossiers qui étaient haut dans son étagère. Seulement, elle était tombé et elle s'était mal réceptionné sur son poignet, elle laissa passer la nuit et le lendemain son poignet lui faisait toujours bien mal, juste pour être sur, elle décida d'aller à l’Hôpital, puis de toute façon, elle ne se sentait pas très bien ces derniers temps, elle aurait peut être l'occasion de faire un bilan. Ca devait être assez rapide, du moins elle l’espérait pacqu'elle n'avait pas beaucoup de temps, des dossiers l'attendait et elle devait aller voir un juge au tribunal avant ce soir. Elle partit voir les infirmières à l’accueil qui lui dirent d'aller s’asseoir dans la salle d'attente. Une fois assise, elle regarda son portable, elle n'avait aucun message, elle hésita un peu et commença à écrire un SMS pour Christian. Il lui manquait, et elle avait besoin de lui, elle avait envie de se blottir dans ses bras et de se sentir bien pendant quelques instants. Elle était à fleur de peau. Il était urgentiste, il n'était peut être pas loin ! " Christian, je suis dans la salle d'attente de l'hôpital, je vais bien t'inquiète pas ! Mais si t'es pas loin on peut se voir ? Tu me manques. Il y a une machine à café en plus ! On pourrai en prendre un ensemble .. ? " Elle était encore assise sur sa chaise, Christian arriva à sa grande surprise assez rapidement. Elle sentit comme un énorme poids s'enlever, elle se sentait tout de suite mieux, il était son médicament à elle, elle se leva pour aller le voir, quand un autre homme dans la salle d'attente s'exprime : " Ceci est une prise d'otage" Blake se figea, et tous son sang quitta son visage. Elle sentait ses jambes se dérobé sous l'effet de la peur. Elle recula, retournant s’asseoir. L'homme était armé, comment un homme armé pouvait arriver à entrer dans une salle d'attente d'un hopital ! Blake restait calme, mais elle était terrorisé, pour elle, et pour Christian. Elle le regarda, avec le regard d'une femme qui avait peur. Il y avait quand même des raisons pour avoir peur ! Un homme armé les menacait ! Il voulait quelque chose, et s'il l'avait, il ne leur arriverait rien, c'est ce qu'il disait. Blake fit rapidement le calcul. " Monsieur ... Je suis avocate ... Peut être je peux vous aider a obtenir ce que vous voulez ? " Blake avait un sursaut de courage, les hormones et la peur la travaillait. Elle pourrait peut etre aider à calmer la situation.
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyLun 24 Déc - 15:05

Yes or no ? In or out ? Up or down ?
Live or die ? Hero or coward ? Fight or give in ?
I'll say it again, to make sure you hear me : a human life is made up of choices.
Live or die ? That's the important choice... and it's not always in our hands.



Passant ma main sur ma nuque, je continua de rédiger le compte rendu de consultation l’air intéressée. En ce 30 décembre la soirée s’annonçait calme, du moins c’est-ce que le résident avait prêché avant de s’éclipser aux étages du dessus me faisant bien comprendre qu’il ne fallait que je l’appelle qu’uniquement en cas de gros pépin. Et pour l’instant nous y étions loin… « Votre poignet bouge encore bien. » Coup d’œil sur le poignet en question et les mots se suivirent automatiquement à l’écrit. « Il y a un léger hématome, mais je ne pense pas que cela ait atteint les os. Au pire s’il y a fracture elle sera vraiment superficielle. » Je savais qu’utiliser le terme fracture effrayait certaines personnes et qu’elles pensaient obligatoirement à l’étape chirurgie + broches. « Donc pas de plâtre, ni de broches. Mais seulement du repos. » Prenant la plaquette d’ordonnances posée sur le coin du bureau, mes prunelles noisettes firent l’état des lieux, la prescription de radiographies devenait obligatoire ici. Et ne pas maîtriser cet art là vous assurait de longues galères avec l’intranet. « Voilà l’ordonnance pour la radiographie de votre poignet. Comme je vous l’ai dis au toucher, et visuellement ce n’est pas grave. Mais il est préférable que vous fassiez ça et que vous la donniez à votre médecin. » Voix suave mais néanmoins autoritaire je n’étais pas faite pour être un médecin généraliste. Je n’aimais pas vraiment devoir parlementer des heures, mon champ d’action était le bloc opératoire je préférais les patients déjà anesthésiés plutôt que parfaitement conscients et curieux. Mais on disait toujours qu’il s’agissait d’une promotion en quelque sorte de superviser une garde de nuit aux urgences. « Et voici l’ordonnance pour les médicaments ; des antidouleurs et une crème pour masser votre poignet. Si vous voulez le panser faîtes-le mais en ne surtout pas serrant la bande. Cela risquerait de gonfler l’hématome. » Sourire courtois, j’avais en face de moi une jeune femme de mon âge. Ce qui était rarement le cas. La blondeur de ses cheveux contrastant totalement avec l’étendue blanche nacrée qui encerclait toute la ville.
La reconduisant à nouveau vers la salle d’attente, je n’avais qu’en tête la longue file de noms qui s’enchaînaient et l’idée que cette garde allait être très longue. Le téléphone privé dans une poche, le professionnel et le bipper dans une autre j’ouvris la porte de la salle d’osculation et y sentit une atmosphère assez lourde. Bon il était trop tôt pour endosser le rôle de la paranoïaque, j’accompagnais la jeune Julia et me préparais déjà au suivant.

Nos pas raisonnèrent et cet excès de quiétude mit en alerte tous mes sens, poussant une expiration légèrement bruyante puis accélérant légèrement le pas de manière à rester devant Julia ce qui ne se faisait normalement pas. On oubliera la bienséance médicale cette fois-ci.
Démarche confiante je m’avança dans la salle d’attente et par réflexe mon bras droit alla en arrière faisant signe à Julia qu’elle reste en arrière. J’avais toujours cette altruisme ( qui ne se manifestait jamais dans la vie privée ) ici et dans certains types de situations. Au premier coup d’œil je pensais à un bizutage, une épreuve à passer, une bonne blague. Le mec était en fait le père d’une titulaire il nous ferait marcher dix minutes et on ferait semblant de s’en amuser. Sauf qu’à détailler les postures et les visages complètement figés des patients, pas d’histoire de blagues. Et en parlant de patients…
Casey.
Le Casey de Serena. Mes traits se durcirent et si j’avais eu le pouvoir de fusiller Casey et ce type je l’aurai fais sans hésitations. L’un s’était joyeusement foutu de moi, l’autre comptait ruiner ma première garde en solitaire. Sourcil haussé quand l’une des patientes haussa la voix. Parce que monsieur voulait être en position de négocier et de demander ? Cheveux détachés rassemblés sur le côté gauche je continua de m’approcher visiblement trop téméraire pour comprendre les véritables motivations du preneur d’otages.
Dans mon éprit seule la pensée que tous soient sur mon lieu de travail, et en quelque sorte sous ma responsabilité tapa dans tous les recoins. « Et c'est vrai que nous prendre en otage pile pendant que quasiment toute la ville est bloquée et donc sans avoir de nouvelles de nos proches va vachement nous aider à garder notre calme. »
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyLun 24 Déc - 19:59

There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again...

ANDREA & SERENA & CASEY & ALEXEI
& JULIA & CHRISTIAN & BLAKE & URIEL

Hazel finit de ranger son assiette dans le lave-vaisselle et de nettoyer la table avec un soupir. Déjeuner seule ne lui arrivait plus aussi souvent et elle détestait ça. Elle se dirigea vers un placard pour remettre le sel en place lorsqu’elle vit que des plaques rouges avaient commencé à apparaître sur ses bras. Abandonnant tout ce qu’elle était en train de faire, elle se précipita vers la poubelle pour récupérer l’emballage du plat préparé qu’elle venait de manger afin de vérifier la liste des ingrédients. Il n’y avait rien de ce dont elle ne tolérait pas. Elle courut dans l’entrée pour enfiler son manteau, prit son portable et ses clefs, et sortit en trombe de l’appartement, toujours le paquet à la main. Elle était plus exaspérée que paniquée. Etant allergique aux fruits à coques, la jeune femme devait faire constamment attention à son alimentation. Enfin, normalement. Ces derniers temps, elle trouvait qu’elle était de plus en plus négligente, ce genre d’incidents arrivant plus fréquemment. Même si elle savait qu’elle avait fait attention cette fois-ci, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle avait manqué un truc.
L’hôpital le plus proche était à Staten Island mais heureusement pour elle, le trafic était plutôt fluide donc elle put prendre un taxi. Le trajet lui parut abominablement long. Elle avait emporté l’emballage parce qu’elle savait que les médecins voudraient savoir ce que contenait ce qu’elle venait de manger. Arrivée, elle se précipita vers l’entrée des urgences, à bout de souffle, les difficultés respiratoires se faisant enfin sentir. Elle n’hésita pas une seconde avant de se diriger vers le comptoir d’accueil. Elle connaissait cet endroit par cœur. Elle expliqua en deux mots ce qui lui arrivait, à quel point il était urgent qu’elle reçoive les soins nécessaires et on l’envoya avec une infirmière dans une salle de consultation. Un médecin n’était pas nécessaire puisqu’il suffisait qu’on lui fasse une piqûre. Normalement, la jeune femme en avait chez elle mais là, elle avait oublié de refaire le plein. Elle montra l’emballage qu’elle avait apporté à l’infirmière qui consultait son dossier électronique. Celle-ci lui dit qu’il était fort probable qu’elle ait développé une nouvelle allergie et qu’il faudrait donc qu’elle voit son allergologue une fois qu’il aurait fini ses rendez-vous. Hazel soupira. C’était sans fin.
Elle alla donc s’assoir dans la salle d’attente, ennuyée de devoir patienter avant de rentrer chez elle. De toute manière, c’était la procédure, il fallait qu’elle attende que l’injection agisse totalement car elle avait encore du mal à respirer. Mais là, on lui avait carrément dit qu’il faudrait surement qu’elle repasse des tests avec son médecin pour "mettre à jour" ses allergies. Ce n’était pas normal qu’elle ait fait une réaction à ce plat qui aurait dû être totalement sûr pour elle. C’était agaçant, vraiment, qu’on la prévienne à la dernière minute. Mais c’était cette crise qui avait poussé l’infirmière à envisager de repasser des tests. De toute manière, ça faisait un bout de temps qu’elle n’en avait pas fait.
La rouquine réfléchissait à tout cela lorsqu’un homme d’une cinquantaine d’années à l’autre bout de la salle d’attente se leva, tirant d’un même geste un pistolet de sa poche. Il le pointa sur l’ensemble des gens présents dans la salle, faisant des allers retours entre les patients et le personnel.
« Ceci est une prise d’otages. »
Et voilà, un autre pauvre type qui avait pété un plomb. Hazel était incapable de bouger, les muscles tétanisés pas la peur. Merde, merde, merde. Elle avait une peur panique des armes à feu, c’était plus fort qu’elle. Manquait plus que sa crise d’asthme lui reprenne. Elle avait les yeux fixés sur l’homme, priant pour que ça passe vite, pour qu’il reparte sans faire de mal à personne. Elle arriva à bouger son bras mais seulement pour agripper la main de la jeune femme à ses côtés. Il fallait qu’elle se rassure ou elle craquerait. Elle lui jeta un regard et cru reconnaître la blonde qui lui faisait face. Oui, elle l’avait déjà vu, c’était certain. Elle s’appelait Andréa, était mannequin comme elle et elles avaient bossés ensemble sur un shooting. La rouquine fut quelque peu rassurée de voir un visage familier puis reporta son attention sur l’homme debout devant eux, attendant avec effroi sa prochaine action.
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyMar 25 Déc - 22:58








There’ll be no compromise, we fall and we too shall rise again.

I need you;you need me ♨



- L'homme à la moustache, c'est comme ça que je le surnommais, paraissait confiant et déstabilisé en même temps. Je savais qu'un mot de trop pourrait tout faire basculer. Il fallait impérativement faire attention à nos paroles ainsi qu'à nos gestes. Se contrôler face à quelque chose comme ça, paraissait irréalisable et pourtant nous devions tous nous forcer pour ne pas céder à la panique et faire exactement ce qu'il exigeait, ne pas refuser, nous n'avions pas le choix de dire oui à tout, notre survie en dépendait. Miss Douglas semblait de ne pas être touchée ou du moins elle dissimulait bien sa peur, je le savais trop fière pour vaciller, peu importante ce qui était en train de se passer. Elle jouait à un jeu extrêmement dangereux, elle le savait très bien, elle aimait tester les limites des personnes qu'elle avait en face d'elle, elle fonctionnait comme ça. Tenter de la faire taire n'avait pas fonctionner, elle ne daignais même pas me regarder, mais au fond d'elle, je savais pertinemment qu'elle avait peur, pour elle et pour moi, elle était bien trop fière pour se l'avouer ou me le dire directement. L'homme à la moustache, s'adressait indirectement à moi pour la déstabiliser, mais il ne savait pas qui il avait en face de lui, elle était coriace. Je savais très bien qu'il n'avait rien à me reprocher ou alors si mais je ne le savais pas... connaissait-il Serena et pour lui faire payer une erreur, serait-il capable de me tirer dessus ? Là je restais figé sur place.

Serena tentait à sa manière de le faire basculer dans la confidence, mais il ne semblait pas aussi stupide pour tomber dans le panneau. En mettant pause un instant, en tout cas j'essayais, je venais d’apercevoir juste à mes côtés, une blondinette que je semblais connaitre. En effet, en me penchant délicatement pour la regarder, c'était bien elle, Andréa se trouvait dans la même pièce que moi., elle était toute seule. Nos regards se croisèrent et d'un signe de la main, je lui indiquais de se lever avec délicatesse pour venir s'installer sur la chaise vide qui était juste à côté de moi. Bizarrement j'étais soulagé, je n'étais pas seul. Je lui adressais un sourire, pour tenter de la rassurer. En chuchotant le plus bas possible... - " A deux nous seront plus fort, soyons calmes et il suffit d'accepter ce qu'il demande ". J'évitais de faire un discours trop long pour éviter de me faire remarquer. Andréa semblait connaitre quelqu'un d'autre, une jeune demoiselle, elle devait se sentir moins seule, mais je ne pensais pas me tromper en disant qu'elle aurait aimé qu'Enzo soit présent, rien que pour la réconforter et l'aider dans cette épreuve. Je ne désirais qu'une seule chose, prendre mon téléphone et appeler la police... je pouvais effacer cette idée de mon esprit et tout de suite.

Certaines personnes dans la salle d'attente semblaient se connaitre, heureusement, ça évitait de tomber dans une rage folle au risque de se faire tirer dessus, même si le stress gagnait chaque personne présente. J'observais en même temps Serena, qui ne démordait toujours pas, une bonne gifle lui aurait fait du bien, là oui ça me démangeait. Ensuite, mon regard venait de se poser sur cet homme portant un uniforme d'ambulancier, habillé de la sorte, j'étais rassuré et pourtant il n'y avait pas de quoi, que pouvait-il bien faire pour calmer l'homme à la moustache ? Pas grand chose. Mais délicatement, il venait de poser sa main sur sa ceinture. Sur le côté nous pouvions apercevoir une petite radio, quelque chose comme un talkie-walkie. Il tentait de le dissimuler, sans que ce fou furieux puisse le voir, bien joué !. La ville rencontrait d'importants problèmes, est-ce malgré tout ça allait fonctionner ? Est-ce que nous pourrions être sauvés de ce cauchemar ? Je l'espérais très fort. Plus le temps passait et plus j'avais soif, je n'avais même plus de salive, il fallait que je boive, ça devenait urgent. Avant de me lever, je devais demander la permission, comme si j'étais puni, c'était ridicule, mais je ne pouvais pas faire autrement.-" Excusez-moi, est-ce que je peux aller me chercher un verre d'eau ? "-. Une question qui allait certainement déclencher l'hilarité chez cet homme qui avait tout contrôle.

© Méphi.




Spoiler:


Dernière édition par Casey A. Lockart le Jeu 27 Déc - 23:51, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyMar 25 Déc - 23:44



    There’ll be no compromise ;
    we fall and we too shall rise again.
    serena • casey • alexei • christian • blake • hazel • andrea • uriel

    C’était très certainement l’accident le plus idiot de toute la vie de Julia, et c’était pour dire.
    Le verglas. Tout était de la faute du verglas. Durant l’après-midi, la blondie était allée faire du jogging dans Central Park, essayant de compenser la fermeture annuelle du centre sportif de New York en se défoulant les jambes comme elle le pouvait. Elle avait fait un tour de piste. Puis deux. Au troisième, elle avait complètement oublié l’existence de la plaque de glace qu’elle s’était appliquée à contourner les deux premières fois et avait glissé. Elle avait essayé de se rattraper avec ses mains, se faisant mal au poignet au passage, héritant d’un magnifique bleu sur les fesses. Julia était rentrée chez elle comme si rien n’était, mais sa sœur avait fini par lui faire un scandale quand elle avait vu le couleur que prenait peu à peu son poignet. Elle avait donc fini aux urgences, attendant patiemment un quelconque diagnostique, priant intérieurement pour qu’il n’y ait rien de grave pour qu’elle puisse continuer à faire du sport comme bon lui semblait.
    Elle avait été prise en charge relativement vite – elle ne savait pas si c’était la chance qui lui faisait un cadeau de Noël en retard ou tout simplement parce que le sort lui était favorable – et ce fût une interne de son âge qui l’amena en salle de consultation pour l’ausculter. Grimaçant au contact de ses doigts sur la zone douloureuse, elle fût cependant soulagée quand elle lui annonça qu’elle n’avait rien. Que ce n’était que superficiel. Qu’il n’y aurait ni plâtre, ni intervention, ni broche. Julia ne posa aucune question, se contentant des explications de l’interne (Serena Douglas si elle se fiait au nom sur sa blouse blanche). Après tout, elle ne comprenait rien à la médecine, rien aux sciences, donc elle n’allait pas prétendre pouvoir assimiler des concepts pour un poignet qui avait été un peu trop ménagé. Si elle lui affirmait que ce n’était pas grave, c’était qu’elle allait pouvoir survivre. Sans être amputée en prime.
    « Merci beaucoup. » répondit-elle avec un sourire quand elle attrapa l’ordonnance pour la radio.
    Julia aurait très bien pu dire rajouter quelque chose. Poser une question. Ce n’était pas les remarques intéressées qui manquaient dans son esprit, mais elle avait bien cru comprendre qu’il y avait encore beaucoup, beaucoup de monde dans la salle d’attente. Donc cela serait tout. Le sourire qu’elle lui adressait témoignait plutôt bien de sa reconnaissance.
    Elles parcoururent le chemin pour retourner en salle d’attente, Serena pour chercher un nouveau patient, Julia pour s’orienter vers le service de radiologie. Cependant, la jeune interne commença à accélérer le pas, comme si quelque chose n’allait pas. Automatiquement, Julia se mit à froncer les sourcils. Ce fût uniquement à ce moment-là qu’elle se rendit compte que c’était trop calme. Aucun chuchotement. Aucun gémissement pour se plaindre d’une quelconque blessure. Elles pénétrèrent enfin dans la salle d’attente, et Julia sentit son cœur s’arrêter. Littéralement.
    Cela ne pouvait pas être possible. Elle nageait en plein rêve. En tombant, elle avait dû se cogner la tête, et elle était actuellement inconsciente en train de délirer. Ce n’était pas possible qu’un gars soit actuellement en train de prendre la salle d’attente en otage. Il ne pouvait pas être armé. Il ne pouvait pas avoir ce regard décidé que seuls les serials killer dans les séries télévisées pouvaient avoir. Serena tendit un bras en arrière pour l’empêcher de trop avancer, et Julia stoppa net, incapable de réfléchir de manière cohérente. Une avocate proposa son aide. Serena mit les deux pieds dans le plat. De son côté, Julia était figée. Incapable de faire le moindre geste. Incapable de réfléchir. Elle observait lentement les personnes dans la pièce, faisant une prière muette. Espérant qu’elle rêvait. Espérant que tout irait bien. Espérant que ce n’était qu’une immense blague… Mais cela ne l’était pas. Son cœur s’arrêta une nouvelle fois quand elle reconnut une tête blonde. Une tête qu’elle connaissait que trop bien…
    « Alexei ! » cria-t-elle malgré elle, malgré tout ce qu’elle pouvait se répéter intérieurement.
    Tout sauf cela. Alexei ne pouvait pas être là avec elle. Alexei ne devait pas être là, ici. Pas maintenant. Pas tout de suite. Pas pendant une prise d’otage. Automatiquement, Julia fit un pas vers elle tandis qu’un homme demandait à Serena de ne pas provoquer l’homme.
    Cela ne pouvait pas être un rêve. Julia n’avait pas suffisamment d’imagination.
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Greg Cloovey
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyMer 26 Déc - 0:43


FT SERENA L. DOUGLAS / CASEY A. LOCKART / ALEXEI Q. STEPHENSON / JULIA K.S WILLIAMS /
CHRISTIAN A.E BROWN / BLAKE DANIELS / HAZEL J. PETERS / ANDREA R. MENDOZA / URIEL H. HOLLOWAY


Pour eux les minutes semblaient prennent la dimension d’heures, ils passeraient bientôt au stade où ils retiendraient leurs souffles pour respirer. C’était la réaction que je voulais, leur faire sentir que je détenais le pouvoir de vie et ou de mort sur eux.
Une gâchette, une légère pression, un bruit de porte qu’on claque et voilà.
Examinant les mimiques de chacun, mon sourire se fit de plus en plus prononcé. Je ne cherchais pas à être aussi sadique que ça, je voulais juste montrer que j’étais déterminé. Que rien ne m’arrêterait. Je pensais bien à leurs proches, mais je pensais également à Heather ; son regard triste quand elle a su qu’elle n’allait toujours pas mieux. Tout ça à cause de cet foutu hôpital, de cette foutue assistante sociale. J’en voulais à tout le corps médical. Même l’interne que j’avais pourtant croisé à plusieurs reprises. Heather l’appréciait, moi pas du tout. Je la sentais imbue de sa personne, légèrement hautaine sur les bords. Les rares fois où nous nous étions vus à cause d’Heather, elle semblait voir en ma fille un cas médical désespéré.

Je ne cherchais pas à connaître leurs identités, juste à pouvoir leurs donner un surnom à tous. Un truc bien nominatif mais bien pêchu histoire de leur montrer que les différentes prises d’otages qu’ils avaient pu voir dans des séries ou dans des films ne valaient rien à côté de ce trente décembre. La première qui osa prendre la parole fût une jeune femme blonde qui ne manqua pas en même temps de tenter d’épater la galerie. Ce n’était pas une avocate qui face à ses derniers instants me viendrait en aide, les avocats n’étaient pas censés avoir la tchatche facile pour rien. M’avançant vers elle d’une démarche menaçante pointant mon arme en direction de sa poitrine j’en arriva à sentir sa respiration haletante. Bien moins fière l’avocate maintenant… « Et peut être que je peux t’aider à la fermer. » Rire sournois je l’attrapa par le bras et la fit asseoir. « Maintenant tu restes tranquille. »

A peine le temps de terminer avec l’une que l’autre arriva. Et si pour la première je sentais la peur se lire sur son visage, sur la seconde par contre je n y décelais que du narcissisme et une totale maîtrise de soi. La voilà la fameuse Douglas.
Qui ne manqua pas à faire honneur de sa réputation de grosse chieuse. M’approchant d’elle et remarquant au passage la demoiselle rousse tétanisée je m’amusa à lui faire peur en pointant le pistolet dans sa direction au beau milieu des deux yeux. « Bouh » Rire sadique qui suivit ensuite. Me dirigeant à nouveau vers l’interne qui la jouait facilement l’héroïne de la soirée je m’amusa à pointer tour à tour les individus.
Et m’arrêta sur le jeune homme qui lui avait expressément demandé d’arrêter. Ce type là avait raison, mais elle n’en fit qu’à sa tête. Il avait raison mais ils étaient liés l’un à l’autre alors si je devais la calmer elle il fallait que je me focalise sur lui. « J’ai déjà un de tes proches dans le viseur si je le flingue maintenant t’auras au moins de ses nouvelles à lui. » A peine ma phrase terminée que la patiente que le docteur cachait poussa un cri strident qui me mit encore plus sur les nerfs. « SILENCE ! SILENCE sinon le prochain cri que vous allez entendre sera de celui qui recevra une balle dans son estomac. »
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyMer 26 Déc - 14:16

Avec les coupures de courant à répétition et les problèmes rencontrés en ville en ce moment, autant dire que les urgences avaient du travail. Beaucoup d'accidentés, beaucoup trop d'après Christian qui recevaient des appels du centrale toutes les minutes, mais qui ne pouvait répondre, avec son coéquipiers qu'à quelques uns d'entre eux. Ce sentiment d'impuissance qui était le sien à chaque fois qu'il retrouvait un patient dans un état grave, trop grave pour qu'il puisse réellement lui venir en aide. Et le ramener aux mains des médecins, même lorsque, au fond, il savait très bien que c'était trop tard.
Son coéquipier, il le connaissait bien, cela faisait des années qu'ils travaillaient tous les deux et l'entente était parfaite. Une équipe de choc comme beaucoup se plaisaient à les taquiner. L'ambulance s'arrêta devant l'entrée des Urgences de l'hôpital. A l'arrière, un patient qui s'en sortait plutôt pas mal. Il avait été percuté par une moto, mais il n'avait que quelques côtes cassés, d'après Christian, et sa vie, fort heureusement, était bien loin d'être en danger. Ils le descendirent afin de le guider à l'accueil, sur un brancard et notre jeune homme remplit les documents liés à son admission, s'étonnant de la présence de si peu de monde dans le service. Une seule secrétaire... Pourtant, les malades étaient toujours au rendez-vous, quoi qu'il arrive.

Le jeune secouriste sortit son téléphone de l'une des poches de son uniforme afin de l'allumer et de vérifier qu'il n'avait aucun message. Felicity était très énervée ces derniers temps et il avait peur qu'elle ne se doute de quelque chose quant à sa liaison avec Blake... Et ce fut avec un regard étonné qu'il lit le texto de cette dernière. Blake lui affirmait se trouvait dans la salle d'attente. Un instant, son cœur fit un large bond dans sa poitrine, le pauvre se demandait si elle allait bien. On ne venait pas aux Urgences par pure plaisir ! Mais le reste eut tôt fait de le rassurer. Cependant, après avoir adressé une parole rassurante à son coéquipier, il entreprit d'aller la voir aussitôt. Il avait tout de même le droit à quelques minutes de repos, un café en compagnie de Blake, une petite étreinte rassurante...
Lorsqu'il eut enfin franchi les portes menant à la salle d'attente des urgences, il la remarqua aussitôt, assise au fond de la pièce. Leurs regards se croisèrent, avec cet éclat si habituel... Mais à peine avaient-ils chacun fait quelques pas pour se rejoindre qu'un homme prit la parole. Non seulement la parole, mais il venait de sortir une arme, qu'il braqua en direction de chacune des personnes présente dans les lieux. Une prise d'otage. Le sang de Christian ne fit qu'un tour. Pourquoi là ? Pourquoi maintenant, alors que Blake se trouvait ici ? Et que pouvait-il bien vouloir ? Le visage pâle, ayant perdu le sourire, il attendit la suite. Mieux valait rester discret. Et lorsque Blake se leva et prit la parole, il faillit en perdre l'équilibre. Ce n'était pas sage du tout comme décision... C'était même stupide de vouloir parler à leur agresseur alors qu'il n'avait encore aucunement formulé ce qu'il désirait... Et lorsque l'homme approcha, pointant son arme vers elle, il ne put s'empêcher de laisser échapper un cri : « Non ! » en faisant quelques pas dans leur direction. Mais, fort heureusement, il y eut, pour cette fois, plus de peur que de mal.
L'homme qui était à l'origine de la prise d'otage préféra se diriger vers les autres personnes présentes dans les lieux... Une interne, qui ne semblait pas avoir froid aux yeux eut la très mauvaise idée de commenter son acte... Christian déglutit en imaginant la lugubre tragédie qui pouvait se produire à n'importe quel moment... Un vrai bain de sang. Il fit quelques pas discrètement afin de rejoindre Blake, le plus possible. Mais il n'osait pas trop bouger, de peur d'attirer l'attention, non seulement sur lui, mais de nouveau sur elle. Et l'homme ne se montrerait peut-être pas aussi clément deux fois de suite. Christian lança un regard rassurant à la jeune blondinette, avant d'épier ce qu'il se passait. Son cœur bâtait à cent à l'heure... Il n'avait encore jamais eu à faire à une telle situation de crise et il n'avait pas honte d'avouer qu'il avait terriblement peur de la suite des événements.
Alors qu'il tentait de garder son sang-froid, il se souvint qu'il avait quelque chose en sa possession susceptible de les aider... Sa radio. Cette sorte de talkie-walkie accroché à sa ceinture et qui permettait de contacter la centrale des urgences. Délicatement, il passa sa main sur le bouton et un voyant rouge s'alluma, indiquant qu'il était en communication... Ainsi, la suite pourrait être audible par les personnes se trouvant là-bas... En espérant que cela puisse faire venir des secours, du moins, des personnes compétentes pour négocier avec un tel fou... Et que ce dernier ne remarque pas la « supercherie ».
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyMer 26 Déc - 15:21

Andréa
J
’étais vraiment pas chanceuse par moment comme fille, parce que en fin d’après-midi à l’université comme toute élève j’étais posée tranquillement dans l’herbe assise à discuter avec mes amies. Quand un groupe de jeunes hommes jouaient au foot américain non loin de nous, ils se passaient le ballon de l’un à l’autre. Puis l’un des joueurs lança tellement fort dans ma direction que je me le pris en pleine face, la ballon avait atterri en plein dans ma figure et me cloua sur place. Je tomba à la renverse et ne me releva pas de sitôt, je venais à cet instant d’être totalement inconsciente. Le choc fût tellement intense que je ne bougeais même plus, j’avais perdu toute conscience… Les gens s’affolaient autour de moi et je ne comprenais absolument rien à la situation, je n’entendais plus rien du tout. Une ambulance arriva à toute vitesse après que quelqu’un ai téléphoné. Comment un ballon de football américain avait pu me mettre ko en quelques secondes ? Le garçon devait probablement avoir une telle force, mais quand j’allais me réveiller je ne comprendrais rien du tout ! L’ambulance m’amena à l’hôpital le plus proche c'est-à-dire à Richmond Medical Center, un très bon hôpital. Je détesté mettre les pieds dans un hôpital, je n’aimais tout simplement pas l’odeur et puis il faut le dire ce n’était pas du tout plaisant comme endroit ! Il y avait toute sorte de gens, des malades gravement atteins, des personnes âgées, et des choses moins graves… Bref, une fois arrivé à l’hôpital on me dirigea dans une chambre pour me brancher à toutes sortes d’appareils histoire que je me réveille doucement. Il fallait absolument qu’un médecin vienne me voir pour m’osculter, mais il n’y avait pas que moi comme patiente et l’hôpital était regorgé de monde ! Ce n’était pas vraiment le bon jour aujourd’hui, au bout de trois heures environ je me réveilla d’un seul coup. Je regarda tout autour de moi, j’étais dans un lit branché à des appareils dans une chambre d’hôpital ! Mais qu’est-ce que je faisais ici ? Que m’était-il arrive encore ? Un tas de questions me trottaient dans la tête. Je sonna pour qu’une infirmière vienne vers moi et répondait à mes questions ! J’étais énervé je ne comprenais plus rien… En même temps que l’infirmière était en train d’arriver vers moi je voulais me débrancher, elle m’y empêcha et appela aussitôt un médecin. Je m’énerva un peu contre elle-même si elle n’y pouvait rien, et je voulais qu’on me laisse partir ! Je ne pouvais plus bouger et je devais rester tranquille du moins jusqu'à l’arrivé du médecin, je détesté toujours autant les hôpitaux… Car le temps d’attente était affreusement long mais il n’y avait pas que moi sur terre non plus, puis après de bonnes minutes à attendre il montra en fin son nez. « Bonjour Madame Mendoza, que vous arrive-il ? » « Bonjour, et bien je ne comprends pas vraiment ce que je fais là. De plus branché à un tas d’appareils qui me gênent je veux sortir d’ici tout simplement docteur. » « Je vais vous expliquer, c’est vraiment tout bête. Vous êtes ici car un ballon de football américain vous a atterrit dans la tête et vous avait perdu connaissance. Par contre vous ne pouvait pas quitter l’hôpital comme cela, mais nous allons vous débrancher et vous devrait aller voir à l’accueil s’il vous plait. » Je fis un peu la moue mais c’était déjà ça, on me donna quelques médicaments pour que j’aille mieux et que je sois en forme. J’attendis encore quelques minutes de plus pour que l’on me débranche, et je pouvais aller rejoindre la salle d’attente qui était bondé de monde. Je m’installa sur une chaise pour attendre mon tour, tout en lisant des magazines pour ne pas perdre patience ! Il y avait un brouhaha dans la salle qui me donnait un mal de tête affreux. D’un seul coup les gens s’agitaient et je pouvais entendre des cris, je regarda en face de moi à l’autre bout de la salle… Je vis un homme à peu près d’une cinquantaine d’années armé d’un pistolet à la main. Mes yeux s’écartérent je n’en croyais vraiment pas mes yeux, quelqu’un cria à une prise d’otage ! Il pointa son arme sur le personnel de l’hôpital mais aussi sur les patients… Moi qui n’avais presque jamais peur de rien pour le coup je n’étais pas tellement rassurée ! Je regarda les gens autour de moi, ils étaient paniqués cela pouvait se voir dans leurs regards. Puis la jeune femme qui était assise à côté de moi agrippa ma main elle tremblait et avait l’air tétanisé ! Cet homme était vraiment fou il avait un problème dans sa tête, s’en prendre aux gens ainsi alors que personne ne lui avait fait quoi que ce soit c’était vraiment malsain et dangereux. Je fixa la jeune rousse juste à côté de moi, je le connaissais son visage m’était tellement famillié. Hazel c’était son prénom, c’était une mannequin tout comme moi et nous avions bossés sur un shooting photo toutes les deux. « Hazel c’est bien toi ? » Lui chuchotais-je dans l’oreille pour ne pas que l’autre fou nous entende… Il était comme prêt à tirer quelque part et attendait sa prochaine proie ! Je détourna mon regard sur ma droite et environ à deux chaises de moi je reconnue Casey, l’ami de Enzo… Je le fixa dans les yeux, c’était bien lui il était là lui aussi ! Mais ou était Enzo ?
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyMer 26 Déc - 16:03

Blake avait peur, son coeur battait très fort dans sa poitrine, elle tremblait un peu, sous l'effet du gros stress qu'il subissait. Elle avait envoyé un texto à Christian, pourquoi est ce qu'il avait fallu qu'elle lui envoie un message à ce moment là ? Il était là, dans cette pièce, tout ca à cause d'elle. C'était elle qui l'avait amené, s'il était là, c'est parcqu'elle lui avait demandé de venir. L'idée qu'il était coincé là avec elle, qu'il pouvait être blessé ou pire par cet homme lui était tellement insupportable, qu'il fallait qu'elle tente quelque chose, pour son bien a lui, a elle, mais aussi pour ceux des autres, enfermé dans cette salle d'attente avec eux. Chacun d'entre eux risquait de se faire tirer dessus, et c'était loin d’être une idée réjouissante. Elle lui demanda alors, sur un ton poli, même assez gentil, compatissant en tout cas, si peut être, elle avait un quelconque pouvoir pour l'aider. La jeune blonde ne s'attendait pas à la suite. Il s'avança vers elle et pointa son arme, juste sur sa poitrine, s'il avait tiré dans un accès de colère, Blake serait morte presque sur le coup, avoir peur était un euphémisme en ce moment même. Elle tourna son regard vers Christian, si elle devait mourir, ce serait lui qu'elle verrait en dernier. Sa respiration, les battements de son coeur, tout s’accéléra à une vitesse folle, mais malgré sa colère, il ne tira pas. Il lui parla méchamment il lui dit de la fermer, avant de la prendre par le bras et de l’asseoir, en lui disant de rester tranquille. L'asseoir était une bonne chose, puisque de toute façon, ses jambes ne la tenait plus. Une fois assise, elle mit sa tête dans ses mains, essayant de se calmer, de pouvoir retrouver une respiration normal, et d'évacuer un peu la peur qu'elle venait de ressentir. Ils pouvait mourir, on ne pense jamais à ca dans la vie de tous les jours, quand on est au travail, chez soi, jamais on se dit que la seconde d'après, tous peu s'arrêter. C'est ce que Blake venait de ressentir, et elle n'était peut être pas passer loin. Christian avait réagi, s'était inquiété pour elle avant de venir s'assoir à ses côtés, sa présence était d'habitude apaisante, rassurante, et sa présence était toujours rassurante et apaisante, mais là, elle rajoutait aussi un stress supplémentaire, si lui mourait, si elle le voyait mourir, elle ne pourrait simplement pas s'en remettre. Commençant à retrouver une respiration normal, elle le regarda, dans les yeux, plongeant son regard dans le sien. La jeune femme avait peur de parler, se doutant bien que si elle faisait un faux pas, l'homme armé ne serait pas aussi indulgent avec elle une deuxième fois Elle essayait de se faire comprendre par le regard, et sans émettre de son, elle dit juste " désolé ". Désolé de l'avoir amené ici, désolé qu'il soit pris dans tous ca. Elle essayait aussi de voir comment lui se sentait. Il avait peur bien sur, mais il n'abandonnait pas, il restait quand même calme, et avec du sang froid, c'était une bonne chose. Elle devait faire de même, retrouver son sang froid et trouver une solution, il devait y en avoir une. Elle s'assit bien dans sa chaise, et commença à réfléchir, en faisant le tour de la salle des yeux. Quand elle pensa tout simplement à son portable qui était dans la poche de son blouson, qu'elle avait toujours sur elle. Sauf que appeler quelqu'un , qui de toute façon, serait probablement trop risqué, puisque la personne au bout du fil parlerait, et que toute la salle l'entendrait, y compris le tireur, et s'en serait finit d'elle alors. Elle avait beau reflechir elle ne voyait pas comment faire ...
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyJeu 27 Déc - 5:00

Yes or no ? In or out ? Up or down ?
Live or die ? Hero or coward ? Fight or give in ?
I'll say it again, to make sure you hear me : a human life is made up of choices.
Live or die ? That's the important choice... and it's not always in our hands.



Je ne voulais plus tourner la tête pour voir fixement les gens coincés dans la même galère. J’avais vu Casey, cela m’avait anesthésié. Et pas forcément de la manière la plus agréable, non au contraire. L’époque où j’aimais ses virées inopinées au Richmond pour m’emmener dîner ou seulement pour me raccompagner chez moi semblait lointaine. Je gardais encore en mémoire notre dernière entrevue et le total irrespect dont il avait fait preuve ; ruiner notre comédie, me forcer à avouer que nous étions plus ensemble, m’humilier une première fois sur une piste de danse, m’humilier une seconde fois face à nos pères respectifs ensuite et pour finir m’aligner une déclaration devant encore nos pères. Mon père en était ressortit déboussolé, et il ne m’adressait à peine la parole depuis.
Il n’avait absolument pas idée des dommages collatéraux qu’il avait occasionné pour soulager sa conscience. Il ne semblait pas blessé, je ne savais même pas ce qu’il faisait ici. On parlait sans cesse de l’engorgement des hôpitaux là ce soir j’en avais le parfait exemple.

J’entendais des brides de retrouvailles, d’angoisses et de craintes. Il ne manquait plus que les dernières volontés et nous tombions totalement en plein cliché. Je restais en alerte, et quand le preneur d’otages perdit patience une première fois je devina qu’il était novice. Et honnêtement assez dépassé par les événements.
Ce qui le rendait malheureusement encore plus dangereux car totalement imprévisible.
Il se trouvait être l’archétype du type lambda de base qui se met à péter littéralement un câble contre la société et ne sait plus quoi faire pour se faire entendre. Nous n’avions pas été formés à traiter ce genre de situations, ma seule référence en la matière fût deux épisodes de Grey’s Anatomy ( qui en plus ne se terminaient pas aussi bien que ça ). Je prenais pleinement conscience que le provoquer à tout prix n’était pas forcément la meilleure idée, et au vu de sa répartie il risquait de mettre ses menaces à exécution, je ne pouvais m’empêcher de le pousser plus loin.
Psychologie inversée.
Qui se retourna contre moi lorsqu’il comprit par une parole de la part de Casey qu’il n’était pas un total anonyme pour moi. Encore une fois le journaliste s’illustrait par sa totale contradiction. La période des fêtes de fin d’années était bien sa préférée non ? Alors qu’est-ce qu’il fichait par ici au lieu d’être aux Hamptons comme d’habitude. Poussant un soupir je ne recula pas d’un pas, je capitula mais ne déposa pas néanmoins les armes. « Et ainsi vous rameuterez encore plus rapidement les flics. » Simple réflexion prononcée à haute voix. Après tout il n’avait toujours pas parlé de ce qu’il voulait, tuer quelqu’un dés le départ le mettrait plutôt dans une sale posture. Essayant de rassembler mes esprits et de prendre la situation la plus posément possible tentant de me souvenir des rares fois où en cours nous avions évoqués des cas de situations extrêmes.
Faire parler le plus possible le preneur d’otages, toujours alimenter la conversation quitte à transformer la prise d’otages en thérapie de groupe. Je l’avais déjà vu, il fallait juste que je me souvienne pourquoi et avec qui.

En attendant Julia que j’avais laissé précédemment soulagée par rapport au diagnostic de son poignet était totalement sous le choc. Et en devinant son regard j’ai tout de suite percuté qu’elle aussi venait de retrouver quelqu’un qu’elle n’aurait jamais dû croiser comme de telles circonstances. En voyant la jeune femme en question j’eus en mémoire le visage d’une petite enfant habituée aux urgences.
Et le lien se fit automatiquement entre le quarantenaire et l’enfant. « Et vous ne pensez pas qu’Heather aimerait avoir de vos nouvelles ? » Encore une fois je mettais les pieds dans le plat, encore une fois je risquais gros en voulant me mettre sur les devants. Il perdrait peut être tous ses états en entendant une inconnue parler de son enfant.
Ou peut être qu'il se laisserait aller à la confidence.
Le Richmond avait vraiment trop à perdre avec une histoire de tuerie, et je n’avais pas envie d’être cataloguée comme de médecin qui avait préféré se cacher plutôt que de sauver la vie de ses patients.
Regard noir en direction de Casey je préférais qu’il fasse semblant de ne pas me connaître, qu’il me croisait pour la première fois plutôt qu’il se mette à risquer sa vie pour tenter de me faire taire tout en sachant que je ne le ferai pas.

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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyJeu 27 Déc - 22:42

There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again...

ANDREA & SERENA & CASEY & ALEXEI
& JULIA & CHRISTIAN & BLAKE & URIEL

Hazel était complètement déboussolée. Elle avait l’impression de nager en plein délire. Ce genre de choses, ça n’arrivait que dans les films, non ? Du moins, c’est ce qu’elle pensait, rassurée par le cocon sécurisant de la réalité. Et pourtant. Pourtant, cet homme qui semblait n’avoir plus rien à perdre se tenait bel et bien là, face à eux, une arme à la main, prêt à faire feu à la moindre provocation. Et celles-ci ne manquèrent pas. Ce fut d’abord une jeune femme blonde qui proposa son aide, se déclarant avocate. De l’avis de la rouquine, c’était un bon geste de sa part, l’homme aurait sans aucun doute dû accepter. Cependant, il refusa et alla même jusqu’à pointer son arme directement contre la poitrine de la jeune femme, rétablissant un silence de mort dans la salle. La situation ne tournait vraiment, vraiment pas bien. L’avocate avait visiblement du mal à contenir sa peur et le preneur d’otage la saisit pour la faire s’assoir violement. A peine en avait-il finit avec elle qu’une interne à l’autre bout de la salle d’attente pris la parole, préférant la provoc. Si tout le monde suivaient son exemple, ils n’étaient pas sortis d’affaire. L’homme commença à s’approcher du médecin et entre temps, aperçu Hazel. Celle-ci se figea. Il eut un sourire moqueur face à la tête qu’elle faisait et pointa son arme sur elle.
« Bouh, » dit-il, comme si ce mot était plus terrifiant que son pistolet dirigé droit sur elle.
La rouquine se ressaisit et lui jeta un regard qu’elle voulut le plus noir possible. Ce type se prenait visiblement pas pour n’importe qui, semblant au final avoir fait cette prise d’otages simplement pour le plaisir de se sentir supérieur. La jeune femme contrôla ses tremblements et continua à soutenir son regard, sans ciller. Elle ne lui donnerait pas – plus – satisfaction. Hors de question de montrer sa faiblesse. Elle n’avait pas bien fait de réagir comme ça pendant les premières minutes. Il ne fallait pas qu’ils lui montrent qu’ils avaient peur ou il saurait en tirer avantage. Elle ne lâcha pas pour autant la main de sa collègue qu’elle avait attrapé un petit peu plus tôt. C’était d’ailleurs ça qui continuait de la rassurer. Du soutient. La blonde à côté d’elle se pencha d’ailleurs dans sa direction et lui chuchota à l’oreille.
« Hazel c’est bien toi ? »
« Ouais, » souffla celle-ci pour toute réponse.
Elle avait trop peur de dire quoi que ce soit de plus car cela risquait d’attiser encore plus la colère du preneur d’otages. Celui-ci d’ailleurs avait encore crié sur une jeune femme blonde à côté de l’interne qui avait eu le malheur de pousser un cri de détresse en reconnaissant quelqu’un. Il commençait à vraiment s’énerver et Hazel avait de plus en plus peur qu’il ne blesse quelqu’un ou pire. Franchement, quel genre de personne s’en prenait à des personnes déjà blessées et les empêchait de recevoir les soins nécessaire. Plus la rouquine y pensait, plus la situation la révoltait, refoulant sa panique dans un coin de son esprit. Déjà que pour faire une prise d’otages il fallait être, en soit, plutôt sadique mais là… C’était carrément du foutage de gueule. Pendant quelques instants, la jeune femme oublia sa résolution de faire profil bas et faillis prendre la parole à son tour pour lui dire d’arrêter, de les laisser tranquille et de laisser les pauvres blessés se faire prendre en charge. Mais un mouvement à la périphérie de son champ de vision l’arrêta net. Elle fit un effort pour ne pas tourner brusquement la tête mais vit qu’un autre membre du personnel de l’hôpital, un ambulancier peut-être, avait porté la main à sa ceinture. Là se trouvait sa radio, dont il avait activé la communication. C’était plus que malin. Comme ça, quiconque se trouvant à l’autre bout pourrait tout entendre mais l’appareil ne laisserait passer aucun son tant qu’il ne relâcherait pas le bouton. Peut-être qu’en fin de compte, ils allaient être sauvés plus vite que prévu.


Dernière édition par Hazel J. Peters le Sam 29 Déc - 14:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyJeu 27 Déc - 23:50








There’ll be no compromise, we fall and we too shall rise again.

I need you;you need me ♨



- L'homme à la moustache, c'est comme ça que je le surnommais, paraissait confiant et déstabilisé en même temps. Je savais qu'un mot de trop pourrait tout faire basculer. Il fallait impérativement faire attention à nos paroles ainsi qu'à nos gestes. Se contrôler face à quelque chose comme ça, paraissait irréalisable et pourtant nous devions tous nous forcer pour ne pas céder à la panique et faire exactement ce qu'il exigeait, ne pas refuser, nous n'avions pas le choix de dire oui à tout, notre survie en dépendait. Miss Douglas semblait de ne pas être touchée ou du moins elle dissimulait bien sa peur, je le savais trop fière pour vaciller, peu importante ce qui était en train de se passer. Elle jouait à un jeu extrêmement dangereux, elle le savait très bien, elle aimait tester les limites des personnes qu'elle avait en face d'elle, elle fonctionnait comme ça. Tenter de la faire taire n'avait pas fonctionner, elle ne daignais même pas me regarder, mais au fond d'elle, je savais pertinemment qu'elle avait peur, pour elle et pour moi, elle était bien trop fière pour se l'avouer ou me le dire directement. L'homme à la moustache, s'adressait indirectement à moi pour la déstabiliser, mais il ne savait pas qui il avait en face de lui, elle était coriace. Je savais très bien qu'il n'avait rien à me reprocher ou alors si mais je ne le savais pas... connaissait-il Serena et pour lui faire payer une erreur, serait-il capable de me tirer dessus ? Là je restais figé sur place.

Serena tentait à sa manière de le faire basculer dans la confidence, mais il ne semblait pas aussi stupide pour tomber dans le panneau. En mettant pause un instant, en tout cas j'essayais, je venais d’apercevoir juste à mes côtés, une blondinette que je semblais connaitre. En effet, en me penchant délicatement pour la regarder, c'était bien elle, Andréa se trouvait dans la même pièce que moi., elle était toute seule. Nos regards se croisèrent et d'un signe de la main, je lui indiquais de se lever avec délicatesse pour venir s'installer sur la chaise vide qui était juste à côté de moi. Bizarrement j'étais soulagé, je n'étais pas seul. Je lui adressais un sourire, pour tenter de la rassurer. En chuchotant le plus bas possible... - " A deux nous seront plus fort, soyons calmes et il suffit d'accepter ce qu'il demande ". J'évitais de faire un discours trop long pour éviter de me faire remarquer. Andréa semblait connaitre quelqu'un d'autre, une jeune demoiselle, elle devait se sentir moins seule, mais je ne pensais pas me tromper en disant qu'elle aurait aimé qu'Enzo soit présent, rien que pour la réconforter et l'aider dans cette épreuve. Je ne désirais qu'une seule chose, prendre mon téléphone et appeler la police... je pouvais effacer cette idée de mon esprit et tout de suite.

Certaines personnes dans la salle d'attente semblaient se connaitre, heureusement, ça évitait de tomber dans une rage folle au risque de se faire tirer dessus, même si le stress gagnait chaque personne présente. J'observais en même temps Serena, qui ne démordait toujours pas, une bonne gifle lui aurait fait du bien, là oui ça me démangeait. Ensuite, mon regard venait de se poser sur cet homme portant un uniforme d'ambulancier, habillé de la sorte, j'étais rassuré et pourtant il n'y avait pas de quoi, que pouvait-il bien faire pour calmer l'homme à la moustache ? Pas grand chose. Mais délicatement, il venait de poser sa main sur sa ceinture. Sur le côté nous pouvions apercevoir une petite radio, quelque chose comme un talkie-walkie. Il tentait de le dissimuler, sans que ce fou furieux puisse le voir, bien joué !. La ville rencontrait d'importants problèmes, est-ce malgré tout ça allait fonctionner ? Est-ce que nous pourrions être sauvés de ce cauchemar ? Je l'espérais très fort. Plus le temps passait et plus j'avais soif, je n'avais même plus de salive, il fallait que je boive, ça devenait urgent. Avant de me lever, je devais demander la permission, comme si j'étais puni, c'était ridicule, mais je ne pouvais pas faire autrement.-" Excusez-moi, est-ce que je peux aller me chercher un verre d'eau ? "-. Une question qui allait certainement déclencher l'hilarité chez cet homme qui avait tout contrôle.

© Méphi.


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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyVen 28 Déc - 2:26

Andréa
C
’ était de la folie de la pure folie, voilà que nous étions dans l’hôpital du Richmond Medical Center dans la salle d’attente avec un malade psychopathe qui voulait nous tirer dessus avec un flingue. L’homme était très en colère et en voulait à la terre entière, mais le pire dans tout cela était qu’il était armé et que nous étions sans défense… Je n’étais pas une femmelette qui avait peur de tout et de n’importe quoi, mais là je dois l’avouer que j’étais tout de même assez choqué ! En même temps il y avait de quoi personne ici n’avait rien demandé et encore moins de se faire agresser par un vieux homme. On pouvait lire sur son visage de la colère de la tristesse il ne laissait apparaitre aucuns signes de faiblesses et il savait ce qu’il faisait, il était en train tout simplement de nous manipuler comme bon lui semblait ! Au début je pensais à une simple farce ou alors un entrainement pour le personnel de l’hôpital, mais en fin de compte ce n’était ni l’un ni l’autre. Tout le monde était tétanisé sous le choc mais on ne devait montrer aucuns signes de peur ou de faiblesse, ce n’était pas simple mais il le fallait ! Tout d’un coup une jeune femme blonde se leva et cria à l’homme quelque chose, elle était avocate et voulait certainement l’aider et nous aider aussi ! Mais ce n’était pas une très bonne idée de se faire voir ainsi et de lui parler de la sorte, car il a prit et dirigea son arme en plein sur sa poitrine comme prêt à lui tirer dessus sous nos yeux. Je figea mon regard vers là bas j’esperais simplement qu’il ne lui arrive rien de grave et qu’il la laisse… Puis il la fit assoir non loin de lui et lui demanda de la fermer, ce n’était pas vraiment le bon moment pour ouvrir sa bouche ou faire un geste déplacé. Cet homme avait un grave problème et je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il lui prennait, en tout cas il était sadique et aimé faire souffrir les autres ! Après tout peut-être avait-il vécu quelque chose de tragique dans cet hôpital et qu’il voulait se venger ou autre de quelque chose ? Mais pourquoi s’en prendre aux patients alors ? J’aurais tellement voulu crier et le raisonner pour qu’il arrête cette mascarade mais personne n’était en mesure de faire quoi que ce soit ! Même un membre du personnel, une jeune brune en blouse blanche essaya de dire quelque chose d’assez sec et froid ce qu’il l’énerva d’ailleurs encore plus. C’était probablement Serena l’ex de Casey à ce que j’avais pu comprendre mais aussi voir, elle était en danger et n’aurait jamais du prononcer ce qu’elle venait de dire. Au moins c’était une femme courageuse et on pouvait voir dans son regard qu’elle n’avait pas peur de grand-chose, un peu comme moi quoi… J’étais assise à côté de Hazel une jeune fille que je connaissais un petit peu, au moins je n’étais pas seule ! L’homme sadique et sournois passa juste à côté de nous et essayant de faire peur à la rousse en lui faisait un bouh et en pointant le pistolet dans notre direction… Je lui lança un des regards des plus noirs en le fixant dans les yeux et en ne les baissant pas ! Si il croyait me faire peur ainsi c’était vraiment raté et débile de sa part. Elle tenait toujours ma main comme pour se rassurer que tout finirait bien, elle tremblait un peu et j’essayais de la calmer comme je pouvais. Je détourna la tête et un peu plus loin j’apperçue un ambulancier qui trafiquait quelque chose, il était tout simplement en train d’enregistrer toute la conversation et surtout la prise d’otage. C’était une excellente idée et surtout assez discret, parce que le reste des personnes présentes dans cette pièce ne pouvait rien faire de plus que lui… Même si on voyait par moment une lumière rouge mais il fallait qu’il le cache et tout irait pour le mieux, peut-être qu’en définitive nous serons bientôt sauvés ? Il ne faut pas que le vieux homme découvre ce qu’il était en train de faire, sinon il risquait gros et pourrait être encore plus diabolique avec lui et nous autres… La jeune rousse venait de me confirmer que c’était bien elle, on ne pouvait pas trop parler alors il fallait faire simple et assez vite comme réponse. Je ne lui donna pas de réponse mais au lieu de ça serra fort sa main et la regarda dans les yeux comme pour lui dire quelque chose au lieu de parler pour ne pas se faire trop remarquer ! De ma main droite j’esseya tant bien que mal de faire sortir un petit peu mon téléphone portable, mais zut je n’avais pas de réseaux dans l’hôpital tout était saturé la poisse une fois de plus ! Heureusement que l’ambulancier avait un talkie-walkie pour peut-être nous sortir de se pétrin. A une chaise plus loin à côté de Hazel il y avait Casey, qui d’ailleurs m’avait vu et me fit un signe de la main discrètement comme pour me dire de venir à côté de lui. Pendant qu’il s’occupait à faire autre chose et qu’il avait le dos tourné, je bougea vite fait de place et me mis entre Hazel et Casey. Je redonna ma main droite à Hazel comme avant pour la rassurer et regarda Casey et lui fis un petit sourire. Je n’étais désormais plus seule du tout j’avais Casey et Hazel on allait s’en sortir il le fallait à tout prix ! « A deux, nous ne sommes pas que deux Casey nous sommes bien plus ! Et puis je suis certaine que l’on va se sortir de cette embuscade… En tout cas je suis contente que tu soit là avec moi, mais la fille à côté de moi je la connais aussi donc pas de panique ! On verra bien ce qu’il se passa et nous demande, en tout cas on doit garder notre calme. » Lui dis-je tout en chuchotant le plus calmement possible ! Je dois avouer que j’aurais apprécie qu’Enzo soit parmi nous d’un côté, pour qu’il me rassure et soit à mes côtés.. Mais d’un autre temps mieux si il n’était pas avec nous, car au moins il ne risquait rien et était sain et sauf. Mais qu’est-ce qu’il me prouvait qu’il ne lui était rien arrivé ?
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Greg Cloovey
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyVen 28 Déc - 4:23


FT SERENA L. DOUGLAS / CASEY A. LOCKART / ALEXEI Q. STEPHENSON / JULIA K.S WILLIAMS /
CHRISTIAN A.E BROWN / BLAKE DANIELS / HAZEL J. PETERS / ANDREA R. MENDOZA / URIEL H. HOLLOWAY


En face de moi les différents profils des habitants de New-York se dessinaient, vous aviez les battants et ceux qui n’en ratent pas une pour signer leurs exploits, les discrets, et puis les impulsifs. Ils m’accordaient tellement d’attention ( par pure obligation certes ) mais je sentais que là mon message passerait bien. Que je serai écouté et qu’ils pourraient tous passer un réveillon tranquille.
Je ne savais pas si je sortirai ici vivant, c’est bien pour ça que j’évitais tout excès de violence. Je préférai me montrer menaçant par des mots, une grimace plutôt que par des coups. Je connaissais trop bien la politique de la police pour savoir que la quête des innocents primait sur tout le reste. Le problème c’est que je me posais la question de savoir s’ils étaient tous des innocents à leurs façons. Ils devaient avoir tous quelque chose à se reprocher et dans de telles circonstances les langues arrivaient à se délier encore plus facilement.
Laissant de côté blondie l’avocate je dis les cent pas à travers la salle d’attente en réfléchissant à la suite de la soirée. Vu le temps je pouvais encore gagner quelques minutes avant d’être mit en relation avec un médiateur, et encore… Sentant étrangement tous les regards dirigés j’en oublia que j’étais l’acteur principal de cette soirée. Je tenais encore fermement mon arme et surveillais tous les recoins aux fenêtres.

Tirant une chaise située à l’opposée de la salle je la fis traîner en face de toutes ces personnes et leur fit un mouvement circulaire à l’aide de mon arme. Je les aurais en demi-cercle en face de moi encore mieux pour les avoir à l’œil sans avoir à multiplier les allers-retours. « Allez on se dépêche, chacun prend sa chaise et on forme un demi-cercle. » Voix posée mais néanmoins glaciale, je ne devais pas m’humaniser, je ne devais pas penser à leurs vies privées. Ce n’était pas comme s’ils avaient tous des enfants… Ils l’étaient encore dans un sens. « J’ai DIS ON SE DÉPÊCHE ! »

Le ton passa à un niveau supérieur voyant leur manque total de réactivité, je faisais un pas vers eux ils devenaient mollassons comme tout. Passant ma main sur mon front j’en dégagea quelques perles de sueur et entendit encore la voix stridente de notre très chère hôtesse.
Si j’avais nié sa première réflexion là le simple fait qu’elle parle d’Heather injecta du sang dans mes pupilles. Complètement dilatées, mon poing se crispa et hurlant ma chaise fit les frais de cet excès de colère. « Les médias se feront un plaisir de lui donner une nouvelle image de son père. » Je n’attendais pas de réponse collective, il était de leur intérêt qu’ils acceptent silencieusement.
« Vous allez tous vous présenter tour à tour. » Histoire que se mette enfin à passer à autre chose, ou que j’en déglingue un alors que ça ne faisait pas parti de mon plan. Je voulais m’amuser un peu à les faire culpabiliser, à leur faire avouer une confession histoire d’avoir quelque chose sous la dent. C’était purement sadique, ça ne me servirait pas mais en connaissant une de leurs faiblesses ils m’apparaîtraient moins innocents.
Et alors que je me tourna quelques secondes pour fixer la télévision, l’allumer en la laissant en un volume bas j’aperçus un clignotant rouge. Au départ je pensa au mode veille de la télévision mais non l’image me reflétait bien un objet derrière moi.
Un objet attaché sur quelqu’un.

Quel est l’abruti qui a voulu me prendre pour un con ?
Mouvement de demi-tour brusque et je me dirigea vers l’individu en question, uniforme médical ou non rien à faire. Lui arrachant le talkie-walkie violemment je le jeta à terre triomphant et pour lui servir de leçon, je recula et m’avança en posant mon pied sur un des pieds de la chaise. Coup de pied arrêté qui fit basculer la chaise en arrière et fit ainsi tomber en arrière le type en question.
Fou rire, je me pencha vers lui et répliqua : « Arrête de vouloir passer pour le héros de la soirée. Sinon tu vas être le premier que je vais prendre plaisir à buter avec ta copine l'avocate. » Tapant dans les mains en faisant attention de ne pas débloquer la sécurité de mon arme je me remis à ma place. « Alors ce foutu demi-cercle il arrive ? » A peine ma phrase achevée que le prince de l’interne prit la parole pour une demande qui fit étirer un rictus mauvais sur mon visage.
Je me sentais maître aux pleins pouvoirs, mais je restais sur mes gardes. Je devrais me méfier un peu plus surtout après l’autre et sa tentative d’appel aux secours qui avait dû sûrement être fructueuse. « C’est le très cher Docteur tellement serviable qui va te l’apporter. Reste à ta place. »
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyVen 28 Déc - 12:32

Je détestais les hôpitaux. Pour l'odeur qui me retournait le cœur, pour l'univers aseptisé qui me donnait l'impression qu'il n'existait aucune différence entre la vie et la mort tant que tout restait propre et pour le fait que ma mère y était décédée, vingt deux ans plus tôt des suites de couche. Je n'y voyais que tristesse et souffrance car, qu'on se le dise, l'hôpital n'est pas signe de bonne santé ni de renouveau. C'était donc à reculons que je m'étais présentée au service de radiologie pour un dernier examen. Après quoi on m'avait dirigé dans la salle d'attente ou tous semblaient attendre de mauvaises nouvelles ou semblaient s'endormir sur leurs fauteuils. Je soupirais et restais debout, n'ayant plus aucune chaise à ma disposition. M'apprêtant à allumer mon ipod pour regarder un épisode de Grey's Anatomy, je sentis la panique envahir les citoyens alors que je tournais la tête vers le centre de l'agitation. Un homme pointait un pistolet sur l'assemblée. Mon mp3 tomba lourdement sur le sol alors que je me laissais à mon tour tomber par terre, me cachant derrière mes bras comme s'ils pouvaient me protéger d'un quelconque coup de feu. « Alexei ! » Criait une voix que je ne connaissais que trop bien. Mes mains tremblaient et restaient bloquées au niveau de ma tête. « Et peut être que je peux t’aider à la fermer. » Mes mains retombèrent aussitôt sur le sol, pitié, faites qu'il ne s'adresse à Julia ! Je tournais la tête, ouf. Il ne s'agissait pas d'elle. Immédiatement, je reconnus une autre silhouette et m'écriais : « Andréa ? » Trop tard, je glissais néanmoins deux mains sur ma bouche. « Allez on se dépêche, chacun prend sa chaise et on forme un demi-cercle. » Quoi ? Il voulait que l'on se présente tour à tour ? Mais dans quel intérêt ? Alors, je me levais, mes yeux commençant à ruisseler de larmes - oui, je suis trop sensible, je le sais -. « S'il vous plait. Baissez votre arme monsieur. On peut peut-être vous aider mais je vous en prie... je vous en prie baissez votre arme. » S'il y a bien une chose qui me fait peur c'est lorsque l'on crie. Ajoutez à cela la présence d'une arme et cela donne un résultat désastreux. Je tournais alors la tête vers Julia, sentant mes jambes flageoler. Je ne permettrais pas qu'il lui arrive quelque chose. Jamais.
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyVen 28 Déc - 23:05



    There’ll be no compromise ;
    we fall and we too shall rise again.
    serena • casey • alexei • christian • blake • hazel • andrea • uriel

    Des personnes chuchotaient entre elles. L’interne qui s’était occupée d’elle le provoquait, comme si elle espérait que cela l’aiderait à se rendre d’une manière ou d’une autre. Cependant, Julia ne réussissait pas à se concentrer sur quoi que ce soit. Julia ne réussissait pas à essayer d’être attentive à ce qu’il se passait autour d’elle ; elle ne réussissait pas décrocher son regard du visage d’Alexei. Elle avait peur. Elle avait peur pour elle. Elle se fichait bien d’être blessée à vrai dire ; elle tenait plus à la vie d’Alexei qu’à la sienne. Alors, quand il hurla qu’il voulait le silence quand elle osa ouvrir la bouche pour appeler la danseuse ; elle ferma tout simplement sa bouche, ses yeux suivant les moindres mouvements d’Alexei. Les personnes continuèrent à murmurer. Serena à le provoquer et à le raisonner en même temps. L’homme à s’énerver, à rire à en glacer le sang, à jouer avec son flingue. Julia était comme tétanisée. Elle était incapable de faire le moindre geste. Son cerveau était comme sur pause ; il ne réussissait plus à formuler ne serait-ce qu’une seule pensée cohérente.
    Ce fût seulement quand il demanda à ce qu’ils s’assoient tous en cercle qu’elle sortit de sa léthargie. Elle le suivit du regard quand il se rendit compte que quelqu’un essayait d’appeler des secours ; cependant, elle n’eut aucune réaction, restant muette, les yeux agrandis sous l’horreur. Elle avait l’impression d’être dans un jeu vidéo. Dans une mauvaise série télévisée.
    Alexei prit la parole, pleurant toutes les larmes de son corps, demandant à ce qu’il arrête. Aussitôt, avant toute réponse, Julia s’avança vers elle sans réfléchir pour la prendre par les mains et l’amener près d’une chaise et commencé le cercle qu’il demandait. Elle se retourna pour lancer un regard mauvais à l’homme armé ; puis elle se mit à murmurer rapidement.
    « S’il te plait Alexei ne dis rien. Ne fais rien, ne parle pas, ça sert à rien il ne nous écoutera pas de toute manière. »
    Ses mots avaient été prononcés dans un souffle, dans un murmure. Rapidement, elle attrapa une autre chaise pour compléter le demi-cercle qu’il voulait, l’observant avec des yeux méchants, les sourcils froncés, raide comme un piquet. Toute cette agitation avait réveillé la douleur de son poignet, elle n’osait même plus de tenter un regard vers Alexei de peur d’être prise de nausées ; pourquoi était-elle là ? Pourquoi maintenant ? Non. Elle ne voulait pas. Elle ne méritait pas de se retrouver ici, de se retrouver dans cette situation ; elle aurait mieux fait d’être chez elle, au chaud, même s’il n’y avait plus de courant dans certaines parties de la ville. Alexei aurait dû être ailleurs. Peu importe ailleurs. Mais pas ici.
    « Vous voulez qu’on fasse quoi, qu’on se présente ? Et ça va vous servir à quoi au juste ? Savoir sur qui vous tirez ? » demanda-t-elle lentement, sans méchanceté aucune dans sa voix, juste une constatation, comme elle pouvait le faire à sa manière en temps normal.
    Sauf que cela n’était pas une situation normale. Seulement Julia ne réussissait pas à se détacher de ce qu’elle était ; elle ne réussissait pas à se la boucler, tout simplement.
    « Julia, vingt-deux ans, vendeuse dans un comics-book store et étudiante à Columbia. »
    Elle lui donnait ce qu’il voulait après tout ; mais au fond, elle ne voulait qu’une chose : que tout le monde sorte vivant, indemne. Ils étaient tous innocents après tout. Surtout Alexei.
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptySam 29 Déc - 13:22

Andréa
I
l ne manquait plus que cette prise d’otage je pense que cela restera dans les mémoires de toutes les personnes présentes ici, on ne pourra pas l’effacer si facilement de notre cerveau… C’était quand même un sacré choc quand vous voyez un homme armé qui veut faire du mal aux autres, et la raison ? On l’ignorait en tout cas il était bien sûr de lui, je pensais certainement qu’un membre de sa famille était mort ici ou quelque chose du genre… Car il semblait en vouloir à l’hôpital et il était très agacé, mais ce n’est pas pour autant qu’il fallait faire peur aux patients et s’en prendre à nous c’était juste lâche et injuste ! Comme moi si j’étais venue faire une prise d’otage le jour ou j’avais appris que ma mère était morte à ma naissance, que j’en voulais à la terre entière et que je voulais défoncer la tête de tout le monde sans vraiment les connaître ! Sur un coup de tête on fait beaucoup de chose et il n’était pas prêt à se calmer, déjà beaucoup de personne lui avait parlé mais il ne voulait rien entendre et resté sur ses positions. Tout en nous menaçant avec son arme prêt à tirer dans la foule et sur n’importe qui, je ne voulais que personne ne soit blessé ou gravement touché sinon quel massacre… Cette situation me faisait penser comme dans les films du genre Grey’s Anatomy mais ce n’était pas un film ni un cauchemar juste la réalité malheureusement ! Il avait quand même une tête assez louche et assez flippante mais il n’allait pas me faire peur comme ça j’étais pas une froussarde et ni le genre à me dégonfler devant un homme pareil. En tout cas je ne mettrais jamais la vie de autrui en danger alors il fallait que je réfléchisse à quelque chose, et puis dans la salle il y avait Hazel une jeune femme que j’aimais bien et je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose ! Déjà qu’elle était paniquée et qu’elle tremblée un peu, mais il y avait aussi Casey un bon ami à Enzo… Je le connaissais juste de la soirée du bal masqué et c’était quelqu’un de bien je le savais, donc je ne voulais qu’il ne leur arrive rien. Le vieux homme criait de plus belle sur tout le monde, il se croyait puissant juste parce qu’il était armé mais si on inversé les rôles ça lui changerait sûrement. On ne pouvait trop rien faire heureusement qu’il y avait un ambulancier qui avait eu la bonne idée d’enregistrer toute la conversation comme cela ses collègues pourraient probablement l’entendre et nous venir en aide… L’homme marchait dans toute la pièce tout en réfléchissant à ce qu’il allait pouvoir nous faire, puis il nous demanda de former un demi cercle et par la suite de nous présenter chacun notre tour. « Vous n’avez pas à savoir la vie des gens c’est privé, et puis après tout nous ne sommes pas obligés ! » J’avais envie de dire ce que j’avais sur le cœur, tant pis si il allait m’arriver quelque chose je le regardais droit dans les yeux en restant assise sur ma chaise et attendait la suite des événements. La jeune infirmière dit certainement quelque chose qui lui glaça le sang et qui le mit dans tous ses états, mais qui était cette Heather ? Sa femme ? Sa fille ? Quelqu’un de proche, de sa famille ? Je ne savais pas mais en tout cas le personnel savait de qui il s’agissait ! Un moment j’entendis quelqu’un une voix de femme plutôt qui cria mon prénom, je détourna ma tête de gauche à droite pour regarder dans toutes les directions. Et un peu plus loin j’aperçus Alexei qui était assise toute seule sur une chaise, je ne pouvais pas parler une fois de plus alors je lui fis un petit signe histoire que je l’avais vu. Je connaissais désormais trois personnes, Alexei Casey et Hazel je n’étais plus seule dans cette épreuve et eux non plus ! Le vieux sadique à moustache avait vu une lueur rouge clignotait vers le jeune ambulancier tous nos espoirs étaient finis, car il remarqua la supercherie et commença à s’énerver de plus belle cette fois contre l’homme en question ! Il le menaça avec son arme et le fit même tomber de la chaise puis prit le talkie-walkie et le balança par terre pour l’écraser tout en affichant un sourire de vainqueur ! Je me demandais à présent comment on allait faire pour s’en sortir ?
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptySam 29 Déc - 14:51

There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again...

ANDREA & SERENA & CASEY & ALEXEI
& JULIA & CHRISTIAN & BLAKE & URIEL

La situation virait au ridicule. Voilà que le taré qui les prenait en otages voulait qu’ils se mettent tous en demi-cercle autour de lui pour se présenter. Il était vraiment mentalement atteint. A quoi ça servirait. Ca ne ferait que les paniquait encore plus et il ferait mieux de leur dire qu’est-ce qu’ils avaient fait pour se retrouver dans cette situation. Ou plutôt pourquoi il pointait une arme meurtrière sur eux. Mais il leur hurlait dessus de se dépêcher et Hazel n’eut pas d’autre choix que de prendre sa chaise et de la déplacer. Elle avait beau ne pas vouloir montrer qu’elle avait peur, elle n’en était pas moins stupide. Ce type était armé et dangereux, alors il faudrait malheureusement faire ce qu’il voulait. Elle prit soin de se replacer à côté d’Andréa et lui reprit la main. Elle avait toujours besoin de ça comme point de repère, pour savoir qu’elle n’était pas toute seule. Sa collègue semblait d’ailleurs avoir reconnus deux autres personnes : un jeune homme, qui les avait rapprochés de lui et une femme qui pleurait toute les larmes de son corps en suppliant l’homme de baisser son arme. Une de ses amies, celle qui accompagnait le médecin, la consolait en lui disant de se taire. Mais plus Hazel les regardait, plus elle avait l’impression que les deux jeunes femmes ne se comportaient pas comme une simple amie envers l’autre. Pendant que tout le monde s’agitait, l’interne qui avait déjà provoqué l'homme à deux reprises retourna le couteau dans la plaie en lui parlant d’une certaine Heather. Cela sembla provoquer une réaction non négligeable chez lui.
« Les médias se feront un plaisir de lui donner une nouvelle image de son père. »
C’était donc ça qu’il s’agissait. Sa fille était probablement hospitalisée ici et tout n’était pas allé comme prévu. Mais quel genre de père voulait que sa fille ait cette image de lui ? Pour Hazel, c’était clair et net : il voulait de l’attention, il voulait être connu, voilà tout et prenait n’importe qu’elle prétexte pour ça. C’était le cas de la plupart des monstres qui prenaient un flingue et tuaient en masse des dizaines d’innocents. C’était le chaos dans la salle d’attente. Tout le monde était affolé, paniqué et ne savait plus où se mettre. Et puis le taré vit la radio de l’ambulancier, qu’il s’empressa de balancer par terre, avant de lui lancer une remarque hautaine. Et voilà, cette fois-ci, ils n’auraient plus la possibilité de contacter l’extérieure. La rouquine savait parfaitement qu’il était inutile de sortir son portable, qu’il le verrait immédiatement et qu’il ne la louperait pas.
Tout le monde finit de se mettre en demi-cercle et la blonde qui consolait celle qui pleurait prit la parole.
« Vous voulez qu’on fasse quoi, qu’on se présente ? Et ça va vous servir à quoi au juste ? Savoir sur qui vous tirez ? »
Elle marquait un point. Mais Hazel avait peur que ce genre de remarque lui fasse plus de tort que de bien. Elle se présenta néanmoins et dit s’appeler Julia.
« Vous n’avez pas à savoir la vie des gens c’est privé, et puis après tout nous ne sommes pas obligés ! » s’exclama Andréa.
Hazel lui enfonça presque les ongles dans la peau tellement elle lui serra fort la main pour la faire taire et la forcer à la regarder.
« Tais-toi, ça sert à rien, il ne nous écoutera pas et il est armé. Autant faire ce qu’il demande, » chuchota-t-elle d’un ton pressé.
Elle se retourna vers l’homme et baissa de nouveau ses yeux vers son pistolet. Il lui faisait toujours froid dans le dos et elle avait l’impression qu’elle allait se mettre à hurler à tout moment. Mais elle se contrôla, essayant de mesurer sa respiration et de regarder ailleurs.
« Je m’appelle Hazel, je viens d’avoir 23 ans et j’étudie la communication, » dit-elle, reprenant les mêmes éléments que Julia. Après tout, il n’avait pas besoin d’en savoir plus. « Je travaille aussi dans une agence de mannequinat, » ajouta-t-elle en donnant une pression de la main à Andréa.
Il fallait que sa collègue se calme ou la prochaine fois, elle allait se faire tirer dessus. Elle avait beau connaitre pas mal de gens dans cette salle, ça ne suffirait pas contre quelqu’un d’armé.
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptySam 29 Déc - 15:11

M'attrapant les mains, Julia m'entraîna vers le cercle que formaient les citoyens, tentant de m'expliquer qu'il ne servait à rien d'argumenter ou dans mon cas; de supplier. L'homme savait parfaitement dans quelle direction il s'agitait, nous dictant des ordres comme à des enfants peu obéissants et c'était au fond ce que nous étions, pesant le pour et le contre de ses directives. « Vous voulez qu’on fasse quoi, qu’on se présente ? Et ça va vous servir à quoi au juste ? Savoir sur qui vous tirez ? » « Julia ! » Avais-je riposté dans un murmure entrecoupé de larmes, faisant pression sur sa main pour qu'elle se taise. Elle était trop téméraire à mon goût. Trop honnête sur certains points car je savais qu'elle ne cherchait nullement à provoquer, seulement à exprimer ce qui lui passait par la tête en cet instant précis. Alors que le cercle poursuivait son cours, je fermais les yeux, murmurant des paroles inaudibles, mes larmes inondant le visage. Je sursautais à chaque prise de parole, à chaque mouvement, à chaque brise d'air dans ma direction. Des films d'horreur, j'en avais vu des tas. Principalement parce que l'une de mes exs ne regardait que ça. Ça m'avait traumatisée en plus de développer mon imaginaire déjà follement torturé. Donc, lorsque nous arrivâmes à mon tour, je ne réussi à prononcer que ce qui me passait par la tête - tout comme Julia tout à l'heure -. « S'il vous plait. » Articulais-je, ouvrant machinalement les yeux. « S'il vous plait... arrêtez de hurler, s'il vous plait... » Je croisais son regard et fus parcouru d'un frisson qui me traversa toute l'échine. Il avait l'air déterminé, confiant. Tandis que j'avais peur, encerclée par l'incertitude et la boule au ventre. Je n'étais pas l’héroïne courageuse d'un feuilleton télévisé. J'étais la victime innocente et peureuse. En somme celle qui se fait toujours tuée par dommages collatéraux alors qu'elle ne cherche nullement la mort du méchant, seulement parvenir à une entente entre tous. Rêvant de raisonner l'homme. Mais qui ne pourrais jamais le faire. « Alex... Alexei. Et je ne veux pas mourir. » Prononçais-je en tournant la tête vers Julia. Et surtout, je ne veux pas qu'elle meure. Julia ne devait pas être ici. Elle devait être bien au chaud chez elle entrain de jouer à Zelda ou que sais-je encore, encadrée par Iron et Adrian entrain de déblatérer à quel point elle et moi avions étés une erreur, à quel point elle était heureuse que toute cette histoire soit terminée. Et pourquoi pas rire en imaginant que je la pleurais tous les jours - ce que je faisais évidemment -, ne regrettant aucunement que tout ceci soit derrière elle. « S'il vous... » Croyant voir une ombre s'approcher, je poussais un cri.

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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptySam 29 Déc - 15:50

Andréa
Q
uand le vieux homme demanda à tout le monde de se disposer en cercle et de se présenter, il commença à y avoir de la panique. Presque tout le monde s’éxecutait moi je n’avais pas tellement envie de bouger car après tout à quoi cela allait-il bien servir de se mettre en cercle ? A nous faire penser que l’on était dans un truc pour alcoolique anonyme ? Car on devait même se présenter chacun notre tour, et cela tournait vraiment au ridicule j’avais pas envie de dire à l’homme mon prénom ni ce que je faisais dans la vie ! Cela ne le regardait absolument pas c’était d’ordre privé et il ne pouvait pas nous obliger à parler, si bien évidement en possession de son arme il pouvait nous menacer ou autre pour que l’on parle… Il en était tout à fait capable et joué au plus fort, personne ne voulait le contredire et lui donna ce qu’il attendait ! Une certaine Julia commença à parler la première à dire son prénom ainsi que ce qu’elle faisait dans la vie, Alexie suivit aussi ainsi qu’Hazel qui avait l’air effrayé comparé à moi. Je venais à présent de comprendre pourquoi il était énervé il m’avait semble que tout à l’heure quand l’infirmière avait prononcé le prénom de Heather il avait dit par la suite, Les médias se feront un plaisir de lui donner une nouvelle image de son père. C’était donc ça la Heather en question devait sûrement être sa fille, il avait du lui arriver quelque chose de tragique dans cet hôpital et il n’avait pu rien faire ! Il c’était senti comme impuissant devant cette situation et du coup il voulait se venger sur nous, qu’il soit lui puissant et nous impuissant… Je doutais que sa fille aurait voulu avoir une image comme celle-ci de son père, d’un meurtrier qui faisait peur aux gens ! D’ailleurs pour ma part je n’aurais pas aimé et même pour venger sa fille il ne devait pas faire ça même si c’était très douloureux je pouvais comprendre un petit peu car moi-même j’avais perdu un être cher. Au début j’en voulais à la terre entière mais au final je me suis rendue-compte que cela ne servait à rien mais allait lui dire il ne comprendra pas et continuera à s’énerver… C’était peine perdu si quelqu’un voulait le calmer autant lui dire la vérité en face, j’étais coriace et courageuse mais quand je commença à parler pour lui répondre Hazel m’enfonça ses ongles dans ma peau comme pour me dire d’arrêter et de me taire. Elle n’avait pas tout à fait tord mais je ne pouvais pas continuer à me la fermer il fallait que je l’ouvre ! Je regarda Hazel dans les yeux avec une colère monstre, ce n’était pas pour elle mais c’était pour lui montrer combien je n’avais pas peur. « Justement parce qu’il a une arme il se sent puissant devant nous tous, il nous prend pour des pantins et fait ce qu’il veut de nous cela ne marche pas ainsi ! Mais je me tais pour toi. » Je regarda le sol quelques instants en pensant à tout autre chose, à quelque chose de plus gaie quoi. J’essayais de me rappeler toutes les bonnes choses de ma vie, les belles rencontres les meilleurs moments et souvenirs avant qu’il m’arrive peut-être quelque chose sait on jamais ? Il voulait que l’on se présente ? Très bien j’allais le faire mais très court et bref. « Je m’appelle Andréa et c’est la seule chose dont vous avez besoin de savoir. » Dis-je d’un ton assuré et déterminé, je ne cherchais pas à le provoquer juste à dire ce que je pensais. Hazel allait encore une fois de plus m’en vouloir ou me serrer la main pour que j’arrête mais cette fois c’était tout, je ne parlerais plus ! Je regardais tout autour de moi en attendant que le vieux homme à moustache prononce quelque chose, ou que quelqu’un d’autre prenne la parole à son tour ! A cet instant précis je n’avais que la visage d’Enzo dans ma tête avec celui de ma meilleure amie Ondine et Xavier…
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptySam 29 Déc - 16:24

Blake avait remarqué qu'il y avait quand même une majorité de femme, c'était facile pour cet homme s'arriver avec un fusil et de le braquer sur un groupe de femmes, avec quelques hommes bien sur, mais restait que cela était facile de venir es menacés, de leur donner des ordres. C'était facile et complètement injuste, puisque personne ici n'avait rien fait pour causer quelconque problème à cet homme, personne ici ne savait pourquoi il était en colère, il y avait peut être la femme medecin, qui e connaissait un peu, mais de toute façon, elle n'avait probablement rien a voir non plus avec tout ca, il avait choisit un moment, un groupe au hasard, et il avait fallu que ca tombe sur eux. Chaque personne dans la salle avait peur, et chaque personne dans cette salle se souviendrait de ce moment. Blake n'oublirait jamais que cet homme à pointé son fusil sur sa poitrine, et ce qu'elle a ressenti à ce moment là. Les réactions se mélangeait, visiblement il y avait plusieurs personnes qui se connaissait, qui s'appréciait. Une femme se mit à pleurer toutes les armes de son corps, et a demander que tout cela s'arrête, une autre essaya de la calmer. Il y avait la médecin aussi qui essayait de lui faire entendre raison, mais cette homme n'était plus en capacité de comprendre, d'écouter, de reflechir. Blake avait vraiment peur qu'il perde un peu le controle de lui même, qu'il ai un instant de folie et qu'il se mette à tirer. Personne dans la salle ne méritait d'être blesser, personne ne devait être blesser. Voir toutes ses émotions autour d'elle la déstabilisa un peu, voir que certaine personne était vraiment terrorisés, tout comme elle l'était elle aussi d'ailleurs, lui faisait mal au coeur, et voir quelqu'un pleuré lui faisait monté les larmes aux yeux. Elle avait à vrai dire tellement peur, elle avait tellement envie de pleurer , de ne plus bouger, de se recroqueviller queque part et d'attendre que tout ca soit finit. Mais elle n'eut pas le temps de beaucoup reflechir à tout ca, quand l'homme armé s'en prit à Christian, Blake, qui était pourtant assise à côté de lui n'avait pas vu qu'il avait allumé sa radio. Quand elle vit l'homme ecraser la radio sur le sol, elle n'en revint pas, Christian avait peut être reussi à les sauver, peut être qu'ils allaient s'en sortir finalement, non ? Combien de chance y avait il pour que quelqu'un ai entendu ce qu'il se passait ? Combien de temps allait ils mettrent pour arriver ? Vite, pourvu qu'ils arrivent vite .. L'homme n'avait pas apprécié, et il avait fait tomber Christian de sa chaise avant que Blake ai pu faire quoi que ce soit. Elle se leva et s'accroupit au côté de Christian. Il lui lança une menace qui lui fit froid dans le dos, si l'un des deux faisait encore faux bond aux régles, l'homme les tuerait, tous les deux. Ils était à deux dedans maintenant, leur destins étaient liés. Elle proposa à Christian de l'aide pour se relever, et s'autorisa à parler, à voix basse : " Ca va, tu t'es pas fais mal ... ? Merci d'avoir essayé Christian ... " 'homme avait demandé qu'il s'assoit en demi cercle pour se présenter. Que dire quand on a un pistolet braqué sur nous ? Quelques unes commencèrent, à se présenter. Puis ce fût au tour de la jeune avocate. " Je m'appelle Blake, et je vais avoir 25 ans bientot. Je suis avocate. " Elle venait de repenser à son anniversaire, le jour de Noel, et il avait fallu que cette prise d’otage arrive juste avant son anniversaire, juste avant Noel. Peut être qu'elle n'aurait jamais 25 ans finalement ... Maintenant que l'homme avait détruit la radio, que personnes ne pouvait utiliser son portable, le seul espoir était que quelqu'un est entendu quelque chose à l'unité de Christian, sinon, attendre , encore et encore ... L'homme n'était là que peut être depuis cinq, ou peut être dix minutes, peut être plus, mais la jeune femme avait l'impression que ca avait duré des heures, que chaque secondes était des minutes qui avait bien du mal à s'écouler. Et pourtant, les évènements s’enchaîner rapidement. Elle reprit la main de Christian dans la sienne, remarquant qu'il portait son alliance, et que elle n'en avait pas bien sur, puisque ce n'était pas elle sa femme, elle a fit tourner un peu autour de son doigts, lui rappelant que cet homme n'était finalement pas le sien ..
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptySam 29 Déc - 21:04

Christian espérait franchement que l'agresseur ne remarquait rien. D'ailleurs, il plaça son bras de façon à cacher le plus possible son talkie-walkie. Une minute, c'était le temps maximum qu'il fallait pour entrer en communication, mais le plus souvent les appels étaient pris aussitôt à la centrale. En effet, les secondes s'écoulant étaient parfois vitales pour les secouristes et surtout les patients auxquels ils avaient à faire. Le cœur battant, Christian observait la salle, tout autant effrayé que les autres. L'interne semblait bien plus stoïque, prête à faire face à tout ce qui se dirait, ne montrant pas la crainte dont elle était certainement victime -à part si la vie lui était égale- mais ce n'était vraiment pas sage de sa part. Une jeune femme suppliait l'homme de cessait cette prise d'otage... Elle était tétanisée et c'était très fortement compréhensible. La situation n'était ni risible ni agréable. Déglutissant, Christian croisa le regard de leur agresseur, qui lui lança des yeux si sombres de nuages qu'il aurait pu en mourir sur place. Il s'approcha et notre jeune secouriste comprit trop tard ce qui était en train de se produire : il avait vu la radio. Il avait compris ce que signifiait le voyant rouge ! Bon sang de bonsoir ! Christian arrêta de respirer un instant lorsque l'homme lui adressa la parole, avant de se saisir violemment du talkie-walkie, de le brandir fièrement et de l'écraser contre le sol telles un simple amas de porcelaine. Christy ne comprit pas vraiment la façon dont il se retrouva au sol, mais les menaces de l'homme résonnèrent fortement dans son esprit. Il n'en avait que faire d'être menacé lui-même, mais Blake... Il venait de proférer de larges menaces envers elle. Et il avait terriblement peur pour la demoiselle... Ce fut d'ailleurs pourquoi il ne répondit rien. De toute manière, il était habitué à subir ce genre d'humiliations, de la part de son épouse. Se faire bousculer violemment d'une chaise n'était rien par rapport à la souffrance physique et mentale que celle-ci pouvait parfois lui prodiguer. Et puis, de toute manière, la centrale avait déjà dû appeler les forces de police, c'était obligé. Une seule seconde de cette discussion aurait suffit à faire comprendre à la personne à l'autre bout du fil l'urgence de la situation. Christy se massa cependant le dos car la chute avait été très forte.
Blake se pencha au-dessus de lui, inquiète. « T'en fais pas... » dit-il en se relevant doucement. L'agresseur leur demanda de prendre place sur des chaises, de former une sorte de cercle. Christian avait déjà fait ce genre de choses, dans des groupes de prières ou des associations qui venaient en aide à des personnes en grande difficulté psychologique. Toujours aussi effrayé, mais tentant de ne rien paraître, l'ambulancier ramassa sa chaise et s'assit à côté de Blake. Le temps de le faire, certaines personnes s'étaient déjà présentées, des demoiselles pour la plupart dont une certaine Julia, une autre jeune femme Hazel, et la demoiselle traumatisée précédemment : Alexei, qui poussa un cri strident sous l'effet de la peur, de quoi rendre la situation encore plus critique. Puis, une certaine Andréa sauta le pas. Blake se joignit au mouvement, préférant calmer la situation. Cependant, la plupart de l'assistance avait dû énerver l'agresseur avec ses paroles, plutôt insolentes. En même temps, l'on avait du mal à respecter l'homme qui nous menaçait d'une arme. Il voulait que chacun se présente, mais l'on ne savait rien de lui : juste une chose, grâce à la jeune interne, qu'il était père d'une fille du nom de Heather. Ou quelque chose dans ce goût-là. Christian sentit la main de Blake dans la sienne, elle le serrait si fort... Il aurait aimé la rassurer, mais il avait peur de ne pas savoir s'y prendre, alors il se contenta de garder sa main dans la sienne.
« Et si vous nous disiez plutôt quelles sont vos revendications exactes ? » demanda-t-il. C'était sortit tout seul. Il aurait mieux valu qu'il donne son prénom, qu'il ne fasse plus les malins, mais tout ce qui avait franchi ces lèvres c'était cette question. Au moins, il attirait l'attention sur lui, de quoi alléger l'esprit de Blake ou même de cette femme totalement apeurée, Alexei.
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MessageSujet: Re: GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... GROUPE 6 : There’ll be no compromise ; we fall and we too shall rise again... EmptyDim 30 Déc - 16:41








There’ll be no compromise, we fall and we too shall rise again.

I need you;you need me ♨



- Je devais rejoindre ma famille aux Hamptons ce soir pour fêter le Nouvel An, à mon avis je pouvais déjà oublier et de plus je n'avais aucun moyen pour les avertir. Est-ce que les médias pourront diffuser cette nouvelle ? Ça restait un mystère, je ne voulais pas que ma famille se mette dans un état second, ne sachant pas si je sortirais de cet endroit vivant ou non. L'homme à la moustache aimait de plus en plus jouer avec nous, tout en restant malgré tout prudent, il ne voulais pas blesser ou tuer quelqu'un, il voulait juste se faire entendre et par la même occasion passer un message. Ce soir j'étais devenu un Casey qui ne tenterait rien pour mettre sa vie en danger et ni celle des autres, bien que Serena soit présent. Je disais ça, mais est-ce que l'on pouvait réellement se contrôler quand quelque chose arrivait ?. Je souhaitais plus que tout que cet homme nous relâche, sans avoir besoin de faire couler du sang, cette prise d'otages pouvait durer des heures, il fallait qu'il se ressaisisse et vite. Andréa se trouvait à mes côtés, son amie était également présente, elle semblait tétanisée et ne voulait pas lui lâcher la main, ça la rassurait, on se rassurait comme on le pouvait. Andréa avait raison, nous étions bien plus que deux, mais j'étais de savoir qu'il y avait une deuxième personne que je connaissais ici, j'étais aussi effrayé qu'elle, même si je tentais de dissimuler ma peur.-" Tu as raison, je suis un vrai égoïste, faut dire que la situation est assez étrange, mais on va s'en sortir "-. Déclarais-je en parlant à voix basse et en lui adressant un sourire complice.

Plus le temps passait et plus j'avais soif, je ne pouvais pas rester comme ça. Je pouvais me passer de nourriture, mais certainement pas de boire. J'avais pris mon courage à deux mains et avait demandé à cet homme si je pouvais me servir à boire. Que risquais-je au fond ? Ah si, l'énerver et provoquer chez lui un geste inattendu. Avant de me répondre, il avait préféré s'adresser à toute l'assemblée...QUOI ? Il voulait quoi de nous au juste ? C'était complètement absurde ce qu'il venait de nous demander. Me lever et lui balancer que je refusais catégoriquement de faire ce qu'il demandait, ne serait pas une très bonne idée. Je devais me plier, comme tout le monde à faire ce qu'il souhaitait. Tout en ne lâchant pas Andréa du regard, je prenais ma chaise pour venir m'installer au centre. A quoi était-il en train de jouer ? Nous faire parler ? Et si c'était lui qui au bout du compte allait nous raconter sa propre histoire ? Je ne pouvais pas croire qu'il allait nous cacher plus longtemps la raison de cette prise d'otages, il allait bien craquer à un moment ou à un autre. J'avais littéralement zappé Serena et son discours avec lui, car elle devenait de plus en plus ridicule. Allait-elle finir par comprendre que de provoquer les gens n'apportait rarement quelque chose de bon ? Elle me mettait dans une telle colère. Je ne dédaignais même plus la regarder, là ce soir elle me dégoutait encore plus. La Miss Douglas allait amèrement le regretter, j'en étais persuadé. Elle ne se pouvait se permettre de jouer avec cet homme durant des heures. Ne voyait-elle pas qu'il souffrait ? Il reprochait quelque chose à la médecine, ça se lisait sur son visage qui dégoulinait de sueur.

Il venait de fixer son regard sur l'ambulancier qui tentait de cacher comme il le pouvait son talkie-walkie. Manque de chance, il avait découvert ce qui se tramait. Je craignais d'un seul coup le pire. Se dirigeant vers lui, il avait réussi en une seconde à la mettre à terre en renversant sa chaise. Pour un tel geste, il aurait très bien pu se retrouver avec l'arme posé sur sa tempe. Il avait du avoir un moment de panique, chose compréhensible. Après s'être occupé de lui, il regardait le demi cercle se former, ça n'allait certainement pas assez vite pour lui. Puis vient le moment où il décida de s'adresser à moi... me fixant, je ne pouvais bouger, je n'avais pas le droit. On allait m'apporter mon verre, je ne faisais qu'un signe de tête, ne sachant pas quoi répondre. Je ne bougeais pas. Certains personnes arrivaient à se contenir, d'autres beaucoup moins, les discours à voix haute se faisaient entendre et on pouvait entendre des cris... nous ne pouvions que perdre nos moyens dans une telle situation, rester là assis, ce n'était pas bon. J'avais l'impression d'être un pion. Les autres s'étaient présentés comme demandé, vint mon tour. Et si on ne répondait pas juste, il nous arriverait quoi au juste ? Une simple question, comme ça. La nervosité me gagnait de plus en plus.-" Casey, 23 ans, journaliste au New York Times. Si selon vous on répond correctement, on gagne quoi ? "-. Cette dernière phrase venait de sortir, comme ça, sans même que je puisse me contrôler. Je ne donnais pas l'exemple là, Serena devait bien rire au fond d'elle, moi Casey Lockart qui osait l'ouvrir.

© Méphi.


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